[05/06] 20ème J: RCS / Lyon : 0-4

[argueti]

http://videofootball.free.fr/index.php? ... id_but=296

[Its_me]

Sur les deux premiers but on voit bien que Deroff est le seul responsable.
Au premier il est au marquage de Wiltord ... et il ne le suit pas (bon on peut aussi jeter la pierre sur Faty qui n'a pas joué le hors jeu).
Au second c'est lui qui couvre le hors jeu alors que toute l'équipe couvrait (a noter aussi que le joueur vient de son côté, il est donc sensé le suivre.

[Its_me]

Il me semble que sur le troisième, il est au marquage de Wiltord et se fait balader, du coup l'international français continue n'avancer et devant la passivité de nos deux défenseurs centraux il se met en position et marque du droit sur une frappe pas vraiment incroyable
Sur le quatrième il me semble que c'est de nouveau un appel de Wiltord sur la gauche de l'attaque Lyonnaise (toujours le côté de Deroff), après il se retrouve seul face à  Puydebois, le dribble et marque dans le but grand ouvert.

[argueti]

Au premier il est au marquage de Wiltord ... et il ne le suit pas (bon on peut aussi jeter la pierre sur Faty qui n'a pas joué le hors jeu).

Le truc crétin c'est deja d'avoir jouer le hors jeu sur un coup franc à  40 metres alors que nos joueurs etaient dans les 6 metres

Indigne de L1 !

Deroff démission ...

[Its_me]

Il y a autre chose qui m'a fait bien rire ce soir .... le nombre de petits ponts et de grands ponts qu'on s'est pris!
Notement un magnifique sur Lacour alors que Lyon défendait vers la fin du match.

[NianKaRud]

Aussi un beau de Carew sur Devaux en 1ere période. Moi j'ai rien à  dire sur le cirque proposé par le Racing ... vous avez tout dit. Je retiens deux joueurs : Gmamdia et Pontus. On a 1,75 pieds en L2.

Oui, l'animation du Kop en seconde mi temps était plutôt comique lol. La chenille, la queue lele, la lambada ... les demons de minuits .... lol ça défilait. Puis pour répondre à  la question de pourquoi le kop ne siffle pas, ben s'est le président des UB qui ne le veut pas ... donc tout le monde suit (même si c'est à  contre coeur). Bref, je n'ai plus tellement envi de venir gacher mon samedi soir alors je me donne deux matchs : Metz et Paris pour voir du changement ... sinon Adieu le Racing pour cette saison.

[Barwadel]

ce soir aussi ,tous les commentateurs ont loué l'excellent état d'esprit dans lequel c'est joué le match : 6 fautes du Racing et 4 de Lyons !!!!


je crois qu'effectivement nous ne sommes pas assez "mechant", il nous manque du physique dans cette équipe !!!!

il ne s'agit pas de blesser des adversaires , mais je parle d'engagement , nous voulons trop privilegier le jeu .........

Tiens, un gars lucide !

Nous sommes derniers, et voulont encore donner des leçons de foot à  Lyon . . . . . . .

[EDES]

Pas bien compris les étoiles dans les DNA de ce matin :
Faty et Pagis : 3 étoiles
Tous les autres : 2 étoiles

Faty n'a pas réussi une seule passe de toute la soirée, ou presque, et Pagis a manqué l'immanquable et n'a pas montré un enthousiasme délirant.

[FM17]

Le maitien c est pas joué...qu en pensez vous ??
Je me demande si les joueurs n ont pas été contactés avant ce match...0-4 ca me rappelle quelquechose...
Il est bien loin le match aller hein ??
On a une defense tres quelconque, un milieu depassé et une attaque famélique...Que dire ?
Je tire déjà  la sonnette d alarme !! il faut changer 7 ou 8 joueurs car on ne REMONTERA JAMAIS avec cette équipe...On va me prendre pour un fou...mais là  je ne ris plus...On va perdre plein de fric en L2, le budget va etre ric rac...je vous annonce des lendemains difficiles...on en reparle dans 1 an...(quand on sera 9è de L2 à  la mm periode !)

[lolo]

Prenez, c'est cadeau !
Etrillé par Lyon, hier soir à  la Meinau, le Racing a péniblement étalé ses récurrentes lacunes et ses insurmontables limites. Une bonne gifle pour commencer l'année, voilà  qui a le mérite de donner le ton.


Ben oui, entre Lyon et Strasbourg, il y a un monde. Une galaxie, des années-lumière et peut-être même l'effrayant vide intersidéral. Entre un leader qui fuse au super et une lanterne rouge qui chauffe au charbon, l'écart, fatalement, prend des proportions infinies.
Hier soir, le Racing en a pris quatre. Ça aurait pu être pire. Heureusement, le quadruple champion de France a su faire preuve de mansuétude. Il a terminé la partie en marchant, mains sur les hanches et tête en l'air. A l'image de Juninho, paisible, qui s'est contenté de trottiner en délivrant de-ci de-là  quelques ouvertures finement ciselées, les hommes de Gérard Houllier ont déroulé. « Oui, euh, c'est un bon match de reprise, analyse poliment l'entraîneur rhodanien. La victoire est bonne et belle. D'autant que Strasbourg a su prouver qu'il a du jeu. Je crois simplement que cette équipe est en plein doute. »

On ne parle pas des 36 points qui les séparent de Lyon

Dans le mille, Gérard ! Pas la peine d'être un exégète des choses du ballon rond pour tirer un constat aussi pertinent. A dire vrai, le Racing est dans la mouise. Et encore jusqu'au cou. On ne parle même pas des 36 points qui le séparent de Lyon. De toute façon, il ne lorgnait pas sur le titre de champion.
« Sur toutes les victoires que nous avons à  prendre, celle contre Lyon n'était pas vraiment programmée, dédramatise Duguépéroux. C'était tout simplement mission impossible. Surtout quand on ne tire pas les leçons du passé. On commet des fautes inadmissibles. Je prends pour exemple le premier but. C'est édifiant. »
Un cas d'école, celui-là . La partie vient à  peine de débuter que le Racing recule déjà  comme si la peur le pourchassait. Une faute bête, concédée à  quarante mètres du but, n'inquiète pas grand-monde. Surtout pas les défenseurs strasbourgeois, qui voient Juninho s'élancer et balancer une longue balle dans la surface.
Deroff est trop court, Faty ne s'en mêle pas, tout le monde est statique. Wiltord, lui, est là  pour placer sa tête à  deux reprises et tromper Puydebois. Il est déjà  trop tard. Contre Lyon, ce genre d'oubli ne pardonne pas. Pas plus que face à  Toulouse, Rennes, Lille, Nantes ou Marseille, soit dit en passant.
A la pause, juste après que Berthod eut grillé toute la défense, Jacky Duguépéroux voit rouge. On le comprend. A chaque match sa gaffe. Ça use. Alors, à  quelle brindille encore se raccrocher, puisque toutes les branches ont été méticuleusement sciées ?

Le Racing se lance à  corps perdu dans un hiver glacial

« Metz aussi en a pris quatre contre Lyon et n'a plus perdu depuis, risque le technicien alsacien. Et puis il reste le jeu. J'ai aussi vu les stats. On a six occasions, autant qu'eux. On tire 17 fois au but, contre 13 fois pour eux. Bon, il y a la possession de balle, où ils nous dominent largement. »

Bref, le constat est invariablement le même. Le Racing joue mais ne marque pas. Donc il ne gagne pas. Et comme il commet des bourdes monstrueuses, il finit par perdre. C'est pas plus compliqué que ça.
La gifle de la nouvelle année augure de lendemains douloureux. L'arrivée de Gnoleba (lire par ailleurs) ne va assurément pas révolutionner la face du Racing, qui se lance à  corps perdu dans un hiver que l'on peut lui prédire glacial. C'est qu'il fait froid, là -haut, dans le vide intersidéral.


Sébastien Keller

« Il n'y a pas de patron »

JACKY DUGUEPEROUX : « Nous ne comptions pas sur une victoire contre Lyon pour nous sauver. Je déplore néanmoins la grosse faute que nous commettons sur le premier but. Notre défense recule jusque dans ses six mètres là  où il aurait fallu monter. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de patron derrière. Les gars ne se parlent pas. C'est d'autant plus rageant qu'il nous était arrivé à  peu près la même chose contre Lens. Bref, nous confirmons nos lacunes. Après le 2e but, sur lequel je suis convaincu qu'il y a hors-jeu, Lyon nous a fait courir et ça devenait mission impossible. C'est difficile pour les joueurs. Nous étions revenus de vacances pleins d'espoir, et après quelques minutes, tout s'écroulait. Maintenant, il faut assumer nos erreurs et la lourdeur du score. J'espère que les joueurs ne vont pas lâcher. Nous allons continuer d'y croire, parce qu'il n'y a pas d'autre solution. »

GERARD HOULLIER : « C'est une belle et bonne victoire. Pour un match de reprise, nous avons réussi de bons mouvements collectifs et conduit quelques attaques de bonne facture. Le Racing a confirmé contre nous qu'il était capable de jouer au football. Mais comme toutes les équipes en proie au doute, il est puni dès qu'il commet une erreur. Je félicite Sylvain Wiltord pour son hat-trick. Et je suis content pour lui. En Angleterre, quand ça arrive, tous les joueurs signent le ballon et l'offrent au buteur. C'est dommage qu'on ne fasse pas ça en France... »
NICOLAS PUYDEBOIS : « Nous ne pensions pas prendre autant de buts, mais cette bonne claque nous remettra peut-être les idées en place. Il était sans doute utopique de penser gagner contre l'OL, qui possède une des meilleures équipes d'Europe. Les Lyonnais veulent remporter la Ligue des champions. Nous, on vise le maintien en Ligue 1. Mais on ne prend pas 4-0 par hasard. Sur le premier but, Wiltord dévie le coup franc de Juninho. Je repousse le ballon comme je peux. Puis Wiltord suit, pas nous. En fait, nous n'avons été efficaces ni défensivement, ni offensivement. Maintenant, il faut faire le point en attendant les matches importants que nous serons amenés à  disputer contre nos adversaires directs dans la course au maintien. »

JUNINHO : « Nous avons bien diversifié notre jeu, et à  partir de 2-0, tout est devenu plus facile. Nous avons retrouvé l'envie. Notre mental et notre force de concentration nous ont permis de remporter une belle victoire. Il suffisait de rester sereins et de respecter nos adversaires. »

GREGORY COUPET : « Ça a été moins facile que le score ne l'indique. J'ai quand même vu passer beaucoup de ballons devant notre but. Strasbourg nous a obligés à  montrer que nous savions défendre. »