[19/20] 17ème J: Strasbourg / Toulouse - 4/2

[L'homme de la vallée]

Agréable et très débridé, sans beaucoup de fautes, merci pour l'opération porte ouvertes. On aurait pu marquer encore plus en 1ère MT (11 tirs quand même )

J'ai eus un peu peur avec tout ce gâchis.

Heureusement que les toulousains étaient maladroit dans notre surface, il y avait des grandes largesses, pas étonnant qu'on en ai pris 5 à Brest.

Après ça me dérange pas tellement qu'on encaisses 2 ou 3 buts à chaque match si on en marque 4 ou 5.

[Stan]

Match plaisant, résultat qui fait du bien, mais globalement on est toujours trop friables.

Sinon d'un point de vue des joueurs, Thomasson est le vrai maillon fort de l'équipe cette saison.

[Kaniber]

Du spectacle et des rappels avec le Racing
Vainqueurs, comme samedi à la Meinau contre Toulouse (4-2), ou vaincus, les Racingmen assurent le spectacle ces derniers temps. Une médaille dont le revers ressemble à un rappel à l’ordre : s’ils ont retrouvé de l’allant devant, ils encaissent aussi beaucoup de buts.
Le Racing avait concédé ou arraché trois nuls lors des quatre premières journées. Depuis, il n’a plus jamais été partageur. Soit il a abandonné la totalité de la mise, autrement dit les trois points, soit il l’a raflée.

À courir deux lièvres à la fois au cœur de l’été, les hommes de Thierry Laurey avaient avancé à un rythme de tortue. Et cette fable-là, digne de Jean de la Fontaine, avait apporté de l’eau au moulin de ceux qui pensent que les tours préliminaires de Coupe d’Europe siphonnent davantage les énergies qu’elles ne les régénèrent.

« On est performants contre nos concurrents directs »

Les Bleus n’avaient ainsi récolté que trois malheureux points en cinq journées, grâce à leurs trois seuls nuls de la saison. Mais depuis leur premier succès (2-1 contre Nantes le 20 septembre, 6e journée), ils alternent succès et revers avec une régularité de métronome, même lorsqu’ils enchaînent un joli pas de deux.

Leurs victoires contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0) ont ainsi été suivies d’échecs devant Lyon (1-2) et à Brest (0-5).

Bref, une fois sur deux, leur public jubile. L’autre, il rumine. Mais à force d’engranger trois points toutes les deux rencontres, la troupe de Laurey se retrouve sensiblement au même niveau qu’au cours des deux années précédentes. Avec 18 points grappillés lors de ses 12 dernières échéances, elle a franchi le cap des 20. Après son 5e succès dans son fief samedi contre Toulouse, elle en compte 21 en 17 journées. Pile le même total qu’en 2017-2018 et juste deux de moins qu’en 2018-2019.

« Après notre début de championnat, je ne dis pas que c’est très bien, mais c’est plutôt correct, considère l’entraîneur pour qui la victoire face à des Toulousains très – trop ? – joueurs confirme une tendance. On est performants contre les équipes de notre championnat, comparativement aux autres saisons où on éprouvait des difficultés contre elles et où on accrochait les gros. Cette année, on a eu un peu plus de mal contre les gros, mais face à nos concurrents directs, on a pris pas mal de points. À part Dijon et Brest (défaites 1-0 et 5-0), on a plutôt bien négocié les autres confrontations. »

Nîmes, Amiens et Toulouse battus 4-1, 4-0 et 4-2, Metz tenu en échec 1-1 (ou plutôt l’inverse, puisque le derby avait lieu à la Meinau en ouverture) : le Racing a empoché 10 points sur 12 face aux quatre actuels derniers.

« On vient d’encaisser neuf buts en une semaine »

« C’était le mot d’ordre contre Toulouse : l’emporter à tout prix face à une équipe remontée, reprend son coach. On ne va pas faire la fine bouche. On a marqué quatre buts, eu pas mal de situations. On aurait pu se mettre à l’abri plus rapidement. On ne l’a pas fait, mais on a assuré. C’est formateur. Ça va nous apprendre à ne pas baisser la garde. »

Qu’il perde ou gagne, le club alsacien fait donc le spectacle. Ses cinq dernières rencontres ont été égayées par 23 buts, soit une moyenne proche de 5. Lui en a inscrit 13. Mais Thierry Laurey s’arrête sur une autre statistique.

« On vient d’en encaisser 9 en une semaine (2 contre Lyon, 5 à Brest et 2 devant Toulouse). Ça fait pas mal. Il va falloir se pencher sur ce sujet. »

Avec un effectif presque complet, le technicien dispose d’une palette de solutions et combinaisons comme rarement depuis son arrivée en 2016. Notamment en défense centrale où quatre joueurs sont en concurrence pour deux postes.

Samedi, le capitaine Stefan Mitrovic est resté sur le banc et Alexander Djiku a encore dépanné en sentinelle de l’entrejeu (voir par ailleurs).

Pour la première fois cette saison, le Racing est confronté à des problèmes de “riches”. Qui s’en plaindra alors qu’il portait le bonnet d’âne il y a deux mois à peine, au soir de son 5e revers en dix journées (2-0 à Marseille) ?

[Gotcha]

oui, on est friables, mais on s'en fiche, on continue de prendre de l'avance sur les relégables, et notamment 4 équipes qui n'avancent plus : toulouse / nimes / dijon / amiens

c'est toujours mieux d'avoir un petit matelas d'avance sur ces équipes.

En plus à Metz, leur attaquant et capitaine Diallo s'est blessé, ce qui est pour eux une énorme perte.

[Stan]

C'est clair, grosse perte pour eux.

Moi je ne m'en fiche pas qu'on soit fragiles. Au-delà du maintien, j'attends une progression dans le jeu et dans notre classement final par rapport à la saison dernière.

[Phapha]

Merci à tous ceux qui ont fait leur résumé.

Une remarque là-dessus :

Simakan : un peu à la peine hier soir, il a passé une bonne partie du match à boiter et dès le quart d'heure de jeu Mitrovic commençait à s'échauffer. Finalement il a tenu tout le match mais je me demande s'il ne faudrait pas le faire un peu souffler. Faut pas oublier qu'il revient d'une saison quasi blanche, que c'est sa première saison en équipe première et là depuis le début de la saison il a déjà plus joué que des Ajorque, Lienard, Gonçalves ou Fofana durant toute la saison dernière.

Je suis persuadé que Laurey va le faire souffler à Bordeaux, en le remplaçant par un Mitrovic gonflé à bloc (ou par Djiku ?).
En revanche, vu l'échec du dernier gros turn-over, j'imagine que les autres seront là.
C'est le mérite de ce match aussi, je pense, d'avoir montré qu'on commençait à avoir un système qui marche, avec les bons joueurs pour les bons postes quasiment partout (incertitude sur la charnière et sur deux ou joueurs au milieu).

Sinon, les notes de L'Equipe sont assez différentes de ce qu'on lit ici :
Sissoko : 4
Sels, Lala et Caci : 5
Liénard et Thomasson : 7
Les autres : 6

Autrement dit, ça fait Caci plus proche du flop que du top, et Liénard dans le top à coup sûr (mais ils aiment bien Liénard à L'Equipe, c'est même notre meilleur joueur si on en croit leurs notes).

[fan_racing]

J'aurais mis un point en moins à Liénard (correct mais pas génial, voir ses 3 loupés) et un en plus à Caci (très correct et surtout meilleur que les autres défenseurs).

Sels a été moyen, heureusement qu'il fait un gros arrêt à la fin et qu'il s'est un peu repris dans ses sorties. Pour autant, on ne peut en rien l'incriminer sur les deux buts.

Lala comme déjà dit a été plus volontaire offensivement, tout en conservant ses lacunes défensives.

Simakan un cran en-dessous des derniers matchs, je l'ai trouvé nerveux et un peu diminué après les coups qu'il s'est pris. Je pense que ce sera lui qui sera au repos lors du prochain match.

Koné correct, pas de frayeur particulière, mais un peu emprunté sur le 2e but à l'image de toute l'équipe ...

Caci a été bien, il est à l'aise des deux pieds et avait du pain sur la planche face à un Dossevi très remuant. Il s'est parfois fait bousculer mais n'a jamais craqué ou fini par terre.

Djiku a fait le taf défensivement et s'est même fendu de quelques belles ouvertures vers les autres milieux/latéraux. Après, il n'aura pas cette latitude face à des équipes du haut du tableau ... mais son physique nous aide énormément à ce poste.

Sissoko était clairement en retrait, lui ne s'appuie quasiment que sur son physique pour sauver les meubles. Je me demande si ce n'est pas lui qui rate la passe sur l'action qui amène le 2e but.

Liénard a quand même un sacré mérite, il a fait oublié un joueur qui a tiré le milieu de terrain pendant 6 mois (Jonas Martin) et un autre (Prcic) qu'on ne voit jamais alors qu'il devrait être titulaire indiscutable.

Thomasson a été top, passeur et buteur, toujours au bon endroit et toujours à placer la balle au bon endroit ... en plus très investi sur les phases défensives, il a fini sur les rotules. C'est vraiment notre numéro 10 (plus comme Stéphane Noro ou Corentin Martins que comme Zizou).

Ajorque a beaucoup pesé sur la défense adverse, de nombreux duels gagnés. Il a glissé sur une grosse occas, il a été malchanceux sur une autre puis il a fini par marquer et enfin faire marquer Mothiba, suite à son tir repoussé. Mérite 6-7/10.

Mothiba a aussi aspiré la défense mais avec moins de force qu'Ajorque. Il a été opportuniste sur son but.

Les deux autres points positifs : pas de blessé et pas de cartons !