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Lequipe a écrit :Christophe Galtier (entraîneur de Nice, après la défaite à domicile contre Strasbourg, 0-3) : « Il y a une remise en question normale et logique vu la prestation à domicile, encore. On est obligés d'avoir du questionnement et d'essayer de faire la meilleure analyse possible pour que cela ne se renouvelle pas. Les matches à domicile se suivent et se ressemblent (c'est la troisième défaite de suite à l'Allianz Riviera), avec peu de contenu et avec beaucoup d'erreurs défensives. Là, au bout de 28 minutes, Strasbourg aurait déjà pu plier le match...
Tout ce qu'on faisait d'assez bien il y a un certain moment déjà, on n'arrive plus à le faire. Quand je fais ce constat, je crois juste qu'il faut se poser les vraies bonnes questions. Je ne peux pas reprocher à mes joueurs de ne pas courir, mais quand on constate qu'ils font beaucoup d'efforts et que ça rend ce genre de match, avec une incapacité à récupérer le ballon, à défendre en avançant, à rattraper l'erreur du partenaire, sur l'aspect défensif, et que sur l'aspect offensif, on a beaucoup de mal à déstabiliser une défense, une équipe, un bloc, je dois être le premier à me remettre en question sur ce que je demande aux joueurs qu'ils n'arrivent plus à faire.
Et ce n'est pas de la mauvaise volonté, mais sûrement de la crispation et une perte de confiance. Les entames sont catastrophiques, il n'y a plus de jeu, de circuits préférentiels, ni d'animation... Donc je suis obligé de faire mon autocritique et croyez-moi, elle est très dure. Je suis le seul responsable de ce qu'on ne voit plus. Quand on est là, c'est une remise en question profonde de ce que doit être notre manière de jouer et d'aborder les matches. Est-ce que j'en demande trop à mes joueurs ? Sont-ils capables de le faire ? Faut-il modifier les choses pour regagner en confiance et être moins lisibles par l'adversaire ? Car à chaque fois, on est battus sur nos points faibles... »
Julien Stéphan (entraîneur de Strasbourg) : « C'est costaud ! C'est un match où il y a eu différentes périodes et où il a fallu adopter différents comportements. On a pris les choses en mains pendant une demi-heure en étant très bons. Puis on a davantage subi lors du dernier quart d'heure de la première période en reculant un petit peu plus. Sur la seconde période, on a eu une vingtaine de minutes où on a rendu le ballon trop rapidement à l'adversaire. Mais ce qui a alors été costaud est d'avoir très bien défendu et très bien réduit les espaces et d'avoir su, dans notre temps fort concrétiser, marquer le deuxième (Diallo, 82e). »
« Ensuite, on a su continuer à attaquer pour marquer encore une superbe transition (Thomasson, 84e). On a bien passé les temps forts et les temps faibles. À ce niveau-là, il y a du progrès. Au final, c'est une très, très bonne performance ! Il y a toujours des progrès à faire, il y a toujours des axes d'amélioration. En jouant bien, en défendant bien, en pressant bien, en réduisant bien les espaces et en se créant des occasions, forcément, on marquera des buts et on prendra des points. Et si on en prend beaucoup, on aura un bon classement. »
dna a écrit :De plus en plus forts ensemble : les notes de Nice - Racing (0-3)
Passer trois buts à la meilleure défense du championnat, tout au moins jusqu’à ce dimanche, qui plus est sur son terrain, constitue un sacré tour de force. Le Racing l’a réalisé à Nice en respectant à la lettre le plan de jeu établi par Julien Stéphan. C’est beau, c’est grand, c’est porteur de belles promesses.
Une entame fracassante et une domination étouffante validées par le but d’Ajorque (21e ), une fin diabolique où Diallo (81e ) et Thomasson (84e ) ont scellé une victoire logique : le Racing, désormais invaincu depuis six matches et qui vient d’amasser sept points sur neuf en une semaine, a donné une leçon de réalisme à Nice.
SELS 7
Un début de première mi-temps des plus tranquilles pour le portier belge, tant ses coéquipiers ont eu la maîtrise du jeu. Son premier arrêt à effectuer se situe à la 43e , mais Delort est en position de hors jeu au moment de placer une tête toute molle. Sels remporte surtout son duel face à l’ex-Montpelliérain, en position idéale mais dont la tentative de lob est captée facilement juste avant la mi-temps (45e ).
Logiquement beaucoup plus sollicité dans le second acte, il repousse d’un gant ferme la frappe de Dolberg dans un angle fermé (62e ) puis celle d’Atal (83e ) côté opposé pour signer son quatrième clean-sheet de la saison, le deuxième à l’extérieur après Lens (0-1).
GUILBERT 8
Dans son couloir droit, le piston a envoyé du son dès l’entame du match, se muant en machine à centrer. Le premier essai manque d’envoyer Sissoko au but (9e ), le deuxième, repris dans la course et de volée, étant un poil trop fort pour profiter à Diallo (11e ).
Le joueur prêté par Aston Villa a poursuivi son travail de sape. En confiance, il prend sa chance sur le coup franc à la limite de la surface obtenu par Thomasson (69e ) et trouve le petit filet extérieur. L’entrée de Gouiri en fin de match lui procure un peu plus de travail, ce qui ne l’empêche pas de déposer la balle dans la surface adverse sur le but de Diallo (81e ).
PERRIN 7
En l’absence de Le Marchand, blessé au dos et à l’infirmerie au moins jusqu’à la trêve, le minot prêté par Marseille élève de match en match son niveau. Sa prestation la plus solide de la saison, avec notamment deux ouvertures qui auraient pu se transformer en passe décisive vers Diallo. La venue de l’OM dimanche prochain (17h) peut constituer un sommet dans sa jeune carrière.
NYAMSI 7
Face à Dolberg et Delort, il fallait se montrer vigilant et serein. Des qualités que l’ex-Rennais a parfaitement su aligner tout au long du match, où personne ne l’a pris à défaut, hormis sur une mini-mésentente avec Perrin en fin de match qui ne débouche sur rien de fâcheux.
DJIKU 7
Solide et concentré, le défenseur axial gauche et capitaine du jour n’a pas laissé d’espaces aux attaquants niçois. Hormis une relance dangereuse dans l’axe (27e ), il a été irréprochable. Son retour déterminant face à Gouiri, quand le succès n’était pas encore acquis (79e ), vaut à lui seul son pesant de points.
CACI 7
Revenu dans son couloir gauche après avoir passé son tour mercredi contre Bordeaux, le latéral a parfaitement contenu Stengs et Lotomba, qui s’est effacé à la mi-temps pour Atal. Hormis une petite baisse de régime en fin de match, “Titi” a rendu une copie propre.
THOMASSON 8
Une activité débordante, du mouvement perpétuel, une envie folle : à lui seul, le milieu offensif incarne les intentions et la confiance qui habitent actuellement les Bleus. Si sa tentative de reprise du droit n’accroche pas le cadre de Benitez (7e ), il ne baisse pas les bras et continue d’orienter le jeu vers l’avant.
Après avoir subi une grosse semelle d’Atal (66e ), il est repris in extremis par Rosario (75e ) au moment de défier Benitez. Impliqué sur le deuxième but, où il s’efface au profit de Bellegarde, il est récompensé de ses efforts en inscrivant son sixième but de la saison, d’une balle piquée du droit au-dessus de Benitez qui scelle le succès (0-3, 84e ). Remplacé par LIÉNARD (90e )
BELLEGARDE 7
Comme à Monaco une semaine plus tôt, “Jeanjean” a été placé en sentinelle du milieu, où il a alterné avec abnégation les jaillissements vers Dolberg ou Delort et les mouvements d’essuie-glace devant la défense.
Sa seule erreur a failli coûter cher, quand il se fait chiper un ballon par Lemina qui débouche sur la plus grosse occasion niçoise de la première période, vendangée par Delort (45e ). Averti pour avoir accroché Lemina (47e ), il finit le match en trombe et se mue en passeur involontaire, sa tentative de frappe devenant décisive pour Diallo (0-2, 81e ).
SISSOKO 7
Placé à gauche dans l’entrejeu, le grand “Ibou” perd son duel contre Benitez, le gardien argentin fermant l’angle sur sa frappe du droit (9e ). Mais il se rattrape sur une merveille de passe décisive – déjà la quatrième de la saison – dans la course d’Ajorque (0-1, 21e ).
Contraint de commettre la faute sur Dolberg venu le défier à l’approche de la surface de réparation (35e ), Sissoko voit jaune, un troisième avertissement en moins de dix matches qui lui vaudra une suspension en 32e de Coupe de France à Valenciennes.
Précieux jusqu’à son remplacement par PRCIC (63e ), à l’origine du deuxième but d’une ouverture millimétrée côté droit vers Guilbert.
DIALLO 8
Laissé sur le banc mercredi lors du récital contre les Girondins, le Sénégalais avait une faim de loup. On l’a beaucoup vu en début de match, où il a d’abord loupé une grosse occasion (19e ) avant de provoquer une situation dangereuse (35e ) puis de se voir refuser un penalty par la VAR (38e ).
Mais ces péripéties n’ont pas altéré sa motivation. Son instinct de buteur s’est réveillé à travers une subtile talonnade (0-2, 81e ), puis il a offert le troisième but à Thomasson (0-3, 84e ). Doublement décisif, donc, et terriblement précieux.
AJORQUE 8
Si son compère Diallo croque deux occasions dans le premier quart d’heure, “Ludo” n’a besoin que d’un ballon pour inscrire son quatrième but de la semaine, le neuvième de la saison, d’un “spitz” – un pointu pour les non-dialectophones – du gauche (0-1, 21e ). Sans l’intervention de Bard, qui enlève un ballon du bout du pied sur une ouverture de Caci, il aurait pu doubler le score (25e ).
Averti pour un tacle de costaud sur le même Bard (45e +4), le Réunionnais sert de point d’appui devant et vient prêter main-forte en défense en seconde période, quand son équipe commence à subir. Remplacé par GAMEIRO (73e ), venu finir le boulot.
Et après tu me parles de second degré. Lol.
-> 30 points à Noel .... 