ben non, je garde mon baril d'amisse , même contre deux barils de kombouaré.Its_me a écrit :Allez si tu veux on échange d'entraineur jusqu'à la trève
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Face à Lens, Nantes n'a pas manqué l'occasion de prouver que sa bonne partie contre Monaco n'était pas un feu de paille malgré la défaite à Louis-II. Les Nantais se sont momentanément rassurés (1-0) et ont surtout gagné quelques places au classement eux qui étaient en position de premier relégable avant le match. L'attaquant Grégory Pujol, d'un but splendide en seconde période, a égayé une rencontre peu spectaculaire. A Lens, c'est la soupe à la grimace. Les coéquipiers des anciens Nantais, Carrière et Gillet, n'ont plus gagné depuis cinq journées. Ca commence à faire long.
Lanterne rouge et peur bleue
Dernier de Ligue 1 pour la première fois après sa défaite à Paris samedi (0-1), le RCS n'est plus au bord du gouffre, mais au fond du trou. À court terme, Antoine Kombouaré ne semble pas menacé.
Il faisait un temps à ne pas mettre un joueur de football dehors. Aussi triste que le classement du Racing après 8 journées de L 1, avec cette lanterne rouge accrochée au short qui ne met en lumière que la précaire situation sportive d'Antoine Kombouaré et ses troupes. Les Strasbourgeois sont donc restés au chaud hier matin. Après leur retour en bus de Paris et leur arrivée à Strasbourg un peu avant 5 heures, le coach a annulé le décrassage, mais donné rendez-vous à ses joueurs ce matin, rompant ainsi avec la tradition du lundi de repos hebdomadaire. Certes, en 8 journées, le Racing s'est déplacé à 5 reprises (défaites à Bastia, Monaco et Paris, nuls à Saint-Etienne et Caen). Et ce bilan hors de ses bases n'aurait rien d'infamant si son classement était plus reluisant.
« Mettre l'entraîneur en doute n'est pas la solution »
Samedi soir, dans les couloirs du Parc des Princes, Antoine Kombouaré est apparu plus que jamais sur la défensive, conscient de se retrouver, comme toujours en pareil cas, dans la peau du fusible prêt à sauter. Pourtant au même moment, dans les sous-sols du stade, près du bus, Egon Gindorf lui renouvelait sa confiance et annonçait qu'« aucune mesure radicale ne serait prise avant la venue de Nantes samedi. » Hier, le président strasbourgeois a même affirmé que le limogeage de l'entraîneur n'était pas à l'ordre du jour : « L'équipe a perdu confiance en ses moyens. Nous sommes au fond du trou. Faut-il revoir le système, changer les joueurs ? Je ne sais pas. Mais regardez Mamadou Niang. Il a perdu 8 kilos en un temps record, mais n'est à l'évidence pas prêt. Il manque de jus. Doit-on relancer les jeunes en attendant qu'il retrouve, enfin, son niveau ? Le constat s'impose : il n'est plus le joueur brillant du début de saison dernière. Dans mon esprit, mettre l'entraîneur en doute n'est donc pas la bonne solution. Je refuse d'avoir le mot crise en bouche. » Une attitude sans doute guidée par ses convictions, mais aussi par l'impact financier que pourrait avoir l'éviction du coach. Cet été, Antoine Kombouaré a prolongé de deux ans un contrat qui court désormais jusqu'en juin 2007. En cas de licenciement, ses trois années d'indemnité coûteraient « bonbon » au club (on parle de 750 000 euros) et viendraient, à elles seules, anéantir les efforts consentis, sous l'impulsion de Marc Keller, pour redresser les finances d'un RCS encore déficitaire de 11 millions d'euros en 2002/2003. Personne n'a oublié que sous la présidence Roland Weller, Daniel Jeandupeux, viré et remplacé au printemps 1994 par Jacky Duguépéroux, avait empoché 1 gros million d'euros aux Prud'hommes. Comme le souligne encore le président Gindorf, le Racing s'apprête toutefois « à vivre une semaine agitée avant Nantes. C'est maintenant qu'on va voir si la solidarité existe au club, dans le groupe pro et au sein de l'équipe dirigeante. Joueurs et actionnaires doivent être soudés. La situation est grave, mais pas désespérée. Seulement si elle ne s'améliore pas, nous verrons quelles seront les mesures les plus appropriées. » Septembre (2 nuls contre Lens et à Caen, 2 défaites à Monaco et Paris) s'annonçait périlleux. Octobre, avec les venues de Nantes et Nice (le 23 octobre) et un voyage à Ajaccio (le 16, avant un autre à Lyon le 30), sera décisif.
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