[04/05] 28ème J: RCS / Ajaccio - 1/0

[urotsukidogi]

On le gagne et c'est tout , retse plus que ca car la perspective on gagne à  la maison et on perd à  l'extérieur marche très bine sur le papier et de manière comptable pour le maintien mais y a Lyon et Monaco déjà , alors i il n'y a pas 3 points contre Ajaccio, c'est foutu!

[NianKaRud]

Façon rien n'est remis en causeon gagne contre Ajaccio on les mets à  5 pts et sachant que Nantes se déplace à  Paris on peut esperer qu'ils perdent et la on reviendrait à  égalité avec Nantes avec une meilleur différence de but. Ensuite vient le match contre Monaco si on gagne on mets Nantes à  3 pts de nous.

[Pinon]

Façon rien n'est remis en causeon gagne contre Ajaccio on les mets à  5 pts et sachant que Nantes se déplace à  Paris on peut espérer qu'ils perdent et la on reviendrait à  égalité avec Nantes avec une meilleur différence de but. Ensuite vient le match contre Monaco si on gagne on mets Nantes à  3 pts de nous.

Si on avait un meilleur budget, si on avait moins de blessés, si on avait mieux entamer le championnat, si on arrivait à  gagner des matchs à  l'extérieur, si on avait pas la poisse et plus de chance bref avec des "si" on referait le monde du Racing et malheureusement on ne peut pas donc arrêtons de vivre avec des approximations mais plus avec cette réalité strasbourgeoise ou l'on ne peut rien prévoir mais bon ne soyons pas autant pessimiste mais optimiste et tachons de continuer sur une bonne dynamique à  domicile

[Manu]

et si ma tante en avait on l'appelerait mon oncle.

[lolo]

oui mais si mon oncle en avait 4, on l'appellerait ma tante... Comme quoi rien n'est impossible, pas même le contraire de ce qu'on vient de dire...

[vincenzo2004]

solide derriere et efficace devant c'est tout ce que je demande!

[lolo]

C'est ce qu'on demande à  chaque match, et on l'a en gros une fois sur deux, à  domicile...

[fan_racing]

C'est ce qu'on demande à  chaque match, et on l'a en gros une fois sur deux, à  domicile...

Une fois sur deux c'est pas suffisant

[argueti]

Un syndrome pas drôle

En quatorze déplacements, le Racing n'a toujours pas gagné à  l'extérieur cette saison. Sa 9e défaite samedi à  Nantes (1-2), la onzième au total, le replace au pied du mur avant d'accueillir le 18e, Ajaccio, samedi.

Il faut récuser Fredy Fautrel. L'arbitre du Nantes — Strasbourg de samedi a dirigé trois fois le Racing cette saison. Et le verdict est sans appel : trois défaites. Du 1-4 à  la Meinau contre Toulouse le 14 août au 1-2 d'avant-hier soir à  la Beaujoire, en passant par ce même score de 1-2 à  Lens le 29 janvier, M. Fautrel porte la scoumoune aux Strasbourgeois. Malheureusement pour ces derniers, l'explication de leurs déboires en déplacement n'a rien à  voir avec cette "bête noire" vêtue de noir. Si le RCS broie précisément du noir au retour de ses vaines expéditions (9 défaites, mais tout de même 5 nuls hors de ses bases), c'est tantôt qu'il manque de réussite (à  Marseille, Metz, Toulouse ou Lens), tantôt, d'un supplément d'âme (à  Istres, Lens encore et Nantes) qui lui permettrait de prétendre à  mieux. Transcendée à  la Meinau, l'équipe de Jacky Duguépéroux peine à  se surpasser hors de son cocon meinovien. À, surtout, garder une qualité de jeu constante, ce que stigmatisaient en choeur Yacine Abdessadki et Stéphane Cassard à  la sortie de la Beaujoire. « Nous péchons par irrégularité, constate une nouvelle fois le gardien strasbourgeois, auteur de cinq parades décisives, pas une de moins, en terre nantaise. C'est un problème collectif. Nous avons pourtant réalisé une super entame de match, mais nous avons ensuite trop subi. Et notre jeu a été émaillé de trop nombreux déchets techniques. C'est un problème collectif. Ça devient rageant de toujours répéter la même chose à  l'extérieur. On a bien senti à  un moment donné que nous lâchions, que nous retombions dans nos travers. Mais bon, il faut passer à  autre chose et préparer les prochaines échéances, dont celle, importante, contre Ajaccio. » Avant-hier, Jean-Christophe Devaux, capitaine d'un soir, et ses coéquipiers ont encaissé leurs 20e et 21e buts (sur 34) en déplacement face à  des Canaris qui n'avaient trouvé que deux fois la faille lors de leurs trois dernières sorties dans leur nid. « C'est vrai, ça fait deux buts de plus à  l'extérieur qui confirment que, pour le moment, l'essentiel, pour nous, est de continuer à  gagner à  domicile », se raccroche aux branches un Jacky Duguépéroux qui ne sait plus à  quel point se vouer. « Nous n'étions pas venus à  Nantes pour défendre à  six derrière. Ce n'est pas notre style. » Le Racing a donc joué tout court et une fois de plus échoué.

Le yo-yo n'en finit pas

En Loire Atlantique, le poids des absences (voir ci-dessous) s'est sans doute bien plus fait sentir que ne veut publiquement l'admettre Jacky Duguépéroux. « Dans une saison, il y a des blessés, des suspendus, des malades, ça vaut pour tout les clubs. A un moment donné, j'ai même dû intégrer au groupe un jeune de 1987 (Kevin Gameiro) et ça ne nous a pas empêchés de réussir des résultats. Nous sommes là  pour apprendre. Cette 27e journée a encore une fois montré que c'était dur pour tous les clubs à  la lutte en bas de tableau et que tout le monde s'accroche. Depuis octobre, nous sommes revenus dans le coup et nous y sommes toujours. Le combat continue et, comme je ne cesse de le répéter, il se poursuivra sans doute jusqu'au bout. » Possible. Encore que Jacky Duguépéroux n'ait pas été le dernier à  relever que son équipe disputera 7 de ses 12 dernières rencontres (1) dans une Meinau où elle mène un train d'enfer depuis son arrivée (20 points sur 24). « De gros matches nous attendent chez nous contre Monaco, Lyon et Marseille », souligne le coach, comme pour mettre un peu plus en exergue la capitale venue d'Ajaccio, le premier relégable, samedi en Alsace. Avec cette 9e défaite en déplacement, le Racing continue à  jouer au yo-yo au classement et avec ses nerfs. « C'est difficile, admet Stéphane Cassard. Mais nous y sommes préparés et nous avons le mental pour. Quand on perd comme cette fois encore à  Nantes, on n'est jamais content. Mais je ne suis pas inquiet, car nous avons déjà  maintes fois prouvé que nous avions des ressources morales. » La Meinau en attend une nouvelle démonstration samedi face à  des Corses premiers relégables que le RCS peut repousser à  cinq longueurs.

Hagui absent contre Ajaccio ?

Si le déplacement de Nantes n'a pas laissé de traces au sein du groupe des 16 retenus pour l'occasion, les nouvelles du front ne sont pas rassurantes pour tout le monde. Des trois "grands" blessés de la semaine passée, seul Christian Bassila, qui semble en avoir fini avec son entorse du genou droit contractée contre Paris, reprendra l'entraînement collectif demain matin, lors de la première des deux séances de la journée. Dès hier, il a disputé un tennis-ballon avec ses coéquipiers et couru sans problème. Mickaël Pagis (entorse de la cheville gauche face au PSG) s'est, lui, livré à  son premier footing sur tapis roulant. « Avec un bon strapping, il n'a rien ressenti, mais l'articulation est encore douloureuse, indique le médecin du RCS François Piétra. Il va encore se consacrer à  un travail physique durant deux ou trois jours, avant de reprendre le ballon en fin de semaine. Je suis confiant. » Le toubib l'est en revanche beaucoup moins au sujet de Karim Hagui, victime d'une lésion d'un ligament du cou-de-pied droit. L'international tunisien est resté aux soins hier matin et s'y consacrera encore plusieurs jours. « Sa blessure stagne, précise F. Piétra, au mieux il pourra envisager une reprise en fin de semaine. Sauf miracle, il manquera donc le match contre Ajaccio. » Kanté, le sixième. La gastro-entérite fait des ravages depuis un mois dans les rangs bas-rhinois. Le premier touché avait été le gardien Stéphane Cassard, malade comme un chien le 29 janvier dans les vestiaires de Bollaert à  quelques minutes du coup d'envoi et contraint de renoncer à  tenir sa place. Depuis, Arthur Boka, Salim Arrache, Mamadou Niang et Rémy Vercoutre avaient suivi. Vendredi soir, Cédric Kanté, qui se préparait à  retrouver le lendemain sa place de titulaire et son brassard de capitaine, a à  son tour été terrassé par l'épidémie. Rétabli hier matin, il réintégrera le groupe demain. Ça chambre dans les couloirs. Après l'ouverture du score par le Roumain Claudiu Keser༠(également passeur décisif sur le 2e but nantais) en toute fin de première période avant-hier soir, les esprits se sont un peu échauffés dans les couloirs de la Beaujoire au retour dans les vestiaires. Les remplaçants nantais ont, semble-t-il, un peu chambré leurs homologues du banc strasbourgeois, lesquels n'ont guère apprécié.

Un long fleuve pas tranquille

Les chiffres le prouvent : la dissociation du duo Pagis — Niang coûte cher au RCS. Avant-hier, le meilleur buteur de L 1 manquait à  l'appel.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, dit le dicton. Alors, quand quatre pièces maîtresses font défaut (le meilleur buteur de Ligue 1 Mickaël Pagis, le milieu récupérateur Christian Bassila, le capitaine Cédric Kanté et le défenseur international tunisien Karim Hagui), faut-il s'attendre à  des miracles ? On relativisera en rappelant que Kanté n'a plus disputé une seule minute depuis quatre matches. Mais cette petite restriction ne tient guère lorsque l'on aura précisé que son successeur, Karim Hagui, était lui aussi sur le flanc avant-hier à  Nantes. D'où le retour impromptu d'un Abdel Fahmi clairement positionné ces dernières semaines à  la dernière place dans la hiérarchie des quatre défenseurs centraux strasbourgeois. Le Marocain n'était plus apparu dans le groupe depuis cinq matches et n'avait plus joué depuis le quart de finale de Coupe de la Ligue contre Clermont le 19 janvier. En ce nouveau soir de défaite, Cédric Kanté, terrassé par une gastro-entérite la veille en soirée et toujours fébrile juste avant le coup d'envoi, a laissé, bien malgré lui, passer l'occasion de "profiter" de la blessure de Hagui (plus ennuyeuse que prévu — voir ci-contre). A en juger par sa mine contrite samedi vers 19 h 30, l'international malien en avait conscience. « Ce n'est que partie remise », tentait-il de dédramatiser avec un sourire un brin contrarié. Mais une nouvelle fois — sans minimiser l'influence de Kanté, Bassila et Hagui -, la défaite en Loire Atlantique a surtout mis en lumière le préjudice que constitue invariablement la dissociation du tandem Pagis — Niang. En quatorze déplacements, les deux "serial" buteurs du RCS ont été titularisés ensemble à  huit reprises seulement (1), au gré des suspensions, blessures et cure de remise en forme (pour Niang). Avant-hier soir, Pagis (12 buts) était sur le flanc. Et même si son comparse de l'attaque a inscrit son 7e but de la saison en L 1 (son 9e en matches officiels), la 6e rencontre du RCS hors de ses pénates sans son duo de feu s'est achevée par une 6e défaite.

78 % des buts en déplacement

En revanche, en présence du duo, l'équipe dirigée par Antoine Kombouaré, puis Jacky Duguépéroux, est allée chercher 5 nuls (pour 3 défaites) en 8 voyages : Saint-Etienne (1-1), Caen (0-0), Ajaccio (2-2), Lille (1-1) et Istres (1-1). Et si l'ex-Sochalien et le Sénégalais n'ont pas toujours été décisifs lors de leurs 8 apparitions communes, on ne saurait ignorer une statistique qui ne doit rien au hasard. Peu enclin à  ressortir une individualité alors qu'il ne cesse de prôner les vertus du collectif, Jacky Duguépéroux ne peut s'empêcher d'admettre que la vie sans Pagis n'est pas un long fleuve tranquille. « Sans lui, ce n'est pas la même chose », disait-il à  demi-mot jeudi après le dernier entraînement en terre alsacienne. Avec Niang non plus. Du moins le Niang qui, depuis quelques semaines, a recouvré l'intégralité de ses — énormes — moyens. A eux deux, les perceurs associés de coffres forts adverses ont fait sauter 19 des 30 serrures que le Racing a déverrouillées. Soient plus de 63 % des buts strasbourgeois cette saison. Une proportion qui culmine à  près de 78 % en déplacement (7 sur 9). CQFD. Samedi contre Ajaccio, ils seront en principe opérationnels. Lors des 3 victoires consécutives à  la Meinau en février (1-0 contre Saint-Etienne, 5-0 face à  Caen et 3-1 devant le PSG), ils ont inscrit 6 buts (sur 9). Et pour paraphraser "Dugué", quand les deux larrons sont sur le carré vert, « ce n'est pas la même chose. »

[seb]

Evidemment on doit gagner ce match... évidemment, on a tout pour le gagner. Les statistiques parlent d'elles mêmes...

Cela dit, faudrait pas se faire des films et considérer que les 3 points sont acquis. Pour Ajaccio, c'est LE match à  gagner. S'ils viennent gagner chez nous, il nous abandonne leur place de relégable... et je pense qu'ils vont tout faire pour.

On va avoir des guerriers face à  nous... et des guerriers qui sont capables de jouer aussi.

Alors grosse méfiance.

Je vous entend dire que ça le fera sans problème... j'aimerais en être moi aussi convaincu... je l'espère.

Mais si ça devait mal se passer, dans la foulée on va à  Nice (on connait notre réussite en déplacement, alors si en plus on perd contre Ajaccio, le moral sera pas au plus haut pour aller défier les Aiglon) et après les gros se profileront à  la Meinau.

On peut se retrouver au fond du trou dans un mois. Donc effectivement, ce match contre Ajaccio est importantissime... faut continuer à  gagner chez nous pour recevoir plus sereinement les gros calibres de L1 et continuer à  tenter notre chance à  l'extérieur.