Que vous dire sur Tosin Dosunmu ... humainement c'est visiblement qq de tres bien qui ne fait pas de vague.
Sportivement il va tres tres vite, sait se placer et se procurer des occasions. Mais il souffre d'un manque evident de technique, en particulier dans le premier controle. A Nancy il a également manqué d'efficacité en croquant des buts tout fait (a Paris par exemple), mais ca c'est plutot un manque de confiance.
Voila quelques articles depuis son arrivée à Nancy ... Bonne lecture :
L'Est Republicain du 22/06 a écrit :Dosunmu a signé
L'attaquant nigérian de l'Austria Vienne s'est engagé hier pour trois saisons.
NANCY. L'affaire a été complexe. Jacques Rousselot avoue être passé par tous les états d'âme. Hier, alors que tout semblait réglé, les tractations se sont à nouveau compliquées au point de faire dire au président : « On a bien failli laisser tomber. » Finalement, c'est avec un grand sourire qu'il a présenté à la presse, en fin d'après-midi, la nouvelle recrue de l'ASNL.
Tosin Dosunmu, qui fêtera ses 26 ans le 15 juillet, a terminé meilleur réalisateur du championnat belge, sous les couleurs du Germinal Beerschot Anvers. Prêté par l'Austria Vienne, ce droitier a inscrit 18 buts. « D'après ce que l'on sait », s'enthousiasme Jacques Rousselot, « c'est un très très très bon attaquant ».
« Personne ne peut le rattraper »
Pisté par de nombreux clubs dont le Steaua Bucarest, l'OM, Lens, Lille et Alavès, Tosin Dosunmu a finalement opté pour Nancy. Laurent Moracchini l'a d'ailleurs supervisé à plusieurs reprises au cours de la saison dernière. « Je ne viens pas pour l'argent », explique le nouvel avant-centre nancéien. « C'était le meilleur choix pour moi. La Ligue 1 est un excellent championnat. Il peut me permettre d'être remarqué par un plus grand club encore. »
Du haut de son mètre 78, l'international nigérian (2 sélections) naturalisé belge parle de la vitesse comme de son principal atout : « C'est difficile de parler de moi mais c'est vrai que je suis plutôt rapide. » Son agent surenchérit même : « Sur les 25 premiers mètres, personne ne peut le rattraper. »
Le portrait fait saliver et son association avec Kim pourrait, on l'espère, faire des dégâts dans les défenses de Ligue 1. Un championnat que Dosunmu connaît : « J'ai suivi les performances de l'ASNL à la télévision. » De plus, il compte quelques amis en France comme Aruna (Lens) ou Afolabi (Sochaux) avec lequel il a joué à Vienne.
De quoi accélérer son adaptation en France ? Peut-être. L'attaquant, lui, n'en doute pas : « C'est un championnat très technique. Il correspond à mes qualités. » Mieux apparemment que l'Autriche. Dosunmu n'a fait que sept apparitions sous le maillot de l'Austria pour y inscrire (tout de même) quatre buts. « A Vienne, il y avait 6 attaquants pour une place », raconte Dosunmu pour expliquer les difficultés rencontrées pour s'imposer. On le rassure, à Nancy, tout le monde est prêt à lui faire confiance.
Bertrand SLEZAK
L'Est Republicain du 04/08 a écrit :La mue de Dosunmu
Meilleur buteur du championnat belge, le nouvel attaquant nigérian de l'ASNL, Tosin Dosunmu, veut franchir un palier en L1. Ce qui lui permettrait de retrouver les ''Super Eagles''.
NANCY. Ses nouveaux coéquipiers nancéiens lui ont déjà trouvé un surnom. Dans le vestiaire de la Forêt de Haye, Tosin Dosunmu, c'est « Toto ». L'attaquant nigérian s'est vite adapté à un effectif au chardon qui respire toujours la joie de vivre. « On se rend compte que les dirigeants accordent une grande importance à la mentalité des joueurs qu'ils recrutent » constate le latéral droit Michaël Chrétien, « Tosin partage l'état d'esprit collectif. Il semble à l'aise avec nous-même s'il ne parle pas encore vraiment le français ».
Anglophone, le natif de Lagos confirme qu'il se sent comme un poisson dans l'eau à l'ASNL : « Je suis heureux de faire partie de ce groupe. J'ai été accueilli très gentiment. En attendant d'emménager dans mon appartement la semaine prochaine, je dors encore à l'hôtel. Et dès que j'ai un problème, je peux compter sur mes partenaires. L'ambiance est super. Ça rigole beaucoup entre nous ».
Mais « Toto » n'est pas là pour blaguer. ^à l'instar de l'ancien avant-centre italien Squillaci, également surnommé « Toto » lors du Mondial 1990, Dosunmu a le but dans le sang. Les dirigeants nancéiens l'ont pris pour booster un secteur offensif parfois trop juste la saison dernière et frappé, en outre, par le départ aux Emirats Arabes Unis d'Eli Kroupi, meilleur canonnier du club au cours des deux précédents championnats. Même s'il refuse de se fixer un nombre de ballons à envoyer au fond des filets en 2006-2007, même s'il préfère ambitionner « des bons résultats pour l'équipe », le Nigérian sait que son rendement face aux gardiens adverses déterminera son parcours français : « C'est la règle. Je vais être essentiellement jugé sur mon efficacité ».
Comme Utaka et Odemwingie ?
Outre-quiévrain, dans le championnat baptisé la ''Jupiler League'', c'est d'ailleurs en scorant régulièrement qu'il a gagné ses lettres de noblesse : « Je me suis effectivement fait connaître en Belgique grâce aux buts que j'ai inscrits. De 2002 à 2004, j'en ai mis 28 en 55 matches avec Westerlo. Et la saison dernière, avec le Beerschot Anvers, j'ai marqué 18 fois, ce qui m'a donné le titre de meilleur buteur de la D1 belge ».
Entre-temps, le nouvel avant-centre de l'ASNL est passé par l'Autriche, par l'Austria Vienne, où il n'a pas rencontré autant de succès : 4 réalisations en 23 matches. Mais cet échec ne le traumatise pas à l'heure de découvrir une autre épreuve que la ''Jupiler League'' : « J'ai 26 ans. C'est le bon moment pour moi de franchir un palier ». Même ses difficultés éprouvées lors du stage de préparation à Colmar ne l'ont pas inquiété : « Je me suis accroché. Et maintenant, ça va bien ».
De quoi lui permettre de séduire le public de Picot, demain contre Monaco, en étalant au grand jour ses qualités de rapidité ? « Il court à une vitesse folle », témoigne Michaël Chrétien, l'un de ses partenaires d'entraînement. En tout cas, le ''buteur-sprinter'' attend ce baptême du feu en Ligue 1 avec un maximum de motivation. D'autant que le Nigérian (1m78, 72 kg), dont le gabarit fait penser à Sylvain Wiltord, vise un come-back en équipe nationale. « La L1, c'est l'un des championnats les plus réputés », glisse Tosin qui a déjà été retenu à deux reprises chez les ''Super Eagles'', « Au Nigéria, il y a une forte concurrence en attaque. Mais si je réussis en France, j'aurai sûrement la chance de retrouver la sélection ». Deux de ses compatriotes lui ont montré l'exemple à suivre : le buteur de Lille Peter Odemwingie et le goleador de Rennes John Utaka...
Romain JACQUOT
L'Est Republicain du 14/08 a écrit :Dosunmu : vite fait, bien fait
Apparu à la 75e, le Nigérian a trouvé le temps de signer une passe décisive et un but. Quelle entrée du nouvel attaquant nancéien !
NANCY. Ses efforts pour apprendre le français témoignent de sa motivation. L'attaquant nigérian Tosin Dosunmu, lui l'Anglophone, commence à bien comprendre notre langue. Et surtout, il n'est pas resté muet longtemps sous le maillot au chardon. Il n'aura eu besoin que de vingt minutes, quinze samedi contre Sedan dans la foulée des cinq passées sur la pelouse de Picot face aux Monégasques le week-end précédent, pour faire parler la poudre avec l'ASNL.
De quoi le mettre en confiance et confirmer sa flatteuse réputation de buteur, lui qui a terminé meilleur canonnier du championnat belge 2005-2006 sous la tunique d'Anvers (18 réalisations en 31 matches) : « C'est important d'avoir marqué rapidement. D'autant que j'avais ressenti de la pression lors de mon entrée en jeu contre Monaco. Un nouveau joueur sait qu'il est regardé attentivement par le public ».
Successeur d'Eli Kroupi
Avant de le voir porter le score à 3-1 samedi, les fidèles de Picot l'ont aussi découvert dans le rôle du passeur sur le second but signé Gaston Curbelo. Cette offrande décisive lui a procuré un bonheur comparable à la joie du goleador : « Faire marquer un coéquipier a toujours été un plaisir pour moi. Ça l'est encore plus aujourd'hui à Nancy parce que tout le monde m'a réservé un accueil merveilleux ».
D'ailleurs, le successeur de l'Ivoirien Eli Kroupi (prêté aux Emirats) n'hésite pas à présenter l'ASNL comme « une famille », alors qu'il compte personnellement en fonder une. « Je dois me marier au mois de décembre. Pour les enfants, on verra après » rigole Tosin, âgé de 26 ans. En attendant, le voilà bien parti pour épouser la même trajectoire que Peter Odemwingie, l'un de ses compatriotes devenu célèbre en France à l'issue d'un début de carrière outre-quiévrain.
Mais l'international nigérian, sélectionné à deux reprises en équipe A des « Super Eagles », mesure l'écart entre notre L1 et la « Jupiler League » : « Contre Monaco puis Sedan, j'ai pu me rendre du niveau élevé du championnat de France. Cela justifie totalement le gros travail physique que l'on a réalisé lors de la phase de préparation ».
Même s'il a déjà prouvé une partie de ses qualités samedi, Dosunmu aura encore besoin de temps pour digérer tout ça selon Pablo Correa. « On n'aurait pas rendu service à Tosin si on l'avait lancé titulaire dans le grand bain dès la première journée de L1 », estime le coach, « Je suis favorable à une intégration progressive des recrues ». Dans la vie extra-sportive, la prochaine étape de l'adaptation de Tosin, ce sera la découverte des blagues à « Toto », son affectueux sobriquet dans le vestiaire au chardon : « Tous mes coéquipiers de l'ASNL m'appellent ainsi. Mais je ne connais pas les histoires drôles avec ce surnom ». En Forêt de Haye, où l'ambiance est si souvent à la rigolade, on devrait lui apprendre quelques blagues à Toto au cours des semaines à venir !
Le Republicain Lorrain du 05/10 a écrit :Le très discret monsieur Dosunmu
S'il fait l'unanimité dans le vestiaire, le nouvel attaquant de Nancy, n'est pas encore au rendez-vous des espoirs suscités par son arrivée.
L'inaltérable sourire semble survivre aux doutes. Depuis son arrivée en Lorraine, Tosin Dosunmu promène sa bonne humeur dans le vestiaire nancéien et laisse peu filtrer ses états d'âme. A vingt-six ans, le meilleur buteur du championnat belge (18 réalisations en 31 matches avec Beerschot) a pourtant connu périodes plus radieuses. Car il peine à prendre ses marques au sein d'une ligne d'attaque plus étoffée que jamais.
Utilisé avec parcimonie par Pablo Correa, ce joueur convoité par Lille et Lens à l'intersaison a néanmoins marqué des points. Chacun avait ainsi remarqué ses arguments en préparation, ses accélérations en particulier. Il a également su exploiter ses bribes de temps de jeu en inscrivant son unique but à ce jour, contre Sedan, à Picot (3-1). Mais depuis, Dosunmu traverse une mauvaise passe. Entré en fin de rencontre au Parc des Princes, il a en effet manqué de réalisme, en gâchant deux occasions en or devant Landreau. Dimanche contre Lens (2-1), pour sa première titularisation, il avait surtout connu le sort peu enviable d'être rappelé sur le banc dès la trente-deuxième minute, au profit d'un Curbelo très en verve actuellement.
L'intéressé n'a pas pris ombrage du choix de Correa mais s'interroge: "C'est vrai, je n'étais pas dans le rythme, c'était un match très intense. Je dois travailler encore, faire preuve de plus de concentration. Mais je me pose des questions. Je ne comprends pas encore ce que le coach veut de moi.> Tosin a peiné seul en pointe et le reconnaît. Pas son entraîneur, qui évacue le débat avec une de ses pirouettes légendaires: "Tosin joue au foot, pas au tennis. Il n'a pas besoin de jouer à deux.> Puis, plus rassurant: "Nous avons besoin de lui. Il ne tire pas l'équipe vers le bas."
Encore en peine dans le système Correa, Dosunmu s'exprime par ailleurs bien mieux sur le terrain de la camaraderie, critère de recrutement cher à l'ASNL. Une anecdote en dit long sur ses qualités humaines: dans le vestiaire, à Paris, il avait demandé le silence pour s'excuser auprès de ses coéquipiers. Comment en vouloir à cette crème d'homme? Discret et affable, le surnommé "Toto" fait l'unanimité dans le groupe. Natif de Lagos naturalisé belge, il progresse de jour en jour en français, avoue s'être "acheté un dictionnaire> avant d'assurer que Frédéric Biancalani est "fou dans sa tête>, en réponse à une vanne de l'intéressé. Enfin, Tosin confie sa joie d'évoluer dans un club "où tout le monde rigole>, d'aller "manger sur la place Stanislas> et de jouer en Ligue 1 bien évidemment. Mais il n'en démord pas: "Le championnat français n'est pas plus difficile que la Jupiler League. Il n'y a que Lyon qui est vraiment au-dessus." Pas de difficulté d'adaptation donc? "Non. Le foot, c'est comme la vie. Parfois ça va comme ci, parfois ça va comme ça."
Christian JOUGLEUX.
Le Republicain Lorrain du 25/10 a écrit :Le bonjour de Dosunmu
Peu utilisé par Pablo Correa, l'attaquant nigérian s'est rappelé au bon souvenir du stade Marcel-Picot, hier.
Deux titularisations, deux buts. On a vu pire moyenne. Avant ce huitième de finale, Tosin Dosunmu n'était pourtant pas ce qu'il convient d'appeler un attaquant comblé. De son propre aveu, le récent meilleur buteur du championnat belge avait expliqué ne pas s'y retrouver dans le système de Pablo Correa, après sa sortie rapide contre Lens, peu avant la mi-temps. Hier, ses progrès étaient toutefois sensibles et le soulagement au fond des filets de Douchez, gardien bien embobiné par ce diable de Nigérian.
"Ça fait du bien à tout le monde que Tosin ait marqué , explique Monsef Zerka. Pour lui, ce début de saison était un peu difficile. Ce n'est pas simple d'intégrer un effectif dans une telle spirale de victoires, quand tout le monde arrive à se trouver.> L'intéressé n'a pas profité de l'aubaine pour fanfaronner, fidèle à l'état d'esprit qu'il affiche depuis le début du championnat. A la fin du match, il s'est éclipsé en catimini, jouant cette fois une discrétion que personne ne viendra lui reprocher. "Nous sommes bien contents pour lui , relayait à son tour Correa. C'est bien de savoir que l'on peut compter sur des joueurs comme ça.> Un attaquant véloce en l'occurrence, dont les coups de rein pourront se révéler bien utiles à l'avenir. "C'est vraiment un mec très rapide , poursuit Zerka. Et pas maladroit. Il est peut-être un peu petit pour son poste et n'a pas la technique de Kim, mais ses appels en profondeur sont vraiment précieux." C'est le mot. Le Nigérian a été précieux.
L'Est republicain du 28/11 a écrit :Pas d'histoire pour « Toto »
Tosin Dosunmu tarde à justifier sa flatteuse réputation de buteur acquise en Belgique. Son agent et ses coéquipiers prennent sa défense.
NANCY. Le 21 juin dernier, Tosin Dosunmu s'engageait officiellement pour trois ans avec l'ASNL. Fort d'un titre de meilleur buteur de la Jupiler League, la D1 belge, décroché la saison d'avant sous les couleurs d'Anvers (18 réalisations). Kroupi parti dans le Golfe, le club nancéien et ses supporters fondaient évidement beaucoup d'espoirs sur l'attaquant nigérian de 26 ans. Cinq mois plus tard, le soufflet est quelque peu retombé.
En raison de certaines lacunes techniques et de ses difficultés à épouser les exigences et la façon de jouer de sa nouvelle équipe, la recrue nancéienne a dû très souvent se contenter d'un rôle de joker. « On pensait qu'il s'adapterait plus rapidement à notre type de jeu. Ça demande plus de temps que prévu, tout simplementé », admet Pablo Correa.
Après quinze journées, Tosin n'affiche que 200 minutes de temps de jeu en Ligue 1, une titularisation écourtée face à Lens (sorti à la 35e) et neuf entrées en cours de jeu, soit l'équivalent de deux matches et des broutilles. « Toto », son surnom dans le groupe, a également démarré les rencontres de coupe face au Wisla Cracovie et au TFC. Peu, et suffisant à la fois, pour taper dans l'oeil du staff et se rendre indispensable. Comme l'a d'ailleurs fait un certain Issiar Dia.
« Il a progressé »
Le hic, c'est que le bilan des apparitions du Nigérian est assez maigrelet. Avec seulement deux buts à son compteur (Sedan en L1 et Toulouse en coupe), mais surtout une demi-douzaine d'occasions nettes vendangées, notamment du côté du Parc des Princes, mais aussi à Picot face à Troyes, et enfin samedi à Nungesser. Le paradoxe, c'est qu'en dépit d'un temps de jeu limité, l'attaquant nancéien s'est souvent retrouvé en position de marquer. Preuve qu'il sait se placer et qu'il sent les coups.
L'autre atout de « Toto », c'est qu'il accepte son sort sans broncher et sans faire d'esclandres. « Il est super gentil. Il rigole tout le temps. Mais il a surtout une énorme envie de progresser. Il est à l'écoute. Il travaille. Il est généreux dans le foot comme dans la vie », confie Pape Diakhaté, « le match face à Lens a été un moment difficile pour lui. Mais il a progressé. On l'a vu face à Valenciennes où il nous a apporté de la profondeur et de la vitesse ».
Privé de Feyenoord
Reste ce problème récurrent dans la finition. L'ancien attaquant de l'Austria Vienne a manqué deux belles occasions face à Penneteau. « C'est le lot des attaquants », glisse Gaston Curbelo, « moi aussi je n'ai pas cadré à Valenciennes ». Pape Diakhaté embraye : « je n'en veux pas à nos attaquants de rater. Je les comprends même. Ils font beaucoup d'efforts pour défendre et ils sont moins lucides ». Samedi soir, le Sénégalais a été réconforté le Super Eagle : « je lui ai dit de continuer d'essayer. Que ça allait venir ».
Albert Deneu, son agent belge, avance simplement un problème de confiance : « il ne lui manque pas grand-chose. Juste un peu de confiance. C'est difficile d'acquérir ça quand on ne joue que dix ou quinze minutes par match. Il faut aussi qu'il s'adapte. Cela peut prendre un peu de temps. On le voit avec Wilhelmsson à Nantes. Mais ce fut le cas aussi d'Odemwingie à Lille ou de Dindane à Lens ».
L'ancien joueur d'Anderlecht et international belge était samedi à Valenciennes : « J'ai trouvé que Tosin avait plutôt bien joué. Il vient de me téléphoner. Il n'est pas retenu dans le groupe pour Rotterdam. Il est déçu. La confiance, c'est important pour un attaquant... ». Le problème, c'est que, comme tous les clubs, l'ASNL est pressée.
Pierre-Henry WEXLER
L'Est Republicain du 28/11 a écrit :« Déçu pour le groupe »
Face à Troyes et Valenciennes, Tosin Dosunmu a croqué quelques belles occasions. Il évoque son manque de réussite.
NANCY. L'attaquant nigérian a pris les bonnes habitudes de la maison nancéienne. Il est toujours disponible. Même dans les moments difficiles. Sweet-shirt de l'OM sur les épaules, cadeau de son ami Mendoza à l'issue du match de coupe UEFA Anvers - Marseille la saison dernière, « Toto », sourire aux lèvres, ne s'est pas défilé, hier matin, lorsqu'on lui a demandé de parler de sa situation de buteur en panne de réalisme. Confidences.
- Tosin Dosunmu, la réussite vous fuit actuellement...
- (Il coupe). C'est le football. Des fois on marque, des fois on ne marque pas. C'est le lot des attaquants. J'attends un week-end où j'aurai un peu plus de chance. Les intentions sont là . Face à Troyes, je tire deux fois sur les poteaux. A Valenciennes, sur la frappe de Mickey (Michaël Chrétien), je me retourne pour me protéger et du coup je suis en retard pour tirer. Ce sont des choses qui arrivent. Avez-vous vu les images de Cristiano Ronaldo qui rate un plat du pied seul face au but ? C'est le foot.
- Etes-vous triste pour vos coéquipiers ?
- Oui. Je suis déçu pour le groupe. J'aimerais marquer plus de buts. J'aimerais apporter plus à l'équipe. Mais il faut un peu de chance.
- Est-ce plus difficile de s'imposer en Ligue 1 qu'en Belgique ?
- Non, je ne pense pas. Il n'y a pas de différence de niveau. Les défenses ne me semblent pas plus fortes en France qu'en Belgique. Beaucoup d'équipes utilisent le 4-4-2 classique dans les deux championnats. Ce qui change, c'est le système de jeu de Nancy. Il faut beaucoup travailler défensivement. Les milieux sont souvent loin des attaquants car le bloc doit rester compact. Nous devons donc réussir à garder la balle face à plusieurs défenseurs. Ce n'est pas facile. Je ne suis pas habitué à jouer comme ça.
- Est-ce handicapant de ne faire que des bouts de match ?
- Oui, c'est assez difficile. C'est en jouant régulièrement qu'on acquiert la concentration et l'assurance.
- Quel a été le match ou vous vous êtes senti le mieux depuis le début de saison ?
- Le match contre le Wisla Cracovie. Je n'ai pas marqué, mais j'ai bien joué.
- Où en êtes-vous sur le plan de la confiance ?
- Moyen. Enfin, ça va. Je travaille beaucoup. Je me sens très bien dans l'équipe. L'ambiance est excellente. Mais pour être en pleine confiance, il faudrait que je marque.
Recueilli par P. -H.W.