[07/08] 16ème J: Lyon / Strasbourg : 5-0

[Phapha]

plutôt entre 25 et 50 mètres. En-dessous de 25, c'est trop près pour Juninho.

[Pinon]

Lyon-Racing vu par Ferhat Khirat

« Une semaine classique »
Face à  un OL surexposé médiatiquement et connu comme le loup blanc de la L1, le Racing a préparé sereinement son voyage à  Gerland.
« C'est une semaine classique. On a fait la même chose que d'habitude dans la préparation et l'approche du match », souligne Ferhat Khirat, le coordinateur sportif du Racing.

L'Olympique lyonnais qui squatte les écrans TV (une quinzaine de retransmissions entre championnat, Coupe de la Ligue et Champions League) est pourtant le loup blanc de la Ligue 1. « C'est vrai, on a davantage de points de repères quand on joue l'OL, ajoute l'ancien pro d'Auxerre. Mais ça ne suffit pas de bien connaître l'adversaire pour le battre. Surtout les Lyonnais... »

« Une identité de jeu »

N'empêche que le dernier espion strasbourgeois aperçu dans les tribunes lyonnaises a vu le sextuple champion de France s'incliner à  Gerland face à  l'OM. « Notre objectif premier, ce n'est pas d'imiter Marseille, mais de réussir un bon maintien et de nous classer le mieux possible dans ce championnat. La volonté du coach, c'est de prendre bien sûr le maximum d'infos sur l'adversaire, mais il ne focalise jamais son jeu là -dessus. Jean-Marc Furlan veut donner une identité au Racing, un tronc commun de jeu. Et si ça peut servir à  faire déjouer l'équipe en face, alors tant mieux. »
Mais en face, c'est juste le taulier du championnat de France. Avec un Juninho (6 buts en 5 matches) en totale réussite. Le Brésilien affiche d'ailleurs des stats gargantuesques : il en est à  85 buts sous le maillot lyonnais (à  neuf longueurs de Sonny Anderson, l'icône de l'OL) et a inscrit face au Barça son 34e coup-franc.
« Avec Lyon, on sait que le danger peut venir de partout, insiste Ferhat Khirat. Mais encore une fois, on n'a rien changé à  nos habitudes : pas de mise au vert, pas de plan anti-Juninho, pas de spéculation sur une éventuelle fatigue lyonnaise après Barcelone. On va là -bas pour les défier. Avec sans doute une motivation inconsciemment décuplée, dès lors que tu te retrouves en face d'un iceberg. »

« La positive attitude »

Et surtout en face d'une équipe caméléon (Clerc, Belhadj, Bodmer, Keita, Kallstrà¶m pourraient retrouver du temps de jeu), dont le changement de couleur ne trahit aucune perte d'appétit, ni d'efficacité.
« L'OL, c'est une brochette d'internationaux interchangeables, rappelle le coordinateur sportif du Racing qui ne quitte jamais sa burette d'huile, tant les rouages d'un club pro en réclament. Mais c'est pour disputer ce genre de matches qu'on a choisi ce métier. Cela permet à  nos jeunes joueurs d'emmagasiner de l'expérience, de s'endurcir. Et au contact d'un adversaire de qualité, on a toujours la positive attitude en faisant le geste de plus pour aider le copain. Sans compter que la concentration ne faiblit jamais. L'instinct de survie, quoi ! »
Et dimanche à  Gerland, justement, il faudra une surdose d'énergie, un peu de malice et pas mal de chance pour tenir tête au patron du championnat.

[silex57]

Hier soir sur Canal quand Mathoux a demandé à  Houiller si un 7ième titre pouvait échapper à  Lyon, Houiller a été catégorique, il a répondu : Non Lyon sera champion, la concurrence ne suit pas et les victoires à  Bordeaux et à  Rennes sont de ce point de vue capitales !

[fab]

Meme s'ils survolent un chouilla moins les débats cette saison, ils sont quand meme impressionnants les lyonnais.

Un petit match nul, voir une courte victoire ça reste du domaine du possible!

[télésupporteur]

je pense qu'il survole encore plus que les autres années
il n'y a que nancy qui s'accroche

[silex57]

Lyon est moins fort que les autres années mais la concurrence est encore plus inconstante (à  part Nancy) que les autres années.

[Pinon]

Une défense à  tenir

Pour tenir tête à  l'Olympique Lyonnais, le Racing devra faire preuve d'une solidité défensive irréprochable. Avec le retour de Bellaïd, cinq joueurs postulent pour quatre places. Revue d'effectif.

PAISLEY. - Il est l'incontestable patron de la défense centrale strasbourgeoise. Formé au Paris-SG, Grégory Paisley, qui a longtemps occupé le couloir droit avant de se reconvertir en défense centrale, est devenu un maillon indispensable du système Furlan.
Il est d'ailleurs l'un des seuls joueurs (avec Cassard, Rodrigo, Cohade et Mouloungui) à  avoir disputé les 15 rencontres de championnat en tant que titulaire. Face à  Lyon, son sens du placement, sa sérénité et sa bonne entente avec Bellaïd seront encore une fois indispensables pour espérer arracher un bon résultat.

Forfait face à  Valenciennes Bellaïd a retrouvé le groupe et devrait être titulaire

BELLAàD. - Depuis le début de saison, Habib Bellaïd a confirmé les espoirs placés en lui. Irréprochable en club, influent en équipe de France espoirs, Bellaïd a peu à  peu changé de statut, devenant au fil des matchs un titulaire incontestable en charnière centrale.
Seul bémol : le jeune défenseur central n'a pas eu le temps de souffler et paie actuellement son début de saison canon. Blessé à  la cuisse, il n'a pas eu son rendement habituel face à  Monaco, avant d'être forfait face à  Valenciennes. Lui qui a retrouvé le groupe hier matin se dit à  nouveau en pleine possession de ses moyens. Si c'est le cas, on imagine mal Jean-Marc Furlan, peu adepte du turn-over en défense, se passer de lui dimanche à  Gerland.

DOS SANTOS. - A 33 ans, Dos Santos apporte une expérience plus que précieuse dans l'optique du maintien en L 1. En 14 matchs disputés - il n'a manqué que la rencontre face à  Auxerre en raison d'une suspension -, le latéral gauche n'a pas déçu, reléguant Abou au rayon des souvenirs.
A son poste, le seul concurrent sérieux se nomme désormais Quentin Othon. Appelé de plus en plus régulièrement dans le groupe, le jeune joueur de CFA est devenu une alternative crédible en cas de méforme de l'ancien Monégasque.

SZELESI. - Peut-être la seule déception du secteur défensif strasbourgeois. Arrivé tardivement au Racing, le Hongrois n'a jamais démérité, mais n'a jamais complètement convaincu non plus. Comme Bellaïd, Zoltan Szelesi a souffert physiquement de la succession matchs de L 1/matchs internationaux. Et s'il fait son travail défensif correctement, il est plus à  la peine quand il s'agit d'apporter un « plus » offensif.

Ducrocq dans le couloir droit à  Gerland ?

DUCROCQ. - Arrivé fin août, Pierre Ducrocq, 30 ans, a d'abord dû se refaire une santé après une préparation estivale tronquée. Mais depuis le début de l'automne, l'ancien Havrais est revenu à  son meilleur niveau.
Titularisé deux fois à  droite sans démériter (face à  Bordeaux puis à  Lille), Ducrocq a prouvé samedi dernier que son rôle de doublure de luxe n'était pas usurpé. Aligné en dernière minute aux côtés de Paisley en défense centrale, il a rapidement retrouvé des automatismes datant de leur période parisienne.
Et même s'il répète qu'il ne se « considère pas comme un titulaire », Ducrocq devrait logiquement avoir sa place dans le couloir droit à  Lyon au vu des prestations en demi-teinte de Szelesi.

[Keating]

Bordel, il est quand même temps que les DNA ouvrent les yeux sur Dos Santos

[Keating]

Forfait mercredi contre Barcelone (2-2), Karim Benzema n'est toujours pas sûr de pouvoir reprendre sa place dimanche pour la réception de Strasbourg (16e journée de L1). L'attaquant lyonnais a retouché le ballon ce vendredi matin, mais n'a pas participé à  l'opposition collective. « Il peut frapper dans le ballon et passera demain un test grandeur nature sur le plan de la vivacité », indique Alain Perrin, qui rajoute : « Si Karim est opérationnel, il débutera le match, sinon il commencera sur le banc. »

Autre attaquant en délicatesse physiquement : Fred, qui souffre des adducteurs et a dû écourter la séance du jour. « On verra demain », précise Perrin, plutôt optimiste. En revanche, l'entraîneur lyonnais l'est nettement moins pour un autre Brésilien : Fabio Santos. Celui-ci ressent une gêne au tendon d'Achille gauche et n'a pas pu s'entraîner. « C'est une tendinite qui s'est réveillée. Il sera sans doute forfait », affirme Perrin.

Des bonnes nouvelles ! Mais il en faudra d'autres pour qu'on puisse oublier le 0-4 qu'on s'est pris la dernière fois qu'on a affronté Lyon ...

[kablanovka]

et ben dis-donc, ça peut être pas mal pour nous tous ça