[07/08] 22ème J: Strasbourg / Toulouse : 2-0

[Keating]

Il faut au moins 3points sur ces 2matchs, que ce soit à  Lens ou contre Toulouse, mais 3 points c'est le minimum !

[Bou]

Foot - L1 - Toulouse - Bergougnoux incertain

Moussa Sissoko, victime d'un gros hématome sur une rotule face à  Caen, samedi (1-1), a repris l'entraînement lundi et devrait être du voyage à  Strasbourg, mercredi. était sur le terrain ce matin. Kevin Dupuis s'est de son côté entraîné à  l'écart du groupe. Le joueur, qui souffre de la cheville, devrait être forfait pour mercredi tout comme Bryan Bergougnoux,qui s'est fait mal à  l'épaule. Le TFC annonce par ailleurs que les deux jeunes joueurs mis à  l'essai, Elvis Macedo et Hendry Thomas, ne seront pas conservés.

[télésupporteur]

on attendait une équipe diminuée on a vu ce que celà  a donné avec nice

[corentin martins]

l'important c'est la victoire... il faut absolument gagner et mouiller le maillot...

[Notelpats]

Dans les pronos j'ai mis une victoire 2-0 du Racing, mais je pense quand même qu'il ne gagnera pas.

A l'Est le bas du tableau

[FM17]

le Racing va gagner 2-0 et on dira que c est grâce à  l égalisation à  Auxerre qui a ressoudé un groupe et patati et patata et on en prendra 3 à  Lens après...bref 3 points sinon rien !

[Pinon]

So, avec un jour de retard voici les DNA d'hier matin :

La semaine de vérité

Revenu d'Auxerre, samedi soir, avec un point heureux dans sa besace, le Racing entame sa semaine de vérité. Face à  Toulouse, après-demain à  la Meinau pour ce qui constitue leur 2000e match en élite (*), puis à  Lens dès samedi, les Bleus devront monter en régime pour se rassurer. Sans quoi la fin de saison sera tendue.

Samedi soir, en quittant les vestiaires de l'Abbé-Deschamps, les Strasbourgeois n'étaient pas en mesure de fanfaronner. Sur leurs visages, on pouvait toutefois lire une expression de malice. A l'image de garnements qui viennent de jouer un tour pendable sans se sans faire pincer.

« Le point le plus important depuis le début de la saison »

Longtemps malmenés par des Auxerrois également empêtrés dans le bas du classement, un point derrière eux, les hommes de Furlan ont arraché un nul inespéré. « Pour moi, c'est le point le plus important depuis le début de saison, n'hésite pas à  avancer Stéphane Cassard. Une fois mené, on n'était encore jamais revenu au score. Dans notre situation, on peut même considérer que c'est une victoire. »
Si le fond laisse forcément à  désirer, tant la maîtrise technique, l'emprise physique et les occasions étaient bourguignonnes, les Alsaciens ne sont évidemment pas en mesure de faire la fine bouche. Pas après l'affligeante prestation contre Nice (0-1) et la pénible qualification ramenée de Rouen en ce début d'année, en tout cas.
« On s'était un peu perdu ces derniers temps, poursuit le gardien alsacien. En s'arrachant, on a obtenu quelque chose. Tout n'a pas été parfait, mais on a fait les efforts. C'est un point mérité et au niveau mental, c'est hyper important. »

« Que mon but marque le début d'une longue série »

Question moral, justement, celui des attaquants était plutôt en berne. On l'aurait certainement retrouvé au fond du trou si James Fanchone, homme invisible devenu providentiel, n'avait surgi pour placer une tête victorieuse à  cinq minutes de la fin. « A la mi-temps, on s'est dit que si on continuait comme ça, on pouvait jouer 100 heures sans revenir, complète Manu Dos Santos. C'est celui qui était le plus en difficulté qui a marqué. C'est souvent comme ça. »
Ce coup de boule victorieux met en tout cas un terme à  la longue période de disette offensive qui s'étirait sur presque huit heures. La rentrée assez prometteuse de Gameiro, conjuguée au retour, les vingt dernières minutes, de Mouloungui, augure peut-être des lendemains moins douloureux dans ce domaine.
« Ce que je retiens de mon but, c'est qu'il nous permet de ramener un point, de ceux qui comptent, surtout en ce moment, dit Fanchone. La durée de notre inefficacité, on n'y pensait pas vraiment. D'autres se chargeaient de nous le rappeler à  l'entraînement ! On s'est dit qu'il faut travailler et que cela allait repartir. Dans une saison, il y a des hauts, il y a des bas. J'espère que mon but marque le début d'une longue série pour l'équipe. »
Le Racing, toujours accroché à  la quinzième place avec 25 points au compteur, serait en effet bien inspiré d'engranger lors de la huitaine qui s'ouvre. Comme il avait su le faire courant août, grâce à  son grand chelem réussi contre Auxerre (3-0), Toulouse (3-1) et Lens (2-1). Si les Bleus ont pris quatre points contre les Bourguignons sur les deux matches aller et retour, ils doivent désormais ambitionner d'en ramasser six. Au moins contre les Haut-Garonnais, qui se présentent ce mercredi en rangs dispersés (lire encadré) à  la Meinau.

« Sentiment de refus total de perdre »

« Ce que je retiens de cette soirée, c'est le sentiment de refus total de perdre manifesté par les joueurs, ajoute Furlan. Mon équipe a prouvé qu'elle avait des tripes, de la volonté. On sait que les deux matches qui arrivent seront encore extrêmement difficiles. On est engagé dans une lutte à  couteaux tirés, et ce jusqu'au bout. »
Pour la force du symbole, mais surtout histoire de prendre une bouffée d'oxygène, le Racing se doit de remporter mercredi son 2000e match parmi l'élite. Avant de jouer un nouveau tour pendable à  Felix-Bollaert dès samedi. Le petit matelas de confiance reconstitué sur les bords de l'Yonne est-il suffisant pour parvenir aux fins espérées ? Réponse sous huit jours.

Toulouse à  vau-l'eau ?

Le « Téfécé » file un mauvais coton. Troisième du dernier exercice, la troupe d'Elie Baup est engagée, six mois plus tard, dans la lutte pour le maintien. Avec des moyens humains limités.
Samedi soir, Toulouse a concédé le nul au Stadium contre Caen (1-1), après avoir ouvert le score par Dieuze. Mais les Haut-Garonnais, qui n'ont plus gagné depuis le 16 décembre à  Paris (1-2), éprouvent aujourd'hui les pires difficultés à  terminer leurs rencontres. La faute à  un effectif qui s'est réduit comme une peau de chagrin au gré des blessures et des départs à  la CAN.
Contre les Normands, Baup n'a ainsi couché que 17 noms - comme Furlan - sur la feuille de match, en fait les seuls joueurs à  être encore valides. Aux séjours prolongés à  l'infirmerie de Mathieu, Congré, Jà¶nsson et Dao se sont ajoutés les absences des Africains Mansaré, Emana et Santos, ainsi que le départ précipité du jeune Constant.
Restreint en quantité et en qualité, le groupe toulousain cherche son second souffle, à  l'image du Suédois Elmander, la meilleure gâchette (10 buts) qui s'est enrayée en ce début d'année. La tension semble être montée d'un cran entre Baup et Sadran, les voeux de l'entraîneur concernant le recrutement n'étant pas exaucés par son jeune et omnipotent président.
Pour peu que le TFC - que l'ex-Strasbourgeois Salim Arrache a rejoint à  Noël - s'emmêle les pinceaux à  la Meinau et le couvercle sera prêt à  sauter. O Toulouse...

[Pinon]

Et maintenant les DNA d'aujourd'hui

Un groupe inchangé

Malgré le caractère quelconque de la production réalisée en Bourgogne, le staff technique n'entend visiblement pas modifier ses plans. Les 18 concernés par le match de samedi dernier seront les mêmes que ceux convoqués pour le 2000e match en L 1 du Racing. Rodrigo, suspendu à  Auxerre, devrait être titularisé dans l'entrejeu. Pascal Johansen, lui, devrait rester écarté, malgré la belle vigueur démontrée par le Colmarien à  l'entraînement hier matin. Les trois bobos, ressentis par Renaud Cohade, Habib Bellaïd et Grégory Paisley et qui ont conduit le trio à  se consacrer à  un simple footing, n'inspirent pas la moindre crainte du côté du staff médical.

Toulouse n'est pas au mieux

Comme le Racing, le « Téfécé » n'a pas encore gagné en 2008 et nage en eaux troubles après avoir glané un strapontin pour la Ligue des champions il y a six mois.

Elie Baup n'a pas encore mangé sa casquette. Mais l'entraîneur toulousain se livre depuis quelques mois à  un délicat exercice, celui de ménager la chèvre et le chou. Entre un effectif limité, les promesses nées de la saison dernière et les impératifs imposés par la direction du club, maintenir une ligne directrice relève pour lui de la quadrature du cercle.
Mais du haut de ses 397 matches coachés en L 1 et de l'environnement conflictuel dans lequel il a évolué du côté de St-Etienne ou de Bordeaux, lors des derniers mois de sa splendide ère girondine - champion de France 1999, vainqueur de la coupe de la Ligue 2002 -, Elie Baup a décidé de composer, sans manquer d'exprimer en filigrane quelques frustrations.

Arrache seul renfort

Dans le sillage du match nul concédé à  domicile face à  Caen, samedi, au Stadium, cela donne en substance ceci. « Il faudra de la solidarité et de la combativité pour s'en sortir, soulignait-il, comme s'il chantait en canon avec Jean-Marc Furlan, heureux de son nul à  Auxerre. L'effectif est limité, les solutions font défaut, mais il faut nous centrer sur nous, ne pas oublier qui nous donne à  manger, à  nous et à  nos familles, tous les jours. Nous n'allons pas baisser la tête maintenant ».
Toulouse ne baisse pas la tête, mais doit bel et bien faire le dos rond. Malgré une qualification pour le tour préliminaire de Ligue de champion à  la faveur d'une 3e place décrochée à  l'arraché*, le président Olivier Sadran s'est refusé à  délier les cordons de la bourse dans des proportions inconsidérées. Le groupe toulousain ne s'est pas délesté d'acteurs majeurs de sa belle campagne domestique 2006-2007, mais il ne s'est pas renforcé non plus.
Au final, cela donne une leçon reçue du Liverpool de Gerard et Benitez (0-6 sur les deux confrontations), une élimination sans gloire en coupe de l'UEFA (4 matches, 3 défaites) et une plongée dans le ventre mou de la Ligue 1.
Et un curieux ballet entre un entraîneur qui en appelle à  un recrutement indispensable et un président qui répond presque systématiquement non. Le presque tient dans l'arrivée de Salim Arrache, prêté par Marseille et titularisé à  Lyon comme face à  Caen, pour pourvoir au départ de Mansare pour la CAN.
Mais pour le reste, la place d'Emana, le milieu camerounais, reste à  prendre et ces derniers jours, les supporters du « Téfécé » n'ont pu s'en remettre qu'au mince espoir de voir les arrivées improbables du capverdien Macedo ou du hondurien Henry Thomas, à  l'essai la semaine dernière.

Elmander pèse 10 points

Le staff technique toulousain espère surtout que les pistes qui mènent à  Julien Sablé, le milieu en disgrâce de Lens, ou à  Morgan Amalfitano, de Sedan, se révèlent plus fructueuses. Il retient presque contre son gré le milieu Fabinho qui affirme que son transfert au Corinthians est réglé, alors que le club toulousain certifie le contraire, et s'appuie grosso modo sur 17 éléments.
Hier, la seule incertitude entourait le cas de Bryan Bergougnoux, pourtant remplaçant, et n'était pas loin de provoquer de grosses migraines dans l'autre ville de la saucisse.
Dans ce cadre, avec son point d'avance sur le Racing au classement, en quête d'un succès depuis la victoire décrochée au Parc à  la mi-décembre, Toulouse n'est pas loin de s'en remettre à  la superstar de son attaque, Johan Elmander, qui affole les carnets de chèque les mieux pourvus aux quatre coins de l'Europe.
Avec ses 10 buts en 17 matches de L 1, l'attaquant suédois pèse quasiment 10 points dans le total toulousain. Ressentant quelques douleurs dans le sillage du match face à  Caen, Elmander a souhaité être ménagé hier. Vous imaginez bien que Elie Baup et ses adjoints ont accédé à  sa demande.

[Roswell Man]

Un Paraguayen à  l'essai

Julio Dos Santos tente sa chance

Un visage complètement inconnu a participé à  la séance d'hier matin allégée après le point du nul décroché à  Auxerre (1-1) et avant le rendez-vous à  la Meinau face à  Toulouse.
Il s'agit d'un milieu offensif paraguayen, Julio Dos Santos. Cet international d'1m88 est en quête de rédemption, puisque depuis son arrivée en Europe, il collectionne les contrariétés. Débarqué au Bayern Munich en janvier 2006, dans le but de « remplacer Michael Ballack » selon la presse allemande, il a tardé à  s'y imposer, ne disputant qu'un match en Bundesliga.
Après avoir disputé deux rencontres lors du Mondial allemand le joueur de 24 ans n'a guère fait d'étincelles (4 matches en championnat) dans la première partie du championnat 2006-2007. A tel point que les dirigeants bavarois ont décidé de le prêter à  Wolfsbourg. Il s'est toutefois fracturé le péroné deux jours après son arrivée et n'a jamais porté le maillot du club en compétition. S'il a entamé la saison actuelle à  Almeria, dans le championnat d'Espagne, il n'a jamais été retenu dans l'équipe aujourd'hui 9e de Liga. « Il devrait rester trois ou quatre jours à  l'entraînement », explique-t-on du côté de la cellule de recrutement strasbourgeoise. Le joueur risque en tous cas de ne pas trouver les conditions idéales pour prouver sa valeur, puisque le Racing est plongé dans une semaine d'entraînement entrecoupée par un match.

[Bou]

C'est 20h ou 20h30 le match ????