[07/08] 28ème J: Strasbourg / FC Metz : 2-3

[Keating]

Je trouve quand même qu'en Angleterre on joue plus souvent le ballon qu'en France ... Il y a beaucoup moins de coups rudes en Angleterre (hormis quelques accidents comme le dernier pas glorieux) ... ça explique surement cette différence ...

[Keating]

Ligue 1: soutien à  Ingrid Betancourt

A l'occasion du sixième anniversaire d'Ingrid Betancourt, la Ligue de Football Professionnel (LFP) se mobilise ce week-end en faveur des otages de Colombie.

Durant l'échauffement des dix rencontres de Ligue 1 de la 28e journée, les vingt formations porteront le tee-shirt « Libertad para Todos ».

A la demande de la Fédération Internationale des Comités d'Ingrid Betancourt (FICIB), des familles d'otages et du Ministère des Sports, l'ensemble du football professionnel apportera ainsi son soutien à  l'action du gouvernement français pour trouver une solution pour l'ensemble des otages, au moment où la situation en Colombie est plus que jamais alarmante.

Il y a un t-shirt différent toutes les semaines ... On pourrait en faire des collectors

[Phapha]

Moyen, la coquille dans la première phrase. Mais bon, c'est le SO.

[Kriskool]

[NéRiK]

Enorme. Décidement ils sont forts sur ce site.

[argueti]

Environ 20000 personnes attendues ...

[Phapha]

ça sent la fin de l'hiver : depuis début novembre (PSG), il n'y a plus eu d'affluence au-dessus de 20 000.

[FM17]

3 points sinon rien !

[Pinon]

Au vent nouveau

Longtemps reléguée au bout du banc des remplaçants, la jeune garde du Racing se lève comme un seul homme. Morgan Schneiderlin et Mamadou Bah se disputent ainsi une place de titulaire aux côtés de Quentin Othon, demain contre Metz, alors que Romain Gasmi réintègre le groupe. Jean-Marc Furlan explique ces choix.

Le ton était doctoral, les arguments semblaient irréfutables. Voilà  encore deux-trois semaines, Jean-Marc Furlan expliquait qu'il n'avait aucunement l'intention de « jouer aux apprentis sorciers » avec ses jeunots. Ceux qui cirent de semaine en semaine le banc de touche strasbourgeois.

Furlan : « On se sent bien plus léger »

Le coach évoquait alors la nécessité d'attendre « d'excellentes conditions » pour lancer les Othon, Schneiderlin ou Bah, soit le trio âgé de 18 à  20 ans le plus proche - par ordre d'évocation - du « onze » de départ. Jusqu'au déplacement au Mans, Furlan a ainsi misé sur l'expérience, n'utilisant régulièrement que les dix-sept mêmes joueurs.
Dans la Sarthe, la hiérarchie a fini par être chamboulée, alors même que lesdites « conditions » n'étaient pas parfaites au regard des deux défaites concédées auparavant. Yacine Abdessadki a ainsi été délogé de l'équipe de base, au profit de Quentin Othon. Le petit milieu récupérateur s'y est imposé comme un grand, contribuant à  la victoire des siens (0-1).
« On se sent bien plus léger », savourait hier encore l'entraîneur, lui qui affichait une certaine crainte, pour ne pas dire du scepticisme, à  la veille de ce déplacement. Une semaine plus tard, la donne a changé. A tel point que Furlan semble décidé à  pousser la logique encore plus loin.
Non seulement Othon jouera, mais en plus Schneiderlin ou Bah débutera à  ses côtés. Hier, la tendance était favorable au premier nommé. Moins physique, mais peut-être plus complet que l'international guinéen, le natif de Zellwiller devrait connaître sa première cape en L 1 sur le côté droit du milieu de terrain.
« Ce n'est pas par mansuétude ou générosité que je lance les jeunes, explique le coach. Le seul objectif est de maintenir le club en Ligue 1. Celui qui est le plus apte à  y contribuer jouera. A l'heure des choix, je n'ai aucun état d'âme. »
Pour pallier les forfaits de Lacour (suspendu) et de Cohade (blessé), les alternatives Abdessadki et Johansen auraient certainement été privilégiées il y a peu de temps. Le premier s'assoira à  nouveau sur le banc. Le second cède sa place à  Romain Gasmi, autre minot un temps égaré et qui est retenu parce qu'il « lutte désormais de manière fière et orgueilleuse. »

« Les jeunes dépassent certains cadres »

« Le fait est que ces jeunes arrivent à  égalité ou dépassent désormais certains cadres, poursuit Furlan. Ils incarnent l'avenir du club. Soit ils l'assombriront, soit ils l'éclaireront, à  travers leurs performances. »
Quoi qu'il en soit, c'est un vent nouveau qui soufflera demain sur la Meinau. Un vent rafraîchissant qu'alimente également Yvon Pouliquen, lui qui a confié les clés du FC Metz à  Miralem Pjanic, petit prodige luxembourgo-bosniaque pas encore âgé de 18 ans.
Mais, comme le dit Furlan, « le talent n'a pas d'âge, soit tu es capable, soit tu ne l'es pas. » Aux "p'tiots" du Racing de prouver que leur place est en Ligue 1. Dès demain et pour de longues années.

L'équipe probable : Cassard - Szelesi, Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Schneiderlin, Rodrigo, Othon, Mouloungui - Gameiro, Renteria. Remplaçants : Puydebois, Ducrocq, Abdessadki, Bah, Gasmi, Mulenga, Santos

[Pinon]

Les jeunes comme des grands

Après Quentin Othon samedi dernier à  Lorient, Morgan Schneiderlin devrait fêter ses grands débuts en Ligue 1 par une titularisation demain (20 h) à  la Meinau contre Metz.

Jean-Marc Furlan le disait la semaine passée pour expliquer la titularisation de Quentin Othon (19 ans) au Mans. « J'ai donné du crédit à  certains joueurs expérimentés et ils l'ont épuisé. » Yacine Abdessadki s'est notamment retrouvé sur le banc dans la Sarthe. Il en sera de même demain (20 h) à  la Meinau contre Metz. Forfait le week-end passé pour le déplacement à  Léon-Bollée pour cause de mâchoire douloureuse (après un ballon reçu en pleine face), Pascal Johansen, lui, ne figure pas du tout dans le groupe qui accueillera la lanterne rouge messine.
À l'évidence, la réflexion de l'entraîneur strasbourgeois, enclin pendant huit mois à  s'appuyer sur une base très expérimentée, a évolué ces derniers temps. En fait, elle épouse les contours d'un avenir qu'il dessinait déjà  à  l'automne lorsqu'il déclarait avoir pleine confiance en ses jeunes. La suspension de Rodrigo avait favorisé l'intronisation d'Othon. Les absences, cette semaine, de Guillaume Lacour (suspendu) et Renaud Cohade (blessé aux adducteurs) permettront non seulement au petit milieu de poche de conserver sa place, mais aussi à  Morgan Schneiderlin d'effectuer, sans doute, ses grands débuts en L 1 lors du derby. Avec une titularisation, s'il vous plaît. « Si les jeunes jouent ou rejouent, c'est que ça me paraît être la meilleure dynamique, la meilleure solution pour le club. Aujourd'hui, ils sont arrivés à  égalité ou ont même dépassé certains joueurs de plus d'expérience. Je le vois à  l'entraînement. Pour moi, un joueur n'a pas d'âge. Ou il est capable ou il ne l'est pas, quel que soit l'adversaire, Metz ou Lyon. Si j'avais un joueur de 40 ans supérieur aux jeunes, je l'alignerais. »
Hier, l'entraîneur bas-rhinois a préparé Morgan Schneiderlin (18 ans) et Mamadou Bah (19 ans) à  tenir le rôle laissé vacant par Lacour et Cohade. Mais le coach a déjà  son idée. « Morgan tient la corde. » Un Schneiderlin qui s'est assis douze fois cette saison sur un banc de touche professionnel (10 en L 1, 2 en Coupe de France) et attend son tour avec une certaine fièvre.

« Tu as intérêt à  être bon »

« Le coach nous a dit qu'il hésitait entre Mamadou et moi », rappelle-t-il en refusant de tirer trop vite des plans sur la comète. « Je n'éprouve pas d'impatience. J'ai juste hâte de jouer. C'est plus ça : j'attends l'occasion de montrer mes qualités. Mais je n'ai jamais douté. Je sais que mon tour viendra, que le coach attend juste de pouvoir me faire entrer au moment opportun. Nous, les jeunes, avons tous suivi avec attention la première titularisation de Quentin au Mans. Il méritait de jouer et a fait un très bon match. Mais il faut dire qu'il n'avait pas trop le choix. Nous lui avions dit : « Bon, on ne te met pas trop la pression, mais tu vas nous représenter. Tu as intérêt à  être bon (rires). »
Dans l'attente d'une confirmation officielle, Morgan Schneiderlin accueille, lui, avec humilité une titularisation encore virtuelle. « Je vais m'entraîner ce vendredi exactement comme si je n'étais pas titulaire, pour montrer au coach qu'il peut me faire confiance. Pas question de me mettre la pression, de me retourner la tête (sic), de jouer le match la nuit précédente et d'arriver cuit mentalement au coup d'envoi. »
Ce derby pourrait pourtant affiner le profil d'un maintien. « Il est clair qu'avec une victoire, une grande partie du chemin serait accomplie », conclut Schneiderlin, « Pour un Alsacien (Ndlr : originaire de Zellwiller, il joue au RCS depuis l'âge de cinq ans), débuter en Ligue 1 lors d'un derby contre Metz serait un grand plaisir. A fortiori avec une victoire au bout. »