[07/08] 35ème J: Rennes / Strasbourg : 3-0

[Phapha]

Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-huit joueurs pour le déplacement à  Rennes, ce samedi soir (20h). L'Entraîneur Général du Racing enregristre le retour de suspension d'Habib Bellaid. Par contre, Eric Mouloungui, lui, sort du groupe pour cause de... suspension.
Après sept défaites consécutives, Jean-Marc Furlan veut stopper cette série pour conserver toutes les chances de maintien. « Nous devons gagner, lance-t-il. Nous sommes obsédés par l'idée d'arrêter cette série. Il faudra être fier, orgueilleux et compétiteur. Nous allons lutter bec et ongles comme lors des trois derniers matches. Les trois dernières défaites sont injustes car nous avions développé du bon football. Nous allons à  Rennes avec un esprit commando. Mais attention à  cette équipe bretonne, très bonne offensivement. »

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi;
Bah, Fanchone, Gasmi, Johansen, Lacour, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mulenga, Renteria.

Les absents: Cohade (adducteurs), Othon (ménisque), Mouloungui (suspension), Abdessadki, Abou, Camadini, Gurtner, Schneider, Tritz, Weber, Zenke (choix entraîneur).


Rennes: le groupe

Guy Lacombe a retenu dix-huit joueurs pour la venue du Racing au Stade de la Route-de-Lorient, ce samedi soir (20h). L'entraîneur rennais enregistre le retour de Bruno Cheyrou, absent la semaine passée face à  Valenciennes (1-0). En revanche, Olivier Thomert, touché cette semaine à  l'entraînement, est forfait.

Le groupe:
Luzi, Pouplin;
Danzé, Echiejilé, Hansson, Mensah, D. Traoré;
Br. Cheyrou, E. Didot, Lemoine, J. Leroy, M'Bia, Marveaux;
Briand, Kembo Ekoko, Pagis, Wiltord.

Les absents: Fanni (cheville), Thomert (cuisse), B. Dembélé (cuisse), Borne (genou), Moreira, Esteban, Catherine (choix entraîneur).

[Pinon]

Rennes-RCS: bilan des confrontations

Depuis la création du Championnat de France, le Racing a effectué à  40 reprises le déplacement à  Rennes, au Stade de la Route-de-Lorient. Avant le 41e rendez-vous entre les deux formations en Bretagne, le bilan strasbourgeois est déficitaire avec sept victoires et neuf nuls pour vingt-quatre succès rennais.

La dernière fois que le club strasbourgeois s'est imposé à  Rennes c'était au cours du Championnat 2002-03 avec une victoire 2-3. D'ailleurs, lors des cinq derniers déplacements sur la pelouse du Stade Rennais, le RCS reste sur une victoire, un nul et trois défaites.

Le plus large succès remporté par la formation alsacienne en Bretagne remonte à  la saison 1946-47 (1-6). La plus lourde défaite a été enregistrée un an plus tard (7-1).

[pouic]

Rennes à  un gros potentiel mais Ils peuvent être également fébriles, il faudra les faire douter d'entrée de jeu...

[urotsukidogi]

Il y a une équipe contre qui on a un bilan bénéficiaire?

[Jeter]

Shiltigheim, Ostwald !!!!!!!

[Psychogene]

Mittelschaeffolsheim, quoique j'ai un doute

[FM17]

non non tu as raison je crois

[D520]

merde , c'est la guerre !!!

Opération « bérets bleus »

C'est en formation « commando » que le Racing se déplace ce soir à  Rennes. Déterminés à  briser la spirale infernale de la défaite et à  raviver la vacillante flamme du maintien, les hommes de Furlan savent qu'ils n'ont plus le droit à  l'échec. Tremblez, Bretons, les Alsaciens rappliquent...

A quatre journées du verdict, et dans l'urgence d'une situation qui leur échappe irrémédiablement, les Strasbourgeois ont renié leurs principes. Jean-Marc Furlan, le « faiseur » de beau jeu, fait désormais fi des considérations de « stratégie et de tactique. »

« Notre rage et notre haine de vaincre sont colossales »

Oublié le lexique imagé et poétique - du genre « faisons preuve d'audace et de légèreté dans les jambes » -, le coach puise son inspiration dans la rhétorique militaire, version béret vert. « Notre rage et notre haine de vaincre sont colossales, gronde le Girondin. Nous voulons effacer les humiliations. Nous sommes obsédés par la victoire. Nous sommes orgueilleux et fiers. » Mazette. Les murs de la Meinau vibrent encore de cet émouvant appel à  la mobilisation et au combat. Première victime, symbolique, certes : la table du salon des présidents, qui a été martyrisée par le poing de Furlan. Pour ce qui est de la seconde, le Racing souhaite la trouver dans la capitale bretonne. Problème, et de taille, le Stade Rennais s'inscrit dans une spirale diamétralement opposée à  celle des Bleus. Là  où les Alsaciens affichent un sidérant zéro pointé, les hommes de Guy Lacombe ont glané quatorze points - en quatre victoires et deux nuls - lors des sept dernières journées. Revenus à  deux longueurs de Saint-Etienne et d'une place européenne, ils rêvent de finir la saison en boulet de canon. Et dire qu'au soir de la 17e journée, ces mêmes Bretons s'étaient laissés estourbir comme des agneaux à  la Meinau (3-0). Ce revers, le cinquième sur une échelle de six à  la suite, était annonciateur de grands changements du côté de la route de Lorient. Pierre Dréossi cédait son tablier à  Lacombe, les « intouchables » Didot, Bruno Cheyrou ou Sorlin disparaissaient de l'équipe type au profit de minots comme Lemoine ou Danzé. Pagis retrouvait le chemin des filets, Leroy sa classe, et même Wiltord un poil d'efficacité. Bref, le Stade Rennais a, depuis cette soirée de décembre, retrouvé ses esprits et l'ambition qui sied à  son rang « de puissant du football français », aux dires de Furlan. Le Racing est en tout cas attendu de pied ferme. « Je suis curieux de voir ce que l'on peut faire contre cette équipe, dit ainsi Guy Lacombe. Strasbourg va monter sur le terrain le mors aux dents, avec l'agressivité et l'instinct de survie de celui qui vend chèrement sa peau. » La motivation et la hargne, hélas, ne font pas tout. Le Racing a pu le constater à  ses dépens ces dernières semaines. Que ce soit à  Valenciennes (0-2) ou contre Lyon (1-2), les Bleus n'ont pas été payés en retour. Ils ont au contraire été lourdement sanctionnés, ici en raison d'un penalty oublié, là  à  cause d'une expulsion jugée « injuste. » Même si les journées défilent et si les chances diminuent d'autant, Furlan veut croire que cette débauche d'énergie, les belles intentions et le coeur mis à  l'ouvrage finiront par trouver un juste prolongement au tableau d'affichage. « Obsédée par le fait de chercher au moins deux victoires » lors des quatre dernières sorties, sa troupe veut foncer le nez dans le guidon, sans plus se poser la moindre question, vers cet objectif très élevé pour qui reste sur sept défaites consécutives.

Esprit commando, oui, mais pas dans la version «septième compagnie»

Qu'importent le talent offensif des Rennais, la qualité défensive des Nancéiens ou la folie des Marseillais - soit les trois adversaires, avec Caen, que le Racing affrontera d'ici au 17 mai -, les Bleus doivent intégrer « l'esprit commando » décrété par Furlan. Puissent-ils ne pas rentrer bredouilles et abattus, le béret bleu en berne, dans un remake strasbourgeois et pas drôle du tout de « Mais où est donc passée la septième compagnie ?»

Sébastien Keller

[D520]

La vie sans Mouloungui

Contre vents et marée, Furlan a toujours maintenu sa confiance en Mouloungui. Expulsé contre l'OL, le Gabonais purgera son unique match de suspension. L'entraîneur devrait aligner le binôme Fanchone - Renteria en attaque, des attaquants jugés « en grande forme. » Au milieu, le jeune Bah pourrait vivre sa 2e titularisation. Bellaïd, qui n'a pas disputé les deux dernières rencontres, réintégrera l'axe. Ducrocq, en balance avec Szelesi pour le poste de latéral droit, pourrait s'asseoir sur le banc.

A une exception près

A Rennes, Guy Lacombe a trouvé la bonne formule. S'il n'y avait eu la blessure de Thomert, remplacé par Marveaux, le coach aurait reconduit l'équipe victorieuse contre Valenciennes (1-0). Outre la paire d'attaquants Pagis - Briand, le Racing devra se méfier du « petit » Fabien Lemoine qui s'est imposé en pitbull dans l'entrejeu au détriment de « l'historique » Didot.

[Roswell Man]

Apparemment Rente ne souffre plus de son genou ?