[08/09] 3ème J: Strasbourg / Bastia : 1-0

[supppourtjs]

Racing: le groupe

Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-huit joueurs pour le match face à  Bastia, ce vendredi soir (20h30) au Stade de la Meinau. Expulsé la semaine dernière, Pierre Ducrocq doit purger son match de suspension automatique. Paisley est à  l'infirmerie. Harlington Shereni et Steven Pelé, les deux nouvelles recrues, feront leur début devant leurs nouveaux supporters, à  l'occasion de cette 3e journée de Ligue 2.

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
J-A. Fanchone, Othon, Pelé, Szelesi, Weber;
Bah, Belghazouani, Damour, J. Fanchone, Gargorov, Lacour, Shereni;
Carlier, Ledy, Marcos, Zenke.

Les absents: Paisley (pied), Ducrocq (suspension), Gasmi (fracture de fatigue), Cohade (reprise), Abou, Correia, Ekobo, Ekwe Ebélé, Klein, Mathlouthi, Schneider, Yachir (choix entraîneur).

[argueti]

La preuve par trois ?

Leader de L 2 après ses succès sur Montpellier (1-0) et à  Dijon (3-1), le RCS espère réussir la passe de trois à  20 h 30 à  la Meinau contre un Sporting Bastia lui aussi invaincu.

Il est encore trop tôt pour tirer des plans sur la comète. Mais le Racing a au moins, en ce mois d'août à  la météo variable, réchauffé l'atmosphère et en a fini avec l'ère glaciaire de la fin de saison dernière et ses onze défaites consécutives. En deux victoires, il a déjà  épargné six points en prévision des périodes plus difficiles qui ne manqueront pas de survenir à  un moment ou un autre. Ce soir (20 h 30) à  la Meinau, il abordera donc avec une pression moins forte la réception d'un Sporting Bastia lui aussi invaincu : victoire 2-1 à  Troyes en ouverture et nul 0-0 à  Furiani face à  Angers. Mais cette pression moins forte ne perdurera qu'à  la condition expresse de poursuivre sur sa lancée. « Le football est parfois inexplicable », relativise Jean-Marc Furlan, « nous venons d'aligner deux victoires tout en ne pratiquant pas notre meilleur football. Nous pouvons faire mieux. » Bastia est-il la victime idéale ? Pas sûr. Certes, les forfaits de Malek Cherrad (touché aux adducteurs contre Angers vendredi dernier) et Yannick Cahuzac (victime hier matin d'une entorse de la cheville droite dans un choc avec son capitaine Pierre-Yves André) ont amoindri le potentiel d'une équipe insulaire déjà  privée d'un autre pion important, Fabrice Jau (en reprise ce week-end en CFA) et qui vient d'ailleurs de se renforcer en recrutant le stoppeur toulousain Issou Dao (non-qualifié ce soir). «Mais je connais la mentalité bastiaise pour y avoir joué (en 1985-86) », tempère l'entraîneur strasbourgeois, «le football corse est fait d'engagement, de générosité et de don de soi. Sur un match, on peut avoir de mauvaises surprises. » D'autant que le RCS n'est pas non plus épargné par les absences. La charnière centrale Pierre Ducrocq (suspendu après son expulsion à  Dijon) et Grégory Paisley (fracture d'un orteil) est notamment hors d'usage. Furlan associera peut-être ses deux récentes recrues, Harlington Shereni et Steven Pelé. A moins qu'il ne maintienne Anthony Weber. « Je suis tenté de titulariser Shereni, un pur gaucher, mais l'aligner aux côtés d'un autre nouveau, Steven Pelé, qui n'est là  que depuis quatre jours, serait prendre un double risque. En maintenant Anthony, je minimise le risque et je montre aux jeunes que je peux leur faire confiance sur la durée », hésite-t-il encore. Pour le poste de latéral gauche, Quentin Othon (« c'est un garçon très fort, très fiable, mais qui subit le contrecoup de sa longue blessure ») et le jeune Jean-Alain Fanchone (« qui a été surprenant à  Dijon ») sont en balance.

Marcos en pointe

Le stratège bas-rhinois recourra ce soir au 4-2-3-1 qu'il avait choisi contre Montpellier et délaissé à  Dijon. « Ce sera notre schéma à  domicile. » Devant un tandem de récupérateurs Bah – Lacour, James Fanchone, meilleur buteur de L 2 (3 buts), et Simon Zenke encadreront Emil Gargorov. Les trois se chargeront d'alimenter la pointe unique qui devrait être le Brésilien Marcos. « Rudy Carlier n'a pas démérité contre Montpellier. Il m'a convaincu de lui faire confiance », souligne Furlan, « mais il est arrivé plus tard que les autres (le 7 juillet) et subit lui aussi un contrecoup. Et Marcos est l'attaquant qui a la plus forte complémentarité avec Gargorov et James Fanchone, même si j'attends de lui qu'il se distingue plus. » La quête effrénée d'un attaquant d'ancrage confirme du reste que l'entraîneur bas-rhinois juge son compartiment offensif insuffisamment armé. Pour ses attaquants, une troisième victoire consécutive, tout à  l'heure face au Sporting, serait la meilleure des réponses.

Stéphane Godin

La passe de trois ?

Auréolés de deux victoires et d'une première place, les Strasbourgeois peuvent aborder avec confiance le rendez-vous du soir, à  la Meinau. En venant à  bout de Bastia, ils s'accorderaient encore un peu plus d'avance.

Dans la moiteur estivale, qui peut parfois s'avérer toute relative dans nos contrées, certains partent en vacances, d'autres vont à  la piscine, d'aucuns encore recherchent la fraîcheur sur quelques terrasses. Et puis il y a ceux pour qui cela ne change rien, si ce n'est une transpiration un peu plus inconfortable au quotidien ou un environnement un peu moins clément. Les joueurs du Racing ont visiblement intégré cette dernière catégorie. En deux matches, Lacour, Cassard et leurs jeunes comparses ont décidé de ne pas traîner en route. Sur la pente descendante sans filet, depuis le 1er mars, ce qui les a finalement conduit à  fréquenter pendant un an la Ligue 2, les voilà  dans l'autre sens sur l'escalator.

« Le paradoxe, c'est que l'on n'est pas au mieux »

A l'heure des Jeux olympiques et de la reprise au sein de l'élite, on admettra que leurs retrouvailles avec le purgatoire ont été entourées d'un certain anonymat. Mais deux succès arrachés, à  la force du jarret, ont au moins fait souffler un vent de fraîcheur sur la Meinau. A tel point que Jean-Marc Furlan n'a pas été loin d'apparenter la première d'il y a dix jours, face à  Montpellier, à  une forme d'accomplissement. « Dans la teneur, ce n'était sans doute pas un match de L 1, mais ce n'était pas un match de L 2 », soulignait hier l'entraîneur strasbourgeois. En fait, cette victoire bienvenue pour tenter de tourner la page à  la cauchemardesque série de onze défaites qui a clôturé l'exercice 2007-2008 est un peu à  l'image d'un club. Ni membre incontestable de l'élite hexagonale depuis 2000 et sa première descente en huit ans, ni tout à  fait à  sa place à  l'échelon inférieur où ses moyens semblent surdimensionnés.

Un nouveau test bien caractéristique de l'échelon

Ce matin, le Racing est en tête de son championnat. La solidité de sa position est toute relative. Un succès face à  Bastia est indispensable pour la conforter. « Le paradoxe, c'est que l'on n'est pas au mieux, poursuit Jean-Marc Furlan. Je pense qu'on peut faire mieux. Mais après le foot. Il y a aussi une question d'harmonie entre les joueurs qui est hyper-importante. A chaque match, on se rend compte que l'important, c'est la volonté. A Dijon, je me demandais comment on allait ne pas en prendre trois en 1re mi-temps. Et puis on gagne. Au mois de janvier, je trouvais aussi que l'on n'était pas bien et on a pris huit points. Et puis après, c'était nettement mieux et on n'a plus rien gagné. » Et le Racing est tombé. Et il doit songer, pendant neuf mois, à  se relever. Avec ses six points glanés sur six possibles, il a plutôt bien entamé sa remontée. Mais on se souvient que pendant huit mois, il y a peu, il avait plutôt bien entamé son maintien. L'ombre du naufrage risque de rôder pendant un bon moment encore. « On continue de travailler sur ça, explique Mamadou Bah, lancé au coeur de la tempête voilà  quelques mois, sorte de baromètre du niveau strasbourgeois depuis quinze jours. On est jeune, mais on sait aussi qu'il ne faut pas refaire les mêmes erreurs. Comme la réussite est là , il faut en profiter. » Il s'agit donc d'en profiter aussi face à  Bastia. Les hommes de Furlan se coltinent un nouveau test bien caractéristique de l'échelon. On se souvient que les Corses dans leur ensemble, du Sud et du Nord, faisaient partie des quatre équipes à  avoir empêché la bande de Papin de faire carton plein à  domicile voilà  deux ans. Après Dijon et Le Havre et avant Ajaccio, le Racing avait été contraint au partage des points. Il s'en était même contenté.

Il sera a priori surtout question de sport. Il sera aussi un peu question de combat.

En décembre 2006, avec Pascal Camadini à  la baguette, le Sporting Club avait plutôt brinquebalé un Racing où Othon disputait son premier match chez les pros. A dix après l'expulsion de Bellaïd, le club alsacien s'en était sorti à  la faveur d'un penalty obtenu par Mathlouthi, tandis que quelques énergumènes en provenance de Feyenoord faisaient le coup de poing dans les tribunes. Ce soir, il sera a priori surtout question de sport. Il sera aussi un peu question de combat. « J'ai joué là -bas, rappelle Furlan. Et je sais que le foot s'y appuie sur un don de soi, sur de la générosité. Il y aura peut-être des absents dans leur rang. Mais ce que je veux, c'est que face à  un Bastia diminué ou une équipe en pleine forme, on réussisse à  répéter un match comme celui de Montpellier. » On n'oubliera pas qu'il avait été malmené pendant vingt bonnes minutes l'autre soir, mais le Racing se remémore à  l'envi cet instant où son destin a basculé. Trois points face à  Bastia ne seraient pas loin de le convaincre que le plus dur fait partie de son passé.

Incertitudes

DEFENSE « NEW LOOK ». - Jean-Marc Furlan va mettre en place une défense centrale totalement inédite en raison des absences conjuguées de Ducrocq (suspendu pour un match selon le verdict de la commission de discipline rendu hier) et Paisley (fracture au pied), ses titulaires désignés. Sauf surprise de dernière minute, le coach ciel et blanc devrait titulariser la paire Pelé/Shereni. Un Shereni finalement préféré au jeune Weber, qui retrouve une place sur le banc. L'autre incertitude concerne le flanc gauche de la défense, où Othon comme Jean-Alain Fanchone peuvent jouer. « J'hésite car je suis satisfait des deux. Quentin est un joueur extrêmement sûr et Jean-Alain a fait un très bon match à  Dijon », a simplement indiqué Furlan.

INCERTITUDES. - Furlan va mettre en place un système en 4-2-3-1, avec Lacour et Bah comme milieux défensifs. Plus d'incertitudes sur le nom des animateurs offensifs. Côté droit, James Fanchone (3 buts) est assuré de commencer, tout comme Gargorov au poste de meneur. Côté gauche, Zenke, auteur d'un bon match à  Dijon, est en balance avec Belghazouani. « Je ne sais pas encore quel joker je vais utiliser », a souligné Furlan à  leur sujet. Idem en ce qui concerne la pointe. Marcos, buteur à  Dijon, a un léger avantage sur Rudy Carlier. « Rudy n'a pas démérité, mais en ce moment il a un coup de barre parce qu'il a commencé la préparation plus tard que les autres. Et le jeu de Marcos est très complémentaire de celui de Fanchone et Gargorov », a indiqué le coach des ciel et blanc.

RECUPERATEURS OUT. - L'équipe de Bastia n'est pas épargnée par les blessures. Au forfait de l'attaquant Cherrad (adducteurs), s'est ajouté celui du milieu récupérateur Cahuzac, qui s'est blessé à  la cheville hier matin lors du dernier entraînement. Autre mauvaise nouvelle pour Bernard Casoni : son deuxième récupérateur habituel, Ghisolfi, est incertain en raison d'une blessure aux ischios. Mais les Corses pourront toutefois compter sur l'attaquant Pierre-Yves André (8 buts l'an dernier), de retour de blessure.

Barbara Schuster & François Namur

[télésupporteur]

godin n'est pas du tout matheux
la preuve est par 9

[Monczuk67]

On se dirige donc vers un Carlier sur la touche.
Je suppose qu'il s'agit du bon choix.

[enzy]

Il manque un attaquant de qualité à  ce groupe, c'est flagrant.

Quand je vois que Carlier est susceptible d' être titulaire, je me dis qu'il y a vraiment un problème à  ce poste.

[Tenor]

Pour le contrôleur chef Argue :

en venant par l'arrière (Krimmeri) rte du Polygone, les caisses sont ouvertes ? ou faut-il faire le tour en longeant les terrains annexes ?

[silex57]

Y'a personne ?

[Pinon]

Si, moi je suis là 
Je comprends pas pourquoi Weber n'est pas titulaire ce soir ... j'aurais mis Pelé - Weber en charnière centrale et Shereni à  la place de Lacour

[enzy]

Si, moi

[silex57]

Si, moi je suis là 
Je comprends pas pourquoi Weber n'est pas titulaire ce soir ... j'aurais mis Pelé - Weber en charnière centrale et Shereni à  la place de Lacour

Ben ouais mais pas Furlan