[08/09] 17ème J: Amiens / RCS : 1-1

[supppourtjs]

Racing: le groupe


Jean-Marc Furlan a convoqué un groupe de seize joueurs pour le déplacement à  Amiens, ce lundi soir (20h45). L'Entraîneur Général du RCS doit toujours composer avec les absences. Toutefois, James Fanchone, suspension purgée, fait son retour dans le groupe strasbourgeois.
Pour ce déplacement au Stade de la Licorne, l'objectif est simple. « Il faut de nouveau gagner, lance Furlan. Il nous reste trois matches très excitants avant la trêve. Le Championnat est très ouvert dans le haut du tableau. Aujourd'hui, nous connaissons un coup d'arrêt, c'est vrai. mais les problèmes que l'on rencontre, nos adversaires directs les ont aussi. Nous devons essayer de faire le dos rond tout en grappillant le maximum de points. Nous devons compenser nos lacunes actuelles par plus de générosité et de solidarité. »

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Paisley, Szelesi, Weber;
Cohade, J. Fanchone, Damour, Lacour;
Carlier, Ledy, Mathlouthi, K. Traoré, Zenke.

Les absents: Gargorov (ischio-jambiers), S. Pelé (cheville), Othon (fracture péroné), Shereni (cuisse), Bah (psoas), Marcos (genou), Abou, Barrabès, Bergueira, Correia, Ekwe Ebélé, Klein, N'Djama, Schneider, Yachir (choix entraîneur).

Source SO

[Roswell Man]

Quand je vois la compo j'ai un peu peur, je me demande qui là -dedans va pouvoir dynamiser notre jeu. Cohade s'il est dans un bon jour ?... Fanchone n'apportera rien ou pas grand-chose, sinon peut-être un peu de réalisme... il est certainement capable de marquer sur un exploit personnel après avoir été invisible pendant 75 mn...

Mais après tout, peu importe l'effectif, l'essentiel c'est que le Racing se bouge les fesses... Même avec 5 titulaires à  l'infirmerie il y a moyen de prendre 3 points à  Amiens !!

[supppourtjs]

Moi je pense que cela se terminera par un nul.

[supppourtjs]

Foot - L2 - 17e j. - Strasbourg, dernier joker
Strasbourg peut remercier son voisin messin. Malgré leurs deux défaites consécutives qui ont donné un coup d'arrêt brutal à  leur bon début de saison (Metz 2-3 et Guingamp 0-2), les joueurs du Racing ont conservé leur place sur le podium vendredi dernier, uniquement grâce à  la défaite de leur rival grenat face à  Angers (0-1). Troisièmes avec le même nombre de points que les Lorrains (29), les Alsaciens ont encore un joker. Une possibilité de conforter leur place sur le podium, voire de prendre la deuxième place à  Boulogne, à  condition de bien négocier le prochain virage...

Ce joker, ils le jouent lundi soir (20h30), en match décalé de la 17e journée, sur la pelouse d'Amiens. Les Picards, encore en difficulté cette saison (16e) ont pu être aguichés par le coup de mou de leur adversaire du soir. Mais leur dynamique n'est pas fameuse : une victoire en neuf journées, aucun but marqué sur les deux derniers matches. Privée de Levrat et Boche sur blessure, l'équipe de Thierry Laurey doit mesurer les possibilités que lui offrirait un succès : un bond en avant jusqu'à  la onzième place. Heitzmann est incertain pour ce match. Tourenne devrait effectuer son retour dans le groupe, et sans doute même dans le onze de départ.

Côté strasbourgeois, les effets de la fatigue se font sentir de deux façons. D'abord par un certain creux sur le plan physique qui rend l'équipe de Jean-Marc Furlan plus éparpillée qu'en début de saison. Ensuite par une liste d'absents d'une ampleur considérable : Marcos, Gargorov, Bah, Pelé, Othon et Shereni sont indisponibles. Bonne nouvelle cependant, Fanchone effectue son retour de suspension. Strasbourg aura besoin du meilleur buteur du championnat (9 réalisations, comme C. Diabaté) pour retrouver des couleurs avant les deux chocs qui lui sont promis avant la trêve, contre Strasbourg en Coupe de France puis Boulogne-sur-Mer (2e) en L2.

Source : L'équipe .fr

[fan_racing]

« Il faut de nouveau gagner, lance Furlan. Il nous reste trois matches très excitants avant la trêve.

Ça va surtout être excitant pour son c*l si le Racing foire ces trois matchs.
Ça va faire la troisième rencontre qu'il martèle qu'il faut gagner, pour les deux premières c'est raté. Je ne sais pas s'il comprendra un jour qu'entre motiver et ses troupes et avoir l'impression de tenir un discours motivant, il y a tout un gouffre.

[kranjcar]

je pense qu'on va remporter nos deux derniers matchs. Je prévois 3-0 pour demain.
J'aurais bien joué comme ça:

Cassard
szelezi/weber/paisley/jaf
fanchone/damour/lacour/gueye
carlier/traoré

[silex57]

Sur Alsatic hier soir ils annoncaient

Cassard
Seleszi/Weber/Paisley/JAF
Lacour/Cohade
Fanchonne/Zenke
Traore/Carlier

[argueti]

La bataille de la Somme

Embourbé dans le marasme de la défaite depuis deux journées, le Racing doit réagir, ce soir en terre picarde. Toujours accablés par les forfaits, les Strasbourgeois s'attendent à  livrer une âpre bataille à  des Amiénois en manque de points mais veulent croire en la victoire. Il s'agira, déjà , de ne pas perdre, donc de retrouver un esprit conquérant. Ces Bleus-là  en sont-ils capables ?

Le contingent strasbourgeois est fortement mobilisé. Hier matin, l'ultime séance d'entraînement disputée à  la Meinau a pris des allures de veillées d'armes. Sur le pré, les dix-huit rescapés ont affiché beaucoup de détermination, pas mal de fraîcheur et une revigorante dose d'insouciance. En cette période de grandes incertitudes, Jean-Marc Furlan a pu apprécier.

Plus de victoire à  l'extérieur depuis le 22 août

Echaudés à  l'issue de deux revers consécutifs - à  Metz (2-3) et contre Guingamp (0-2) -, ses hommes veulent donc relever la tête. Les plus ambitieux parlent même de revenir à  la hauteur de Boulogne, actuel deuxième de la Ligue 2 et concurrent direct attendu à  la Meinau dans quinze jours. Cela passe donc impérativement par une victoire. Le souci est que le Racing n'a plus gagné à  l'extérieur depuis le 22 août dernier et son passage en rade de Brest (0-1, 4e journée). Si l'on écarte la large qualification en Coupe de France obtenue contre une faible formation de Sannois Saint-Gratien, il n'a plus gagné tout court depuis un mois. Surtout, les absences prolongées de quelques « hommes décisifs » comme les appelle Furlan - Pelé en défense, Shereni au milieu, Gargorov et Marcos en attaque - interdisent toute forme d'optimisme béat. Les jeunes sont désormais au pouvoir. La marge de manoeuvre est d'autant plus mince. Le plan échafaudé vendredi dernier a d'ailleurs fait long feu. « On est tombé sur une équipe de Guingamp plus forte que nous ce soir-là , relativise le coach. Après une bonne entame, nous avons lâché dès lors que nous étions menés. Les créateurs ont manqué. »

« Quand tu te retrouves tout nu, il faut s'appuyer sur d'autres vertus »

Les créateurs en question feront encore défaut, tout à  l'heure dans un stade de la Licorne que l'on annonce quasiment plein. De là  à  imaginer que ses troupes vont au devant d'une boucherie, attendues par des équarrisseurs amiénois en mal de points et de crédit auprès d'un public rarement gâté, il est un pas que Furlan refuse de franchir. « Quand tu te retrouves tout nu, il faut s'appuyer sur d'autres vertus, raconte l'entraîneur. On doit faire preuve de caractère, compenser les absences par plus de solidarité, d'enthousiasme, d'inventivité. Pour prendre le moindre point, c'est fou ce que ça demande comme débauche d'énergie. Il faut vraiment s'arracher. » La rentrée de James Fanchone, attendu comme le messie après avoir passé deux matches à  réfléchir sur la portée d'un tacle irréfléchi, devrait donner plus de consistance à  une attaque actuellement à  court d'idées. Frais et reposé, le co-meilleur buteur du Championnat, avec neuf réalisations, est en quête de rachat. Ceux qui sont passés au travers contre Guingamp - soit presque tout l'effectif... - devront être animés de la même ambition. Pour soulager une défense en souffrance, Furlan a d'ailleurs tenu à  densifier son entrejeu, quitte à  privilégier la qualité de la récupération au détriment de la créativité. Dans le fond, les deux éléments ne sont pas forcément antinomiques. S'il affiche, pour la forme, sa volonté de « renouer avec la victoire », le coach se contenterait volontiers de « prendre un point à  Amiens, puis les trois dans un match d'exception face à  Boulogne. » Le coeur léger et le pas assuré, ses hommes s'apprêtent à  disputer la bataille de la Somme, convaincus d'en sortir vainqueurs. L'Histoire invite à  plus de retenue. Mais ce soir, il ne s'agit que de football...

Sébastien Keller

[argueti]

Bonne opération dans la Somme ?

Après les faux pas de Metz et Boulogne vendredi, le Racing a une belle occasion à  20 h 45 à  Amiens d'effacer les stigmates de son récent parcours cahoteux (6 points en 7 journées) et de sa série en cours de deux défaites.

Jean-Marc Furlan a coutume de dire que jouer le lundi – une obligation à  laquelle le Racing commence à  être habitué – est un inconvénient. Mais il est parfois confortable d'attendre son match décalé après avoir pris connaissance des résultats de ses rivaux. Si Lens s'est ressaisi vendredi à  Reims (2-1) après le camouflet reçu quatre jours plus tôt à  Bollaert contre Sedan (1-3), Boulogne, mené 2-0 chez lui par Tours, a eu la mauvaise idée de se faire rejoindre sur la fin après avoir renversé la vapeur (3-3). Pire encore – ou mieux encore, si l'on se place du point de vue alsacien – Metz s'est « ramassé » à  la maison contre Angers (0-1), ce qui permet aux Angevins de venir titiller un quatuor de tête encore inaccessible il y a quelque temps. Du coup, sans jouer, le RCS n'a pas fait une vilaine affaire. Mais pour la transformer en vrai bon coup, il lui faut aller chercher ce soir (20 h 45) à  Amiens ces trois points de la 17e journée qui ne sont encore que virtuels. Face à  des Picards qui ne possèdent que la 18e attaque de L 2 (14 buts en 16 journées), mais la 5e défense (15 buts encaissés, 2 de moins que Strasbourg), la chose et la cause ne sont pas entendues.

« Nous y sommes moins dans le combat »

Pour la première fois de la saison, les Bleus viennent de subir deux défaites d'affilée : 3-2 à  Metz et 0-2 contre Guingamp. L'absence de six titulaires potentiels (Marcos, Othon, Shereni, Pelé, Bah et Marcos) et un bilan comptable, sur les 7 dernières journées (6 points), sans rapport avec les ambitions du club ont fait monter la température de quelques degrés du côté de la Meinau. Quoi qu'en dise un Jean-Marc Furlan qui rappelle que le Racing est toujours sur le podium et invite, à  raison, le club et son entourage à  garder son sang froid. « La victoire fait taire tous les commentaires », assure-t-il en espérant que ses hommes renoueront avec le succès en Picardie.
On peut en débattre. Il y a deux ans, le RCS de Jean-Pierre Papin a souvent gagné. Mais il n'a jamais gommé les réserves qui entouraient la qualité de son football. Or, contre Guingamp l'autre vendredi, le jeu des Bleus a donné l'impression de se liquéfier, après une entame plutôt correcte. « Sur ce match, nous sommes tombés sur plus fort que nous. Dès l'instant où nous avons été menés, les créateurs nous ont terriblement manqué », doit bien reconnaître Furlan. Guillaume Lacour le confiait vendredi : « Après ces deux échecs, nous sommes obligés de nous alarmer un peu. Les caractéristiques de la L 2, c'est que l'on s'y fait bouger physiquement, pas techniquement ou tactiquement. Nous avons eu beaucoup de fougue en début de saison. En ce moment, nous y sommes moins dans le combat. Nous ne nous laissons pas aller à  un certain confort, mais il y a peut-être eu un petit relâchement psychologique. Nous avons beaucoup plus de qualités dans le jeu qu'en 2006-2007. Mais il faut trouver la rigueur défensive (Ndlr : le RCS vient d'encaisser 5 buts en 2 journées), l'énergie et la volonté nécessaires pour que l'adversaire ne nous bouge pas. Nous avons les armes pour revenir en L 1 dès cette saison. » Sans doute. Mais depuis sept matches, les armes dégainées par les fines gâchettes strasbourgeoises ont parfois du mal à  sortir de leurs étuis. Ce soir, il serait de bon ton de faire de nouveau feu et mouche.

Amiens : Un lustre éteint

C'était il y a un an et demi seulement. Contre toute attente, l'Amiens SC venait troubler le jeu des gros, Metz, Caen et Strasbourg, finalement promus en L 1 au terme de la saison 2006-2007. Les Picards échouaient au pied du podium, à  un petit point du Racing (69 contre 70) après l'année de L 2 la plus relevée de l'histoire (Ndlr : avec 20 clubs et la victoire à  3 points). En quelques mois, l'ASC avait fait oublier sa défaite en finale de la Coupe de France 2001 face au RCS au Stade de France (0-0, 5-4 aux tirs au but), mais aussi son élimination en 8es de Coupe de la Ligue 2002 au stade de la Licorne (0-2, 8 janvier). Les Picards avaient maltraité un bien pâle RCS, tout juste relégué, un chaud soir d'août 2006 (1-0 à  la Licorne, but de Raynier). Surtout, le 26 septembre 2007, ils étaient venus surprendre les Bleus de Jean-Marc Furlan à  la Meinau en 16es de Coupe de la Ligue (2-0). Depuis, l'entraîneur picard de l'époque, Ludovic Batelli, est allé s'installer sur le banc de Troyes que Furlan avait déserté un an plus tôt. L'an dernier, le club du président Pascal Pouillot, certes demi-finaliste malheureux de la Coupe de France face au PSG (0-1), a souffert le martyre. Longtemps relégable, il a fini par se sauver et a terminé 14e, 4 points devant le relégué niortais. L'arrivée sur le banc de l'ex-Montpelliérain et Marseillais Thierry Laurey était censée l'aider à  retrouver son lustre d'antan. Mais les coéquipiers de Benoît Haaby et Malek Aït-Alia, les deux ex-Mulhousiens (1), vivotent tout juste au-dessus de la zone rouge. En gagnant contre Ajaccio il y a trois semaines (2-0), ils ont inscrit autant de buts – deux donc – que lors de leurs six matches précédents. Les observateurs jugent leur jeu « d'une tristesse infinie. » Attention tout de même : sans que leur bilan à  la Licorne soit exceptionnel (3 v, 4 n, 1 d), ils ne s'y sont inclinés qu'une fois contre Vannes (0-2).

(1) Le 2e, blessé au ménisque droit, pourrait se faire opérer prochainement.

[Roswell Man]

Une chance de reprendre le large

Profiter des faux pas adverses. L'occasion est donnée aux Strasbourgeois, en cas de victoire à  Amiens (16e), ce soir, de prendre un peu d'avance dans la course au maintien. Avec trois points supplémentaires, le RCS (3e) reprendrait la deuxième place aux dépens de Boulogne, accroché vendredi par Tours (3-3) et reléguerait les Messins (4es) à  trois points après leur revers contre Angers (0-1). Mais ça, c'est le meilleur des scénarios possibles. Les deux autres laisseraient le RCS sur la troisième marche du podium.

Ce qui est sûr, c'est que les Strasbourgeois veulent « finir fort l'année 2008 pour valider la bonne première partie de saison, concède le portier du RCS Stéphane Cassard. Face à  Amiens, une équipe type de L2, très solide, il faudra se sortir les tripes comme lors d'un match de coupe. Il faudra jouer à  l'énergie. » Le défenseur latéral gauche, Jean-Alain Fanchone estime que le club doit « se relancer » face aux Picards. Il est vrai que le Racing reste sur deux défaites consécutives (Metz et Guingamp). Après les vertus collectives, Stéphane Cassard en appelle à  une responsabilisation individuelle : « Dans ces moments-là , il faut tous en faire un peu plus, être plus concentré, plus rigoureux. »

Privé de six joueurs sur blessure pour constituer son équipe, Jean-Marc Furlan récupère James Fanchone, de retour de suspension. L'entraîneur strasbourgeois devrait reconduire la même assise défensive et le même milieu que face à  Guingamp. En revanche, deux changements devraient intervenir aux avant-postes : la rentrée du co-meilleur buteur de la L2 James Fanchone donc, et le retour de Kandia Traoré.

Floréal Hernandez - ©2008 20 minutes