[08/09] 21ème J: Bastia / Strasbourg : 1-1

[argueti]

A peine rétablis, déjà  titulaires

Hier à  Ittenheim où le Racing a délocalisé son entraînement pour « fuir » les terrains annexes en partie gelés de la Meinau, Jean-Marc Furlan a annoncé que le défenseur Steven Pelé et l'attaquant brésilien Marcos seraient titularisés demain (20 h) à  Bastia. L'entraîneur strasbourgeois a convoqué 18 joueurs pour la séance de veille de match ce matin (10 h), toujours à  Ittenheim. Après la débâcle de jeudi dernier à  Reims (4-1), l'équipe sera remodelée. Renaud Cohade réintégrera l'entrejeu aux côtés de Guillaume Lacour. La rentrée de Pelé pourrait faire glisser Pierre Ducrocq sur le flanc droit de la défense. Et le retour de Marcos entraînera le décalage d'Emil Gargorov sur la gauche. Du coup, Simon Zenke est en balance sur le flanc droit avec un James Fanchone en perte de vitesse. Boubacar Kébé sera reconduit en pointe, à  moins que la légère douleur à  la cuisse ressentie hier ne l'empêche de tenir sa place. Auquel cas Zenke pourrait évoluer seul devant.

L'équipe possible : Cassard – Szelesi ou Ducrocq, Pelé, Paisley, J.-A. Fanchone – Cohade, Lacour – J. Fanchone ou Zenke, Marcos, Gargorov – Kébé ou Zenke. Remplaçants : Shereni, Traoré, Bah, Szelesi ou Ducrocq, Zenke ou J. Fanchone, Carlier, Gurtner (g).

Victime d'une tendinite d'Achille depuis le début de semaine, le Zimbabwéen Harlington Shereni va mieux. S'il est déclaré apte en fin de matinée, il accompagnera ses partenaires en Corse.

[Phapha]

Pas Ducrocq en ARD, par pitié.
Le positionnement de Marcos va plaire à  FM, je le sens. Vivement un ailier gauche, que Marcos puisse jouer en pointe.

[supppourtjs]

L'aillier gauche va signer aujourd'hui on devrait le voir pour le prochain match à  la meinau

[argueti]

Revoir le printemps

Les Strasbourgeois n'ont pas gagné depuis plus d'un mois. A Bastia, ils peuvent envisager un déplacement compliqué, qu'il s'avère indispensable de faire fructifier pour repousser la crise.

La Corse, ses somptueux paysages, sa douceur méditerranéenne, ses moutons et son fromage. Pour demeurer dans le cliché, ce soir, le Racing en déplacement à  Bastia doit se préparer à  un rugueux combat, un défi physique, le Sporting ne s'étant jamais révélé un bastion de la dentelle.

Le bilan est famélique en regard de l'opposition

Au coeur d'une fin d'automne et d'un hiver pour l'heure désastreux, marqué par une maigre récolte de onze points sur les onze derniers matches, les historiques habitudes en cours du côté de la Meinau tendent également à  prouver leur résistance. Jean-Marc Furlan fait front, mais son crédit s'amenuise avec l'enchaînement de mauvais résultats. Séduisant dans son souci de mettre en place un projet de jeu, le technicien se montre plus douteux pour renverser une tendance défavorable. On ne reviendra pas sur l'incroyable tunnel terminal de la saison passée qui a plongé le Racing dans l'obscurité de la L 2. Mais le pitoyable talent déployé ces temps-ci dans l'art du match en retard interpelle. En 2009, Paisley, Lacour et les autres ont récolté un point en deux matches disputés en décalage par rapport au programme initial. Le bilan est famélique au regard de l'opposition, le Stade de Reims, dernier, au stade Auguste-Delaune, et Dijon, guère mieux loti, quelques jours auparavant à  la Meinau. Dans le même temps, Metz et Angers ont bien mieux profité des séances de rattrapage et voilà  les Strasbourgeois sous la menace de voir s'éloigner un podium dont il ont chu pour la première fois en perdant dans des proportions indignes en Champagne.

On se rappellera qu'un match peut débuter à  20 heures

Signe qui ne trompe pas dans la déception suscitée depuis quelques semaines, ils ne focaliseront pas les attentions télévisuelles pour la première fois de la saison. Au moins, on se rappellera à  l'occasion qu'un match peut débuter à  20 heures.
Toujours dans son souci de relativiser l'humiliation, Jean-Marc Furlan a affiché le discours de la raison et martelé une nouvelle fois ses convictions. « Le groupe a exprimé de l'abattement et du désarroi compte tenu des nombreuses critiques, constate l'entraîneur strasbourgeois. On a choisi de se regrouper en famille en s'appuyant sur l'excellent état d'esprit qui existe au sein du groupe. » Des remontrances en interne, quelques énervements de supporteurs, l'une ou l'autre ligne dans un journal auraient resserré les liens qui ne seront sans doute jamais assez forts par rapport à  ce qui attend le Racing. « J'aurai un discours lié au combat, qui s'inspire de la guerre, poursuit Jean-Marc Furlan, parce que c'est de circonstance. On se retrouve en difficulté parce que l'on ne constitue pas une équipe athlétique. On a des petits gabarits plus à  l'aise sur des terrains souples. » Hélas, la Corse ne pourra s'apparenter à  un havre de paix quant aux conditions à  envisager. L'île a essuyé quantité de pluie dans la semaine, l'influence méridionale s'annonce toute relative.

Les tauliers sont convoqués

Pour ne pas glisser plus longtemps sur une pente pour l'heure funeste, le staff technique a décrété une révolution dans son onze de départ. Les tauliers sont convoqués (lire ci-dessous), priés de redresser une barre orientée pour l'heure, vers le naufrage. « Le plus dur reste à  faire » barrait la Une de ce journal au matin du réveillon de Noël à  propos de son club phare.
Près d'un mois après et sans le moindre cadeau dans l'intervalle, on espère que le plus dur est derrière lui.

François Namur

[argueti]

Shereni OK, Kébé forfait

Longtemps incertain pour une tendinite d'Achille, Harlington Shereni a passé un test concluant hier matin à  Ittenheim où le groupe de Jean-Marc Furlan s'est retrouvé pour la 2e journée consécutive. Boubacar Kébé, qui se ressentait d'une douleur aux adducteurs, n'était pas présent. Il est forfait pour le déplacement en Corse. Une défection qui n'a rien à  voir avec ses soucis de la saison passée avec une frange minoritaire de ceux qu'il serait inadapté de qualifier de supporters insulaires. « Il souffrait depuis deux jours », précise le kiné Nagib Remita. « Ce matin (hier), il ne pouvait même pas faire de vélo. » Sur les 17 joueurs présents à  Ittenheim, seuls 16 se sont envolés hier après-midi pour Bastia. Rudy Carlier sort du groupe. Le renoncement de Kébé, mais aussi le retour de Shereni entraînent un profond remodelage de l'équipe. Simon Zenke évoluera en pointe, alors que Renaud Cohade occupera le couloir droit. Le meilleur buteur du club, James Fanchone (9 buts), qui traverse une passe difficile, est relégué sur le banc pour la 2e fois de la saison, après le déplacement à  Angers le 10 octobre (défaite 3-0).

Pierre-Yves André en joker

En délicatesse avec un genou, le capitaine du Sporting, Pierre-Yves André (meilleur réalisateur insulaire avec 8 buts), prendra lui aussi place sur le banc, mais pour d'autres raisons. Son genou, qui avait déjà  subi une ponction, a reçu une infiltration. Bernard Casoni a décidé de conserver son capitaine, même à  50 % de son potentiel - pour le lancer en fin de partie en cas de besoin. Mehdi Meniri (cuisse) et Issou Dao (suspension) sont absents au sein d'une défense centrale recomposée.

Le rebond après le dos rond ?

Alors que la « frénésie » des transferts a fait chauffer téléphones et fax hier, le Racing va de nouveau se consacrer au terrain ce soir (20 h) à  Bastia. Cette semaine, pris dans l'agitation du mercato et des coulisses où la sévère défaite à  Reims l'autre jeudi (4-1) a jeté un froid, les Bleus ont tenté de se remettre d'équerre avant leur second déplacement consécutif en Corse. Hier matin à  Ittenheim, ils ont retrouvé à  la mise en place les cadres qui leur faisaient défaut depuis des semaines (Shereni, Marcos et Pelé). Résultat : la séance a été très tonique, marquée par un accrochage sans gravité entre Renaud Cohade et Jean-Alain Fanchone. Une friction qui n'a pas été pour déplaire à  Jean-Marc Furlan. « Avec des compétiteurs comme Shereni, Marcos et Pelé, les entraînements sont tout de suite plus intenses », se réjouit même le coach qui espère que le RCS a fini « de faire le dos rond » avec le retour de ses pièces maîtresses. « Je n'ai aucun doute sur l'efficacité de mon équipe au complet et au top de sa forme. Nous serons à  l'arrivée, j'en suis sûr.» Dans quelques jours, le retour des blessés et l'arrivée de trois recrues lui offrira un panel élargi de solutions. Sachant que sur les 29 pros recensés à  ce jour, une dizaine ne jouait jamais. « L'effectif était un peu juste », juge Philippe Ginestet, « avec 15 ou 16 titulaires potentiels et 3 ou 4 jeunes. On l'a vu avec les blessures. Notre recrutement va l'étoffer. » Après Reims, le patron du RCS avait lancé un ultimatum de « deux ou trois matches » pour relancer la machine, après le surplace des trois derniers mois (11 points en 11 journées) et une glissade au 5e rang. Chez des Bastiais que le carton dans le derby contre Ajaccio début décembre (6-2) n'a pas suffi à  relancer, le RCS espère retrouver un allant qui lui fait défaut hors de ses bases depuis ses succès d'août à  Dijon et Brest (Ndlr : 4 points lors de ses 7 derniers déplacements). On saura en soirée si, après avoir fait le dos rond, le Racing est de nouveau capable de tourner rond.

[Roswell Man]

Le petit papier de "20 minutes"....

Eviter que la montée se Corse

Un Racing version « old school » à  Bastia. Avec les retours de blessures de Steven Pelé et de Marcos, accompagnés d'Harlington Shereni, Jean-Marc Furlan pourra aligner, ce soir au Stade Furiani, son équipe type. Une première depuis le 7 novembre et la blessure du défenseur Steven Pelé. La semaine d'après, c'est l'attaquant brésilien puis le milieu zimbabwéen qui se retrouvaient sur le flanc.

Outre un regain de concurrence, l'entraîneur strasbourgeois se réjouit de « pouvoir lancer une équipe qui prenait des points en début de saison ». D'ailleurs, Jean-Marc Furlan explique les dernières difficultés du Racing en Ligue 2 - 11 points pris en 11 matchs - par ces absences qui ont pénalisé son groupe. « Je n'ai aucun doute sur l'efficacité de mon équipe quand elle est au complet, affirme-t-il. En attendant, il fallait faire le dos rond. Maintenant, il faut retourner à  la mine, montrer que nous existons. »

Le coach espère ainsi responsabiliser ses joueurs. Pour lui, il n'y a plus d'excuse pour une nouvelle contre-performance après le 4-1 encaissé à  Reims. Un résultat négatif en Corse, et c'est Jean-Marc Furlan, lui-même, qui pourrait se retrouver sous pression. Et question pression, à  Bastia, il va être servi. « Il est toujours compliqué de se déplacer là -bas car les Corses sont des gens qui vendent chèrement leur peau, explique Jean-Marc Furlan, qui a évolué à  Bastia durant une année. Il faudra être combatif et volontaire comme en début de saison. » Avec une équipe proche de celle alignée dans les premiers mois, ces valeurs devraient permettre au RCS d'enrayer sa chute au classement.

Floréal Hernandez

[Keating]

Outre un regain de concurrence, l'entraîneur strasbourgeois se réjouit de « pouvoir lancer une équipe qui prenait des points en début de saison ». D'ailleurs, Jean-Marc Furlan explique les dernières difficultés du Racing en Ligue 2 - 11 points pris en 11 matchs - par ces absences qui ont pénalisé son groupe. « Je n'ai aucun doute sur l'efficacité de mon équipe quand elle est au complet, affirme-t-il. En attendant, il fallait faire le dos rond. Maintenant, il faut retourner à  la mine, montrer que nous existons. »

ça va venir dès ce soir ....

[NéRiK]

Zenke en attaque enfin. Mais Cohade à  droite quand meme...Content de voir des Fanchonne et Carlier à  leur place.

J'éspère une victoire mais ca va etre difficile.

[Roswell Man]

Je me méfie de Bastia qui est toujours un adversaire difficile et teigneux, quelle que soit sa place au classement. D'un autre côté, c'est une équipe capable du meilleur comme du pire. Si elle est dans un mauvais jour je pense vraiment que le Racing a une bonne carte à  jouer.

[FM17]

Avec ce mercato qui ne ressemble à  rien, je souhaite de tout coeur que le Racing ne perde pas à  Bastia sous peine d ambiance de merde dans les jours suivants...