[09/10] 3ème J: Strasbourg / Arles - 1/1

[supppourtjs]

Gasmi, probablement pas le niveau, il jouera avec la CFA.

[Manu]

S'il n'a pas le niveau maintenant il ne l'aura jamais ! on lui a déjà  donné combien de chance ?

[Pinon]

JPP lui en a donné pas mal, le seul match ou j'ai trouvé Gasmi bon c'était contre Lille en coupe de france ou ligue

[Keating]

Ce qui est curieux c'est qu'il avait plutôt bien marché pendant les matchs amicaux

[argueti]

La fin du carnaval ?

Face à  Arles - Avignon, étonnant promu qui caracole en tête de la Ligue 2, le Racing n'a d'autre choix que d'engranger les trois points, ce soir à  domicile. Pour lancer, enfin, une saison bien mal embarquée.

Durant l'Antiquité, les Romains appréciaient particulièrement les Saturnales, journées de fête où les esclaves prenaient la place des maîtres et les maîtres, celle des esclaves.
Une sorte de carnaval avant l'heure, où désordres et débordements en tous genres étaient permis.

Une simple équipe qui lutte pour son maintien

Une fête, qui, finalement, résume assez bien les deux premières journées de cette Ligue 2 version 2009/2010. Un championnat où les « petits » mangent les gros et où les favoris - Caen excepté - peinent à  assumer leur statut. Dans ce grand jeu de chamboule-tout, le Racing occupe pour l'instant l'une des places les plus délicates. Car de candidat déclaré à  la montée, le Racing est passé au statut peu enviable de simple équipe qui lutte pour son maintien. Et si beaucoup, en voyant le calendrier, s'attendaient ce soir à  un match des extrêmes entre le RCS et Arles - Avignon, peu auraient parié que des Strasbourgeois relégables affronteraient des Sudistes venus en leaders. « Arles fait un début de championnat que personne n'attendait, confirme Pascal Janin, on connaît ce profil d'équipe qui monte, qui a de la confiance et qui débute bien ». Mais pour venir à  bout d'une équipe arlésienne euphorique - qui s'est imposée à  Clermont (1-2) avant de l'emporter face à  Ajaccio à  domicile (2-1) -, le coach strasbourgeois n'a pas de plan miracle, ni de recette magique. « On a travaillé pour recaler l'animation défensive. Ce que j'ai en tête au niveau tactique, j'ai essayé de le transmettre lors des trois derniers entraînements. Ensuite, à  nous de mettre la main sur ce match et de nous créer des actions dangereuses », expose-t-il avec son calme habituel. Pour ce faire, l'équipe strasbourgeoise pourra compter sur un effectif plus fourni qu'à  Laval, avec les retours de Bah, Bezzaz et Pelé, « garçons d'expérience qui peuvent donner un coup de main », dixit Pascal Janin. Le coach espère avant tout qu'à  « l'état d'esprit » positif entrevu à  Laval s'ajoute l'indispensable « savoir-faire ». « L'un ne va pas sans l'autre, ajoute encore Janin, il faut les deux pour être performant ». Mais pour engranger les trois points face à  une équipe sudiste sans complexe, encore faudra-t-il faire preuve d'une rigueur défensive qui a jusqu'alors fait défaut. « On a travaillé le bloc équipe pour mieux défendre ensemble, expose Steven Pelé, de retour de suspension, parce que la défense ne concerne pas seulement les quatre arrières, mais toute l'équipe ».

« Remettre les choses en ordre »

Les propos font écho au voeu du coach alsacien, pour qui « le plus court chemin vers la victoire est encore un score de 1-0 ». Reste à  savoir si l'équipe strasbourgeoise a les moyens de ses ambitions. Toujours privé de Cassard et Lacour - deux pièces maîtresses de son organisation défensive -, mais aussi privé de certitudes et de confiance, ce Racing-là  semble encore friable. « Face à  Arles - Avignon, il faut inverser la tendance et remettre les choses en ordre », tranche Pascal Janin, qui espère que son équipe va enfin « montrer ce qu'elle sait faire ». Et surtout prouver qu'elle est capable de mettre fin à  un carnaval qui n'a déjà  que trop duré...

Barbara Schuster

[Seb T.]

Damour non retenu, pfff

[Pinon]

Le monde à  l'endroit ?

Alors que le RCS, présumée grosse cylindrée, est relégable et que l'AC Arles-Avignon, Petit Poucet promu, s'est contre toute attente installé dans le fauteuil de leader après les deux premières journées de Ligue 2, l'opposition des deux clubs, à  20 h à  la Meinau, doit permettre aux Bleus de remettre un peu d'ordre dans la hiérarchie supposée

Personne n'en demandera autant. Dans toute l'histoire du foot professionnel, le Racing et l'AC Arles ne se sont rencontrés qu'une fois à  la Meinau en Ligue 2. C'était le 1 er juillet 1971 et le RCS avait étrillé son rival des Bouches du Rhône (9-1).

Trente-huit ans plus tard, les deux clubs y renoueront en soirée (20 h), pour la 3 e journée de L 2, le fil distendu de leur histoire commune. Avant le coup d'envoi de la saison, le duel aurait semblé déséquilibré entre un Racing désireux de se mêler à  la course à  l'accession et un AC Arles-Avignon d'abord recalé administrativement pour la L 2, puis finalement autorisé à  y accéder avec son budget de « lilliputien » : 6,5 millions d'euros (le plus petit de la division).

Mais dans l'intervalle, si les deux équipes ont, conformément aux prévisions, suivi des trajectoires diamétralement opposées, ce n'est pas dans le sens espéré de ce côté-ci des Vosges. Inutile, du reste, de revenir ici sur la rocambolesque semaine passée du RCS.

L'Arlésienne est bien présente

Mais de son côté, la formation arlésienne a montré aux sceptiques qu'elle était bien présente. Après une correction reçue en Coupe de la Ligue chez l'autre promu Laval (5-0), elle a remporté ses deux premiers matches de L 2 (2-1 à  Clermont et contre Ajaccio) et s'est contre toute attente installée dans le fauteuil de leader, au bénéfice de la meilleure attaque.

« Arles-Avignon déjoue les pronostics. Nous aussi, d'une certaine façon », doit bien admettre le nouveau technicien strasbourgeois en chef Pascal Janin. « Nous allons tenter de remettre les choses dans leur ordre supposé. À domicile, nous devons gagner. »

Alors qu'il n'avait bénéficié que d'une journée pour préparer le voyage à  Laval (défaite 3-2), le coach intérimaire en a disposé de cinq pour transmettre « ce que j'ai tactiquement en tête aux 20 joueurs et quelques sous ma responsabilité. » En Mayenne, l'état d'esprit avait, selon lui, « déjà  un peu changé. »

Reste maintenant à  bonifier le jeu développé par Rodrigo et les siens. « Je veux qu'il s'améliore », martèle-t-il, « car pour décrocher des résultats, il faut les deux : un savoir-faire animé par un état d'esprit irréprochable. Seuls les points feront perdurer l'état d'esprit. Si deux ou trois défaites s'enchaînent encore, cet état d'esprit disparaîtra. »

En soirée, les Bleus pourraient cependant pénétrer dans une Meinau sinon hostile, du moins indifférente. Les Ultra Boys 90, section majeure du kop, ont en effet appelé les spectateurs à  ne prendre place dans leur siège qu'après un quart d'heure de jeu. La perspective d'un huis clos de 15 minutes affleure. « Je me concentre sur ce sur quoi je peux influer », réagit Janin, « Je ne peux rien contre les actions menées par les spectateurs pour manifester leur mécontentement. Depuis une semaine, nous avons connu des soubresauts jamais agréables à  vivre. À Strasbourg, on ne sait jamais quand ça va vous tomber dessus. On sait juste qu'il y a de fortes chances que ça tombe plus souvent qu'ailleurs. Mais après la tempête vient souvent l'accalmie. J'espère que cette accalmie est proche. »

Elle ne peut être portée que par le vent grisant d'une première victoire

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Janin entretient le mystère

Le nouvel entraîneur du RCS n'a rien dévoilé de ses intentions contre Arles-Avignon. Mais il a axé son travail des derniers jours sur l'étanchéité défensive.

Mamadou Bah, Yassine Bezzaz (sélectionnés), Steven Pelé (suspendu), Stéphane Cassard, Guillaume Lacour et Emil Gargorov – six titulaires potentiels donc – manquaient à  l'appel jeudi à  Laval. Ce soir, les trois premiers réintègrent le groupe en lieu et place de Loïc Damour, Franck Dja Djedje (suspendu) et du jeune défenseur du centre de formation Mourad Satli.

« Le fait que des garçons d'expérience puissent venir donner un coup de main, c'est mieux », se réjouit Pascal Janin qui compte reconduire son système en 4-4-2. « En revanche, les hommes vont changer. Mais comme j'ai dévoilé la compo de mon équipe la veille de Laval et que ça ne m'a pas porté chance, je préfère ne rien dire d'autre », sourit-il.

Le sourire, les Bleus l'ont retrouvé à  l'entraînement depuis une semaine. De retour de suspension, Steven Pelé, qui retrouvera l'axe défensif après l'intermède plutôt correct du jeune Jérémy Abadie, en témoigne. « Depuis le changement de coach, ce n'est pas forcément plus décontracté, mais l'envie de travailler ensemble est plus présente. Et on sait que le moral est important. En perdant nos deux premiers matches, nous nous sommes compliqué la tâche. Personne n'aurait parié sur un AC Arles-Avignon en tête et un Racing relégable après deux journées. Mais si les Arlésiens viennent chez nous en leaders, c'est qu'ils l'ont mérité. »

« Ils sont en pleine confiance », acquiesce Janin. « À nous de surmonter ça. Depuis quatre jours, nous avons travaillé certains points pour recaler notre animation défensive. » Histoire d'éradiquer une inquiétante imperméabilité (11 buts encaissés en trois matches). « Nous avons beaucoup bossé le bloc équipe pour ne pas nous exposer aux contres », reprend Pelé. Une précaution d'autant moins inutile que le RCS sera dans l'obligation de faire le jeu.

[Gotcha]

on est déjà  dos au mur, apres seulement 2 journées .....

si on ne gagne pas ce match, on sera encore plus dans la mouise, et je ne vous raconte pas l'ambiance....

[belzé]

Je suis invité dans les tribunes v.i.p ce soir ,peut être que je serais assez près de Ginestet,donc si quelqu'un veut lui faire passer un petit message dites le moi ça sera avec plaisir.
Sinon allez racing,battre le leader donnerais un bon coup au moral.Et la victoire me semble largement faisable.
Go racing.

[martin.djetou]

Bon cette fois il faut impérativement tanner ce leader en bois de la ligue 2. Le racing à  pris trop de retard en seulement 2 journée. Il faut une réaction ce soir des hommes de Janin car il faut pouvoir recoller au plus vite avec la tête sinon c'est la saison en bois qui se profile.