Alain Fontenla

[silex57]

Bon à la base c'est un financier, on ne peut pas lui en vouloir de ne pas être charismatique c'est pas ce qu'on demande aux financiers et d'ailleurs c'est rare que ça soit le cas.

D'ailleurs on sent qu'il est à l'aise dès qu'il s'agit de finance, de droit et autres sujets habituels pour lui et que le reste il découvre. Reste à connaître sa capacité financière, penser que un gars comme ça conseiller financiers (de luxe) a 15 millions à mettre dans un club de foot c'est quand même étonnant.

C'est un homme de l'ombre jeté en pleine lumière, on peut espérer qu'il va gagner en facilité de communication moi il me semble sincère mais pour l'instant un peu perdu dans le grand cirque du foot. Le super bon point c'est qu'il ne va pas (au début en tous es cas) mettre son nez dans les affaires sportives. On voudrait le faire rentrer dans le costume d'un président type Ginestet alors que ça ne semble pas du tout être son ambition.

Laissons lui le temps de faire ses preuves.

[urotsukidogi]

A mon avis on ne saura peut être jamais qui est derrière l'argent du racing. En même temps avec ginette on savait qui était derrière l'argent qu'on avait pas et c'était pas mieux, bref un peu de temps. Regardez dans 1 semaine l'organigramme du club et là vous saurez. Au jour d'aujourd'hui, normalement Fournier est président (pas si sur que ça que ce soit encore le cas lundi) et pour le coup il parait compétent, un bon point, le reste n'étant que spéculations.

[supppourtjs]

Assez d'accord avec Silex57, on peut déjà être content vu la situation actuelle, d'avoir des gens comme Fontenla et Fournier pour reprendre le club en mains.
Ils arrivent, avant toutes critiques, laissons leur le temps de prendre les choses en mains, vu la situation sportive, il faudrait mieux se mettre de leur côté plutôt que contre, et bien moi, je suis leur premier " supporter", laissez les bosser, ils sont apparemment compétents, ce sont les résultats à tout les niveaux qui parleront.

[argueti]

Des questions en suspens

Alain Fontenla, le nouvel actionnaire majoritaire du Racing, a présenté hier son projet aux actionnaires minoritaires, puis à la presse. Sans réussir à lever toutes les interrogations posées par son arrivée mouvementée à la tête du club.

Décidément, il est écrit qu'au Racing Club Strasbourg, rien ne sera jamais simple. Et Alain Fontenla, le nouvel homme fort du club, a pu mesurer hier l'ampleur de la tâche qui l'attend.
Convoqués à 10h, les actionnaires minoritaires - restés au club après le départ de Philippe Ginestet - ont d'ailleurs retenu le nouveau patron plus longtemps que la petite heure qui leur était au départ impartie.

« J'ai reçu un accueil mitigé »

Et à la sortie de cette première rencontre, c'est peu dire que les avis divergent. « J'ai reçu un accueil mitigé, expose Fontenla, certainement parce que les actionnaires minoritaires auraient voulu être mieux informés lors de la revente du club. Mais ça va ». Une opinion pas vraiment partagée par Dominique Pignatelli, l'un des actionnaires présents autour de la table. « La rencontre s'est très mal passée. Alain Fontenla est sympathique, mais il n'a pas apporté de réponses claires à nos questions. Il ne m'a pas convaincu, il y a des incohérences et des mensonges dans ses propos », rapporte Pignatelli. Avant d'ajouter : « On nous a d'abord annoncé Loban, puis trois jours après c'est Fontenla... J'ai l'impression que ce monsieur est un paravent et représente d'autres intérêts ». Après ce premier contact un peu tendu avec les actionnaires minoritaires, Alain Fontenla a ensuite essuyé les plâtres face à la presse. Avec, là aussi, un résultat on ne peut plus « mitigé ». « Au départ, j'étais co-actionnaire, je devais avoir 50%. Puis monsieur Loban s'est retiré et j'ai donc décidé d'acquérir 100% des parts de Ginestet, chose qui sera faite avant la fin de l'année », lance Alain Fontenla, seul à la tribune, avec le sourire. Quant à savoir pourquoi il est passé par Jafar Hilali et la société Carousel Finance pour acheter les parts de Ginestet, là encore, les explications ne sont pas forcément convaincantes. « Se porter acquéreur d'un club de football n'est pas simple et j'ai donc fait appel à cette société pour le montage financier », précise simplement le nouvel actionnaire. Qui admet toutefois « une grosse erreur de communication, un cafouillage » après son achat, où il a plus que tardé à montrer son visage. « Je ne voulais pas apparaître devant vous avant d'avoir finaliser le montage financier », justifie-t-il à ce sujet. Pressé de questions un peu gênantes sur les raisons de son arrivée dans le monde foot en général - et au RCS en particulier - Alain Fontenla garde le sourire et apporte quelques éléments de réponse. « Cela faisait un moment que je pensais investir dans le football. Et là, c'était l'occasion de se lancer dans ce projet », expose-t-il. Avant de préciser : « Mes démarches remontent à l'été dernier. On m'a informé que Philippe Ginestet souhaitait céder ses parts et on a commencé à discuter. J'ai confié mes intérêts à une société qui a négocié pour moi (Carousel Finance, ndlr) » « Après, je ne pensais pas être seul actionnaire, mais monsieur Loban s'est retiré, peut être à cause du mauvais accueil médiatique qu'il a reçu », poursuit l'ancien cadre de la Société Générale, qui assure par ailleurs « qu'il ne connaît pas et n'a jamais rencontré Roman Loban ». « Ma démarche est légale et franchement, je ne pensais pas devoir faire un cours d'ingéniérie financière aujourd'hui », lance-t-il quand les questions se font plus pressantes sur les modalités de cette reprise. Interrogé - aussi - sur les conséquences sportives de son arrivée, Alain Fontenla a répété ce qu'il annonçait hier dans nos colonnes : « Je surveillerai la partie financière, toute la partie sportive, où je n'ai pas la prétention d'être compétent, est déléguée à Julien Fournier. Je ne ferai ni l'équipe, ni le recrutement ». Du côté des moyens qu'il pense investir concrètement dans le club, Alain Fontenla n'a pas non plus souhaité s'appesantir sur des chiffres. « On mettra les moyens nécessaires, on sera actif au mercato, mais je ne suis pas là pour évoquer des sommes », botte-t-il en touche.

« Tout cela est très flou »

Une réponse qui, comme beaucoup d'autres, a laissé les journalistes sur leur faim. Tout comme certains actionnaires minoritaires du RCS, à l'image de Dominique Pignatelli. « C'est une période très trouble, très sombre pour le Racing. Monsieur Fontenla n'a pris aucun engagement financier, on ne sait pas d'où viennent les capitaux... Tout cela est très flou ». Et Dominique Pignatelli d'ajouter : « Franchement, c'est un cauchemar, mais malheureusement, je suis bien réveillé ».

Comme un malaise

Alors que les feux de l'actualité sont braqués sur la désignation du nouveau coach du Racing, personne ne semble vraiment se soucier du problème de fond. Mais qui sont au juste les nouveaux patrons du Racing ? Dans les faits, le nouvel organigramme prend forme. Plongé dans le brouillard depuis que Philippe Ginestet a vendu ses parts, vendredi dernier, le sommet du club se dégage peu à peu. Avant-hier, l'actionnaire majoritaire s'est ainsi dévoilé. Alain Fontenla, trente-cinq ans, est un homme d'affaires d'apparence joviale, propre sur lui et surtout très présentable. Plus, a priori, que Roman Loban, ce jeune Estonien initialement présenté comme le seul repreneur et dont le nom a disparu des tablettes à la vitesse de l'éclair. Certes, Fontenla ne connaît strictement rien au milieu du football professionnel. Il l'avoue d'ailleurs aisément. Avant jeudi, il n'avait même jamais franchi les grilles de la Meinau. Qu'importe, puisqu'à l'heure de la "globalisation" et de la "mondialisation", un club centenaire - aux us et coutumes si particuliers - peut passer aux mains de financiers inconnus, qui auraient aussi bien pu jeter leur dévolu sur une usine de conditionnement de mérous ou de recyclage de chambres à air. « L'essentiel, c'est que l'argent soit là », arguait Philippe Ginestet dans ces colonnes lundi dernier.

Du côté obscur de la force ?

L'argent n'a pas d'odeur, dit le dicton. En la circonstance, il ne semble pas non plus avoir de provenance. Au gré des apparitions et des disparitions des différents acteurs du dossier - quid de M. Jafar ou de M. Loban, quel rôle pour Ralph Isenegger ? -, des mouvements de fonds entre les sociétés aux noms improbables - FC Football Capital Limited ou Carousel Finance SA - , un profond sentiment de malaise a affleuré. Celui-ci ne s'est pas dissipé après les explications emberlificotées d'Alain Fontenla devant les actionnaires historiques et la presse, hier matin. Placé devant ses contradictions, le nouveau patron est apparu fébrile et gêné. Au final, il a été bien en peine de donner le moindre détail sur la hauteur de son engagement. La somme de dix millions avait été évoquée par Julien Fournier, PDG réputé pour ses compétences et son sérieux. Las, personne ne l'a confirmée. Toutes ces incohérences nourrissent déjà les fantasmes les plus fous. Et si le club avait basculé du côté obscur de la force ?

Barbara Schuster

[Gotcha]

toujours sur europe1, pignatelli est convaincu que fontenla n'était que la tête de pont d'autres personnnes derrière, totalement inconnues avec des motivations douteuses ! chaque fois qu'ils lui ont demandé "pourquoi strasbourg ?" fontenla répondait que c'était "personnel" !

[fan_racing]

En lisant tes autres messages et si c'est avéré ce que Fournier dit, on peut dire qu'il est dans la lignée de son prédécesseur ! C'est quoi ce délire, on risque de se coltiner LE NOUVEAU PRESIDIEU OU QUOI M**** ?!

[argueti]

La queue entre les jambes

Le communiqué est arrivé hier en fin de matinée à la rédaction de « L’Alsace. » Dans un texte vengeur qui prend pour cible « certains organes de la presse régionale, certains actionnaires minoritaires qui n’ont eu de cesse de nous critiquer totalement gratuitement, de façon parfois diffamatoire […] et la DNCG qui m’a clairement fait comprendre que je n’étais pas le bienvenu dans le monde du football», Alain Fontenla développe un argumentaire spécieux pour expliquer sa décision de revendre le Racing 15 jours après l’avoir racheté (1).

À l’en croire, la terre entière se serait liguée contre son projet de reprise, simplement parce que sa tête ne revient ni aux Alsaciens, ni aux actionnaires, ni au gendarme financier de la LFP. Et sûrement pas parce que depuis deux semaines, les tours de passe-passe des repreneurs (dans l’ordre d’apparition en scène, Roman Loban, M. Jafar alias Jafar Hilali et Alain Fontenla) et l’incapacité finale de Fontenla à répondre aux exigences de la DNCG ont conduit à ce fiasco d’une ampleur sans précédent.

Hier après-midi, l’avocat genevois Ralph Isenegger, pivot d’un dossier nébuleux du début à la fin, a lui-même appelé la presse pour tenter de donner le change. Sans convaincre. D’autant moins d’ailleurs que son ingérence dans le domaine sportif, soulignée par ailleurs par le PDG Julien Fournier, n’est pas étrangère à la démission que ce dernier a présentée mercredi. « La DNCG a donné jusqu’au 5 janvier à M. Fontenla pour créditer le compte du club de 3 millions d’euros. Dans l’après-midi, nous avons eu une réunion de travail au cours de laquelle il a été décidé de prendre les dispositions nécessaires pour la fin de cette semaine, au plus tard le milieu de la semaine prochaine. » Une version démentie par Fournier.

« Notre communication a été désastreuse », poursuit l’avocat. « Mais personne n’a accordé à Alain Fontela le bénéfice du doute. Si la DNCG avait été vraiment inquiète, elle n’aurait pas projeté son délibéré à une date aussi lointaine que le 6 janvier. Alain Fontenla a été découragé par la campagne menée contre lui. » Peut-être aussi par les exigences financières de l’organisme de contrôle de la Ligue.

Isenegger annonce que Fontenla sera aujourd’hui à Strasbourg pour rencontrer les salariés et qu’il assistera ensuite au match avec Julien Fournier. Le hic, c’est que le PDG lui avait demandé d’être là hier et que l’homme d’affaires, qui avait donné son accord, lui a posé un lapin. Ce jeudi soir, Julien Fournier était bien incapable de dire si Fontela ferait le voyage en Alsace aujourd’hui.

[Phapha]

Bon, ça paraît clair, Fontenla s'est retrouvé seul actionnaire principal alors qu'il comptait sur l'argent de Loban. Il n'a pas la surface financière pour s'en sortir seul. D'où son malaise lors de la conférence de presse, car il savait déjà qu'il était dans la mouise. Il cherche des excuses honorables pour en sortir la tête haute, mais la vraie raison est qu'il n'a pas l'argent. Du coup, c'est plutôt une bonne chose qu'il revende tout de suite.
Clap, on ferme, on passe à autre chose, pas la peine de s'apesantir sur d'éventuelles magouilles ou une provenance louche de ses fonds.

[télésupporteur]

je trouve quand même surprenant que dans ce monde des affaires, ou fourmillent les avocats, il se passe une chose digne de croquignols
je viens avec toi prendre le racing, on créé une sociéte, mais je n'ai plus envie , alors salut

[argueti]

Hans avait cherché et trouvé des articles sur l'avocat qui parlait d'affaires de transferts bidons africains ...