[09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 2/1

L'actualité du Racing en championnat
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argueti
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

Manu a écrit :Oui j'ai vu... mais t'imagines quand même 55 euros !
Moi c'est surtout les 10 heures de bus dont j'ai une sainte horreur :oops:
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argueti
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

En cas de défaite on visitera le stade de Luzenac ...

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Gotcha
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par Gotcha »

fais chier...... avant le havre, je ne voyais pas cette équipe prendre le moindre à chateauroux, aujourd'hui c'est toujours le cas, je pense qu'on va prendre 3-1

trop cool le national :casimir:
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lolo
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par lolo »

Plabennec aussi, très sympa...

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Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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argueti
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

DNA a écrit :Le droit d'y croire

Le Racing reste maître de son destin après son dernier match de la saison à domicile, conclu par un nul face au Havre (1-1). Mais pour ne pas passer un été à ne ressasser que des regrets, il devra réaliser un exploit à Châteauroux, vendredi prochain.

A quelques secondes près, c'en aurait été fini, des espoirs de maintien. Vendredi soir, pour le baisser de rideau domestique, le Racing a été mené pendant un bon tiers de la partie. Dans le sillage d'un but du contrariant Jovial, il a été à deux doigts de sombrer, de céder au renoncement, d'effacer quasiment Strasbourg de la carte du foot français.

« On ne vit pas avec le passé »

Un ultime sursaut d'énergie de l'irréprochable Sikimic pour aller "gratter" un coup franc aux abords de la surface normande a repoussé la condamnation définitive. Mais si Fanchone, avec du cran à défaut de constance, a maintenu l'équipe alsacienne au-dessus de la ligne de flottaison, le latéral gauche et ses coéquipiers doivent se préparer à une ultime station périlleuse dans leur chemin de croix. Tout se jouera donc à Châteauroux. Comme tout s'était joué à Montpellier voilà un an dans la course à la montée. Cette fois, le théâtre de Gaston-Petit paraît moins redoutable que celui de la Mosson. Et les protégés de Janin continuent d'y croire. « Avec trois points, on est sauvé, a judicieusement souligné Cassard qui ne vit pas la première de ses galères en bleu. Le gardien tente notamment d'évacuer le spectre du traumatisant échec, au printemps dernier. On ne vit pas avec le passé. Le classement parle pour nous. Il y a moyen de s'en sortir. » Châteauroux se révèle même une destination relativement clémente pour les visiteurs depuis neuf mois. La Berrichonne constitue tout simplement la pire équipe à domicile de la division (5 victoires pour 8 défaites). Pour envisager l'environnement, on notera, foi d'UB 90, que l'enceinte castelroussine est la moins enflammée de la L 2. On est loin de l'ambiance passionnée et fiévreuse de Montpellier, où le poids des cinq saisons à rêver d'élite s'était ressenti.

« Si on se met minable à Châteauroux... »

Seulement voilà. A l'aune des résultats à l'extérieur depuis août dernier - aucune victoire, huit nuls, dix défaites -, et surtout du contenu des productions alsaciennes en terre hostile ces dernières semaines, il y a de quoi être franchement inquiet.
Quatre fois il s'est déplacé et quatre fois le Racing s'est gaufré sans marquer (à Tours 2-0, Istres 2-0, Bastia 1-0 et Guingamp 2-0). Quatre fois il a paru résigné, incapable de la réaction d'orgueil ou de désespoir qui l'a provisoirement sauvé vendredi. « Si le public a été derrière les joueurs face au Havre, c'est qu'ils le méritent, a préféré positiver Janin, hier. On a des limites sur lesquelles j'ai mis le doigt depuis longtemps. Mais il n'y a rien à reprocher aux joueurs. Je n'en ai pas vu qui ont triché. Et si on est encore en vie aujourd'hui, c'est grâce à ces valeurs. » En même temps qu'il souhaite les protéger de la pression, l'entraîneur strasbourgeois refuse de leur faire endosser toutes les responsabilités. « On n'a tout simplement pas les moyens de jouer comme une grande équipe, poursuit le technicien qui devra se passer d'Albert Baning, victime d'une lésion à la cuisse, pour l'ultime rendez-vous. Mais si on se met minable à Châteauroux, on peut sauver ce qui peut encore être sauvé. » Au regard du calendrier (lire ci-contre), avec quatre équipes jouant leur tête vendredi, un petit point pourrait suffire à un petit bonheur : peut-être le seul dans la saison de toutes les catastrophes. S'il s'est donné le droit d'y croire, le Racing est désormais dans l'obligation de ne pas décevoir.

François Namur
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argueti
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Le dernier combat

Au terme d’une saison marquée par le chaos le plus ahurissant de son histoire, le RCS, 17 e de L 2, va tenter de sauver ce qui peut l’être vendredi (20 h 30) à Châteauroux et d’éviter une inédite relégation en National aux conséquences désastreuses.

Quoi qu’il arrive ce vendredi à Châteauroux, l’un des deux antagonistes restera au tapis. Châteauroux ou Strasbourg tombera en National. Pas question de petits arrangements entre amis, puisqu’un nul - a fortiori une défaite - enverrait les Castelroussins à l’étage du dessous, alors qu’un échec du Racing le propulserait automatiquement à un 3 e niveau hexagonal jamais fréquenté.

Si le RCS n’était aussi indigent hors de la Meinau (8 nuls, 10 défaites, aucune victoire), sa situation apparaîtrait plus enviable que celle des Berrichons, puisqu’un nul pourrait leur éviter le couperet (voir ci-contre).

« Les joueurs se mettent minables pour sauver un club où des conneries ont été faites depuis plusieurs saisons »

À ce propos, les supporters strasbourgeois vont devoir ravaler leur fierté cette semaine. Car leur Racing va peut-être trouver vendredi avec son vieil « ennemi » messin un allié de circonstances (voir ci-contre). Hier midi à la Meinau, Pascal Janin s’est d’ailleurs bien gardé de voir la vie en noir. Au lendemain d’un match pourtant passable face au Havre (1-1), le coach bas-rhinois puisait dans la capacité de réaction de ses hommes des raisons d’espérer. « Menés 1-0, ils auraient pu renoncer. Mais j’ai vu des mecs qui se mettaient minables comme jamais. Le public l’a vu aussi. La preuve : il n’y a pas eu de sifflets. Je peux reprocher à mes joueurs de ne pas se mettre minables le cas échéant, mais pas d’avoir des limites techniques que je reconnais et sur lesquelles j’ai mis le doigt depuis le début de saison. En l’absence de Nicolas Fauvergue, nous jouons avec une attaque qui, me semble-t-il, était titulaire en CFA l’a passé. Les gars sont au maximum de ce qu’ils peuvent faire. Ce n’est peut-être pas agréable à entendre pour l’environnement du club, mais c’est comme ça. Je n’ai pas envie d’incriminer ces garçons et n’ai pas de regrets sur les joueurs qui sont là. J’ai des regrets sur ceux que je n’ai pas. »

Le technicien ne fait pas seulement ici référence aux absents. À ces Nicolas Fauvergue (évidemment), Stéphane Pichot, Yassine Bezzaz (5 passes décisives avant sa rupture des ligaments croisés), Emil Gargorov ( « Emil nous rendrait service par sa conservation du ballon ») et maintenant Albert Baning (voir par ailleurs) dont l’efficacité, l’expérience et la science du jeu constitueraient un atout majeur en cette fin de saison guillotine. « Nous avons été interdits de recrutement à titre onéreux », remet-il en perspective, en référence aux renforts qu’il n’a jamais obtenus, « Quand les actionnaires ont mis les 3 millions réclamés par la DNCG (1), personne n’a cherché à faire lever cette interdiction. Du coup, il a fallu bricoler pour réussir à faire venir à l’arraché Basile de Carvalho. Nous avons trop dépendu d’un seul homme (Nico Fauvergue) et ça nous pénalise dès qu’il n’est plus là. Il fallait modifier le secteur offensif cet hiver. Ça n’a pas été fait. Nous allons trembler jusqu’au bout et le club va peut-être payer cher le fait de n’avoir pas écouté certaines choses à certaines époques. Je le répète : je n’enfoncerai jamais des joueurs dont l’envie et la générosité sont à souligner. Ils se mettent minables pour sauver un club où des conneries ont été faites depuis plusieurs saisons. Il n’est pas question de leur faire porter le chapeau. Si nous sommes encore en vie, c’est grâce à leurs valeurs. Nous avons pris des points quand le Racing était chahuté parce que les mecs ont sorti leurs tripes. Si nous nous mettons minables à Châteauroux, nous aurons encore les moyens de nous sauver. »

Sans doute. Mais ces moyens-là n’ont pas sauté aux yeux lors des quatre derniers voyages (Tours, Istres, Bastia et Guingamp) où les Bleus se sont inclinés en concédant sept buts sans en inscrire un seul. Ce bilan brut n’invite guère à l’optimisme.

Une instabilité repoussoir

Alors que de nombreux joueurs prêtés durant le mercato d’hiver se mettent en évidence dans leur club d’accueil, le Racing, interdit de recrutement onéreux et placé sous masse salariale contrôlée en janvier, n’a pas réussi à les attirer. Et pas seulement, selon Pascal Janin, par manque de moyens financiers : « J’ai été en contact avec Claudiu Keserü (le Nantais
prêté à Angers), Xavier Pentecôte (le Toulousain prêté à Bastia) et Serge Gakpe (le Monégasque prêté à Tours). Je n’ai pas senti chez eux l’envie de venir dans un club aussi instable que le nôtre. Leurs agents leur ont sans doute conseillé d’aller ailleurs. »

Allez Metz !

L’égalisation arrachée vendredi contre Le Havre, sur un magistral coup franc de Jean-Alain Fanchone (1-1), a offert à Guillaume Lacour et ses coéquipiers une palette de possibilités dont ne dispose pas la Berrichonne de Châteauroux avant la 38 e journée de Ligue 2. Les hommes de Jean-Pierre Papin doivent vaincre ou périr. Point final. Pour les Strasbourgeois, seul un succès serait synonyme de maintien sans condition. Mais les Strasbourgeois peuvent aussi espérer s’en tirer avec un nul si Vannes perd à Metz ou si Guingamp ne bat pas Ajaccio.

Le vieux rival lorrain pourrait effectivement filer un sacré coup de main aux Bleus. Avec un succès, il peut en effet être le grand gagnant de ce dernier épisode marqué par le duel entre les deux autres candidats à l’accession en Ligue 1, Arles-Avignon et Clermont. Si Vauclusiens et Auvergnats venaient à se neutraliser, les joueurs de Joël Muller pourraient tirer les marrons du feu et monter en L 1 en dominant les Vannetais. Mais pour que ce coup de main mosellan leur soit d’une quelconque utilité, les Bleus doivent d’abord ne pas perdre. « Racing, aide-toi, Metz t’aidera. »

Saison terminée pour Baning

Victime d’une douleur au pubis avant le match, Albert Baning a tenu à jouer avant-hier contre Le Havre. Mais le Camerounais s’est arrêté après 25 minutes, victime cette fois d’une lésion à l’ischiojambier droit. « La saison est terminée pour lui », constate le médecin du club François Piétra. « Nous allons voir comment ça va évoluer, mais a priori, il ne partira pas en vacances tout de suite. Il va rester à Strasbourg quelque temps pour se soigner. »

Stéphane Godin
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par télésupporteur »

j'ai repéré cet aprèm le stade de bayonne :oops:
non, je déconne
Stan
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par Stan »

Pour y avoir joué les tribunes sont plus jolies que celles de Plabennec. :lol:
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argueti
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

DNA a écrit :Deux bouées pour quatre

Dans la charrette des relégués vers le National, deux places sont encore à pourvoir, aux côtés de Bastia. En dehors du Racing, Châteauroux, Guingamp et Vannes joueront leur avenir lors de l'ultime journée, vendredi soir (20h30). Tour d'horizon des forces et des faiblesses en présence.

Il y a deux manières de voir les choses. La vision optimiste, qui ne répond à aucune logique cartésienne, voudrait que le Racing aille gaillardement s'imposer à Châteauroux et sauve ainsi, avec ou sans panache, sa place en Ligue 2. Le football étant tout sauf une science exacte, ce scénario hautement improbable n'est donc pas totalement à exclure. Las, la version pessimiste a plus la cote, en ces temps troubles. Les hommes de Pascal Janin, qui restent sur quatre revers de rang hors de la Meinau - sept buts encaissés, pas le moindre inscrit - et un bilan global indigent - huit nuls, dix défaites, aucun succès - ont du mouron à se faire, à l'heure de préparer leur déplacement dans le Berry. Mais le point du nul arraché vendredi dernier dans les arrêts de jeu contre Le Havre (1-1) autorise peut-être un autre scénario, que les Bleus doivent aujourd'hui considérer comme leur planche de salut. Car si Vannes perd à Metz ou si Guingamp ne bat pas Ajaccio au même moment, le Racing peut se contenter de partager les points à Gaston-Petit. A l'heure du dénouement, un détour pas les autres clubs concernés par cette indécise lutte s'impose. Quoi qu'il en soit, vendredi aux alentours de 22h30, deux des quatre "cancres" seront inconsolables.

La Berrichonne n'a pas le choix

CHATEAUROUX (18e, 41 pts, différence de buts -5)

L'ENJEU. - Un seul cas de figure permettrait à Châteauroux de se maintenir, et ce quels que soient les autres résultats : une victoire contre le Racing.

LES RAISONS D'Y CROIRE. - Les Castelroussins connaissent les enjeux d'une ultime journée, quand tout se joue à quitte ou double. L'an dernier à pareille époque, la troupe de Dominique Bijotat avait acquis son maintien en battant à Gaston-Petit une équipe ajaccienne en partie démobilisée (2-1). Même si le contexte n'est pas le même, Châteauroux n'est pas marqué au fer rouge par trois cruelles désillusions consécutives dans le sprint final, comme Strasbourg... Sous la coupe de Jean-Pierre Papin, arrivé au relais de Bijotat durant la trêve hivernale, la "Berri" est une équipe à vocation offensive : avec 48 buts inscrits - dont 23 grâce aux duettistes Titi Buengo et Kévin Constant -, elle émarge au cinquième rang du classement des meilleures attaques. En outre, elle reste sur deux jolis cartons en son antre : Le Havre (3-1) et Arles (3-0) ont été passés à la moulinette. Dernier entraîneur à avoir connu le succès à Strasbourg - la montée en 2007 -, Papin assurait à l'époque être « né sous une bonne étoile. » Même si celle-ci a pâli lors de son passage à Lens, « JPP » n'en reste pas moins un gagneur capable de galvaniser ses troupes. Sur un match, sa "gnac" peut s'avérer salutaire.

POURQUOI ILS PEUVENT CRAQUER. - Pire défense de Ligue 2 - 53 buts encaissés -, Châteauroux reste sur une défaite contrariante à Ajaccio (1-0), synonyme de maintien pour les Corses. Dans l'affaire, « JPP » a aussi perdu l'une de ses deux gâchettes offensives, Kévin Constant écopant d'un avertissement qui le privera du baisser de rideau. Les défenseurs Lamine Koné et Romain Brégerie seront aussi suspendus vendredi soir. Globalement, la jeunesse de l'effectif et le manque d'expérience font craindre le pire aux fidèles de Gaston-Petit - 5 000 spectateurs de moyenne, le double attendu vendredi -, eux qui ont assisté cette saison à quelques volées de bois vert. Clermont (1-3), Tours (0-3) et Dijon (1-3) s'en sont ainsi donné à coeur joie, contribuant à faire de Châteauroux la plus mauvaise équipe à domicile, avec seulement vingt points engrangés, contre trente-quatre pour le Racing à la Meinau.

L'En Avant prêt à bondir

GUINGAMP (19e, 40 pts, différence de buts -6)

L'ENJEU. - Comme Châteauroux, l'En Avant doit impérativement gagner contre Ajaccio pour s'en sortir. Sauf que le club du président Le Graët est dépendant des autres résultats : soit Vannes perd à Metz, soit Vannes prend au moins un point à Saint-Symphorien et le match Châteauroux-Racing se termine sur un score de parité.

LES RAISONS D'Y CROIRE. - Contrairement aux apparences, Guingamp est quasiment dans la situation la plus confortable du quatuor. Non seulement les Costarmoricains évolueront à Roudourou, mais en plus ils sont les seuls à être opposés à une formation qui n'a plus rien à gagner ni à perdre. Si une victoire contre les Corses n'est pas un élément suffisant pour se maintenir, les autres conditions à réunir ne sont pas utopiques. La solidarité bretonne sera ainsi mise à mal, puisque tout Guingamp compte sur une défaite de Vannes à Metz...

POURQUOI ILS PEUVENT CRAQUER. - La moue sur les visages guingampais, dans les couloirs de Roudourou, l'autre mardi après la victoire contre le Racing (2-0), soulignait le désoeuvrement ambiant. Tous les autres résultats de la soirée étaient néfastes au plan de sauvetage, et l'En Avant restait dans une position de relégable en puissance. Cette impression s'est confirmée vendredi à Clermont, où les hommes de Victor Zvunka ont cette fois mordu la poussière, après avoir pourtant ouvert le score (3-1). En outre, le défenseur Bakary Koné et le récupérateur François Bellugou ont vu rouge et manqueront le dernier combat.

Les Vannetais s'y voyaient déjà

VANNES (16e, 43 pts, différence de buts -10)

L'ENJEU. - Sur la pelouse de Metz, le Vannes OC devra au moins aller chercher un point pour s'en sortir, en raison d'une différence de buts très défavorable par rapport aux autres. Dans le cas contraire, il faudra s'en remettre à un sort incertain : Guingamp ne devra pas battre Ajaccio.

LES RAISONS D'Y CROIRE. - Les hommes de Stéphane Le Mignan ont su accélérer la cadence ces dernières semaines. Ils ont pris dix points sur les douze derniers mis en jeu, avant la dernière journée. Le réveil de Ghislain Gimbert, qui a retrouvé le chemin des filets après une longue période de disette, apporte aussi une touche d'espoir. L'idée de retrouver le National, division dont ils s'étaient extirpés voilà deux saisons, peut enfin susciter un sursaut d'orgueil et permettre de soulever une montagne.

POURQUOI ILS PEUVENT CRAQUER. - Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à vendredi dernier. A la Rabine, contre Laval, Vannes a inexplicablement trébuché. Sammaritano avait pourtant rapidement ouvert le score, mais les Bretons ont flanché en vingt minutes, montre en main (2-3). Alors que le maintien ne semblait être plus qu'une formalité, l'horizon s'est grandement assombri. Voilà donc les Bretons contraints d'aller "gratter" au moins un point à Saint-Symphorien, alors que les Messins jetteront toutes leurs forces dans la bataille pour ravir à Arles la dernière clé qui ouvre les portes de la Ligue 1. Vannes a-t-il la carrure pour venir jouer les rabat-joie ?

Séb.K.
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Re: [09/10] 38ème J : Chateauroux / Strasbourg - 14/05 à 20h

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Vendredi 14, chapitre final

Après une journée et demie de repos, les Strasbourgeois reprennent l’entraînement ce matin. À l’horizon, leur duel au couteau à Châteauroux vendredi (20 h 30) lors de la 38 e et dernière journée de Ligue 2.

Jean-Claude Plessis a assisté hier soir à la remise des Trophées UNFP à Paris. Si un Oscar du club le plus tourmenté de la saison avait été décerné, le 6 e président du Racing depuis le 5 juin 2009 l’aurait assurément reçu, au nom des dirigeants successifs qui ont conduit le club bas-rhinois au bord de l’abîme.

Dans cinq jours, ce vendredi 14 mai, le RCS jouera pour ne pas tomber en National, deux ans après avoir chuté en Ligue 2 et moins d’une année après avoir échoué lors de la dernière journée pour la remontée en L 1 (défaite 2-1 à Montpellier le 29 mai 2009). Un immense gâchis qui, quoi qu’il arrive, aura des répercussions. Une 3 e saison en Ligue 2 contraindra les nouveaux propriétaires — qui ont annoncé leur intention de rester quel que soit le verdict — à une réduction sensible de la voilure. Et que dire d’une relégation en National qui provoquerait un séisme à tous les échelons du club et particulièrement dans le secteur administratif ? Les salariés ne sont pas dupes. « En cas de relégation en National, personne ne peut se sentir à l’abri », disait l’un d’eux voici quelques jours.

En cette semaine capitale qui, pour les joueurs, s’ouvrira ce matin par la reprise de l’entraînement, l’union sacrée devrait être décrétée. En attendant le verdict du terrain, les décisions, sportives, financières et administratives, sont remises à plus tard. L’avenir de Pascal Janin, sous contrat jusqu’en 2011 et que son nouveau président avait confirmé quelque temps après son arrivée (« L’Alsace » du 3 avril), s’écrit plus que jamais en pointillés.

Janin, fusible idéal

L’entraîneur moustachu fait figure de fusible idéal. Il ne le sait que trop bien, lui qui a déjà miraculeusement échappé au limogeage cet hiver à plusieurs reprises, alors que son départ était officialisé presque tous les jours et son remplacement par Jean-Pierre Papin, pratiquement acté. Un Papin que Janin retrouvera dans le camp d’en face ce vendredi au stade Gaston-Petit, par un de ces clins d’œil du destin qui dépassent l’entendement humain. « Je vous assure que le sujet n’a jamais été évoqué », dément Plessis. « Nous n’en avons jamais parlé. Ce n’est pas le moment. »

Évidemment pas avant un dernier match vital. De retour ce midi en Alsace, le président réfléchit à l’organisation d’un déplacement en bus pour le personnel vendredi dans l’Indre, histoire de montrer une unité qu’on sait ne pas exister entre toutes les composantes du club. Il se dit prêt à faire un geste envers les supporters pour les aider à financer leur voyage. « Ce déplacement à Châteauroux se présente comme un remake de la saison passée et ça ne me plaît pas du tout », râle le « prési ». « Mais j’y crois quand même. Il faut s’accrocher. L’histoire ne peut pas se renouveler. »

Elle ne se renouvellera de toute façon pas, l’enjeu n’étant pas le même. Entre la perspective de retrouver l’élite et celle de descendre pour la première fois au 3 e échelon national en 77 ans de professionnalisme, il y a plus qu’une nuance. « Dans le vestiaire, tout le monde en est conscient », témoigne le défenseur Arnaud Maire. « Ce qui nous arrive, nous ne le devons qu’à nous-mêmes. Lorsque tu n’es pas capable de battre tes concurrents directs (Istres, Bastia et Guingamp), tu te mets forcément en danger. Pareil quand tu ne gagnes pas un match à l’extérieur. À Châteauroux, nous savons que ce sera un combat et nous avons envie de le livrer avec nos armes du moment. Nous savons aussi la responsabilité qui est la nôtre : il y a tout un club à faire vivre. » À faire survivre, plutôt, en ce vendredi 14 qui n’est pas sans rappeler une grande saga du film d’épouvante et qui risque de plonger le Racing dans les griffes d’une longue nuit.

Stéphane Godin
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