[09/10] Le Fil Rouge

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fan_racing
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par fan_racing »

On parlait de joueurs en carton récemment, en voilà un autre ...
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argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit :En pensant à demain

Au lendemain du nul concédé - ou préservé, c'est selon - contre Metz à la Meinau, le Racing se rapproche de son objectif, à savoir le maintien en Ligue 2. Si la quinzaine qui débute vendredi à Istres est bien négociée, la mission sera remplie. L'avenir, autour d'un Pascal Janin conforté dans son rôle, pourrait se dessiner de manière un peu plus sereine. Enfin.

La vacance de pouvoir à la barre de l'esquif ciel et blanc est comblée. Jean-Claude Plessis, cinquième président de la saison, occupe le terrain. Quelque part, la présence du charismatique Tourangeau est rassurante. Plus que celle d'Alain Fontenla, en tout cas.

Un triptyque décisif s'ouvre vendredi à Istres

Le propriétaire londonien, qui se déplace dans les coursives de la Meinau flanqué de deux gardes du corps - de peur, peut-être, de tomber sur des bandits de grands chemins... -, se fait d'une discrétion rare. Lundi soir, il a en tout cas laissé à Plessis le soin de serrer les louches et de tailler une bavette avec les dirigeants messins. C'est mieux ainsi, assurément. Hier matin, à l'heure du décrassage, la silhouette débonnaire et paternaliste de l'ex-président sochalien a aussi été aperçue du côté des terrains d'entraînement. Plessis s'est longuement entretenu avec Pascal Janin, entraîneur à qui il apporte son indéfectible soutien. « C'est flatteur d'être conforté dans sa mission, précise Janin. Cela fait toujours plaisir que votre président reconnaisse vos mérites. Mais si j'ai l'assurance de repartir la saison prochaine, je n'ai pas non plus l'intention de voir le Racing végéter en Ligue 2. Je souhaite qu'on mette les moyens financiers à disposition de M. Plessis pour bâtir une équipe ambitieuse. Moi, je n'ai pas de garanties mais je pense qu'il saura convaincre les actionnaires. » Pour un peu, un doux air de sérénité, ou tout du moins de retour à la normale, flotterait à nouveau sur les bords du Krimmeri. On en oublierait presque que ce Racing-là, revenu de nulle part, n'est pas encore maintenu. Ses cinq points d'avance sur Guingamp et Châteauroux, actuel premier relégable, ne constituent pas une assurance tous risques à sept journées du verdict. « On peut considérer qu'à 44 points, on sera tiré d'affaire, estime Janin. A nous de glaner au plus vite les deux ou trois victoires qui manquent. Dans les prochaines semaines, on va jouer contre des adversaires directs (déplacements à Istres et à Bastia, entrecoupés de la réception de Dijon, ndlr). Il s'agira déjà de ne pas perdre. Si on peut gagner, ce sera bien évidemment encore mieux. » Ce triptyque contre d'autres mal-classés s'annonce donc décisif. Le premier volet, dès vendredi en Provence - là où les Bleus de Gress en avaient pris six en août dernier pour leur première sortie en Coupe de la Ligue -, s'avère déjà complexe, étant entendu que ni Bah, ni Gargorov ne seront rétablis. « Il va falloir aller au bout avec les valeurs qui font notre force, à savoir l'abnégation et le courage, insiste le coach. On a encore vu vendredi que Metz nous était supérieur dans la maîtrise individuelle et collective, si l'on excepte le premier quart d'heure. Il y a trop de déchets techniques, on le sait. » En dépit des lacunes étalées de-ci delà, d'une inconstance caractérisée et de quelques flottements coupables, Janin n'est plus contraint de parer au plus pressé. Le grand moustachu profite même de l'accalmie actuelle pour évoquer l'avenir.

« Je n'ai pas l'intention de laisser partir Brahmia »

La fin de saison permettra donc de resserrer les rangs autour des hommes sur lesquels le coach compte s'appuyer l'an prochain. Parmi eux figure le petit Farez Brahmia, l'amateur de l'effectif vu à son avantage contre les Mosellans. « Je n'ai pas l'intention de le laisser partir, affirme Janin. J'en ai parlé à M. Plessis, c'est l'un des dossiers à traiter en priorité. Quand je le vois éliminer deux Messins en fin de match sur un coup de rein, à la manière d'un Ribéry, je me dis que ce joueur peut devenir intéressant dans les années à venir. Il est généreux. Le public ne s'y trompe pas. Or on a besoin de garçons de cette trempe-là, issus du centre de formation et de la région, pour que les gens reviennent au stade et puissent s'identifier à leur équipe. »

« Fauvergue, un cas pas facile qui mérite d'être étudié »

Le discours, frappé au sceau du bon sens et résolument ambitieux, laisse entrevoir des lendemains meilleurs. Même Nicolas Fauvergue, revenu sur le terrain lundi après six semaines d'absence, peut s'inscrire dans ce plan de relance. « Son cas n'est pas facile, mais il mérite d'être étudié, poursuit Janin. C'est aux actionnaires de voir s'ils veulent mettre la main à la poche (l'attaquant, lié au LOSC, dispose d'une clause libératoire d'un million d'euros, ndlr). L'investissement est lourd, mais le risque est moindre. En cas de revente, le club a toutes les chances de récupérer son argent. » Jamais encore, depuis le début d'une saison meurtrière, il n'avait autant été question d'avenir. Personne ne s'en plaindra.

Séb.K.
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Keating »

DNA a écrit :Un mal profond

Le Racing s'est incliné à Istres vendredi, revenant une fois de plus bredouille de déplacement. Une mauvaise habitude qui risque de peser lourd alors que le maintien en Ligue 2 est loin d'être acquis pour les Strasbourgeois.

« Je ne trouve pas logique qu'on gagne face à Brest ou Nantes et qu'on n'ait pas encore rapporté trois points en déplacement, expliquait Pascal Janin quelques heures avant le voyage à Istres. Mais quant à savoir pourquoi mon équipe est si différente à domicile et à l'extérieur, je n'ai pas de réponse ».

Et les réponses, le technicien alsacien les cherche toujours, alors que son équipe s'est inclinée pour la 8e fois de la saison à l'extérieur vendredi soir, face à Istres.
Avec seulement huit points récoltés loin de ses bases, le Racing occupe une peu reluisante 19e place au classement "extérieur" et reste le seul club de L 2 à n'avoir jamais gagné hors de chez lui cette saison.
« Est-ce qu'il y un syndrome à l'extérieur ? Je ne sais pas, s'interrogeait d'ailleurs le président Jean-Claude Plessis dans les couloirs de Parsemain. Mais entre l'équipe que j'ai vu lundi et celle que j'ai vu ce soir (vendredi, ndlr), il y a un monde ».
Et ce fossé, le Racing n'arrive pas à le combler malgré cette envie affichée - verbalement - avant chaque déplacement. « Depuis le début de la saison, on a du mal à l'extérieur, souligne Quentin Othon. Et ça remonte même à l'année dernière, où on n'arrivait jamais à gagner face à des concurrents directs. Franchement, je n'ai pas d'explication à cela. Mais c'est inquiétant ».
Surtout quand on sait, comme le dit bien Othon, que le Racing va « encore jouer trois équipes relégables chez elles ». Et si les Strasbourgeois entrent sur le terrain de Bastia, Guingamp ou Châteauroux à reculons - comme à Istres -, il y a de quoi se faire vraiment du souci.
« Je suis déçu, poursuit Othon, l'un des seuls joueurs, avec Cassard et Fauvergue, à avoir tenu son rang. Le plus rageant, c'est qu'on a tenu durant le premier quart d'heure, quand Istres a poussé. Et quand on est enfin revenu dans le match, on prend ce but qui nous a mis un gros coup au moral ».

Et le petit milieu de terrain d'ajouter : « Istres avait vraiment à coeur de prendre trois points ». Et c'est peut-être là que le bât blesse le plus côté strasbourgeois. Car face à une équipe d'Istres pleine d'envie, qui jouait quasiment sa survie en L 2 sur ce match, le Racing a fait pâle figure. Et n'a jamais semblé en mesure de hausser son niveau de jeu.
« Le match à venir face à Dijon est capital, poursuit Othon. On ne peut plus se permettre d'attendre encore pour réagir. Je n'aimerais pas revivre une saison où tout se décide sur le dernier match ».
On peut le comprendre. Surtout que l'an passé, on ne peut pas dire que cela ait particulièrement réussi aux Strasbourgeois...

Barbara Schuster
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Keating
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Keating »

L'Alsace a écrit : À l’extérieur… de ses pompes

Dépassé dans tous les compartiments du jeu par une formation istréenne qui avait visiblement plus à cœur de se maintenir en L2 vendredi soir, le Racing Strasbourg a subi un onzième revers cette saison (2-0), confirmant au passage ses incroyables lacunes à l’extérieur, où il ne s’est toujours pas imposé en seize matches.

Qu’on se le dise : jeter un coup d’œil sur le classement général de la Ligue 2 reste encore ce matin la meilleure manière pour le Racing d’oublier son déplacement raté à Istres et de trouver des raisons d’espérer un « happy end » à cet exercice 2009-2010. Et pourtant, la situation comptable du club bas-rhinois n’a fait que se dégrader durant le week-end. Avec les succès conjugués de Bastia et Istres, mais aussi le nul de Châteauroux à l’extérieur, c’est bien un resserrement général qui s’est opéré dans le bas du tableau, au point que Guillaume Lacour et les siens ne comptent plus que quatre longueurs d’avance sur le premier relégable et six sur la lanterne rouge.

Alors scruter les positions des uns et des autres et s’apercevoir que le RCS a encore la tête hors de l’eau avant d’accueillir Dijon vendredi reste donc la meilleure idée pour positiver. Car ce n’est certainement pas en revisionnant même cinq ou dix fois leur production au stade Parsemain que les Strasbourgeois verront apparaître un quelconque motif de satisfaction, tant celle-ci fut dénuée d’intérêt.

Dubitatif, pour ne pas dire complètement K-O en s’extirpant d’un vestiaire plongé dans un silence pesant, l’entraîneur Pascal Janin en convenait d’ailleurs bien malgré lui : « Nous avons encore notre destin entre nos mains et c’est déjà une bonne raison pour continuer de travailler et d’y croire. Cela dit, il m’est impossible de faire fi de notre prestation. Car en tant que technicien, c’est bien ça qui m’interpelle. Montrer aussi peu de bonnes choses durant 90 minutes, ce n’est pas neutre. C’est même très gênant. Istres était 19 e au classement avant ce match, mais Istres nous a été nettement supérieur dans la totalité des compartiments du jeu. Sur ce match, il y avait un vrai écart entre les deux équipes. »

Sur la lancée du derby face au FC Metz, durant lequel il avait su puiser dans ses ressources mentales et physiques pour arracher le point du nul (1-1), on imaginait le Racing capable de donner au moins autant de fil à retordre à des Istréens englués dans la zone rouge. Il n’en a rien été. Amorphes défensivement, battus dans tous les duels, étouffés par la vitesse d’exécution des Provençaux, les Strasbourgeois ont sombré corps et âme, comme quinze jours plus tôt du côté de Tours (défaite également 2-0). Pas de quoi rassurer le président Jean-Claude Plessis, qui n’avait d’ailleurs pas envie d’y croire à l’issue des débats. « Je ne peux pas, et je ne veux pas penser que ce que j’ai vu ce soir reflète le niveau réel de l’équipe. Si tel est le cas, eh bien on a du souci à se faire. Il est indéniable que nous souffrons d’une carence générale, mais il ne peut pas y avoir une telle différence avec Istres. En seconde période, ils auraient pu nous en mettre trois de plus… »

C’est pourtant lors de cette même deuxième mi-temps que l’on attendait le Racing au tournant. Que l’on espérait le voir sonner la révolte après le but encaissé à la 42 e, jouer son va-tout et aller de l’avant. « Au lieu de cela, on a complètement déjoué, reprenait Pascal Janin. Comme souvent, le but adverse nous a coupé les jambes. Quand elle est obligée de jouer plus haut, de faire le jeu, mon équipe a tout de suite du mal à défendre. Elle est prise de vitesse et mise en danger. Elle est clairement plus à son aise lorsqu’elle mène et qu’elle peut jouer dans sa propre partie de terrain et contrer. »

Ce qui, en substance, revient à dire que le Racing est en difficulté dès lors qu’il s’agit de produire du jeu et de surprendre l’adversaire
. Avouez qu’à six matches de la fin et à l’heure d’assurer la présence du club au deuxième échelon national, ce n’est pas très rassurant.

Pierre Chatelus
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argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit :Des voyants au rouge

Avec 37 points au compteur à l'orée de la 33e journée, le Racing n'a pas encore sauvé sa peau en Ligue 2. L'équipe de Pascal Janin peut même craindre le pire si elle ne réagit pas rapidement. Explications.

Ce matin, le Racing (15e) n'est pas relégable et garde son destin entre ses mains. Avec 37 points récoltés au soir de la 32e journée, l'équipe de Janin est encore dans les clous pour se maintenir. Mais le club alsacien, défait à Istres (0-2) vendredi dernier, est encore bien loin d'être sauvé. Voici pourquoi, en quatre points clés.

MAUVAISE SÉRIE. - Au début de l'année 2010, le Racing avait connu une embellie sur le terrain, alors même que les coulisses ne cessaient de faire parler d'elles. Janvier et février avaient même été des mois fastes, avec une série de trois victoires et quatre nuls qui avait permis aux Alsaciens de passer de la 17e à la 13e place au classement. Mais bizarrement, alors que le calme semble revenu dans les bureaux de la Meinau depuis l'arrivée de Jean-Claude Plessis, c'est sur le terrain que les ennuis s'accumulent. Pascal Janin a dû composer avec de nombreux blessés - Fauvergue en mars, Pichot, Gargorov et Bah en avril - et le niveau de jeu s'en est ressenti. Du côté du mental, la défaite du 5 mars, à domicile, face à Angers (1-2) - qui a mis fin à une série de 7 matches sans défaite - semble aussi avoir grippé quelque peu la machine. Sur le plan comptable, cette baisse de régime est assez nette : le Racing ne l'a emporté qu'une fois et n'a récolté que 6 points lors des huit dernières rencontres. Et s'il continue à ce rythme-là, le compte n'y sera peut-être pas le 14 mai prochain.

LA RÉVOLTE DES RELÉGABLES. - Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, la défaite du Racing à Istres s'est combinée à des résultats défavorables sur les autres terrains de Ligue 2. L'équipe de Bastia, moribonde à la fin de l'hiver, a battu Angers (3-1). En enchaînant trois victoires de rang, les insulaires ont repris espoir dans l'optique du maintien. Désormais à égalité avec Guingamp (*), les Corses attendent de pied ferme les Strasbourgeois le 23 avril prochain, dans un stade vide en raison d'un huis-clos. Même le Châteauroux de Jean-Pierre Papin, très pâlichon, a décroché un point à Laval (0-0) le week-end dernier, ce qui lui permet de rester en course pour le maintien. Au rayon des mal-classés, seul Vannes semble en perte de vitesse, après une défaite face à Brest (0-2) qui la plonge dans la zone de relégation. Bref, entre Bastia, 20e, et le Racing, 15e, il n'y a aujourd'hui que 6 longueurs d'écart. Et il ne faut pas oublier que 18 points sont encore en jeu en cette fin de saison et qu'il y a des oppositions directes entre ces équipes mal classées (Vannes - Istres, Guingamp - Châteauroux, Bastia - Vannes, Bastia - Istres...)

COMBIEN DE POINTS ? - Beaucoup d'entraîneurs évoquent la ligne magique des "42 points" quand on parle de maintien, en Ligue 1 comme en Ligue 2. Pascal Janin, avant le déplacement à Istres, soulignait pour sa part qu'il tablait plutôt sur « 43 ou 44 points ». Le technicien strasbourgeois a raison d'être prudent. Car si on prend en compte les quatre dernières saisons de Ligue 2, on note que Nîmes a dû engranger 44 points l'an passé, saison où Amiens est tombé avec 43 points. Tout comme en 2006/2007, où Libourne, 17e, comptabilisait 44 points. Des contre-exemples existent toutefois. Ainsi, en 2007/2008, Dijon s'est maintenu avec 42 points, à l'instar de Brest en 2006/2007. Le Racing pourrait donc se maintenir avec 5 points supplémentaires. Mais pour être sûr et certain de ne pas descendre, le club alsacien aura peut être besoin d'engranger encore 7 points.

FINS DE SAISONS CRISPANTES. - Les deux dernières saisons, le Racing a connu des fins de championnat cauchemardesques. Le traumatisme est forcément présent dans les têtes des joueurs qui ont vécu ces mésaventures. En 2007/2008, le Racing a complètement coulé à partir du mois de février. L'équipe de Furlan, qui n'avait besoin que de trois points pour se maintenir en Ligue 1, avait enchaîné une incroyable série de 11 défaites d'affilée. La saison passée, nouvelle déconvenue en toute fin de championnat. Sur le podium durant les trois quarts de la saison, les hommes de Furlan avaient raté plusieurs occasions de « plier » la montée. Deux défaites (à Tours et Boulogne) avaient tout remis en cause et Montpellier avait finalement grillé la politesse aux Alsaciens lors de l'ultime journée. « Je ne voudrais pas vivre une fin de saison comme l'an passé, quand tout s'est joué à la dernière journée », expliquait d'ailleurs Quentin Othon après la défaite à Istres. En effet, assurer son maintien ou confirmer sa montée lors de la 38e journée n'a jamais vraiment réussi aux Strasbourgeois. Et si le Racing peut s'éviter un stressant « quitte ou double » à Châteauroux le 14 mai prochain, personne ne s'en plaindra...

Barbara Schuster

(*) Guingamp compte 31 points comme Bastia, mais accueille ce soir Nantes, en match décalé de la 32e journée.
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par silex57 »

6 points lors des huit dernières rencontres.
c'est vrai que vu comme ça, ça fait peur !!
L'équipe de Furlan, qui n'avait besoin que de trois points pour se maintenir en Ligue 1, avait enchaîné une incroyable série de 11 défaites d'affilée
ça aussi même longtemps après ça fait vraiment peur !! Comment a-t-on pu ne pas prendre 3 points en 11 matchs :cry:
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

Ouais enfin on a quand même fini à 7pts de Toulouse, premier non reléguable ...
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par silex57 »

Ils sortent d'où alors ces 3 points évoqués là ? :?:
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par Keating »

l'alsace a écrit :Il est moins cinq

À cinq journées de la fin de saison en Ligue 2, le RCS, 15 e avec 40 points (1), a, comme le dit son défenseur serbe Milovan Sikimic, « toutes les cartes en main. » À condition de ne pas faillir à l’extérieur comme il en a trop souvent l’habitude. Ses trois derniers déplacements le conduiront en effet chez trois de ses poursuivants.

À la lecture du classement ce matin, l’évidence saute aux yeux : à cinq journées de la fin, une relégation en National du Racing, nanti de six points d’avance sur la zone rouge, provoquerait une secousse d’une magnitude comparable à l’effondrement de la cathédrale de Strasbourg.

Jamais, depuis son entrée dans le monde professionnel en 1933, le club phare du football alsacien n’a été, à cette époque de la saison, autant menacé d’une relégation au 3 e échelon hexagonal.

Certes, la victoire de vendredi contre Dijon (3-1) en a éloigné le spectre. Grâce, entre autres, au coup de main d’un FC Nantes qui, en match retardé d’une demi-heure, est allé chercher dans les 20 dernières minutes à Châteauroux un nul 2-2 encore inimaginable à la 70e quand la Berrichonne de Jean-Pierre Papin menait 2-0.

Le Racing a notamment relégué à 9 points le Sporting Bastia, étrillé à Brest (4-0) alors qu’il restait sur trois victoires et avait engrangé 14 points sur les 21 précédents en jeu. Toujours derniers, les Corses comptent cinq longueurs de retard sur le premier non-relégable, Vannes. Mais contrairement aux Strasbourgeois qui se déplaceront chez trois de leurs poursuivants (Bastia, Guingamp et Châteauroux), les coéquipiers de l’indémodable Pierre-Yves André auront l’avantage de recevoir trois de leurs concurrents : le Racing ce vendredi, dans un huis clos toujours particulier ( « ça risque d’être un peu bizarre », pressent l’attaquant du RCS Magaye Gueye, « mais il ne faudra pas calculer »), Vannes (36 e journée) et Istres (38 e journée). Autant dire que les Corses sont loin d’avoir jeté l’éponge. « Ils ont pris une claque à Brest et un coup sur la tête », juge Milovan Sikimic. « Nous y allons pour défendre notre beefsteak. Pour nous, ce déplacement à Bastia va être un test de courage. »

Gueye : « Ça pousse toujours derrière »

Cette 34 e journée peut d’ailleurs s’avérer décisive pour les Bleus. En cas d’exploit dans un stade Armand-Cesari de Furiani désert, les hommes de Pascal Janin réaliseraient peut-être une excellente opération. Car Châteauroux peut très bien laisser des plumes à Guingamp. Ou l’inverse. Vannes ne s’amusera pas à Tours, pas plus qu’Istres à Parsemain contre un dauphin brestois plus que jamais aux portes de la Ligue 1. « Rien n’est fini », estime cependant Magaye Gueye. « Ça pousse toujours derrière. Et on sait que tout se joue souvent lors des deux dernières journées. »

Pour le Racing, qui recevra encore Nîmes et Le Havre, l’affaire pourrait être entendue avant. S’il reste effectivement la seule équipe de L 2 à n’avoir pas gagné à l’extérieur, il y est aussi allé chercher huit nuls (contre huit défaites). Avec l’avance de six points qui est la sienne ce matin, ne pas perdre chez ses rivaux lui suffirait sans doute.

Attention cependant : avec Vannes, le RCS est le seul, parmi les six derniers, à ne devoir disputer que deux rencontres à domicile sur les cinq rendez-vous encore au programme. « Entre la débâcle à Istres (2-0) et la victoire contre Dijon, il doit y avoir un juste milieu », énonce Pascal Janin. « Pour l’instant, il y a trop d’écart entre nos productions à domicile et celles à l’extérieur. »

Outre le Guingamp-Châteauroux évoqué ci-dessus, les Bastia-Vannes et Bastia-Istres au menu de cette fin de saison feront forcément le jeu des Bleus. Mais à n’en pas douter, P. Janin et ses hommes entendent mettre un point d’honneur à ne pas dépendre des autres. Ils se sont trop employés, ces derniers mois, à sortir de l’ornière pour ne pas vouloir rester seuls maîtres de leur destin.

Stéphane Godin

(1) Selon les dirigeants du club normand, la Ligue de Football Professionnel devrait sanctionner Le Havre, dans l’incapacité de se déplacer hier à Ajaccio en match reporté de la 33 e journée, et le déclarer battu par forfait. Dans ce cas, l’ACA compterait 43 points et passerait devant le Racing. Mais le HAC se dit « prêt à utiliser toutes les procédures nécessaires pour que le match soit joué.
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argueti
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Re: [09/10] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : Histoire avec paroles

Les propos de Jean-Claude Plessis avant le match contre Dijon ont touché au cœur des Strasbourgeois déjà conscients de la gravité de la situation et qui ne veulent pas rester dans l’histoire comme les fossoyeurs du RCS vers le National.

Jean-Claude Plessis n’a pas jugé utile d’élever le ton jeudi devant le groupe. Il a juste soigneusement choisi les mots qu’il souhaitait faire passer. Ceux capables de retourner les sangs de joueurs que les masses populaires disent trop souvent - et généralement à tort - peu concernés par l’avenir de leur club. « Si jamais le club descend, vous et moi rentrerons dans l’histoire comme ceux qui n’ont pas pu maintenir le club de la 7 e ville de France en Ligue 2 », a-t-il lancé à Guillaume Lacour et aux siens, « Vous ne devez pas baisser la tête […]. La tête, vous la baisserez si nous tombons en National quand vous croiserez les salariés du club. »

Autant que le discours mobilisateur de Pascal Janin le lendemain, les propos présidentiels ont atteint leur cible et, à en croire les Bleus, servi de catalyseur. « Nous en étions conscients, mais le président a su s’exprimer pile au bon moment », résume le défenseur serbe Milovan Sikimic, « Quand il nous a dit que nous pourrions entrer dans l’histoire du RCS dans le mauvais sens, nous nous sommes vraiment rendu compte que nous ne pouvions pas l’accepter. Cette phrase nous a bien bougés. Ce n’était pas plaisant à entendre. D’autant que nous savions qu’il avait complètement raison. »

A un âge où l’insouciance le dispute souvent à la légèreté, un Magaye Gueye (19 ans) a lui aussi été pris aux tripes par le rappel à l’ordre de son nouveau président. « Nous nous sommes tous dit :’’ Un club du standing du Racing ne peut pas sombrer comme ça.’’ Si nous avions perdu contre Dijon, nous aurions été mal. Avant d’entrer sur le terrain, j’ai pensé : ‘’ Nous n’avons pas le droit de perdre.’’ L’état d’esprit et l’envie étaient là, en chacun de nous. On a vu combien c’était important. Et nous avons joué au football. C’est plus simple d’être efficace dans ces conditions. »

« Nous avions senti une grosse pression extérieure »

En répondant présent face à Dijon (3-1), les Bleus ont donc fait d’une pierre deux coups : un, ils ont évité une nouvelle crise ; deux, ils ont rappelé à tous qu’ils étaient assez grands pour se prendre en main. « Dans la semaine, nous avions senti une grosse pression extérieure. Sur qui ? Le coach ? Les joueurs ? Je ne sais pas. Mais ça commençait à bouger autour de nous », témoigne encore Sikimic, 3 e buteur de la tête contre les Dijonnais. « Le président avait évoqué un manque de caractère du groupe après notre match totalement raté contre Istres. Je pense qu’il ne songeait qu’à cette seule prestation. Et je reconnais que ce jour-là, nous avions complètement baissé les bras, ce qui ne nous ressemble pas. Ce match a été la réplique de la déroute du début de saison à Istres en Coupe de la Ligue (6-1). Heureusement pour nous, Stéphane (Cassard) a remporté plusieurs un contre un. Sinon, nous serions encore repartis de Parsemain avec 4 ou 5 buts dans la musette. Cette année, nous avons parfois été mauvais, mais jamais nous n’avions renoncé de cette façon. »

Le succès acquis devant des Bourguignons vite assommés a remis les têtes à l’endroit et le Racing sur les bons rails. « Nous avons rassuré les gens au club », assure Magaye Gueye, « En nous imposant nettement, nous avons prouvé que nous sommes toujours dans le coup et qu’il y a toujours de la vie dans cette équipe. »

De la vie et de l’envie, même si « Milo » Sikimic pressent - dans un français plus prosaïque et presque rabelaisien - que vendredi (20 h) à Bastia à huis clos, les Strasbourgeois devront recourir à d’autres vertus. « On sait ce qui nous attend. Il nous faudra des c… »

Stéphane Godin
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