Les Arbitres

Vos impressions sur l'actualité du football en général
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argueti
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Message par argueti »

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Keating
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Message par Keating »

pas de photo dans la version internet, il y en a dans la version papier ?
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argueti
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Message par argueti »

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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Recruter et fidéliser, priorités des responsables de l'arbitrage

Une proposition de loi sera débattue mardi à  l'Assemblée nationale pour offrir un cadre juridique à  la pratique arbitrale. Est-ce la solution idéale pour régler les problèmes actuels ?

« En devenant arbitre à  l'essai en Pro A, je suis devenu le spectateur privilégié du sport qui me passionne, le basket-ball. Et aujourd'hui, je suis heureux de participer à  la bonne tenue des rencontres ». Sincère et touchant, le témoignage d'Emmanuel Antz, un jeune arbitre alsacien de 31 ans, était au coeur du débat qui a animé le Forum de l'arbitrage, jeudi soir au Conseil régional à  Strasbourg. Alors que se déroulent aujourd'hui et demain, en Alsace et dans toute la France, les journées de l'arbitrage, il rappelle l'importance de préserver la motivation des jeunes arbitres. Les représentants des ligues régionales de basket-ball, handball et de rugby, réunis à  l'initiative de la Ligue d'Alsace de football (Lafa), semblent attendre beaucoup de la proposition de loi qui sera débattue mardi à  l'Assemblée nationale. Le texte instaure un cadre juridique pour la pratique arbitrale. Il devrait asseoir l'autorité des arbitres, à  l'heure où, sur les quelque 1000 arbitres que compte le football alsacien, 200 à  250 rendraient leur sifflet chaque année, pour être remplacés par de nouveaux, moins expérimentés : « Nous avons des difficultés à  fidéliser les gens », admet Bernard Tournegros, président de la commission régionale de l'arbitrage de la Lafa.

Représentant de l'ordre public

Devant près de 80 arbitres, dirigeants et représentants des instances sportives régionales, Philippe Kalt, Colmarien et arbitre international, a résumé l'intérêt de la proposition de loi : « L'arbitre sera reconnu comme un représentant de l'ordre public, ce qui aura des répercussions plus importantes lorsque les gens s'attaqueront à  son intégrité physique ». En effet, les violences ou les menaces à  l'encontre des arbitres ou des juges seront passibles de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. « L'arbitre deviendra également un travailleur indépendant et bénéficiera d'une couverture sociale », a-t-il poursuivi. Cette professionnalisation a déjà  été amorcée dans le basket-ball, avec la création de six postes d'arbitre professionnel. « Nous avons été recrutés par la FFBB avec des missions d'arbitrage, mais aussi de formation », a nuancé Freddy Lepercq, arbitre professionnel en Pro A, zone Est. Le système fonctionne-t-il ? « Ces postes existent depuis un an, il est encore un peu tôt pour en tirer des leçons ». Un nouveau statut oui, mais cela ne réglera pas toutes les difficultés. La formation et l'accompagnement des arbitres doivent remplir leur office. C'est ainsi que l'on peut résumer la teneur du débat auquel participait Rémy Marcel, représentant des arbitres du handball, Roland Bliekast, président de la Ligue d'Alsace de basket-ball et Gilbert Schneider, président de la Lafa. Au sein du football alsacien, 198 tuteurs sont ainsi chargés d'accompagner les nouveaux arbitres pendant leurs six premières rencontres. Rémi Harrel, manager des arbitres de Ligue 1, a également évoqué la création de classes d'arbitrage au sein des sections sports-études, « où cohabitent arbitres et joueurs ». Car, comme l'a bien résumé la marraine des journées de l'arbitrage, la handballeuse Véronique Pecqueux-Rolland (264 sélections en équipe de France) « à  nous, joueurs, d'aider à  ce que les arbitres se sentent bien sur le terrain pour qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes ».

« Pas d'autre solution que la professionnalisation »

Domicilié à  Colmar, papa de deux enfants, Philippe Kalt, 38 ans, arbitre international, a fait ses débuts à  Ingersheim, au niveau départemental.

Comment s'organise la vie d'un arbitre de Ligue 1 ?

Au cours de la saison 2005-2006, j'ai consacré, en semaine, 55 jours à  l'arbitrage et, du vendredi soir au dimanche, 90 jours. Avoir une profession normale n'est plus possible. Je possède un cabinet de gestion du patrimoine à  Colmar, mais j'y travaille quasiment à  mi-temps. Il n'y a pas d'autres solutions que la professionnalisation des arbitres.

Quels seraient les avantages d'une professionnalisation ?

Cela permettrait d'augmenter les temps de préparation et de récupération et donc d'améliorer la qualité de l'arbitrage. On s'entraîne quatre fois par semaine et, aujourd'hui, quand on a besoin d'aller chez le kiné, on grignote sur notre temps personnel qui est déjà  assez réduit. En tant que pro, nous devrions avoir les mêmes moyens que les joueurs. D'ailleurs, ceux-ci nous respecteraient davantage, car, nous aurions le même statut.

Quels seraient les inconvénients ?

Un arbitre est un sportif, avec des systèmes de notation et de classement. Aujourd'hui, un arbitre de L1 rétrogradé en fin de la saison, s'il a 38 ans, ne peut plus remonter en L1. Quid des arbitres qui auront accepté le statut de pro et qui seront rétrogradés ? J'ai trois-quatre collègues qui ont arrêté leur boulot pour se consacrer pleinement à  l'arbitrage. Ils ont comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Mais il faut être positif, car c'est une chance d'arbitrer à  ce niveau.

Deux journées pour en faire la promotion

Partout en France, le week-end est placé sous le signe des journées de l'arbitrage, qui concernent tant le football que le basket-ball, le handball et le rugby. De nombreux rendez-vous sont à  noter : dès aujourd'hui, de 13 h à  18 h, des animations seront organisées en Franche-Comté à  Besançon au stade de la Malcombe, au stade municipal de Lons-le-Saunier, à  Frotey-les-Vesoul, à  Pont-de-Roide et à  Châtenois-les-Forges ; deux autres points forts ont lieu en Alsace ce dimanche matin : au stade de l'Ill de Mulhouse et au stade des Floralies de Mundolsheim. Les handballeurs se retrouvent aujourd'hui à  Cernay de 14 h 30 à  17 h. L'objectif de ces rendez-vous est d'offrir une initiation à  l'arbitrage et permettre à  chacune et chacun d'arbitrer, de sensibiliser le grand public au rôle de l'arbitre et au respect de la règle et de recruter de nouveaux arbitres. Le recrutement est d'ailleurs un véritable cheval de bataille En Alsace par exemple, 170 nouveaux arbitres de football sont formés chaque année, alors qu'on note un turn-over de… 70 % tous les trois ans !

Oui à  la vidéo

Que pensez-vous de l'utilisation de la vidéo dans l'arbitrage ? C'est par cette question que s'est ouvert le Forum de l'arbitrage, jeudi soir, à  Strasbourg. Invité à  répondre à  cette question délicate, Rémi Harrel, le directeur national de l'arbitrage, a d'emblée souhaité « aller à  l'encontre de l'idée qui voudrait que le corps arbitral soit contre. Si c'est un moyen technique fiable d'aide à  la décision, tous les arbitres sont preneurs ». Rémi Harrel a toutefois mis un bémol : « Le risque, c'est de créer deux footballs, celui de Ligue 1 et de Ligue 2 où la vidéo serait au service de l'arbitrage et celui des amateurs, qui n'auront pas les moyens de se payer les 15 ou 20 caméras nécessaires dans un stade ». Les intervenants ont semblé favorables à  l'introduction de caméras dans les stades à  plusieurs conditions. « Que l'arbitre central reste maître du jeu », a commenté José Esposito, président délégué de la Lafa et « que la vidéo n'intervienne que dans deux ou trois phases de jeu, pour voir si le ballon franchit ou pas la ligne de but et éventuellement pour les penalties », a remarqué Rémi Harrel. Rappelons que la vidéo est déjà  utilisée par les rugbymen, mais sur une seule phase de jeu. Pour Philippe Kalt, « il faut des moyens techniques qui ne nécessitent pas d'interprétation, comme le rayon laser, par exemple. Car si deux, trois ou quatre ralentis sont nécessaires et qu'on n'obtient pas l'unanimité… Il vaut mieux faire confiance à  l'homme. » Enfin, Rémi Harrel s'est opposé à  la rediffusion d'actions litigieuses sur les écrans géants dont sont équipés certains stades.
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silex57
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Message par silex57 »

Le Parlement français a adopté ce mardi une proposition de loi visant à  offrir aux arbitres, tous sports confondus, une protection pénale renforcée et surtout un statut de travailleur indépendant.



« Cela fait vingt ans qu'on attendait ça. » Le président de l'Union Nationale des Arbitres Français, Bernard Saules, est satisfait ! C'est même un jour « historique ». De quoi s'agit-il ? D'une proposition de loi sur le statut des arbitres définitivement adoptée par le Parlement. Le texte a été voté mardi par les députés après son adoption en juin par les sénateurs. Une initiative à  mettre au crédit du sénateur UMP Jean-François Humbert et que le ministre des Sports Jean-François Lamour a défendue. Cette loi a pour but de lutter contre une crise larvée : celle de la désertion des jeunes et les abandons de poste. Depuis cinq ans, 20 000 arbitres sur les 153 200 en activité, tous sports confondus, auraient abandonné cette activité faute de soutien des instances sportives et des pouvoirs publics. « De trop nombreux arbitres ont baissé les bras, las de subir trop souvent insultes, défiances, agressions ou autres intimidations » a expliqué ainsi Jean-François Lamour.

Ce nouveau statut, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2007, renforce la sécurité physique des arbitres. Ainsi, les violences ou les menaces à  l'encontre du corps arbitral seront désormais lourdement sanctionnées pénalement. L'éventail des sanctions est large allant de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende pour les menaces, à  cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour des violences volontaires contre un arbitre ayant entraîné une incapacité de 8 jours, et jusqu'à  la réclusion criminelle à  perpétuité en cas de meurtre. Il apporte également une sécurité financière. Ils deviennent ainsi des « travailleurs indépendants » mais rattachés au régime général de la sécurité sociale, leurs revenus entrant dans la catégorie des bénéfices non commerciaux. Ce nouveau statut exclut tout « lien de subordination » des arbitres aux fédérations sportives afin de garantir leur indépendance, ainsi que des mesures d'exonérations sociales et fiscales.

Un point de discorde d'ailleurs avec Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de Football Professionnelle. Pour lui, ces nouvelles dispositions alourdissent fortement les charges sociales pesant sur leur rémunération. Or ces rémunérations sont en hausse depuis quelques temps avec la création en juillet du Syndicat des arbitres de football d'élite (SAFE) et un nouveau modèle de rémunération qui tend à  les professionnaliser. Ainsi, un arbitre central de Ligue 1 perçoit cette saison un fixe de 1 420 euros mensuels et 3 020 euros par rencontre arbitrée. Finalement les voilà  gagnants de tous les côtés.
C'est pas trop tôt, espérons maintenant que la qualité de l'arbitrage s'en ressentira et que les aides technologiques vont continuer à  les aider.
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Message par D520 »

si je viens faire l'arbitre lors des matchs je reçois la même chose
:?: :lol: :lol:
Ainsi, un arbitre central de Ligue 1 perçoit cette saison un fixe de 1 420 euros mensuels et 3 020 euros par rencontre arbitrée.
:jesors:
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Kriskool
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Message par Kriskool »

Les pauvres... :shock:
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silex57
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Message par silex57 »

Si il fait 2 matchs dans le mois il s'en sort quand même avec plus de 7000€ mensuels !

Je pense que le plus gros problème de l'arbitrage ne se situe pas à  ce niveau là  mais plutôt chez les arbitres dans les régions qui eux ne touchent quasiment rien et prennent des risques à  cause de supporters débiles.
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Message par argueti »

Quand on voit la pression qu'ils ont pour 7000 € par mois, faut quan meme assumer ...

Mais bon, c'est quoi 7000 € par rapport au montant total que gagne les équipes sur le terrain ? Rien ...
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Kriskool
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Message par Kriskool »

Et c'est quoi ce qu'ils font par rapport a l'ouvrier a l'usine?

:roll:
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