Aurait-on enfin un vrai bon Président ?L'Alsace a écrit :« Nous en étions conscients, mais le président a su s’exprimer pile au bon moment », résume le défenseur serbe Milovan Sikimic

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Aurait-on enfin un vrai bon Président ?L'Alsace a écrit :« Nous en étions conscients, mais le président a su s’exprimer pile au bon moment », résume le défenseur serbe Milovan Sikimic






DNA a écrit :PAS UN HASARD POUR JANIN.
L'incapacité chronique du Racing à l'emporter à l'extérieur n'est pas qu'un hasard pour son entraîneur. Les huit nuls et neuf défaites qui ont marqué les pérégrinations strasbourgeoises cette saison n'ont rien d'illogiques.
« J'ai revu la défaite à Bastia hier (ndlr : dimanche), a indiqué le technicien. Il est embêtant que l'on n'ait pas tenu jusqu'au bout. C'est dommageable. Mais on ne peut pas non plus parler de syndrome. »
Janin considère que son groupe recèle en lui les raisons de ses échecs en déplacement. Il décèle des lacunes dans la « manière de jouer le contre. » « On n'a pas les joueurs pour se projeter vite vers l'avant après s'être servis des points d'appui que sont Gueye ou Fauvergue, explique-t-il. Et lorsque l'on organise un pressing haut, comme à Vannes, sans parler du Havre, on n'est pas non plus capable d'enchaîner offensivement. »
Au final, les quelques points nécessaires au maintien ne sont envisageables qu'à la maison : « Là, l'adversaire accepte plus notre domination. »
NIMES A ABDIQUÉ.
En mordant la poussière pour la deuxième fois d'affilée à domicile face à Angers (0-1), le Nîmes Olympique a enterré ses derniers espoirs de montée en alimentant une série médiocre de trois défaites et un nul en quatre matches.
« Il n'y a plus grand-chose à espérer », souligne un observateur local. Les Crocodiles gardent néanmoins en tête un secret espoir comptable, celui de terminer dans les dix premiers. Il s'agit tout d'abord pour eux de régler la mire. Les Gardois n'ont pas marqué lors des quatre derniers matches. Voilà plus de six heures qu'ils n'ont pas trouvé le chemin des filets.
ERRATUM.
Une erreur s'est glissée dans l'encadré intitulé "Le sprint final", ce lundi. Concernant le nombre de points du Racing à quatre journées de la fin, il fallait lire 40, et non 37 unités. Les Bleus comptent bien trois longueurs d'avance sur un trio de chasse composé d'Istres, Vannes et Guingamp. Heureusement, au demeurant...

L'Alsace a écrit :Déprime ou des primes
La situation du Racing est toujours inquiétante à quatre journées de la fin. Arnaud Maire espère ne pas terminer la saison « avec le trouillomètre à zéro ». Photo d’archives Mathieu Lerch
Pour inciter les joueurs à assurer le maintien en Ligue 2 le plus vite possible, le président Jean-Claude Plessis avait instauré un système de primes spéciales sur trois matches. Le premier, perdu 1-0 vendredi à Bastia, a été mal négocié.
Jean-Claude Plessis en faisait la confidence vendredi quelques minutes avant le coup d’envoi à Bastia. « J’ai élaboré un système de primes exceptionnelles sur les trois prochains matches, parce qu’avec les joueurs, il faut savoir se contenter d’objectifs à court terme. »
Le montant de ces primes était lié au nombre de points récoltés et dégressif, de 9 à 5 points. Après l’échec sur le fil à Furiani (1-0), les Bleus ne peuvent plus en espérer que six contre Nîmes vendredi et à Guingamp le mardi 4 mai.
Guillaume Lacour et ses coéquipiers seront donc très vite fixés. Pas seulement sur ces primes d’ailleurs. Sur leur avenir tout court. Le championnat s’achève dans moins de trois semaines. En huit jours (contre Nîmes, à Guingamp et face au Havre le vendredi 7), le RCS va disputer trois de ses quatre derniers matches, dont deux à domicile. En espérant qu’il saura écarter définitivement un spectre de la relégation qui s’éloigne ou se rapproche au gré de ses prestations domestiques réussies (8 victoires, 2 nuls, 1 défaite et 26 points sur 33 sur ses 11 dernières rencontres à la Meinau) et ses voyages infructueux. « Je me suis bien ennuyé encore une fois », avouait le président Plessis après Bastia. « J’en ai marre de voir des matches comme ça. La manière est inquiétante. Nous ne gagnons pas un duel contre les mal classés (1). Mais je suis optimiste et ne vais pas tout remettre en cause pour autant. »
Tout remettre en cause, sans doute pas, même si le nom de Rolland Courbis avait de nouveau circulé avec insistance après l’échec à Istres le 9 avril. Mais tout geler, sûrement. « Tant qu’on n’a pas pris les trois points qui nous manquent, je ne ferai rien », reconnaît-il.
L’AG repoussée début juin
Si Farez Brahmia a signé mercredi un premier contrat pro de trois ans et si les stagiaires Billy Ketkeophomphone et Alexi Peuget l’imiteront ces jours prochains, mais pour une année seulement, les autres dossiers ne seront traités qu’ultérieurement. Une prolongation d’une saison - avec revalorisation et clause libératoire - de Magaye Gueye, sous contrat jusqu’en 2012, est à l’étude et pourrait aboutir cet été. Car l’international espoirs se voit bien poursuivre sa progression à Strasbourg un an encore, même si Lyon et Bordeaux sont récemment venus prendre la température.
Signe que les grandes manœuvres sont remises à plus tard : l’assemblée générale de la SASP (2), d’abord programmée le 5 mai à 14 h, a été repoussée au début juin, à une date à déterminer. Elle devait en principe valider le changement de mode de gestion de la structure, le conseil d’administration étant remplacé par un directoire et un conseil de surveillance. Sans doute faut-il voir dans ce report une relation de cause à effet avec le passage du RCS devant la DNCG (3) le 26 mai, douze jours après la fin du championnat.
Tout ne sera cependant pas bloqué jusque-là. Sitôt le maintien en poche - s’il est acquis -, les cas des joueurs en fin de contrat (16) seront épluchés un par un. « À nous de prendre nos responsabilités », invite le défenseur Arnaud Maire. « Sinon, nous finirons la saison avec le trouillomètre à zéro. » Déprime ou des primes : telle est l’alternative qui s’offre aux Bleus aujourd’hui.
S.G.
(1) À la Meinau, le RCS a tout de même battu Vannes, Istres, Bastia et Guingamp.
(2) Société anonyme sportive professionnelle.
(3) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

Hé ben c'est pas très élogieux pour eux ! Moi ça me gonfle qu'il faille les motiver avec des primes, ce sont des professionnels, la prime normalement c'est pour quelque chose d'exceptionnel, maintenir le Racing en L2 c'est le bas de l'objectif !!parce qu’avec les joueurs, il faut savoir se contenter d’objectifs à court terme


 
  
 

L'Alsace a écrit : La solution par le jeu
Loin d’être abattus après le nul concédé avant-hier à la Meinau contre Nîmes (1-1), les Strasbourgeois veulent croire que la qualité du football développé face aux Crocodiles les aidera à se sauver de la relégation en National.
Jean-Claude Plessis avait prévu de rentrer chez lui à Toulouse. Mais le président du Racing a préféré rester à Strasbourg hier matin. Il voulait absolument passer au décrassage à la Meinau pour apporter son soutien inconditionnel à ses joueurs.
La veille, Guillaume Lacour et ses coéquipiers avaient, au terme d’un bon match - le meilleur de la saison par la qualité du jeu proposé -, réalisé une bien mauvaise affaire sur le plan comptable. Après l’ouverture méritée du score par Nicolas Fauvergue, une nouvelle fois décisif avant de se blesser pour le reste de la saison, ils concédèrent en effet une égalisation « poisseuse » juste avant le repos
Pourtant, le 13 e but de l’attaquant prêté par Lille - de la tête sur la 9 e passe décisive de Quentin Othon - était tombé à pic pour matérialiser une excellente première demi-heure (28 e). Mais à la 42 e, une frappe de Keita malencontreusement détournée par l’épaule de Milovan Sikimic réduisit à néant les efforts des Racingmen. Dans une 2 e période un peu moins aboutie, les hommes de Pascal Janin s’offrirent néanmoins plusieurs occasions de décrocher un 10 e succès presque synonyme de maintien. Sans les convertir.
Ce matin, le RCS ne compte donc toujours que trois points d’avance sur le premier relégable, Istres. Quatre si l’on considère sa différence de buts nettement supérieure (-4 contre -18). « Je ne suis pas rentré chez moi, parce que vendredi, j’ai vu des mecs tristes dans le vestiaire et que j’ai utile de leur parler », explique Jean-Claude Plessis. « Parfois, j’ai regardé des matches ennuyeux, mais là, sincèrement, j’ai assisté contre Nîmes à un bon match de foot. J’ai dit aux gars que s’ils avaient joué ainsi toute la saison, nous n’en serions pas là. Je les ai invités à relever la tête. Mes actionnaires londoniens ont regardé la rencontre à la télé et sont eux aussi contents d’avoir vu leur équipe bien jouer. »
Pas tendre avec ses joueurs une semaine plus tôt à Bastia, Pascal Janin se montre lui aussi plus indulgent. « Quand j’ai le sentiment que les gars ne donnent pas tout, comme sur quelques postes à Bastia, je le dis. Mais là, dans le contenu, je n’ai pas grand-chose à leur reprocher. Nous avons certainement fait l’une de nos meilleures mi-temps. Nous aurions pu ne prendre qu’un point en ne montrant pas grand-chose. Là, les garçons ont affiché beaucoup d’envie, d’enthousiasme. Sur la première période, j’ai trouvé de la qualité à nos enchaînements. »
Le technicien est même désormais convaincu qu’au fil d’une saison compliquée, les Bleus ont fini par acquérir la gnac nécessaire dans une fin de championnat sur la corde raide. « Les gars ont l’état d’esprit qu’il faut. Ils se fondent dans le moule d’une équipe qui doit sauver sa peau, même si la majorité n’était pas venue à Strasbourg pour jouer le maintien. Souvent, quand une équipe a une épée de Damoclès au-dessus de la tête, elle se crispe et ne se libère pas. Contre Nîmes, les gars n’ont pas eu peur. Ils ont osé, tenté. Ça n’a pas voulu payer et le match ne s’est soldé que par un point qui comptera peut-être tout de même au décompte final. Mais je suis persuadé que sur ce que nous avons présenté face aux Nîmois, nous devons être capables de donner du fil à retordre à nos derniers adversaires. Nous avons toujours trois points d’avance sur la zone rouge et il ne reste plus que trois matches. Nous gardons notre destin en main. »
Le Racing dispose encore de deux matches - mardi à Guingamp, puis vendredi face au Havre - pour éviter de jouer ce destin à la roulette russe lors d’un ultime match couperet à Châteauroux le 14 mai.
Stéphane Godin
Trois journées pour survivre
Pour mémoire, voici le programme du Racing, 15 , et de ses cinq poursuivants lors des trois dernières journées de Ligue 2. Mardi 4 mai : Guingamp - Strasbourg, Bastia - Vannes, Châteauroux - Arles, Istres - Tours. Vendredi 7 mai : Strasbourg - Le Havre, Clermont - Guingamp, Vannes - Laval, Ajaccio - Châteauroux, Istres - Nîmes, Tours - Bastia. Vendredi 14 mai : Châteauroux - Strasbourg, Guingamp - Ajaccio, Metz - Vannes, Bastia - Istres. Sur ces six clubs, seuls Strasbourg et Vannes se déplacent à deux reprises, le RCS qui plus est chez deux concurrents directs.


J'y ai pensé moi aussi, en souhaitant que ce match comptera pour du beurre et que l'affaire sera pliée avant de s'y rendre.FM75 a écrit :J en connais un qui attend la derniere journée avec impatience du côté de Chateauroux....