SR Colmar

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argueti
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Re: SR Colmar

Message par argueti »

Il était sur la feuille de match donc je crois que non ;)
L'histoire est en marche ...
Tenor
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Re: SR Colmar

Message par Tenor »

Niet : incompétence totale sur le coup, c'est mésérable ;)
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argueti
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Re: SR Colmar

Message par argueti »

Colmar subit une déculottée à Quevilly (4-0) !
L'histoire est en marche ...
Manu
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Re: SR Colmar

Message par Manu »

Victoire du SR COLMAR contre BEAUVAIS 4-0 ce soir ! :D
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argueti
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Re: SR Colmar

Message par argueti »

Bien repris avec la défaite la semaine passée ;)
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Re: SR Colmar

Message par Tenor »

argueti a écrit :Bien repris avec la défaite la semaine passée ;)
c'est très très bien, hein Lolo ;)
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PoY
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Re: SR Colmar

Message par PoY »

L'Alsace.fr a écrit :Les Verts quatre à quatre

Après un match remarquable, les Colmariens ont réussi à effacer leur sortie normande de la semaine dernière. Après avoir encaissé quatre buts à Quevilly, les hommes de Damien Ott ont rétabli l’équilibre en infligeant la même défaite à Beauvais (4-0), au terme de 90 minutes parfaitement maîtrisées.

La défaite enregistrée à Quevilly avait laissé des traces chez les Colmariens, notamment en défense. Au coup d’envoi, Damien Ott avait ainsi préféré Khalid Kerssane à Sylvain Meslien, qui n’était même pas sur le banc, et Malik M’Tir à Thomas Holbein.

Au 4-3-3 proposé par Damien Ott, Alexandre Clément, son homologue beauvaisien, a préféré un 3-5-2. Le temps de s’habituer au système, les Verts sont une première fois en danger sur un crochet de Louisy-Daniel dont la frappe est bloquée par Robert (3 e). La première occasion était beauvaisienne, mais ce sont les Colmariens qui impriment le rythme à la rencontre par la suite. « On a retrouvé le bon équilibre, souligne Damien Ott. Le défi est maintenant de le reproduire à l’extérieur. »

Sous l’impulsion d’un Liabeuf, dans tous les bons coups, les hommes de Damien Ott n’hésitent pas à porter le danger dans le camp des Beauvaisiens qui ne doivent leur salut qu’au bon comportement de leur gardien. Après trois tirs mal cadrés de Liabeuf et de Grimm (5 e) et de Mezriche (18 e), Stéphane Lucas est sauvé de justesse sur un ballon piqué de Liabeuf sur lequel Camerling est un peu court (20 e). Le même Lucas a encore la main ferme sur un tir de Camerling qui profite d’une passe de Mezriche et d’une feinte de Touré (28 e). C’est la plus grosse occasion de cette première demi-heure largement dominée par les Alsaciens. Entre-temps, un coup franc direct de Raddas était passé à côté des buts de Robert (17 e), la reprise de Louisy-Daniel était contrée (20 e) et le gardien colmarien s’était bien détendu sur un tir des 25 m de Goazion (23 e). « Il s’est repris de la meilleure des manières après sa sortie en demi-teinte de la semaine dernière », souligne Ott.

Les Verts sont bien en place et leur pressing gêne considérablement les visiteurs qui n’hésitent pas à multiplier les fautes. Sur l’une d’entre elles, sifflée sur Camerling au 18 m, le coup-franc de Zerara passe de peu au-dessus. Le gardien de Beauvais est encore mis à contribution sur un tir de Mezriche, servi par Camerling, qu’il claque au-dessus de sa transversale (45 e).

Grimm ouvre son compteur
Les Verts sont les premiers en action au retour des vestiaires et Camerling le premier à « brouter » le gazon suite à une faute de Richetin côté gauche (47 e). M’Tir se charge de tirer le coup franc, Habby de l’effleurer, Camerling de le toucher et Grimm de le transformer du plat du pied (1-0). C’est l’explosion dans le stade.

Les Verts ont ensuite un coup de moins bien dont profite Reydel à gauche, mais son centre est raté par deux attaquants (59 e). Après avoir laissé passer l’orage, Haaby et ses hommes reprennent le contrôle des opérations. La défense tient bon, le milieu de terrain est dominateur, et l’attaque donne le tournis aux défenseurs adverses.

Doublé de Dufrennes
Et c’est sur une action d’école que les Verts vont doubler la mise. Bernardet sert Liabeuf dans le dos des défenseurs. Le petit lutin vert, excellent depuis le début du match, entre dans la surface et allume Lucas qui n’a d’autre solution que de repousser le ballon sur lequel Camerling se jette pour marquer le deuxième but pour son équipe, son premier de la saison acclamé comme il se doit par les spectateurs et par ses coéquipiers (2-0, 62 e). Les Verts ont visiblement fait l’essentiel même s’ils sont en danger sur un tir flottant de Richetin repoussé du pied par Robert (67 e).

Beauvais n’en mène pas large malgré les trois changements effectués par son entraîneur. Grimm est tout près de marquer le troisième, mais sa tête, sur un corner de Liabeuf (77 e), est mal ajustée. Ce qui n’est pas le cas du tir de Dufrennes, qui venait de rentrer à la place de Liabeuf, et qui allait faire exploser le Stadium. En deux minutes, l’ex- Raonnais va montrer ses talents de buteur. D’abord après avoir crocheté Mendy, il allume Lucas des 18 m dans le petit coin (3-0, 88 e) et ensuite sur un centre d’M’Tir, qui s’est ouvert la voie au terme d’un grand pont sur la droite, il reprend le ballon plein centre (4-0, 90 e). La messe était dite.
DNA.fr a écrit :On efface tout ?
Giflés (4-0) la semaine dernière à Quevilly, les Colmariens ont répondu en disposant de Beauvais sur le même score, hier soir sur leur pelouse du Stadium. S’il a fallu attendre le début de la seconde période pour les voir ouvrir le score, ils ont largement mérité ce succès.

Des doutes ? Quels doutes ? Hier soir face à Beauvais, les Colmariens n’ont jamais semblé marqués par la déroute (au score, pas dans le jeu) subie à Quevilly. Au contraire. À l’image d’un Sébastien Robert impeccable sur ses deux premières interventions, ils ont dégagé un maximum de sérénité. « Le 4-0 paraissait lourd la semaine dernière mais en foot, il n’y a pas de hasard. Il y a eu des défaillances, peut-être de la suffisance », rappelle Damien Ott.

« On ne peut pas sortir d’un 4-0 encaissé et faire un match comme ce soir (hier) sans cohésion, sans enthousiasme »

Solides sur leurs bases arrières
Le 4-0 infligé à Beauvais ne doit donc pas non plus grand-chose au hasard. « On a su garder notre équilibre », répond le coach. « J’avais dit que c’est comme en ski. Qu’il faut prendre de la vitesse pour progresser. Ça occasionne parfois des chutes. On est tombé à Quevilly. » Contre Beauvais, son équipe est restée sur ses lattes 90 minutes durant. « Et il faut féliciter les joueurs pour ça. Ils se sont remis au travail. Ils ont adhéré. On ne peut pas sortir d’un 4-0 encaissé et faire un match comme ce soir (hier) sans cohésion, sans enthousiasme ».

À l’arrivée, les Verts ont « sorti » de leur manche une prestation aussi aboutie que devant Orléans (2-0), avec un capital but encore doublé. Comme devant Orléans, les Colmariens se sont d’abord montrés solides sur leurs bases arrières. Grimm a régné sur le milieu de terrain, devant la défense. Les munitions n’ont pas manqué pour les attaquants, Basile Camerling en tête, qui aurait pu ouvrir le score par deux fois. De la tête, mais il est trop court pour reprendre l’offrande de Liabeuf. Du pied gauche ensuite, mais Lucas détourne d’une claquette au-dessus de la barre. À 0-0 à la pause, Colmar a déjà montré que la leçon de la saison dernière (1-2 face à cette même équipe) avait été bien apprise.

L’ouverture du score de Jérémy Grimm, qui profite d’un ballon mal dégagé. Le premier but de la saison de Basile Camerling, qui n’a qu’à pousser au fond des filets une frappe détournée par Lucas, ne sont que l’issue logique d’une partie dominée par les Verts.

Et que dire d’un Franck Dufrennes serial buteur, auteur de ses 3 e et 4 e réalisations de la saison en entrant en jeu à la 84 e minute seulement ?

« Sans être prétentieux, on peut être ambitieux »
Au final, Colmar efface la claque de Quevilly et empoche trois points précieux qui permettent de maintenir l’écart avec la zone de relégation. Mais autant il ne fallait pas tout jeter après Quevilly, autant il serait erroné de penser que les Verts vont tout casser cette saison. « Sans être prétentieux, on peut être ambitieux », admet Damien Ott. « Mais si ce soir on a trouvé un équilibre, il va maintenant falloir reproduire, notamment à l’extérieur ».

Ça tombe bien : les deux prochains matches des Colmariens auront lieu loin de leurs bases, à Ajaccio vendredi soir, puis à Besançon le mardi suivant. Il faudra s’y montrer au moins aussi solides que hier soir.
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Re: SR Colmar

Message par PoY »

L'Alsace a écrit :L’Île de l’intimidation

La délégation colmarienne est revenue assez abattue de son déplacement en Corse. En raison de la défaite 0-1 bien sûr, mais surtout du déroulement du match, de la pression subie sur et en dehors du terrain, du comportement de l’arbitre, et de la sortie houleuse des dirigeants.

Le Gazelec d’Ajaccio est invaincu sur son terrain depuis trois ans. Mais vu le comportement de ses joueurs, bien sûr, et surtout de ses supporters, de ses dirigeants, de ses stadiers, et accessoirement des arbitres et des délégués, il n’y a rien de surprenant à cela. Il faut en effet être sacrément solide pour répondre, ou plutôt ne pas répondre, à une pression permanente subie durant toute la rencontre, et même au-delà, et qui finit par payer.

Les Colmariens l’avaient déjà vérifié à leurs dépens la saison dernière lors de leur déplacement à Bastia. Ils en ont eu la confirmation vendredi soir au stade Ange Casanova à Ajaccio.

Pourtant les Alsaciens avaient pris le match par le bon bout. Après avoir été accueillis royalement, « avant la rencontre, les dirigeants nous ont bien reçus, disent de concert Jean-Louis Jaegli et Dominique Lihrmann. Après le match, ce n’était plus vraiment la même chanson », les comportements ont changé dès le coup d’envoi. C’est d’ailleurs dix minutes après le coup de sifflet final, devant les vestiaires, que les dirigeants des Verts ont été pris à partie notamment par les gens de la « sécurité » qui n’ont pas hésité à bousculer le directeur sportif colmarien qui a même pris un coup de pied au passage.

Sur le terrain, les Verts auraient peut-être pu se mettre à l’abri si Youssouf Touré, sur un remarquable service de Basile Camerling, ou Salem Mezriche, sur une ouverture de Touré, avaient concrétisé les deux meilleures occasions alsaciennes. « Lors de la première demi-heure, il n’y a le feu nulle part, concède Damien Ott. Mais on doit prendre l’avantage pendant ce temps fort. »

Car au retour des vestiaires, ce sont les Corses qui ont pris le match à leur compte. « Ils ont placé la rencontre dans un contexte plus athlétique et ils ont réussi à nous faire sortir du match. Les coups et les intimidations se multipliaient et cela leur a suffi pour remporter la mise. »

On peut se poser la question sur les réactions du corps arbitral. Là encore, ce sont les joueurs qui répondent. « Franchement, je n’ai jamais vu cela, remarque Basile Camerling. L’arbitre n’a pas arrêté de nous insulter. Quand je voulais lui parler après les nombreuses agressions dont j’ai été la victime, il m’a répondu à trois reprises de "fermer ma gueule". Pourtant, je n’ai jamais élevé la voix. »

C’est pourtant M. Schmitt qui a oublié une main d’un défenseur corse dans sa surface. « Sur mon coup-franc, confirme Vincent Bernardet, un défenseur avait la main écartée du corps. L’arbitre a sifflé, mais pour une main de Basile. J’ai préféré ne rien dire. » Il reste que c’est sur le contre consécutif à ce coup de pied arrêté que les Colmariens ont encaissé le but. « Franchement, j’ai à peine touché le joueur sur le coup-franc, affirme Khalid Kerssane. Dans un contexte normal, l’arbitre n’aurait pas sifflé. »

Les Colmariens n’ont donc pas réussi à prendre ce qu’ils étaient venus chercher sur l’Île de Beauté. Damien Ott qui était déjà « passé à autre chose même si j’admets mal qu’on ne joue pas avec les mêmes règles du jeu en Corse » comptait en effet sur au moins trois points lors des deux déplacements à Ajaccio et à Besançon. Ils savent ce qui leur reste à faire, mardi prochain dans le Doubs.
DNA.fr a écrit :La défaite et l’inadmissible
Les Colmariens ont perdu un match qu’ils avaient largement les moyens de gagner, hier soir, sur une pelouse où le Gazelec était invaincu depuis trois ans. Mais ce qui s’est passé dans les dix dernières minutes et juste après le match est simplement inouï.

L’analyse de cette rencontre sera rapide. Car il y a des choses plus sérieuses que le résultat d’un match. Hier soir, Colmar a eu l’occasion de prendre trois points. Youssouf Touré, idéalement servi par Basile Camerling, puis Salim Mezriche, seul à 20m du but devant un gardien très avancé, ont tiré sur Maury. Colmar a dominé la première mi-temps mais rejoint les vestiaires à hauteur du Gazelec. « Ça doit être 2-0 et il n’y a plus de match », lance Doumé Lihrmann, très déçu. En seconde période, les Corses poussent, sans être vraiment dangereux, mais à l’énergie, ils trouvent l’ouverture sur un coup de pied arrêté. « Ils nous ont fait basculer dans un non-match », poursuit le directeur sportif. « Ils nous ont fait sortir du match, tout bascule à la mi-temps en fait », complète Damien Ott. 1-0, donc, grâce à un joli but de Verdier. Remballez, c’est pesé ? Pas tout à fait.

Le cou tuméfié, le visage en sang, le gardien colmarien est allé faire constater son état par l’arbitre

Réduire cette rencontre à un simple match de foot serait trop indulgent pour la poignée de tristes sires qui ont pourri la rencontre. On passera sur les simulations multiples mais pas vraiment variées de Filippi et de quelques-uns de ses coéquipiers, qui se jetaient au sol les uns après les autres dans une chorégraphie bien exécutée. On oubliera l’abruti qui a passé la rencontre derrière le banc colmarien à insulter Damien Ott. La zone pourtant interdite au public. Par contre, comment passer sous silence le coup de sang de Neili Rahal, coupable d’une agression caractérisée, les deux pieds en avant sur Sébastien Robert. Le cou tuméfié, le visage en sang, le gardien colmarien est allé faire constater son état par l’arbitre. L’état de sa clavicule – qui devait être examinée par le médecin du club- le laissait craindre un mois d’arrêt ! Certes, M. Schmitt l’a expulsé, mais il a sévi bien trop tard. Basile Camerling, griffé, poussé, frappé pendant 90 minutes, portait également sur son corps le témoignage du traitement de faveur dont il a bénéficié. Filippi s’en est sorti sans avertissement. Heureusement l’attaquant colmarien a, réussi à garder son calme.

Enfin, la fédération française de football osera-t-elle élever la voix contre des voyous qui se croient tout permis sous prétexte qu’ils portent un gilet de la sécurité routière qui les transforme en stadier ? Pendant le match, Dédé Hermann affirme avoir été menacé physiquement par une personne présente autour de l’aire de jeu – donc un officiel – pour avoir osé qualifier de « honteux » le geste lamentable de Rahal.

L’un d’eux ne manquant pas d’asséner un coup de pied au passage

Après la rencontre, un début d’échauffourée a éclaté entre Dominique Lihrmann et un supporter. Loin de calmer le jeu, les stadiers ont repoussé manu militari les Colmariens dans leur vestiaire, l’un d’eux ne manquant pas d’asséner un coup de pied au passage. Le tout sous les huées et les insultes de la quinzaine de « supporters » encore dans les tribunes. L’intimidation, la provocation font partie du jeu. L’agression physique, en toute impunité, beaucoup moins. Et dire qu’ils n’étaient que 500 hier soir dans les tribunes de Mezzavia. Dont une toute petite minorité d’abrutis – l’accueil a par ailleurs été exceptionnel –, présents sur comme au bord de la pelouse. Malheureusement, ce sont eux qui font le plus de bruit.

La prime au vice
Encouragés par un arbitre laxiste, les Ajacciens ont battu les SR Colmar, vendredi soir (1-0), en imposant un match musclé. Les Verts ont aussi montré qu’ils étaient capables de belles choses à l’extérieur.

« Alors, on va prendre dans la presse alsacienne ? », interroge celui qui se présente comme étant le président du Gazelec, mi-souriant, mi-inquiet. Le match entre Ajaccio et Colmar est achevé depuis trois quarts d’heure et Francois Tagliaglioli patiente à la sortie du stade, guettant peut-être les journalistes venus du Haut-Rhin. Derrière lui, un comparse rebondit, comme pour suggérer la réponse : « En deuxième mi-temps, c’était un match d’hommes. » Doux euphémisme…

« Il m’a dit : “dites à Basile d’arrêter de me casser les c…”»

Le dialogue se poursuit avec le président : « Vous savez, ce qu’a fait le jeune (Rahal) , c’est inadmissible, je lui ai demandé d’aller s’excuser. Il aura une sanction financière et devrait prendre cinq matchs de suspension. » L’agression sur Sébastien Robert (voir aussi l’encadré) devrait même lui valoir plusieurs mois loin des terrains si la commission de discipline fait son travail. Le président, embarrassé par la situation et désireux de ne pas brouiller l’image du club promu, poursuit : « C’est un joueur de DH, il est maladroit. » En football, certainement. En krav-maga, cet art martial très en vogue dans l’armée israélienne, le garçon a en revanche du potentiel. Mais au moins, il est effectivement venu s’excuser, l’honneur est sauf. À la limite, sur ce seul geste, Rahal a eu ce qu’il méritait. Il a été expulsé et Ajaccio a fini le match (cinq minutes de temps additionnel) à dix. Le problème, c’est que M. Schmitt – au patronyme faussement alsacien, faut-il l’écrire ? – n’a eu de cesse de fuir ses responsabilités pendant les 89 premières. Les joueurs colmariens, insultés, malmenés physiquement, parlent d’une seule voix. « On ne pouvait rien lui dire », estime Khalid Kerssane. « Il m’a dit : “dites à Basile d’arrêter de me casser les couilles” », lance Cédric Liabeuf. « Il me l’a dit aussi, ajoutant qu’il n’avait rien à faire là, qu’il était un arbitre de Ligue 2 », confirme Camerling, le genou encore endolori après un énième coup subi. Que les Corses aient sorti la boîte à gifles – pardon, aient transformé la rencontre en match d’hommes – n’est finalement que la conséquence de ce laxisme arbitral. Sanctionnés, ils auraient vite arrêté. Dominés dans le jeu à défaut de l’être au score, ils ont abattu là leur meilleure carte. Les Colmariens n’ont pas répondu, à tort – ils ont perdu – ou à raison, le niveau de tolérance ne semblait pas être le même des deux côtés. « Ce n’est pas notre philosophie », se défend Khalid Kerssane. Dommage pour les Verts que ç’ait été celle de l’officiel. Malgré cet arbitrage déficient, malgré ce contexte d’agressivité très difficile à supporter, avec des stadiers qui se comportent en hooligans, Colmar n’a pas été loin de prendre un voire trois points. Une fois de plus, les Verts ont manqué de réalisme.

Les Verts n’ont jamais été bougés et ont concédé un minimum d’occasions

Touré puis Mezriche en première période ont eu l’occasion d’ouvrir le score, puis Bernardet d’égaliser en seconde. Ils n’y sont pas parvenus. C’est dommage parce que les Colmariens ont montré en Corse qu’ils avaient les moyens de bien voyager. Les points forts ajacciens, qui aiment s’appuyer sur des latéraux qui prennent l’espace, ont été bien contenus. Les Verts n’ont jamais été bougés et ont concédé un minimum d’occasions. Les pertes de balles ont été trop nombreuses à certains moments, mais c’est inévitable. En parvenant à conserver cette rigueur, dès mardi à Besançon, les Colmariens peuvent espérer prendre des points hors du Stadium, eux qui n’en comptent qu’un jusqu’à présent. Avec un peu plus de réalisme, ils doivent même être capables d’en prendre trois. Ce serait la meilleure manière de répondre.

Bernardet touché. – Vincent Bernardet boitait en montant dans l’avion. C’est en frappant le ballon, à 10 minutes de la fin du match, que le latéral gauche s’est fait mal. « Ce matin (hier), je ne pouvais pas poser le pied par terre », grimaçait le joueur.

Les étoiles
*** BASILE CAMERLING

Les Ajacciens, Filippi en tête, ne s’y sont pas trompés. Pendant 90 minutes, Basile Camerling a été bousculé, poussé, agressé. Pendant 90 minutes, l’attaquant colmarien s’est tu, se contentant de chercher à faire la différence, proprement. Il l’a faite une première fois, en servant Touré qui a échoué sur Maury. Puis une seconde, avant de se faire sécher dans la surface, l’arbitre revenant à une première faute sur Touré. Le symbole colmarien tant il méritait mieux.

** BENOIT HAABY

L’ancien du Gaz n’a pas manqué son retour sur les terres corses. Très bon à la manœuvre derrière, il n’a jamais pris de risque dans ses relances. Auteur d’un retour décisif devant Verdier en fin de match. Le capitaine colmarien a été très bon.

* SÉBASTIEN ROBERT

Sa première intervention, après 2’ de jeu, n’a pas été très académique, le gardien colmarien repoussant du corps en corner une frappe rendue vicieuse par un rebond capricieux. La suite a été plutôt bonne, avec des interventions très sûres et une bonne sortie dans les pieds de Rahal. Il ne peut rien sur le but ajaccien et finit le match malgré une agression surréaliste du même Rahal.
Il serait temps de réagir ! Tous ceux qui jouent en Corse disent les mêmes choses et ca ne réagit toujours pas à la fédé :roll:
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argueti
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Re: SR Colmar

Message par argueti »

On m'a dit (d'un joueur a disputé un match sur place) récemment que lorsque tu joues la bas, quelques secondes avant d'entrer sur le terrain, la lumière du couloir allant au stade s'éteint ...

Elle se rallume quelques secondes plus tard et entre temps certains adversaires se sont pris des coups !
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Re: SR Colmar

Message par argueti »

Victoire de Colmar à Créteil 3/0 !
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