FC Mulhouse

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Allez tous derrière Mulhouse , pour ce match

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Oui, bien sûr puisqu'ils ne sont plus en concurrence avec nous.

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Pas cette Année

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US Raon-l’Étape – FC Mulhouse reporté
21/02/2014
total sport
Entre la pluie et le neige de ces derniers jours, le pelouse du stade Paul-Gasser n’a pas tenu le choc. C’est tout naturellement que la rencontre de CFA entre l’US Raon-l’Étape et le FC Mulhouse prévue demain 22 février à 18h00 a été reportée à une date ultérieure. Les Mulhousiens restaient sur quatre succès de rang en championnat.

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Le samedi 1er mars à 18h, le FCM recevra CHASSELAY.

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Le FC Mulhouse mis au défi
le 01/03/2014 à 05:03
Alsace
Imperturbable et invincible depuis le début de l’année, la défense mulhousienne sera mise à rude épreuve cet après-midi (18 h) au stade de l’Ill face à une formation de Chasselay qui compte dans ses rangs Ludovic Giuly et Sidney Govou, deux anciens attaquants de l’équipe de France..
Les aléas du calendrier combinés à ceux de la météo ont dessiné un drôle de début d’année au FCM, prié d’évoluer cinq fois d’affilée à domicile dans le seul cadre du championnat. Dans un passé pas si lointain, où ses protégés balbutiaient leur football sitôt qu’ils posaient un crampon à la maison, une telle série aurait provoqué chez Gharib Amzine, l’entraîneur, une violente poussée d’urticaire.
Mais depuis le 11 janvier dernier, les choses ont heureusement changé au stade de l’Ill, où les joueurs mulhousiens ont non seulement pris l’habitude de remporter des matches (ils restent sur trois succès), mais aussi de ne plus y encaisser de but (Siegfried Aissi-Kede, le gardien, est invaincu depuis 272 minutes).
C’est donc avec une bonne dose de confiance qu’ils aborderont cet après-midi leur quatrième confrontation de suite face à une équipe venue du Rhône. Après avoir dominé Lyon-Duchère, l’Olympique lyonnais et Saint-Priest, les coéquipiers de Samir Kecha s’attaquent ainsi à Chasselay. Un adversaire a fortiori comme les autres, sauf qu’il ne l’est pas vraiment.
Car en France, et peut-être même en Europe, on ne connaît a priori aucun autre club pensionnaire de la 4e division disposant dans ses rangs de trois anciens internationaux. Chasselay a cette spécificité-là.
66 sélections et 13 buts chez les Bleus

Si la présence de Jamal Alioui, convoqué à 19 reprises avec la sélection du Maroc, pourrait encore passer inaperçue, celles de Ludovic Giuly et Sidney Govou, deux anciens attaquants de l’Olympique lyonnais notamment, mais surtout de l’équipe de France, ont plutôt tendance à étonner et à créer le buzz là où Chasselay se produit. « Forcément, ce n’est pas commun de jouer face à des joueurs qui ont eu ce genre de carrière au plus haut niveau, explique le défenseur mulhousien Samir Kecha. On ne va pas se mentir, jouer contre un Giuly ou un Govou, ça donne encore une motivation supplémentaire. On a envie de bien faire. »

On ne l’apprendra à personne, les deux attaquants, qui compilent à eux deux 66 sélections et 13 buts chez les Bleus, ne sont plus à la fleur de l’âge. Et ne vont plus aussi vite que par le passé. Mais Gharib Amzine, qui sait probablement mieux que personne ce qu’un ancien international peut encore apporter, même au seuil de la retraite, a tout de même pris le soin de prévenir ses troupes. « Ça reste des joueurs qui, sur une action, peuvent faire basculer le cours d’un match, explique-t-il. Il n’est évidemment pas question de se focaliser sur eux, mais il faut être vigilant, c’est tout. »

Les Mulhousiens, qui n’ont aucune raison valable de nourrir des complexes face à une équipe de Chasselay qui compte le même nombre de points qu’eux au classement (43), ont tous tenu le même discours, hier, au sortir de l’ultime entraînement de la semaine. « On jouera notre jeu et seulement notre jeu, assène Samir Kecha. On ne les regardera certainement pas jouer. On est sur une bonne dynamique et on veut y rester. Si on défend à onze, si on se projette vite vers l’avant et si on est sérieux, on aura toutes nos chances d’enchaîner une 4e victoire de suite à la maison. On a bien bossé aux entraînements, il n’y a pas de raison que ça se passe mal. »

Le groupe : Aissi-Kede, Boufelaas (g.) – Kecha, Dardouri, Kerssane, Bengelloun, Boumelaha, Gherardi, Rosenfelder, Douillard, Mounass, P.M Ba, Brahmia, Diop, Mathlouthi, Balogou.

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La belle série de quatre victoires de rang des Mulhousiens s'arrête donc là. Il s'agira désormais de renouer avec le succès samedi prochain contre Sarre-Union, encore une fois au stade de l'Ill.

FCM 0-1 CHASSELAY.

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Le samedi 8 mars à 18h, le FCM reçoit SARRE-UNION.

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Pour Sarre-Union il y a urgence de points

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MOUNASS EST DANS LA PLACE

Devenu incontournable au sein du milieu de terrain mulhousien, Lahcen Mounass retrouve aujourd’hui (18 h) au stade de l’Ill son ancienne formation de Sarre-Union avec la ferme intention de remettre le FCM sur les rails de la victoire.

Parce qu’il est d’une vraie humilité et parce qu’il en était aussi probablement convaincu, Lahcen Mounass a d’emblée balayé notre hypothèse d’un revers de la main. Selon lui, sa sortie du terrain, une semaine plus tôt, à la 65e minute de la rencontre face à Chasselay, n’a « influé en rien » sur la fin de match ratée du FCM et sur ce maudit coup de poignard venu dessiner les contours de la défaite à la 84e (0-1). « Non, non, non, après mon remplacement, il n’y a pas eu de relâchement, jure-t-il. Il y a simplement eu deux ou trois coups de pied arrêtés qui ont brusquement mis l’équipe sous pression. On n’a pas su faire face. Le match a basculé en quelques secondes. Ce sont des choses qui arrivent. » C’est vrai. Tout comme il arrive parfois que des changements modifient le cours des événements…

Le fait est qu’on ne saura jamais ce qui a vraiment enrayé la mécanique mulhousienne la semaine passée, à l’issue d’une confrontation qu’elle avait pourtant dominée dans de sérieuses proportions. Ce que l’on sait, en revanche, c’est toute l’importance prise ces derniers temps par Lahcen Mounass dans le système de jeu voulu par l’entraîneur Gharib Amzine. Posté devant la défense mulhousienne, aux côtés de Papa Malick Ba, et juste derrière les éléments offensifs, le milieu de terrain s’est imposé comme l’un des poumons de l’équipe. Un poumon certes encore jeune et inexpérimenté (23 ans), mais dont l’énorme potentiel est aujourd’hui une évidence pour tous ceux qui le côtoient sur le terrain.

Utilisé à tous les postes… sauf gardien

Khalid Kerssane, qui en a pourtant vu quelques-uns dans sa carrière et qui a appris à le découvrir depuis son passage à Sarre-Union, évoque ainsi « un talent à l’état pur », doté tout autant d’un physique de déménageur (il mesure 1,86 m pour plus de 80 kg) que d’une technique raffinée. Une palette qui pourrait lui valoir le surnom de « couteau-suisse » puisque le Marocain présente l’originalité d’avoir déjà évolué à tous les postes ( «sauf celui de gardien » ) en championnat de France amateur.

Attaquant de pointe et ailier du temps où il évoluait avec Jarville en CFA2, latéral et défenseur central avec la réserve de Troyes et Sarre-Union, Mounass a aussi fréquemment effectué des piges au milieu du terrain. Là où son entraîneur Gharib Amzine a décidé de lui confier les clés cette saison et là où il assure se « sentir le mieux ». « J’aime courir et toucher souvent le ballon. Être dans l’entrejeu, c’est vraiment top » , dit-il, juste avant d’énumérer toute une litanie de domaines qu’il doit encore perfectionner avant d’être, selon lui, un… « bon milieu défensif ». « J’ai encore du boulot à tous les niveaux. Techniquement, défensivement ou tactiquement. Mais ce que je dois surtout améliorer, c’est la finition. J’arrive à me procurer des occases, mais je ne les mets pas assez souvent au fond. Je dois acquérir cet esprit ‘‘tueur’’.» Et se débarrasser du même coup de ce « côté nonchalant » qui le poursuit depuis ses débuts. « Mes entraîneurs successifs et même mes frères m’ont toujours adressé ce défaut. Il parait que, parfois, je disparais un peu de la circulation. Moi j’ai pourtant toujours l’impression d’être à fond, rigole-t-il. Mais il doit forcément y avoir une part de vérité et je bosse pour gommer ce défaut. »

Il le sait, en dépit de toutes ses qualités, Lahcen Mounass devra encore élever son niveau de jeu au cours de la saison pour franchir un cap et tenter de hisser le FCM dans le haut du classement. « Le match face à Chasselay en est l’exemple le plus parlant , insiste-t-il. On le domine, mais on le perd. C’est bien la preuve que l’on manque encore de maturité, moi le premier. »

Battu pour la première fois de l’année, après une série de quatre succès de rang, le FCM doit impérativement rebondir ce samedi pour ne surtout pas laisser le doute se réinstaller. Face à un adversaire qui reste, lui, sur cinq revers consécutifs, l’occasion semble a priori idéale. Sauf que Lahcen Mounass est certainement le joueur le mieux placé pour savoir qu’une équipe de Sarre-Union blessée est une équipe imprévisible. « La saison dernière, quand je jouais là-bas, on était donné pour mort dans la course au maintien. Tout le monde nous voyait descendre. Sauf qu’on ne renonce jamais dans ce club. Il existe des vertus de combat et de courage. Et le miracle s’est produit. On a renversé la vapeur le jour où on est venu gagner à… Mulhouse, justement. »

Ne pas devenir le guérisseur officiel du club bas-rhinois en championnat : tel sera donc l’un des objectifs du FCM aujourd’hui. « Si on ne donne plus le bâton pour se faire battre et si on joue sur nos qualités, il n’y a pas de raison pour que cela arrive. » Ne reste plus qu’à enlever les « si »…

Le groupe mulhousien : Aissi-Kede, Boufelaas (g.) – Kecha, Dardouri, Kerssane, Bengelloun, Boumelaha, Gherardi, Baal, Douillard, Mounass, P.M Ba, Brahmia, Diop, Mathlouthi, Balogou.

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