[Ex] Habib Bellaid

[télésupporteur]

il fera un bon supporteur du racing

[argueti]

Bellaïd n'a pas peur de Marseille

International espoirs et pilier élément incontournable du RC Strasbourg, Habib Bellaïd est un défenseur en devenir. Après une saison mouvementée ayant conduit le Racing en Ligue 2 puis une remontée immédiate après une saison inégale, le jeune espoir revient samedi parmi l'élite avec l'accueil de Marseille. Avec une envie non-feinte dont il témoigne en exclusivité pour http://www.tribunefoot.net et http://www.footmercato.net.

Tribunefoot : Habib, beaucoup vous connaissent peu ou pas malgré votre statut d'international Espoirs. Ce retour en Ligue 1, après une année de purgatoire correspond-il au début d'une nouvelle carrière pour vous ?

H.B : Non, non. Ma carrière a commencé il ya deux saisons quand j'ai débuté en Ligue 1. Evidemment sur le plan médiatique, il y a une différence d'exposition, mais ça reste le même sport et je ne fais que continuer d'avancer.

Tribunefoot : Qu'avez-vous retenu de la Ligue 2 ?

H.B : Que je n'ai pas envie d'y retourner ! C'est un championnat qui m'a permis de jouer une saison pleine en tant que titulaire. Mais on joue au football pour connaître le plus haut niveau et la Ligue 2, c'était juste pour mon apprentissage. Je pense y avoir été beaucoup plus régulier et progressé sur tous les points.

Tribunefoot : De l'appréhension à  retrouver le Ligue 1 en tant que promu ?

H.B : Non pas du tout. Ca reste du foot, un match, c'est un match. Mais bon, c'est sûr que ça va être plus dur, le niveau n'a rien à  voir et il faudra être là  tout de suite. En Ligue 1, pas de droit à  l'erreur, sinon c'est la sanction, direct. Ca fait plaisir de jouer contre des gros, c'est le but d'une carrière de vivre ces moments là . On les attend.

Tribunefoot : L'ambition du club semble être revenue vers davantage de modestie…

H.B : Il fallait arrêter de dire qu'on allait viser l'Europe ou je ne sais quoi d'autre. On vise le maintien, et si on l'obtient avant, ce ne sera pas un raison pour l'ouvrir et déclarer n'importe quoi. On a un effectif moins bon que beaucoup sur le papier car le club n'a pas de gros moyens mais on travaille et on va se battre.

Tribunefoot : Le départ de Jean-Pierre Papin a-t-il été une surprise pour vous ?

H.B : On ne va pas dire qu'on s'y attendait, mais ce n'est pas vraiment une surprise. On entendait des choses, et ça c'est vérifié. Maintenant, nous on est sur le terrain, on n'a pas à  s'occuper de ça.

Tribunefoot : Vous trouvez une différence avec votre nouveau coach, Jean-Marc Furlan ?

H.B : Déjà , il a des pouvoirs étendus, en tant que manager général. C'est sans doute une bonne chose. Après au quotidien, on sent qu'il aime le jeu. Il est venu avec sa propre conception du jeu et avec lui, on savait davantage où on allait et ce qu'on devait faire sur le terrain.

Tribunefoot : Samedi, vous recevez Marseille, qui fait figure d'épouvantail cette saison. Content de commencer comme cela ?

H.B : On est là  pour ça je le répète. Pour vibrer et avoir la Meinau derrière nous. Les supporters vont pousser cette saison. On va tout faire pour les accrocher, même si on sait que ca ne pas être facile du tout.

Tribunefoot : Marseille vous fait peur ?

H.B : Non pas du tout. Si j'ai peur, ce n'est même pas la peine de rentrer sur le terrain. D'accord, il y a de grands joueurs, je vais prendre Djibril Cissé lorsqu'il évoluera dans ma zone ou Mamadou Niang. Mais je ne me prends pas la tête, on verra bien ce que ça va donner, j'attends ça.

Tribunefoot : On vous prédit un avenir brillant. Quel est votre plan de carrière ? C'est votre dernière saison à  Strasbourg ?

H.B : Je ne pense pas à  ça. Je vais faire ma saison et si je suis bon j'aurais peut-être des offres et on verra bien ce qui se passera. Si je dois rester, pas de problèmes. Je ne pense pas à  l'avenir, je ne vois qu'aujourd'hui.

Tribunefoot : Il y a tout de même des clubs qui vous font rêver…

H.B : Le FC Barcelone. C'est magique, si je pouvais choisir, ce serait là . Mais des clubs comme Liverpool aussi, on ne peut pas dire qu'on ne voudrait pas y aller. C'est le football là -bas, tout simplement.

Propos recueillis par Laurent Salvaudon

[Pinon]

« Ne pas s'enflammer »

Après le bon nul enregistré face à  l'Olympique de Marseille en ouverture du championnat, Habib Bellaid refuse de s'enflammer. A quelques jours du premier déplacement de la saison à  Nice, le défenseur reste lucide et entend poursuivre sa progression.

- Habib, vous avez ouvert la Ligue 1 samedi face à  l'Olympique de Marseille. Cela s'est plutôt bien passé, non ?
- C'est vrai, cela s'est bien passé, j'espère que ça va durer. Contre l'OM, on était constamment en éveil, tout le temps sur le qui-vive et concentré. C'est la Ligue 1. On retrouvera toujours en face de nous de grosses individualités, ce qui fait que l'on a pas le droit à  l'erreur. La moindre petite absence peut nous coûter un but. Mais, il ne faut pas s'enflammer, ce n'était que le premier match de la saison.

- Malgré le fait qu'il y ait beaucoup de nouveaux joueurs, on a senti une belle assise défensive.
- Vous savez, on ne fait pas une belle saison sans une bonne assise défensive. Nous sommes en quelque sorte les fondations et le coach construit autour de nous. Par rapport à  la saison passée, la défense a pas mal changé, mais ce n'est pas un problème. Pour l'instant, il est important de travailler les automatismes, mais les nouveaux ont beaucoup d'expérience. C'est très profitable, surtout pour moi qui suis jeune. Maintenant, il faut voir avec le temps.

« Le maintien passera par un collectif fort »

- Cette saison, vous travaillez également avec un nouvel entraîneur.
- Nous avons mis quelques matches à  assimiler les principes du coach, c'est normal. Une fois que ce sera fait, on pourra faire de belles choses. Nous avons un bon groupe, assez étoffé. Il faut garder l'état d'esprit de la saison passée, on pourra alors atteindre notre objectif, le maintien. Cela passera par un collectif fort.

- Dans ce sens, la bonne prestation de samedi doit vous rassurer.
- Il ne faut pas se laisser griser par notre prestation face à  Marseille et, surtout, il est important de ne pas tomber dans l'excès de confiance, car ce sera dur contre Nice. Dans notre objectif du maintien, il est important de prendre des points le plus rapidement possible pour se mettre en confiance. Il ne faut pas perdre de temps.

« Franchir un cap »

- D'un point de vue individuel, comment abordez-vous cette saison?
- C'est un peu une saison charnière pour moi. J'ai beaucoup appris lors de ma première saison en Ligue 1 et aussi avec les rencontres en Coupe de l'UEFA à  Bâle ou à  la Roma. La Ligue 2 m'a permis de franchir un pallier en terme de temps de jeu. Quand on est défenseur, on a besoin de jouer et c'est ce que j'ai pu faire la saison dernière. Forcément, on attend plus de moi cette saison. Je compte bien confirmer et ne pas avoir l'étiquette d'éternel espoir.

- On a coutume de dire que confirmer est souvent plus difficile que de se révéler.
- Je sais que la confirmation est parfois difficile mais je vais continuer à  travailler. J'espère franchir un cap en enchaînant les matches et faire une belle saison tant individuellement que collectivement. Il faut que je travaille sur la concentration pour ne pas passer au travers, je dois être super constant.

- Samedi, vous allez retrouver un certain Cédric Kanté avec qui vous avez débuté en Ligue 1...
- Cédric Kanté, c'est un peu un grand frère. Il m'a toujours beaucoup parlé. On a toujours beaucoup communiqué et il m'a beaucoup apporté. On bossait souvent ensemble après les séances. Maintenant, le terrain, c'est le terrain. Je joue pour le Racing et je ne fais pas de sentiment. On mettra notre amitié entre parenthèses le temps de la rencontre.

[Pinon]

« Ne pas être l'éternel espoir »

Le défenseur Habib Bellaïd entame sa saison au Racing avec une place de titulaire en charnière centrale. Et espère bien passer un cap après s'être révélé l'an dernier en Ligue 2.

« C'est une saison charnière pour moi. Soit je réussis à  m'imposer, soit je me casse la gueule », lance Habib Bellaïd, philosophe.
A 21 ans, le défenseur central entame sa troisième saison avec les pros du Racing. Une saison qui pourrait bien voir le jeune homme rejoindre les Ismaël, Beye et autre Kanté au panthéon des défenseurs formés au RCS qui ont réussi à  percer au plus haut-niveau. Mais pour cela, il va falloir confirmer les promesses entrevues l'an dernier, où Bellaïd s'était peu à  peu imposé comme titulaire.
Son premier passage chez les pros, en 2005/2006, sous l'ère Duguépéroux, lui avait déjà  fait toucher du doigt la L 1. « J'ai fait à  peine une demi-saison, mais bon, il y a aussi eu la Coupe d'Europe, et quand tu joues face à  Bâle ou l'AS Rome, t'apprends beaucoup », souligne Bellaïd.

« La L 2 m'a déjà  fait passer un palier »

L'an dernier, Habib Bellaïd a relégué Devaux et Ekobo sur le banc et a plutôt réussi sa saison. Ce qui lui a valu de retrouver, assez logiquement, une place en équipe de France espoirs.
« La L 2 m'a fait passer un palier, parce que j'ai enchaîné les matchs, explique-t-il, mais cette année, c'est la L 1 et on va attendre encore plus de moi ».
Face à  Marseille, son association avec Paisley n'a pas déçu. « Au niveau de l'entente c'était pas mal, et Manu (NDLR : Dos Santos) et Greg (NDLR : Paisley) me font profiter de leur expérience », souligne Bellaïd. Mais hors de question pour l'international de « s'emballer » après cette première prestation encourageante, où ni Cissé ni Niang n'ont été en mesure de le mettre en danger.

« Faudrait pas tomber dans l'excès de confiance »

« Je suis entrain de peaufiner ma formation et je dois encore bosser sur la concentration. Je ne veux pas rester l'éternel espoir et pour ça, il faut être constant et réussir une saison complète », tranche Bellaïd.

Et le défenseur de dire à  qui veut l'entendre que ce « 0-0 face à  Marseille ne veut rien dire ». « Au contraire, il ne faudrait pas tomber dans l'excès de confiance et se prendre des claques. Parce que si on fait match nul face à  l'OM et qu'ensuite on perd face à  Nice, ça ne sert à  rien », ajoute encore le défenseur avec la sagesse d'un ancien.
Quant à  l'arrivée probable - et souhaitée par Furlan - d'un troisième défenseur central, il trouve cela « normal ». « On n'est que trois centraux avec Anthony Weber, c'est tout à  fait normal de recruter un, voir deux personnes à  ce poste. Et sans concurrence je ne progresse pas », raconte-t-il.
Lui qui a déjà  connu une descente et une remontée dans sa courte carrière pro ne pense qu'à  une chose : accrocher le maintien. « Et si jamais cette année on réussit ce challenge, on pourra aspirer à  mieux l'an prochain. Parce que cette année, c'est nous les petits », poursuit le natif de Bobigny.
Pour réussir à  rester en Ligue 1, pas de secret, il faut « commencer à  prendre des points sans perdre de temps ». Et tant pis s'il faut, pour cela, plonger d'emblée l'OGC Nice et Cédric Kanté dans la crise. « Cédric m'a beaucoup aidé lors de ma première saison. C'était un grand-frère, tout comme Jeff (NDLR : Strasser). J'ai eu la chance d'avoir toujours des gars expérimentés pour me guider. Mais bon, le terrain c'est le terrain. Je défends mes couleurs et je n'ai plus d'amis », achève l'international français.

[Keating]

Nouvelle sélection en EDF espoirs pour Bellaïd qui réussit un bien bon début de saison

Gardiens de but
* Hugo Lloris (OGC Nice)
* Geoffrey Jourdren (Montpellier HSC)

Défenseurs
* Habib Bellaid (RC Strasbourg)
* Mouhamadou Dabo (AS Saint-Etienne)
* Maxime Josse (FC Sochaux)
* Cyriaque Louvion (Le Mans UC)
* Florian Marange (G. Bordeaux)
* Yassin Moutaouakil (Charlton)

Milieux de terrain
* Alexandre Bonnet (CS Sedan)
* Clément Chantôme (Paris-SG)
* Didier Digard (Paris-SG)
* Yoan Gouffran (SM Caen)
* Yoann Gourcuff (Milan AC)
* Sylvain Marveaux (Stade Rennais)
* Blaise Matuidi (AS Saint-Etienne)

Attaquants
* Hatem Ben Arfa (Ol. Lyonnais)
* Jérémy Menez (AS Monaco)
* Dimitri Payet (AS Saint-Etienne)
* Julien Quercia (FC Sochaux)
* Mamadou Samassa (Le Mans UC)

Ya de quoi faire une bien belle équipe avec ça

[silex57]

En voyant cette liste on peut être légitimement confiant pour les années à  venir en EDF.

[Stan]

Gourcuff toujours espoir..

[Kriskool]

Il n'a pas vraiment confirmé au Milan après son premier très bon match.

[L'homme de la vallée]

Au milieu gourcuff, marveaux et gouffran c'est du tout bon

[argueti]

Une défaite encourageante

Malgré sa courte défaite en Italie, mardi soir à  la Spezia en match amical (1-2), l'équipe de France Espoirs a certainement livré plusieurs motifs d'espoir à  son sélectionneur, René Girard, en vue de ses deux prochains matches de qualifications à  l'Euro 2009, face au pays de Galles puis Malte les 7 et 11 septembre. Déjà  parce qu'elle avait en face d'elle l'une des meilleures formations d'Europe de la catégorie. Ensuite parce que les Bleuets, pourtant privés de plusieurs cadres (Kaboul, Ben Arfa), ont créé du jeu.

Décomplexés, les jeunes Français ont longtemps fait jeu égal avec leurs hôtes. Même si Lloris a été mis en danger par Rossi (18e) et Cigarini (32e), les Bleuets se sont également créé plusieurs occasions nettes. Mais ni Menez (30e), ni Gourcuff (31e) ni Payet (33e) n'ont réussi à  tromper la vigilence du gardien adverse. Ils ont alors bu la tasse en encaissant deux buts en trois petites minutes. Le premier par Dessena, à  la réception d'un centre en retrait parfait de Giovinco (37e), et le second par Rossi, l'un des grands espoirs italiens, suite à  un corner (40e).

Sonnés, les protégés de René Girard sont revenus des vestiaires avec de toutes autres ambitions. Avec un onze fortement remanié, notamment en attaque, l'équipe de France n'a pas tardé à  réduire le score par le Sochalien Quercia, idéalement servi dans la surface par Gouffran (55e). Mais les Bleuets, malgré une condition physique meilleure que leurs adversaires, ne se sont ensuite que très peu montrés dangereux.

Les équipes :

ITALIE : Consigli (Sirigu, 46) - Motta (cap), Marzoratti, Andreolli (Santacroce, 23 puis Ranocchia, 57), Pisano (Pavonessa, 66) - Cigarini (Morosini, 59) - Rossi (Luppoli, 46), Dessena (Russotto, 46), Marchisio, Giovinco (De Ceglie, 46) - Pozzi (Acquafresca, 46)

FRANCE : Lloris (Jourdren, 46) - Dabo (Quercia, 46), Bellaid, Josse (Louvion, 71) Marange (Muratori, 46) - Gourcuff (cap) (Mulumbu, 86), Matuidi (Marveaux, 46) - Chantôme, Menez (Gouffran, 46), Payet (Bonnet, 46) - Samassa (Gakpé, 46)

Tout le match