FC Mulhouse

[RACING1906]

Samedi 22 MARS à 18h30, le FCM se déplace à IZEURE.

[RACING1906]

BATTU A IZEURE, MULHOUSE VA RENTRER AVEC DES REGRETS

Le FC Mulhouse a été battu ce soir, en match en retard, sur la pelouse d'Yzeure (2-1). Les joueurs de Gharib Amzine, auteurs d'une belle sortie, vont rentrer en Alsace avec des regrets certains. Birane Ba ouvrait le score à la 10e, Ollier doublait la msiee juste avant la pause. Mais entretemps, le gardien Colard repoussait un penalty de Douillard ! Le FCM parvenait à réduire le score sur une tête de Mounass, consécutive à un coup franc de Rosenfelder. Mais il n'est pas arrivé à égaliser.

lalsace.fr

[Kaniber]

Mulhouse n'est pas régulier , comment pense t'il parvenir un jour a joué en National

[RACING1906]

UN RETOUR TEMPORAIRE ?

Raphaël Gherardi (21 ans) est de retour au FCM avec, toujours, l’espoir de passer “pro” un jour.

Quand Raphaël rentre sur la pelouse du Stade de l’Ill, cela lui fait toujours bizarre de voir son nom (Gherardi) sur le panneau publicitaire d’en face. « C’est la boîte (de construction) de mon père. Il est sponsor du club depuis quelques années… »

Au jeune homme (21 ans), cela lui rappelle, aussi, qu’il est de Mulhouse. Des fois qu’il l’aurait oublié depuis qu’il s’est mis en tête de passer “pro”, un jour, et donc qu’il s’est pris à courir en peu partout après un contrat.

« Il y en a qui diront le contraire, mais pour moi, le foot est le plus beau sport »
« Mulhouse, c’est chez moi, c’est ma ville. J’y ai ma famille, mes amis. Quand je suis revenu au club, j’ai revu plein de gens que je connaissais d’avant. Ça m’a fait plaisir. »

Après des débuts à Sierentz (où son père a joué, autrefois, ainsi qu’à Richwiller), il rejoint le FCM dès quatre ans, le quitte dix saisons plus tard. L’appel du Racing, avec son centre de formation, est fort.

Il y partage la chambre avec un autre venu du FCM, Dorian Dirring. « Lui, c’est un ami, on s’est pas mal suivi dans notre carrière. C’est formidable ce qu’il fait en Allemagne (il a signé “pro” au FC Erzgebirge Aue). »

Vers dix-sept piges, il est tout près de signer “pro”. Stagiaire, il s’entraîne avec la “Une”, fait des apparitions en National, mais le club dépose le bilan.

Il aurait pu s’agacer, pester contre le sort contraire, mais ce n’est pas le genre du garçon. « C’est comme ça, c’est pas grave, c’est la vie. »

Le voilà vite à Lille, avec la réserve, là-bas encore dans l’espoir de passer professionnel. « Mais Rudi Garcia (le coach alors) n’appelait pas les jeunes. Lille était champion de France, disputait la Ligue des champions… »

De grandes choses qui se passent du petiot alsacien. Lequel reprend son baluchon et s’en retourne au FCM, « mon club de formation ». Un risque quand on veut faire carrière.

« C’est plus simple d’être dans une grande structure, un club “pro”. Retourner chez les amateurs, sauf si tu joues le haut de tableau, ça complique. »

Il ne regrette pour autant pas son choix. Parce qu’il se sent bien au FCM, « dans un groupe qui vit bien ensemble ». « Dans les tribunes, ma famille est là, mes amis aussi… C’est sympa. »

Toute ambition n’est pas partie, le joueur est jeune encore même « si certains, à 17 ans, signent déjà leur premier contrat ». Alors il se file deux, trois saisons, pour voir si ses rêves aboutissent, ou pas.

« Après je verrai si je reprends mes études (il s’est arrêté bac en poche) ou si je rejoins mon père dans sa boîte. » Laquelle gardera un panneau pour les soirs de match.

« Même si je ne passe pas “pro”, je resterai jouer, pour le plaisir. Mais “pro”, j’ai ça en moi depuis toujours.

Mon père jouait, ma mère venait à tous les matchs et quand on regarde les joueurs à la télé, ça fait rêver. Il y en a qui diront le contraire, mais pour moi, le foot est le plus beau sport. »

Il en rêvait, déjà, quand il était ramasseur de balles, au stade de l’Ill, qu’il avait les yeux plein d’admiration pour un Youssef Adnane parce qu’il marquait beaucoup de buts, mais surtout pour un Rachid Barkat.

« Il était milieu, comme moi depuis toujours. Je le trouvais élégant, un bon tireur de coup franc, qui porte la balle et sait faire jouer les autres. »

Tout comme l’est devenu Raphaël Gherardi devenu plus complet cette saison, se forçant même à récupérer des ballons dans les pieds adverses.

« Je fais des efforts même si je joue plus 10 que 8, que je porte plus la balle vers l’avant… »

DNA

[RACING1906]

Hier soir en coupe d'ALSACE, le FCM a battu BIESHEIM 3-1.

[RACING1906]

Samedi 29 mars à 18h, en championnat, le FCM reçoit BELFORT.

[RACING1906]

LE FCM SE SÉPARE DE PAPA MALIK BA POUR DES RAISONS FINANCIÈRES

Le FC Mulhouse va mal. Très mal même, financièrement parlant. Son mécène principal, le président Alain Dreyfus, qui a accédé à la présidence en 2008, a annoncé hier se séparer de Papa Malick Ba, un des principaux cadres du vestiaire, au 31 mars. « Nous nous en séparons pour des raisons financières, car nous ne sommes plus en position de pouvoir le payer. Nous ne jouons plus l’accession en National et le maintien est quasiment assuré. Comme nous n’avons plus le moyen de verser son salaire, nous nous en séparons, mais en de très bons termes. Son frère Oumar reste parmi nous ».

Sportivement, c’est tout de même une très mauvaise nouvelle pour Gharib Amzine, l’entraîneur, qui en a été avisé mercredi matin. « Je sais qu’il existe des impératifs financiers , a glissé hier en fin d’après-midi le technicien. Sportivement, c’est évidemment une très grosse perte, car Papa Malick était un des principaux cadres du vestiaire, un des joueurs les plus réguliers. Il pourrait encore jouer demain contre Belfort, mais il est incertain, ayant ressenti une petite pointe. »

Le président mulhousien n’a pas voulu être plus précis sur ses difficultés financières, alors qu’il a fait venir trois recrues il y a tout juste deux mois. Et les U17, qui jouent dimanche après-midi à Brétigny-sur-Orge, partiront au petit matin, alors qu’ils souhaitaient quitter l’Alsace dès demain après-midi. Quand les finances ne suivent plus

lalsace.fr

[Kaniber]

Mulhouse 1-0 Belfort

[RACING1906]

LE FCM RETROUVE LA VOIE

Après cinq matches de disette, les joueurs mulhousiens ont logiquement renoué avec la victoire, hier face à Belfort (1-0), assurant quasiment leur maintien en CFA.

Cela commençait à faire long. En quête d’une victoire depuis le 15 février dernier, soit depuis cinq rencontres, les Mulhousiens s’étaient promis de réagir ce samedi pour la venue de Belfort et de gagner coûte que coûte. « Peu importe la manière » , avait même ajouté l’entraîneur Gharib Amzine la veille de la rencontre, conscient de ce que ce « tournant » pouvait apporter comme tranquillité ou comme danger à l’amorce de la dernière ligne droite de la saison.

Hier soir, en refermant derrière lui la porte d’un vestiaire qui n’avait pas été aussi bruyant depuis bien longtemps, le coach mulhousien avait donc toutes les raisons de souffler. Car non seulement ses joueurs venaient de renouer avec la victoire, mais ils venaient en plus de le faire avec une certaine autorité dans le jeu.

S’il n’a peut-être pas réussi le match de l’année ni gratifié son public de grandes envolées techniques, le FCM a néanmoins rendu une copie propre, notamment sur le plan défensif. Et comme il a eu, en plus, la merveilleuse idée de marquer un but dès la 21e minute, il s’est finalement offert un succès que l’on qualifiera de logique.

Cette 9e victoire en championnat, que les joueurs ont immédiatement tenu à dédier à Papa Malick Ba - dont le contrat a été résilié jeudi en raison de difficultés financières - permet en tout cas au FCM d’y voir plus clair ce matin. Notamment dans l’optique d’un maintien qui ne fait désormais plus trop de doute. Un succès lors des sept derniers matches devrait en principe suffire à boucler l’affaire.

La rencontre d’hier, les Mulhousiens ont eu le mérite de la prendre par le bon bout. Ainsi, la première occasion était à porter à leur crédit. À la réception d’un coup franc de Gherardi, Oumar Ba, titularisé à la pointe de l’attaque en l’absence de Mathlouthi et Balogou, plaçait un coup de tête qui manquait de peu le cadre (17e ). Heureusement, la deuxième opportunité était déjà la bonne pour le FCM et pour Brahmia, qui profitait d’un caviar de Gherardi pour tromper Veron (1-0, 21e ).

Brahmia intenable

Auteur de son deuxième but de la saison, son tout premier au stade de l’Ill, l’ex-Colmarien mettait les siens sur les bons rails. Tout heureux d’avoir enfin fait preuve de réalisme, et d’avoir surtout marqué autrement que sur coup de pied arrêté (son dernier but « dans le jeu » remontait au 15 février »), le FCM s’efforçait de rester sur son élan et d’appuyer sur ce même côté droit pour faire le break. Là où Brahmia causait tellement de misères à Cabit que ce dernier finissait par disjoncter et projeter l’attaquant mulhousien au sol. Bilan du coup de sang ? Un carton rouge. Ou plutôt deux, Lahcen Mounass ayant eu le tort de vouloir faire justice lui-même. Une bien triste conclusion pour un premier acte qui avait été dominé par le FCM et au cours duquel Belfort n’était parvenu à se montrer qu’une seule fois dangereux sur une reprise de Cuskic (26e ).

La seconde période suivait sensiblement le même fil conducteur que la première. Les débats demeuraient assez ouverts. Gherardi, le meilleur Mulhousien avec Brahmia hier soir, pensait bien doubler la mise d’un puissant coup franc des 25 mètres, mais le gardien franc-comtois Veron se détendait superbement (54e ). Son homologue mulhousien Aissi-Kede n’était pas en reste et réalisait, lui, une belle claquette pour empêcher Régnier d’égaliser de la tête (62e ).

La rencontre abordait sa dernière ligne droite et Belfort jouait son va-tout. Mais le FCM, à l’image de ses dernières sorties, ne concédait que très peu d’occasions et dégageait une certaine tranquillité. Mieux, il s’offrait la dernière occasion de la rencontre par l’intenable Brahmia, dont le rush en solitaire était stoppé illicitement par Cuskic en position de dernier défenseur. L’ancien Mulhousien était à son tour expulsé.

Déjà à la peine à dix, Belfort abdiquait pour de bon à neuf. Le FCM, lui, renouait avec ses bonnes habitudes.

lalsace.fr

[Kaniber]

LE FCM SE SÉPARE DE PAPA MALIK BA POUR DES RAISONS FINANCIÈRES

Si Mulhouse doit se séparer d'un joueur pour cause de finance , comment vouloir joué en National si l'argent manque