[06/07] 2ème J: Amiens / Strasbourg : 1-0

[Kriskool]

Mathlouti en a plus de automatismes? (meme si j'aime bien ce joueur...)

Un Gargorov sans entrainement collectif, vaudra toujours mieux qu'un De Gea...

[Pinon]

Allez, c'est pas grave, mardi on gagne face à  Montpellier et la saison est partie ... on enchaine ensuite les bons résultats et le moral remontera facilement et l'espoir de remonter en L1 aussi

J'y croit encoooooooooooooooooore

[argueti]

Tu as écouté du Lorie et Lara Fabian en boucle toi ou quoi

[Pinon]

Après son nul de la semaine passée face à  Dijon (0-0), le Racing a été battu, vendredi soir à  Amiens, lors de la deuxième journée de Ligue 2. Dépassés en première mi-temps, les hommes de Jean-Pierre Papin n'ont pas su rectifier le tir après la pause. Début de championnat difficile, donc, pour un prétendant à  la montée.
La victoire devient quasiment impérative mardi à  la Meinau contre Montpellier.

Ce n'est pas encore dramatique. Ne pas compter de succès après la deuxième journée n'est pas rédhibitoire dans la perspective de montée en Ligue 1. Toutefois, il faut vite casser cette dynamique négative et passer à  autre chose. Ce sera d'ailleurs le mot d'ordre dès mardi, avec la venue de Montpellier à  la Meinau (20h).
Le Racing a chuté à  Amiens. Face à  une formation en pleine confiance après son succès au Havre (1-3) lors de l'ouverture de la L2, les Strasbourgeois ont, comme la semaine passée face à  Dijon, connu des difficultés en première période. Ils ont été bousculés et ont, cette fois, craqué.

Deux visages

C'est Nicolas Raynier qui a été le bourreau des Alsaciens, ce vendredi soir. L'attaquant amiénois propulsait, de la tête, un coup-franc excentré de Giresse (24e). Une juste récompense, finalement, pour cette formation picarde dominatrice tout au long de ces quarante-cinq premières minutes. De son côté, le Racing ne réagissait que timidement par Tum (22e) ou Abdessadki (36e). Mais rien de bien folichon.
Les hommes de Jean-Pierre Papin montraient un autre visage au retour des vestiaires. Comme une semaine avant, ils étaient, enfin, plus entreprenants et se créaient quelques occasions. Comme sur cette tête de Tum qui filait juste à  côté du poteau de Merville (49e). Ou quand le même Tum frappait mais voyait son tir filer de peu hors du cadre (62e). Réactions peut-être trop tardives pour espérer inquiéter Amiens, qui faisait preuve d'une belle abnégation dans cette seconde mi-temps.

Prendre la mesure de cette Ligue 2

Après le nul face à  Dijon, Jean-Pierre Papin avait lâché cette phrase: « La Ligue 2 n'est pas un championnat facile. Pour l'instant, j'estime que l'équipe n'est pas encore à  100% dans ce championnat. Il faut se mettre au niveau. Une fois que nous aurons compris ça, nous comprendrons beaucoup d'autres choses. » Apparemment, ses joueurs n'ont pas encore bien pris la mesure de ce championnat à  part.
Voilà  donc le Racing avec un seul point au compteur à  l'issue de la deuxième journée de L2. Rien d'alarmant évidemment mais une situation à  rétablir le plus rapidement possible pour éviter les prises de tête connues lors des deux dernières saisons après des départs loupés. Dès mardi, pour la réception de Montpellier à  la Meinau (20h), la seule chose qui comptera sera de prendre les trois points. Et uniquement ça !

Jean-Pierre Papin (Entraîneur RC Strasbourg): « On a commencé à  jouer à  partir de la 30e minute et après être mené 1-0. Il y a un gros chantier mais il ne faut pas tout jeter à  la poubelle. Durant les trente premières minutes, on a fait n'importe quoi. Je savais qu'il y avait du boulot et que la remontée serait difficile. Il nous faut du temps. Ce que l'équipe a montré en seconde mi-temps est encourageant. Nous avons eu du mal défensivement et, offensivement, nous n'avons pas trouvé les solutions. Nous avons besoin de beaucoup travailler et d'humilité. Il nous faut aussi une victoire qui récompenserait tous les efforts consentis durant la préparation d'avant-saison. Un match important nous attend mardi face à  Montpellier. Il faudra jouer différemment et que les joueurs montrent ce qu'ils savent faire. »

Nicolas De Gea: « Le score n'est pas logique, selon moi. C'est vrai que durant les trente premières minutes, on s'est troué, nous n'étions pas dans le match. A la limite, nous avons donné la victoire à  Amiens. Si nous avions attaqué cette rencontre différemment, cela aurait tout changé. Le nul aurait été mérité et nous aurait fait du bien, je pense. C'est vrai qu'Amiens a eu plus d'occasions et que nous, de notre côté, nous manquons de lucidité devant le but. Il faut travailler ça aux entraînements. Personnellement, c'était mon premier match en L2 et j'ai eu du mal à  entrer dans le match. En seconde mi-temps, j'ai laissé les état d'âme dans le vestiaire et j'ai essayé d'apporter quelque chose. »

Habib Bellaid: « C'est une immense déception ce soir. Nous avions à  coeur de prendre trois points. Il faut se remettre en question très vite et se mettre au travail. Il faut arrêter de discuter et agir ! Nous étions crispés au début du match. Nous nous mettons une pression depuis deux matches. Je ne comprends pas pourquoi. La seconde mi-temps est de bon augure pour la suite. J'espère que nous allons débuter notre championnat mardi contre Montpellier. Amiens a bien joué le coup, ce soir. Après leur but, ils sont restés derrière et nous ne sommes pas parvenus à  les prendre en défaut. Il nous faut trois points très vite. Nous n'avons pas le droit de baisser la tête maintenant. »

[NianKaRud]

Lol certes ça devient inquiétant mais on en est à  peine à  2 journées avec deux matchs difficiles pour ce mettre dans le bain de la L2.

Bon c'est clair on a strictement rien montrer si ce n'est quelques séquences de jeu mais bon ce n'est pas suffisant.

Moi je trouve personnellement qu'il nous manque toujours cette attaquand à  la Niang, c'est à  dire rapide et en profondeur... c'est ce qu'il manque cruellement. Et de la vitesse en défence centrale egalement.

Bon samedi un match plus facile nous attends face à  la lanterne rouge de L2 (non non ce n'est pas nous)

Mais autre chose positive, on est quand même resté invaincu plus de deux mois. (Ah les vacances ça compte pas ?)

[Gotcha]

une équipe de nains avec un entraineur de nains ....

2eme journée, et on a déjà  5 points de retard sur le 3eme, on a fait fort encore

On est partis sur les memes bases que la saison derniere, c'est bon !

Au fait, qui disait que gueugnon était une faible équipe ? Ils ont gagné 3-0 à  montpellier .... Qui disait que dijon était fort ? Ils ont perdu 2-0 face à  Caen ...

les favoris gagnent, et nous on fait n'importe quoi, on n'a vraiment pas le niveau pour espérer monter en ligue1.

[Pinon]

Déjà  en difficulté

Hier soir, le Racing a subi sa première défaite en Ligue 2. Plus que le résultat, c'est surtout la manière qui inquiète. Une victoire contre Montpellier, mardi à  la Meinau, est déjà  impérative. Ça ne pouvait pas plus mal commencer...

Voilà  quelques semaines à  peine, Strasbourg ondoyait sur une douce vague de félicité. L'été était caniculaire, le moral au beau fixe. A la fraiche, le Racing travaillait d'arrache-pied dans la gaieté et la bonne humeur. Le public alsacien, usé au sortir d'une saison catastrophique, s'était même remis à  rêver.
Tous les regards, remplis d'admiration et de curiosité, s'était posé sur le nouvel homme fort de la maison bleue. Arrivé du monde amateur, Jean-Pierre Papin a attiré l'espace de quelques semaines toute la lumière. C'est sûr, cet homme charismatique ne peut faire que des miracles.

Comme si la seule présence du Ballon d'Or suffisait à  déplacer des montagnes

Du coup, Strasbourg a été un peu hâtivement catalogué comme l'un des principaux favoris de cette Ligue 2. Comme si la seule présence du Ballon d'Or suffisait à  déplacer des montagnes. Peu importe, finalement, que la plupart des cadres ait quitté le navire. Leurs remplaçants, venus de Bulgarie ou d'échelons inférieurs, ne peuvent que se mettre au diapason des ambitions du club.
Las, la réalité est tout autre. Vendredi dernier, contre Dijon, le poussif match nul (0-0) concédé à  la Meinau avait déjà  éveillé quelques soupçons. Ceux-ci se sont confirmés de manière criarde hier soir.
A vrai dire, le Racing est très loin de la Ligue 1. Dans les prochains jours, il doit même éviter de penser à  cet objectif lointain et se concentrer sur des choses basiques et bien plus terre à  terre. Avec un visage entièrement remodelé, rajeuni et donc inexpérimenté, il lui faudra déjà  dégager un équilibre, avancé en équipe. Ce qui est loin d'être le cas.
Dans un stade de la Licorne avide de revanche après la défaite de son équipe en finale de la Coupe de France 2001, les Bleus ont étalé leurs lacunes au grand jour. Abdessadki et les siens ont traversé la première période comme des ombres.
Incapables d'enchaîner trois passes de suite, spectateurs passifs d'un jeu dominé par De Freitas et les siens, ils ont prêté le flanc aux piques amiénoises.
L'absence surprise de Johansen, apparemment victime d'une tendinite au tendon d'Achille à  la veille du match, n'explique pas tout. Strasbourg est littéralement transparent. Les Picards n'en demandent pas tant. Après quelques escarmouches sans grande conviction, le remuant Raynier en profite pour placer une tête victorieuse sur un coup-franc de Giresse.

«Nous avons besoin de temps. Un gros chantier nous attend»

«Un match dure une heure et demie, rappelle Jean-Pierre Papin. La seule chose que je regrette, c'est que nous n'ayons que commencé à  jouer après la demi-heure, avec un but de retard. Il y a des choses comme ça, inexplicables. Forcément, la soirée s'annonçait compliquée.»
Sous la houlette de Romain Gasmi, minot au talent certain, le Racing tente tant bien que mal de relever la tête. De manière bien trop désordonnée pour inquiéter les vieux briscards picards, Colleau et De Freitas en tête.
«Nous avons encore besoin de temps, poursuit Papin. Un gros chantier nous attend. Ce n'est pas le début de saison rêvé, mais je ne suis pas prêt de baisser les bras. Si on continue à  travailler, les victoires viendront. Maintenant, nous sommes obligés de gagner mardi contre Montpellier.»
Avec un point pris sur six mis en jeu, le Racing est déjà  en grosse difficulté. L'été en pente douce ne peut durer.

Gasmi, l'éclair dans la nuit

Complètement transparents l'espace d'une mi-temps, les Strasbourgeois ont proposé une réaction timide qui n'a pas affolé les Amiénois. Il reste du pain sur la planche.

CASSARD () : Deux-trois interventions sûres sur les rares ballons brûlants négociés par les attaquants amiénois. Délaissé par sa défense sur le but de Raynier.

LACOUR () : sur le flanc droit de la défense, le petit latéral n'a pas apporté grand-chose. Sur son côté, Giresse a été plutôt remuant.

BELLAàD () : après une entame difficile, face au remuant Raynier, le jeune défenseur axial a gagné ses duels, enlevant même deux ballons chauds devant son but. Une faute inutile lui vaut un avertissement.

EKOBO () : l'ex-Cristollien n'est pas encore au niveau. Son contrôle manqué (20e') face à  Buengo aurait pu coûter cher. A su se resaisir en seconde mi-temps.

DEROFF () : un peu plus incisif que Lacour, sur le flanc gauche de la défense. Peut mieux faire.

KANTARI () : l'ex-Parisien a proposé un florilège de passes manqués et de relances approximatives au cours de la première demi-heure. Loin du niveau escompté en Ligue 2, malgré une seconde mi-temps plus entreprenante.

DE GEA () : le remplaçant de Johansen, blessé, a connu un baptême du feu des plus délicats. Il est vrai que le garçon jouait encore en CFA 2 voilà  quelques mois.

ABDESSADKI () : dans le marasme ambiant, le capitaine n'est pas parvenu à  redresser la barre. Par dépit, il a tenté quelques frappes lointaines qui n'ont jamais trouvé le cadre.

GASMI () : la seule satisfaction alsacienne de la soirée. Le gamin a du football dans les jambes mais se montre encore trop naïf. Remplacé par PERBET (58e'), aux initiatives intéressantes.

RANGELOV () : le Bulgare est peut-être un bon attaquant, mais il ne l'a pas encore démontré. Il a manqué sa seule occasion, sur une déviation de Tum. Remplacé par MATHLOUTHI (58e'), minot qui n'a pas froid aux yeux.

TUM () :l'attaquant de pointe a beaucoup demandé le ballon mais ne l'a que rarement réceptionné. Une bonne volonté qui va finir par payer.

[argueti]

L'apprentissage est rude

Un Racing totalement remanié à  l'intersaison mesure combien il lui sera difficile de s'extraire du marécage de la Ligue 2. Après sa défaite d'hier à  Amiens (1-0), il ne compte qu'un point en deux journées.

On ne va naturellement pas tirer de conclusions hâtives. D'autant qu'on sait bien qu'une équipe remodelée, bouleversée même, à  l'intersaison a besoin de temps pour trouver ses marques. Mais enfin, il faut bien convenir que l'entrée en matière du Racing dans cette Ligue 2 qu'il redécouvre (un nul 0-0 contre Dijon, puis une défaite 1-0 hier soir à  Amiens) n'est pas vraiment de celles qui lancent une saison sur de bonnes bases. Avec un point sur six, ce RCS toujours muet après 180 minutes sait aujourd'hui – mais il ne l'ignorait pas – que le chemin de la remontée immédiate serait tortueux et semé d'embûches. Surtout qu'entre la punition infligée à  Boka et la blessure de dernière minute de Pascal Johansen (Ndlr : il s'est ressenti d'une tendinite d'Achille jeudi lors du dernier entraînement et n'a pas fait le déplacement), le Racing a présenté hier au stade de la Licorne un visage encore plus remanié, avec six recrues – si l'on considère que le néo-pro Romain Gasmi est nouveau dans l'effectif – dont trois néophytes en L 2 (Kantari, De Gea, passé en accéléré du CFA 2 avec Arcachon à  la L 2, et, donc, Gasmi).

Tum volontaire, mais imprécis

Les Amiénois, qui étaient allés s'imposer lors de la première journée au Havre (3-1), surent vite profiter du manque de coordination des Bleus d'Alsace. Notamment sur trois coups francs qui auraient pu se muer en autant de buts, mais sur lesquels les coéquipiers d'Abdessadki furent finalement tout « heureux » de ne s'incliner qu'une fois. La troisième. Sur les deux premières, exécutées de la gauche par le capitaine picard De Freitas fort devant le but, Bellaïd (14e), puis Cassard (16e) évitèrent le pire. Mais le gardien strasbourgeois ne put rien en revanche sur le troisième coup franc, distillé de la droite par Thibault Giresse, dont l'ancien Sétois Nicolas Raynier vint, d'une tête, couper victorieusement la trajectoire au second poteau (24e). Malmenée, à  l'image d'un Ekobo qui se fit piquer un ballon que Buengo, l'international angolais, n'exploita pas (tir du droit trop croisé, 21e), la défense strasbourgeoise parut fébrile en première période. L'attaque, elle, eut bien quelques réactions sporadiques, mais trop timides – ou mal conclues – pour inquiéter véritablement Merville. D'une tentative écrasée de Tum (22e) à  un coup franc pas assez puissant de Rangelov (45e + 1), le portier amiénois passa une première période plutôt « pépère ». Malgré deux belles occasions sitôt le repos, sous forme d'une tête de Tum de peu à  côté (49e) et d'une grosse frappe de Rangelov boxée par Merville (57e), JPP sentit qu'il était temps d'insuffler du sang neuf, pour hausser un rythme que seul Gasmi s'efforçait de donner. Le jeune attaquant de la réserve Ali Mathlouthi en profita pour faire à  son tour ses premiers pas en L 2. Et le meilleur buteur du National 2005-2006, Jérémy Perbet, apparut, lui, pour la première fois sous le maillot alsacien. Clairement, le RCS s'arrogea la maîtrise du jeu. Amiens ne parvint plus à  s'approcher du but de Cassard, hormis sur une jolie frappe de Giresse repoussée par le gardien strasbourgeois (52e). Pas veinard, Tum manqua encore d'un chouia de précision sur un extérieur du droit des 20 m (62e), puis sur une nouvelle tête hors cible (75e). Pour louable qu'elle fût, la réaction du Racing resta sans effet au tableau d'affichage. Et après ce premier échec de la saison, qui n'incite pas à  danser la gigue, le bilan comptable du candidat bas-rhinois à  la remontée (un point sur six) n'est pas à  la hauteur des espérances. « Le challenge va être dur », avait prédit le président Philippe Ginestet avant le coup d'envoi de la saison. Personne ne songe ce matin à  le démentir.

Papin « Pas le début rêvé »

Jean-Pierre Papin (entraîneur du RCS) : « Un match dure une heure et demie et on n'a pas le droit d'attendre une demi-heure d'être menés 1-0 pour commencer à  jouer. Il y a comme ça des choses inexplicables qu'on regrette. Quand on prend un but après 25 minutes, ça devient très compliqué. Mais pour le reste, je n'ai pas grand-chose à  reprocher aux joueurs. Le championnat est très long et s'il n'est évidemment pas bon de prendre du retard, rien n'est perdu. Je préfère rester sur la dernière heure que nous avons produite ce soir (hier). L'équipe a été bouleversée cet été et a besoin de temps. C'est un gros chantier. Bien sûr, ce début de saison n'est pas celui dont je rêvais. Je m'attendais à  une saison difficile. Elle va l'être, mais je ne suis pas du genre à  lâcher. Un match arrive dès ce mardi contre Montpellier à  la Meinau. Il tombe à  pic pour rebondir. La victoire sera impérative. » Yacine Abdessadki (capitaine du RCS) : « Nous n'avons pas encore trouvé nos automatismes. Nous peinons à  enclencher la première. On ne peut décemment pas attendre de prendre un but et 45 minutes pour réagir. Si je suis inquiet pour la suite ? A l'entraînement, nous réussissons de bonnes choses. Il nous reste à  les reproduire en match. Certains ont peut-être du mal à  supporter la pression. C'est à  nous, les anciens, de les encadrer, de les aider et de faciliter leur intégration. Mais d'un autre côté, nous n'avons pas le temps de faire de la formation, car l'objectif de la remontée ne tolère pas la patience. Ils doivent se mettre au niveau. Nous espérions attaquer la saison sur de meilleures bases, mais ce n'est pas dramatique non plus. À nous de trouver le bon rythme et, ensuite, de ne pas dévier de notre route. » Ludovic Batelli (entraîneur d'Amiens) : « On avait déjà  réussi notre entrée en championnat au Havre et il était important de réussir nos débuts chez nous. Nous l'avons fait, avec des contrastes au niveau de la qualité, mais avec, aussi, des constantes : l'envie, la générosité, un système, une organisation respectée par les joueurs qui nous a permis d'aller chercher cette victoire. Les coups de pied arrêtés sont un élément important du jeu. On l'a vu ce soir (hier). Nous avions décidé de perturber cette équipe de Strasbourg qui doutait un peu après sa contre-performance à  domicile contre Dijon, en installant un bloc haut placé. Et nous avons fait une première mi-temps intéressante dans le jeu. Nous avons reculé en deuxième période, c'est vrai, mais aussi su faire front. » David De Freitas (capitaine d'Amiens) : « C'est un bon résultat, même s'il n'y a pas eu la manière. Nous avons dépensé une belle débauche d'énergie pour le conserver. Nous voulions prendre les trois points pour confirmer notre victoire au Havre. Il nous en manque 36 (Ndlr : pour assurer le maintien) ».

[Vico Corleone]

Qu'est ce que vous voulez qu'on fasse avec une équipe aussi jeune ? La L2 demande quand même une certaine dose d'expérience. Le pire, c'est qu'on s'engage délibérément dans cette voie en engageant d'autres jeune (cf Cohade). La L2 c'est pas la Gambardella, et si on ne comprend pas ça, les matchs comme celui d'hier vont s'enchainer

[raphou96]

Vous pleurez déjà  tous juste après deux matchs

Les bilans peuvent se faire au bout de 5 ou 10 matchs. Attendons de voir la suite avant de crier au scandale.
De toute façon cela ne changera rien.