[Ex] Yacine Abdessadki
- Gotcha
- Manager général@Directoire
- Messages : 13606
- Enregistré le : 17 juin 2004 13:10
- Localisation : Knackiland, Oberhausbergen
- Contact :
- Pinon
- Manager général@Directoire
- Messages : 10710
- Enregistré le : 7 juin 2004 21:45
- Localisation : Illkirch
- Contact :
C'est clair ! Tant que l'on peut récuperer un peu d'argent pour renflouer la case transfert c'est bien plutot que d'attendre Juin pour ne rien retirer de ce transfert
Autrement, maintenant s'il veut s'enterrer à Majorque qu'il le fasse, il pourra toujours venir se plaindre plus tard mais bon ca servira plus à rien

Autrement, maintenant s'il veut s'enterrer à Majorque qu'il le fasse, il pourra toujours venir se plaindre plus tard mais bon ca servira plus à rien

C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
-
- Préparateur physique@Staff
- Messages : 1042
- Enregistré le : 30 mars 2004 18:29
- Localisation : Ingersheim
- lili
- Professionnel@Pro
- Messages : 307
- Enregistré le : 4 nov. 2004 15:42
- Localisation : achenheim
Bien sûr Yacine est ce qu'il est en tant que joueur et à une certaine personnalité mais s'il part à Marjoque celà ne lui fera pas de mal.
Il découvrira un autre monde footballisque, vaut mieux qu'il part maintenant. Il est encore jeune !
A lui et au club de faire leur choix maintenant.... affaire à suivre.
Il découvrira un autre monde footballisque, vaut mieux qu'il part maintenant. Il est encore jeune !
A lui et au club de faire leur choix maintenant.... affaire à suivre.

-
- Espoir@Pro
- Messages : 241
- Enregistré le : 7 sept. 2004 17:50
- Localisation : Munster

Abdessadki tient sa revanche !
Très longtemps éloigné par ses anciens entraîneurs au Racing, Yacine Abdessadki demeure aujourd'hui le fer de lance incontesté de son équipe. Portrait.
Conscient de sa force, Yacine Abdessadki jubile, sans pour autant se laisser griser: "Je ne sais pas si je suis la surprise strasbourgeoise du moment. Mais c'est vrai, tout se passe bien pour moi actuellement. Je travaille énormément pour garder ma place. Et parallèlement, je cherche à justifier tout le crédit que Mr Duguépeyroux m'accorde." Qu'ils semblent désormais lointains ses traumatismes passés au Racing, lorsqu'à la recherche de son football, il avait le moral dans les chaussettes... "J'ai effectivement connu des moments extrêmement difficiles" admet-il. Le découragemet fut poussé à son paroxysme lors des ères Le Roy, Pouliquen et Hasek, puisqu'il ne trouvait pas grâce aux yeux de ses entraîneurs. Tous ont, selon lui, commis l'erreur de mal l'utiliser, rendant son rendement moindre. "Ils n'ont peut-être pas senti que mon poste de prédilection était milieu axial. Je me sens beaucoup plus à l'aise comme numéro 10 ou 6 à la récupération. Je lis mieux le jeu." Jacky Duguépeyroux le comprit et le replaça dès son arrivée au milieu de terrain, compensant également les absences conjuguées de Bassila et Camadini. Proche de l'ecoeurement sous la férule d'Hasek, Abdessadki décida en 2002 de partir pour Grenoble: "Avec Hasek, j'ai tout de même connu la Coupe d'Europe. Mais par la suite, je n'entrais plus du tout dans ses plans. Je ne pouvais plus continuer dans ces conditions. J'ai donc décidé de partir pour Grenoble." Régression à l'échelon inférieur pourrait-on penser... Pas en croire l'intéressé qui selon ses propos, prit un virage décisif. "Grenoble a constitué un tournant dans ma carrière. Lorsque j'ai été prêté là -bas, j'ai pris un nouveau départ. J'ai joué, j'ai appris, je me suis aguerri. Quand je suis revenu à Strasbourg, j'étais transformé." Goût de l'effort, du sacrifice... Des notions que Yacine Abdessadki a parfois oubliées et qui ont freiné sa progression: "Je ne veux pas totalement rendre responsables mes ancies entraîneurs concernant mes errements passés. A l'époque, je ne devais certainement pas donner assez..." Un sentiment de fierté doit désormais indéniablement l'assaillir s'il regarde dans le rétroviseur. Faisant ses premiers pas de footballeur dans le club de Toulon où il grandit en famille, il connut un apprentissage fructueux. Mais lorsque son club déposa le bilan, il dut trouver un nouveau nid. A l'initiative de Philippe Thys, il atterit au centre de formation strasbourgeois en 1998: "Si j'en suis là , c'est à Philippe que je le dois" tient-il à préciser. Le milieu de terrain dut toutefois croire à un cadeau empoisonné dans les premiers temps. Il dut en effet attendre janvier 1999 et un match de Coupe de Ligue devant Troyes (1-4, ap) pour faire ses grands débuts dans l'effectif pro. Les mois suivants furent particulièrement frustants jusqu'au jour où il prit la décision de migrer vers l'Isère. Tous ces contretemps appartiennent désormais au passé. Particulièrement absorbé par le discours tenu par Jacky Duguépeyroux, Yacine Abdessadki voit en cet entraîneur les raisons d'un redressement tant individuel que collectif: "L'entraîneur est parvenu à trouver les mots afin d'optimiser notre potentiel. Le chemin est encore long mais il a su nous faire prendre conscience de nos forces. Beaucoup de gens nous voyaient déjà perdus. Jacky Duguépeyroux sait parfaitement transmettre un message. Avec lui c'est travail, rigueur et rigolade. Il sait trouver le bon dosage." Kombouaré en était-il capable ? Certainement pas.
L'espagne lui fait les yeux doux...
Son départ ne laissa pas Abdessadki sans réaction, lui qui fut pourtant écarté du groupe par l'ancien joueur du PSG, après être arrivé en retard à un entraînement: "Quand il est parti, cela m'a fait quelque chose. C'est tout de même lui qui m'a relancé. Après Grenoble, il n'était pas prévu que je revienne à Strasbourg. Je devais être prêté. Il m'a tout de même fait confiance lors du stage de préparation. J'avais à coeur de lui démontrer que j'avais ma place dans cette équipe. Cette reconnaissance a provoqué un déclic. Mon éviction après ce retard ? Ce fut un malentendu, le genre de conflit qui arrive souvent entre un entraîneur et son joueur. Cela n'a duré qu'une journée. J'ai payé mon amende. Il y avait tellement de tensions au club à l'époque. Ce genre de prise de décision pouvait se comprendre..." Kombouaré débarque, le natif de Nice continua à surfer sur la même vague. Contre Auxerre (15eme journée), il surclassa pratiquement à lui seul des Bourguignons à la dérive. Double buteur "le meilleur moment de ma carrière" ,il concluait par cet exploit une semaine faste, après avoir inscrit un autre but lors de sa première cape avec le Maroc face au Burkina Faso à Rabat (4-0): "J'étais heureux surtout pour mes parents. Ils etaient si fiers..." Convoqué à nouveau fin décembre en sélection, son horizon s'est donc soudainement dégagé. Il ne peut envisager son avenir que sous les meilleures auspices. Les convoitises affluent, d'ailleurs. Majorque et Malaga le suivent de très près. Se montrant logiquement peu disert sur son éventuelle destination il admet tout de même "être suivi par plusieurs clubs français" Sous contrat jusqu'en juin prochain, le milieu de terrain veut se donner un temps de réflexion supplémentaire pour étudier la prolongation de contrat qui lui a été faite par le Racing (3ans). En avril dernier, la tentative avait avorté: "Il y a quelques mois de cela, il n'y avait pas de négociations possible. Les conditions n'étaient pas réunies. Aujourd'hui, on discute. Partir pour partir n'est pas non plus la solution. Ici, j'ai mes repères, je joue. Le projet sportif est cohérent. Rester une saison supplémentaire ne serait pas pour me déplaire." Il est toutefois certain qu'Abdessadki, l'ambitieux, ne se contentera pas de lutter pour le maintien éternellement. Et comme pour mieux illustrer son appétit d'ogre, il conclut: "Je suis polyvalent. Je peux jouer partout. Je peux donc comprendre que le Racing ait envie de me prolonger..." Les temps changent
Source: Le Foot
-
- Préparateur physique@Staff
- Messages : 1042
- Enregistré le : 30 mars 2004 18:29
- Localisation : Ingersheim
Bonne analyse durant son article mais la fin.. il se la joue un peu prétentieux...Aurélie a écrit : "Je suis polyvalent. Je peux jouer partout. Je peux donc comprendre que le Racing ait envie de me prolonger..."
Quand on peut jouer partout cela veux aussi dire que l'on ne sais pas s'imposer comme titulaire indiscutable a un seul poste (ou tout au moins a une ligne...)
Et ce n' est pas parce qu'on joue partout qu'on veux prolongé quequ'un

Alsacien pour toujours
-
- Espoir@Pro
- Messages : 241
- Enregistré le : 7 sept. 2004 17:50
- Localisation : Munster