[Ex] Marcos Dos Santos

[lolo]

Parce que c'est avancé comme un argument, et que celui-ci est faux...

[télésupporteur]

quand on est pas bon, on passe par la case CFA
que les joueurs

[raphou96]

Marcos revient au front

Dans la dernière ligne droite d'une saison très compliquée, Marcos est réapparu sur le pré, vendredi, face à Dijon (3-1). Le Brésilien espère entrevoir le bout du tunnel.
Sa présence dans le groupe en avait surpris plus d'un. Et, au regard de sa récente actualité, l'intéressé n'a pas été le dernier. Pascal Janin ne l'avait pas ménagé, la semaine passée, fustigeant mardi notamment ses refus d'aller jouer avec le CFA.
Marcos a encaissé le coup, comme les précédents. Il n'a pas modifié son attitude. « Après ce qui avait été écrit dans le journal, c'est clair, je ne m'attendais pas à être dans le groupe », admet l'attaquant brésilien, au soir de sa deuxième saison en Alsace.
Il ne s'est pas contenté d'assister à la belle victoire de ses coéquipiers depuis le banc ou derrière les panneaux publicitaires. Il a également tombé la chasuble. Et un quart d'heure sur l'herbe verte a correspondu à l'entrebâillement d'une porte pour un joueur dans l'impasse.
Cela faisait plus de quatre mois que l'attaquant n'avait plus foulé une pelouse de L 2. Il s'en rappelle comme si c'était hier. Car comme cela était pressenti depuis l'intersaison avec le changement de staff technique et des contacts avec le FC Nantes, son parcours a ressemblé à un vrai tunnel. A Nîmes, le Racing a un but de retard à l'heure de jeu. Marcos rentre. Il ressort dix minutes plus tard, le genou en vrac.

« Une saison noire pour moi, (...) pour le Racing (...) »

« Avec cette entorse au genou, je me suis retrouvé à ne plus jouer pendant des mois, constate-t-il. Le début de saison déjà, j'avais entendu que l'on ne comptait pas sur moi. J'entendais des choses pas très agréables comme "Marcos à la retraite". Mais c'est des conneries. »
Mais assurément, il n'apparaissait pas comme une priorité dans les plans du staff technique. Le grand Nicolas Fauvergue en pointe est convaincant, l'un peu moins grand Marcos ne présentait pas un profil idéal pour faire la paire. Accessoirement, lors des six apparitions du Brésilien en début de saison, le Racing ne l'avait jamais emporté.
« Il y a peut-être eu des choix tactiques, mais je n'ai pas baissé la tête, explique le récent trentenaire. J'ai toujours eu à l'esprit d'aider le Racing. J'ai refusé de faire des déplacements avec le CFA parce que cela ne m'apportait rien et qu'il n'y avait plus rien à jouer. Si je devais retrouver mon niveau, c'est avec les pros. » S'il n'a pas choisi la voie la moins escarpée, l'ancien d'Ajaccio a été récompensé.
« Le coach m'a convoqué dans son bureau juste avant Dijon, pour me dire que j'aurai ma chance, explique-t-il. Je ne triche pas, je donne le maximum, chaque jour. Et là, il faut que je prouve jusqu'à la fin de saison que j'ai la qualité pour jouer à Strasbourg. Cela a été une saison noire pour moi, une saison noire pour le Racing, une saison noire pour nous. J'espère être dans le groupe à Bastia. »
L'ambition est sage au regard du récent passé tortueux. Sous contrat encore deux ans à la fin de saison, Marcos ne veut pas être considéré comme un homme du passé au Racing.

[argueti]

Marcos ne baisse pas la tête

À deux doigts de partir l’été passé à Nantes alors qu’il venait de signer trois ans au RCS, blessé début décembre à Nîmes, poussé vers la sortie en janvier où il a failli rejoindre Ajaccio, l’attaquant brésilien est ressorti du placard contre Dijon. Un quart d’heure de renaissance qu’il espère suivi d’autres.

Au soir d’un match totalement raté à Istres le vendredi 9 avril (défaite 2-0), Jean-Claude Plessis avait suggéré à son entraîneur, Pascal Janin, « de bien regarder partout dans notre effectif. » Sans l’imposer, le nouveau président avait ainsi sous-entendu qu’après une telle démission collective, il n’était peut-être pas inutile d’aller chercher parmi les joueurs peu ou plus utilisés ceux susceptibles d’apporter une touche technique. Sans les nommer non plus, J.-C. Plessis songeait fortement à Marcos et Loïc Damour.

Une semaine plus tard, le Brésilien, qui n’avait plus joué avec les pros depuis son entorse du genou gauche à Nîmes le 4 décembre (Ndlr : entré à la 57 e, il était ressorti un quart d’heure plus tard), a retrouvé les terrains professionnels. Contre Dijon, il a suppléé David Ledy à la 76 e.

Pourtant, trois jours plus tôt, Pascal Janin, un rien agacé, justifiait son choix de ne pas faire appel à un joueur qui avait inscrit 9 buts en 2007-2008 sous le maillot ajaccien et 5 en 2008-2009 avec le RCS. « Je l’ai encore récemment vu jouer en CFA. Il ne m’a pas convaincu, pas plus qu’il ne me convainc à l’entraînement. En plus, il refuse assez fréquemment d’aller jouer avec les jeunes en réserve. C’est une position qu’il doit assumer. »

D’où la surprise de Marcos de se retrouver parmi les 16 contre Dijon. Peut-être la conséquence de l’intercession présidentielle en sa faveur ? « Je ne savais même pas que le président avait suggéré de me prendre », coupe l’ancien joueur des Young Boys de Berne, « Mais peut-être me connaît-il d’avant et compte-t-il sur moi. Ce que je sais, c’est que le coach m’a dit avant Dijon qu’il allait me donner ma chance. J’espère en avoir tiré profit. »

« Prouver que j’ai les qualités pour rester »

Sans s’inscrire en faux avec la position de son entraîneur ( « Il a le droit de n’être pas content que je ne veuille pas aller en CFA »), le Sud-Américain de 30 ans donne sa version des faits. « J’ai toujours à l’esprit d’aider le Racing. J’ai joué trois ou quatre matches avec la réserve. Mais ça ne m’apportait rien et je préfère retrouver mon niveau avec le groupe pro. »

Ainsi, dans l’esprit de Janin, Marcos a-t-il bénéficié de sa nouvelle implication autant que de l’intervention de J.-C. Plessis. « Il a fait une bonne semaine de travail. Et même si Quentin Othon (malade) avait été opérationnel, je l’aurais gardé dans les 16 contre Dijon », disait l’autre jour le technicien.

Marcos confirme « ne jamais tricher à l’entraînement. J’essaie toujours de donner le maximum. » Vendredi, il est donc entré à un quart d’heure de la fin « avec un peu d’appréhension. Je savais qu’il me fallait montrer un maximum en un minimum de temps. Ça ne s’est pas trop mal passé. Peut-être n’ai-je pas trop joué parce que je ne cadre pas avec le système de jeu que le coach souhaite mettre en place. Mais je ne baisse pas la tête. J’ai encore deux ans de contrat. J’ai envie de les honorer. Il n’est pas dans mon intérêt de voir le club dans cette situation difficile, à lutter pour le maintien. 2010-2011 sera une autre saison. Je dois prouver jusqu’à la mi-mai, si l’occasion m’en est donnée, que j’ai les qualités pour rester à Strasbourg. »

[NéRiK]

On est pas dans la merde...Marcos qui revient dans le groupe.

[raphou96]

S'il rentre quand on mène 3-0 ca me va

[télésupporteur]

et s'il sortait lorsque le racing mène 3-0

[PoY]

Ouais, il entre à 3-0 et ressort à 3-0 sur blessure

[raphou96]

et s'il sortait lorsque le racing mène 3-0

Pourquoi pas cela me va aussi

[FM17]

Marcos est un joueur plus que moyen mais largement supérieur à De Calaio !!!! Je le sens marquer ce soir...