La fête pour Foé
OM Star club 4
Amis de Foe 6
Stadium. Mi-temps 0-3. Environ 1500 spectateurs. Arbitre, M. Léon. Les buts, Subiat (19e, 33e, 35e), Ferhaoui (39e, 57e), Nemecek (55e) pour les amis de Foe, Germain (42e), Meyrieu (46e, 67e), Cubaynes (53e) pour l'OM.
OM: Gregory, Bonnevay, Boli, Casoni, Thys, Germain, De Bono, Cano, De Falco, Meyrieu, Xuereb, (Cubaynes, Flack, Eyraud, Chancel)
FOE: Flucklinger, Cobos, Kombouaré, Fichaux, Aubame, Couriol, Kubik, E. Foe, Nemecek, Ferhaoui, Subiat (Régis, Hitoto, Kana Bihyk, Six)
Le maillot du Cameroun, celui du regretté Marc-Vivien Foe, représenté par sa veuve, ses enfants, son frère Emmanuel, sur les épaules de Nestor Subiat, international suisse au mondial des USA en 1994, auteur d'un hat trick parfait lors d'une première période réduite à 35 minutes.
Du vert et du rouge aussi pour Antoine Kombouaré, très applaudi, auteur d'une superbe passe décisive, pour Kader Ferhaoui, bien en jambes, pour Philippe Flucklinger, toujours fixé à Montpellier, pour Vincent Cobos et le Colmarien Claude Fichaux notamment, tellement plus percutants que les « stars » marseillaises, privées en dernière minute de celui que chacun attendait.
« Chris Waddle est forfait. Il s'est blessé vendredi en jouant en Angleterre. Il a promis de revenir l'an prochain », expliquait Daniel Xuereb à un public forcément déçu, moins nombreux que pour Papin, mais toujours à l'affût du souvenir. Ni Huard, ni Keller (en Tunisie), ni Simba, mais un Basile Boli, numéro 1 au hit parade, lequel a beaucoup souffert - avant de sortir au repos - en défense centrale face aux déferlantes d'une équipe qui incorpore Didier Six après une pause raccourcie et qui démontre que l'homogénéité et le réalisme n'ont que faire de longues séances d'entraînement en commun.
Le résultat évidemment présentait un intérêt accessoire. Mais, beaux joueurs, les « Camerounais » accordèrent deux bons de sortie à Bruno Germain (belle frappe pleine lucarne) et Frédéric Meyrieu (coup de patte astucieux de gaucher) pour revenir de 4-0 à 4-2. Serge Léon, autre glorieux jeune vétéran, offrit un penalty à Patrick Cubaynes, que l'ex-racingman se chargea de transformer. Avant qu'un écart minimal de 2 buts ne vienne conclure une aimable partie de campagne.