[05/06] 14ème J: Lille / RCS - 2/0

[ZITELLI]

SO a écrit:

Racing: le groupe


Jacky Duguépéroux est parti, ce samedi après-midi à  Lille, avec 16 joueurs. Par rapport au groupe appelé à  affronter Tromsච(2-0), jeudi en coupe de l'UEFA, Kevin Gameiro, Yann Schneider et Eric Mouloungui disparaissent. Ecarté, Arthur Boka réintègre l'équipe, à  la différence de Pascal Johansen et Ulrich Len, ce dernier étant blessé. A noter la toute première apparition dans les seize en Ligue 1 de Gaëtan Krebs, titulaire à  Caen en coupe de la Ligue et entré en UEFA cette semaine.

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Boka, Deroff, Devaux, Kanté;
Arrache, P. Farnerud, Faty, Hosni, Krebs, Lacour;
Carlier, Diané, Pagis.

Les absents: Keita (genou), Haggui (pied), A. Farnerud (cheville), Le Pen (hanche), Johansen, Gmamdia, Mouloungui (choix entraîneur).

[urotsukidogi]

Bon on est dernier et Ajaccio par conséquent n'a pas gagné, ne serait-il pas temps de gagner?

[Keating]

c'est une idée ...

[Keating]

Chassez la menace !

On l'a écrit, dit et redit. En Ligue 1, le Racing joue souvent bien. Il perd tout aussi régulièrement. A Lille, il continuera à  jouer gros à  l'image d'un Jacky Duguépéroux qu'on dit menacé en cas de lourd échec.

« Le plus important, c'est dimanche. » Cette petite phrase est sortie (spontanément) de toutes les bouches strasbourgeoises jeudi soir presqu'aussitôt après le dernier coup de sifflet donné par M. Paniashvili. Pas le temps, pas les moyens, aussi et surtout, de savourer vraiment.
C'est bien joli, l'Europe et ses Norvégiens venus de si loin pour ne pas exister sur le terrain, une période au moins. Et repartis à  la maison avec le même nombre de points qu'en la quittant, c'est-à -dire zéro.

Même Jacky Duguépéroux, d'ordinaire « piqué » dès lors qu'on doute de la valeur de ses adversaires en coupe de l'UEFA, l'avait facilement admis. « Maintenant que nous avons gagné, nous pouvons dire que nous avons battu une équipe moyenne », soufflait-il ainsi le lendemain d'une quatrième victoire consécutive sur la scène continentale.
En cette fin d'après-midi, donc, le Racing n'aura pas à  faire à  une équipe moyenne. Plutôt à  une équipe qui, si elle n'est toujours pas reconnue à  sa juste valeur, sème la zizanie chez les pronostiqueurs et dérange (avec moins de véhémence) les esthètes depuis plus de trois saisons.

Sur le mode strict et sans concession du « je ne veux voir qu'une tête », Claude Puel fait galoper proprement sur le terrain les onze paires de jambes qu'il dirige, debout, devant son banc de touche. En plus, il pratique avec bonheur ce que les Anglais appellent le « turnover » et ce que nous nommerons sobrement la « gestion des énergies ».
En gros, on rigole rarement à  les voir s'ébrouer, mais les supporters lillois sont rigolards à  force de voir gagner leurs protégés. « Je me méfie beaucoup de Strasbourg, estime Claude Puel. Après avoir réalisé un gros truc, il y a souvent du relâchement. Pour moi, cette rencontre est aussi importante que celle de Manchester. »
Et son équipe a tout ce que le Racing cherche à  avoir pour exister : de la constance, de la rigueur, de l'efficacité. Elle a aussi quelques élans d'enthousiasme (merci Acimovic surtout, merci Odemwingie, merci Bodmer et merci Moussilou).

Face à  ça, le Racing devra jouer serré-serré, éviter de se jeter dans la gueule du loup, ou du dogue si l'humour est encore opportun. « On doit jouer en bloc, éviter d'offrir des espaces à  une équipe qui les adorent », dit en substance Yves Deroff.
Il faudra aussi aux Racingmen se souvenir - faut bien se rattraper par où on peut - que le club alsacien ne s'est plus incliné au Stadium Lille Métropole ou à  Grimonprez Jooris depuis le 4 octobre 1995, une éternité. Une éternité comme la dernière victoire en Ligue 1 des joueurs d'un Jacky Duguépéroux qui continue à  y croire pourtant dur comme fer.
Aux Pagis, Hosni, Cassard, Kanté et autres d'être à  sa hauteur pour lui éviter de... tomber.

GONFLES A BLOC. - Pas besoin d'aller chercher bien loin pour imaginer dans quel état d'esprit sont les Lillois ce matin. Quand on a fait match nul à  Old Trafford et que quinze jours plus tard on bat Manchester United (1-0) devant 66 470 spectateurs au Stade de France, on est forcément sur un nuage.
Sixième de L1 à  quatre points de la 2e place, toujours en course pour les 8e de finale de la Ligue des Champions, vaincu quatre fois seulement en 18 rencontres de championnat, de ligue des Champions et de coupe de la Ligue, le LOSC n'a rien à  craindre de personne. Il le montre chaque semaine depuis deux ans.
C'est donc une équipe gonflée à  bloc que les Strasbourgeois vont affronter ce soir.
PAGIS ET LES FLÈCHES. - Longtemps que Mickaël Pagis n'avait été aussi bon qu'à  Bâle puis face à  Tromsà¶. La raison en est simple : les deux fois il jouait aux côtés d'un ou deux attaquants rapides et prenant la profondeur. Diané à  Bâle, associé à  Arrache face aux Norvégiens.
Etonnamment, au Mans, Duguépéroux avait fait reculer d'un cran le capitaine strasbourgeois, ce qui avait privé l'équipe de son sens du jeu à  une touche de balle et de ses déviations sur les appels dans l'espace ou les une-deux. Face à  Tromsà¶, c'est comme ça qu'Arrache a marqué. Face à  Lille, c'est sans doute dans cette configuration offensive que le Racing sera le plus dangereux.
PUEL L'ALCHIMISTE. - Quand un club a des difficultés comme c'est le cas du Racing, il est tentant de se gausser du niveau des recrues. Et de l'endroit où on est allé les chercher. Claude Puel montre et démontre qu'on peut trouver de bons joueurs ou, en tout cas, constituer une belle équipe avec des éléments venus du niveau inférieur et parfois même de trois ou quatre niveaux en dessous.
Sylva ne jouait ainsi jamais à  Monaco que le titulaire s'appelle Barthez, Porato ou Roma. Makoun, Debuchy, Moussilou et quelques autres évoluaient en CFA il y a deux saisons, Chalmé arpentait les terrains à  Libourne (CFA), Bodmer n'était pas titulaire à  Caen (L2) et Dernis avait fait un crochet de deux saisons par Wasquehal (L2). Sur le papier, rien de transcendant. Et pourtant, le tout forme une sacrée équipe.
LA DERNIÈRE CHANCE DE DUGUE ? - Si tout le monde s'accorde à  dire que l'entraîneur strasbourgeois n'est pas responsable, pas le principal responsable en tout cas, de la situation actuelle, il est toutefois évident qu'en cas de défaite quelque chose devra changer. Et ce sera l'entraîneur, c'est écrit.
Duguépéroux le sait, ses joueurs aussi. Ce soir, ce sont eux qui seront sur le terrain. S'ils veulent sauver sa tête, ils savent quoi faire.

[Manu]

Je reprends ça :

PAGIS ET LES FLÈCHES. - Longtemps que Mickaël Pagis n'avait été aussi bon qu'à  Bâle puis face à  Tromsà¶. La raison en est simple : les deux fois il jouait aux côtés d'un ou deux attaquants rapides et prenant la profondeur. Diané à  Bâle, associé à  Arrache face aux Norvégiens.
Etonnamment, au Mans, Duguépéroux avait fait reculer d'un cran le capitaine strasbourgeois, ce qui avait privé l'équipe de son sens du jeu à  une touche de balle et de ses déviations sur les appels dans l'espace ou les une-deux. Face à  Tromsà¶, c'est comme ça qu'Arrache a marqué. Face à  Lille, c'est sans doute dans cette configuration offensive que le Racing sera le plus dangereux.

Ca c'est les choix que je ne comprends pas des fois avec Jacky, j'espére que ce soir il fera le bon...

[The_Key_Player]

retransmission télévisée?

[lolo]

A part foot+, non, pourquoi?

[télésupporteur]

aujourd'hui, je peux dire que c'est la fin de la descente du racing
désole

[PoY]

retransmission télévisée?

Si tu regardes le match sur Canal+ Sport, à  chaque but d'une équipe sur un autre stade, ils montrent le but

[pena]

et donc j'en deduit que si y a pas de but ,il ne le montre pas