[05/06] 16ème CDF : Lyon la Duchère / RCS : 0-0 (5-4 tab)

[Tomtom]

Lyon La Duchère 2 - 5 Strasbourg
buts : Gameiro *2, Nemeth *2 et Loue

direction vers un nouveau troffé

[argueti]

on ouvre les pronostiques? Combien nemeth et gameiro vont en claquer !
Je serai surement présent au stade ! Je bosse juste a côté !

On compte sur toi pour le compte rendu

Moi meme 1-0 me suffirait ... et surtout pas de blessés.

[PoY]

0-2
Nemeth et Gameiro

[ZITELLI]

3-1 pour le Racing

Gameiro, Diané, Johansen.

[alison]

1 3

Diané Nemeth & A.Farnerud

[fan_racing]

0-2

Doublé d'Alex Farnerud

[NéRiK]

0-2 pour le Racing. Gameiro *2.

[argueti]

Moizan, le revenant

Alain Moizan retrouve la lumière. L'ex-international français, qui avait disparu de la circulation depuis plus de quinze ans, a repris du service sur le banc de la Duchère, adversaire du Racing demain soir en coupe. A 52 ans, l'homme veut rattraper le temps perdu.

A croire que c'est une suite logique des choses. Alain Moizan, comme beaucoup d'ex-pros retirés des terrains, tient le comptoir d'un tabac-presse. La variante la plus courue est le bar-tabac, si ce n'est celle du bar-presse. Le sien se situe à  Lyon.
Oublié par le milieu et ses pairs, Moizan rebondit là  où personne ne l'attendait. Contacté par Richard Benamou, truculent président de la Duchère, il prend les commandes de l'équipe de CFA en octobre dernier. Soit plus de 15 ans après avoir abandonné le football français, en raccrochant les crampons du côté de l'AS Cannes.

« En France, c'était compliqué. Je me suis expatrié »

« A la fin de ma carrière, j'ai coupé les ponts avec le football, raconte le membre du carré d'or de l'OL au début des années 80, aux côtés de Tigana, Chiesa et du « jeunot » Laurent Fournier. J'ai voulu me consacrer à  autre chose. Et quand j'ai décidé de reprendre du service, en France, je me suis aperçu que c'était très compliqué. Je me suis expatrié. »
C'est au Sénégal, sa seconde patrie, que Moizan revient aux affaires. Après deux ans d'apprentissage à  la tête de l'équipe de la compagnie sucrière, il remporte le titre national avec la Jeanne d'Arc de Dakar en 2003.
Sa petite aura locale lui ouvre les portes de la sélection du Mali, où évolue Cédric Kanté, une année plus tard. L'expérience tourne court. Dans la course au Mondial et à  la CAN, les résultats des Aigles sont désastreux. Le champion de France 1978 sous le maillot monégasque « saute » trois mois à  peine après être arrivé. Adieu l'Afrique, le retour en France est douloureux.
Ironie du sort, c'est à  la « Duche », équipe de laissés-pour-compte du football pro, que Moizan retrouve une seconde jeunesse. En CFA, sa formation est à  la traîne. Mais la Coupe de France, que le milieu de terrain avait remportée en 1980, toujours avec Monaco, a des vertus magiques.

« Des garçons qui n'ont pas fait le deuil de leur carrière »

« Prendre un club amateur, c'est un challenge intéressant, poursuit-il. En championnat, j'ai pu constater de nets progrès. Nos moyens sont restreints, mais je dispose de quatorze joueurs passés par le centre de formation de l'Olympique Lyonnais. L'avantage, c'est de tomber sur des garçons qui n'ont pas fait le deuil de leur carrière. Je sais de quoi je parle. Pour eux comme pour moi, la coupe, c'est un tremplin. »
Placés sous les feux de la rampe après l'exploit contre Toulouse (2-1), au tour précédent, Moizan et ses hommes espèrent ne pas rebasculer brutalement dans l'ombre demain soir. Envoûtés par le parfum de la Coupe, tous rêvent de lendemains meilleurs.
A 52 ans, l'entraîneur de la « Duche » se verrait bien réaliser le grand saut vers le haut niveau. « Franchement, ici, je ne m'inscris pas dans la durée, assure celui qui a porté le maillot tricolore à  set reprises. Sur le ton de la boutade, je dis parfois que j'aimerais entraîner un club de Ligue 1. Quand je vois que d'autres garçons de ma génération y sont parvenus, je me laisse griser. Peut-être que ça n'arrivera jamais. Peut-être qu'une opportunité se présentera... »
Pour Alain Moizan, le temps semble s'être accéléré ces dernières semaines. D'un coup d'un seul, son nom a déjà  été exhumé des oubliettes du ballon rond. Au mieux, le football deviendra à  nouveau son gagne-pain. Au pire, il pourra toujours entretenir la flamme du souvenir, au côté de son épouse, derrière le comptoir de son tabac-presse. Celui de Lyon.

Accélérateur de talents

Dans l'ombre omnipotente de l'Olympique Lyonnais, la Duchère vivote bon an mal en championnat de France amateurs. Petit budget, ambitions limitées : le club bricole avec des bouts de ficelles mais parvient toujours à  attirer des jeunes talents. Explications.

« C'est une fête, un match de gala exceptionnel. C'est une grande joie pour nous que d'accueillir une équipe comme Strasbourg. » L'enthousiasme de Richard Benamou est contagieux. Le charismatique président de l'AS Lyon-la Duchère, à  la tête du club depuis plus de dix ans, rêve tout haut.
« Attention, je garde les pieds bien sur terre, assure le jeune retraité qui a fait carrière dans le prêt-à -porter. Je ne m'emballe en aucune manière. Mais j'y crois dur comme fer. On peut passer. » Il faut croire que l'homme a pris goût aux exploits.

« Nous ne rétribuons pas, nous indemnisons »

Tombeur de Croix-de-Savoie (National) puis de Toulouse (L 1), au dernier tour, son équipe surfe sur la vague du succès. « Pourtant, nous disposons du plus petit budget de CFA, s'empresse-t-il d'ajouter. Vous en connaissez beaucoup, des clubs qui fonctionnent à  ce niveau avec 180 000 euros, soit moins de la moitié que certains autres ? Ici, nous ne rétribuons pas. Nous indemnisons, à  hauteur de 100€ de prime de victoire et de présence. »
A la Duchère un peu plus qu'ailleurs, l'argent ne fait donc pas le bonheur. Guidé par la seule « passion » et boosté par une « énorme envie », Richard Benamou est homme à  déplacer des montagnes à  bout de bras.
Dans son entreprise, il est aussi un peu aidé par l'OL. Cette saison, pas moins de quatorze joueurs de la « Duche » sont issus du centre de formation olympien.

L'exemple Jacmot

Le plus connu étant Kevin Jacmot, champion du monde des 17 ans avec la génération des Le Tallec et des Sinama-Pongolle.
« Dans la région, la locomotive est bien sûr l'OL, convient Benamou. Notre recrutement, logiquement, se porte là . Cette saison, le hasard fait que quatorze joueurs soient issus de ses rangs. Ils sont jeunes, déçus par leur expérience et ont tous l'ambition d'aller voir plus haut. C'est une formule qui fonctionne. Je rappelle quand même que Abidal et Lamouchi sont passés ici. »
Le revers de la médaille, forcément, réside dans le fait que l'effectif est en mouvement perpétuel. Les joueurs dits de club, à  la Duchère, ça n'existe pas. Julien Perraudin, seul garçon originaire de ce quartier populaire, est peut-être l'exception qui confirme la règle. Tous les autres peuvent être considérés comme étant en transit, attirés par les étages supérieur du football français.
« Dans ma quête de pérennité pour le club, j'ai bien sûr pris cet élément en compte, poursuit le président. Tous les ans, on se sépare de quatre ou cinq éléments. Là , je suis déjà  en train de préparer la prochaine saison. Je connais la musique. J'ai vingt-cinq ans d'expérience dans le milieu du football. »

« Surtout ne pas être déçu »

Demain soir, dans les tribunes de la Duchère, Richard Benamou sera simplement un peu plus tendu qu'à  l'accoutumée. « Soit on gagne et ce sera une grande joie, soit on perd et il faudra surtout ne pas être déçu, conclut-il. Quoi qu'il arrive, nous aurons réalisé quelque chose de grand. »
Ainsi va la Duchère, club de quartier dans le 9e arrondissement de Lyon, sorti de l'anonymat par la grâce de la Coupe de France et solidement cramponné à  sa part de rêve. Le Racing peut s'attendre à  cravacher.

Le casse-tête de « Dugué »

Hier, Jacky Duguépéroux n'a pas été en mesure de communiquer le groupe amené à  disputer le 16e de finale de Coupe de France, demain soir (19h) à  Lyon-la Duchère. « Ce n'est pas de la mauvaise volonté, mais il y a encore trop d'incertitudes », argumente le coach strasbourgeois.
Aux absences connues - Haggui, Gmamdia, Boka à  la CAN, Schneider, Deroff, Moslem suspendus, Keita, Arrache, Hosni, Bellaïd blessés - s'ajoutent les forfaits probables de Lacour, Gameiro et de Le Pen.

Des absents à  la douzaine

Alexander Farnerud, touché à  la cuisse droite, ne sera pas du voyage à  Lyon Duchère demain, en 16e de finale de la Coupe de France. Il est le 12e Strasbourgeois indisponible.

À en juger par la mine déconfite de Jacky Duguépéroux hier matin après un entraînement une nouvelle fois déplacé sous la halle couverte, d'aucuns auraient pu croire que le Racing avait reçu une déculottée 5-0 la veille à  la Meinau contre le PSG. Pourtant, le match, reporté en raison des conditions météorologiques, n'avait pas eu lieu. En réalité, la mauvaise humeur de l'entraîneur strasbourgeois tenait surtout à  l'avalanche d'indisponibilités qui amoindrit son groupe. « On parlera de tout ça demain (aujourd'hui) si vous le voulez bien. Là , je n'ai vraiment pas le coeur à  ça. J'ai trop de problèmes d'effectif. » Inutile d'aller demander de plus amples précisions au staff médical, « briefé » par le coach et muré dans le mutisme. En clair, le dossier des absences est devenu un sujet qui fâche. Car il vient d'atteindre le cap de la douzaine. Haikel Gmamdia, Karim Hagui (Tunisie) et Boka (Côte d'Ivoire) sont qualifiés pour les quarts de finale de la CAN en Egypte. L'Egyptien Hosni, déjà  blessé avant d'y partir, en est revenu avec une douleur à  la cuisse. Yves Deroff, Yann Schneider et l'autre Egyptien Abou purgeront demain à  Lyon Duchère, en 16e de Coupe de France, la suspension qui aurait dû les priver du rendez-vous face à  Paris. Salim Arrache (cuisse), Habib Bellaïd (cheville) et Sidi Keita (genou) sont en phase de reprise. Le capitaine Guillaume Lacour, victime d'une entorse du genou contre Metz voici deux semaines, a couru hier, mais ne sera prêt que pour le voyage à  Lens samedi. « Guillaume ne viendra pas à  Lyon », consent à  confirmer « Dugué ».

Vergerolle, le 16e homme

Dernier avatar en date : la blessure d'Alexander Farnerud. Lors de la séance de samedi matin, l'international espoir suédois a ressenti une douleur à  la cuisse droite. Resté aux soins hier, comme Ulrich Le Pen (dos bloqué) et Ricardo Faty (cuisse) dont l'état n'inspire pas d'inquiétude, le cadet de la fratrie Farnerud est forfait pour demain, mais devrait être opérationnel en fin de semaine. Faites le compte : au Racing, les indisponibilités se comptent donc à  la douzaine. De quoi éprouver les nerfs d'un Duguépéroux qui a appelé le latéral gauche du centre de formation, Jean-Christophe Vergerolle, pour la toute première fois. Histoire de compléter un groupe de 16 dont devrait être extraite l'équipe de départ suivante : Puydebois – Abdessadki, Devaux, Loue, Kanté – R. Faty – Diané, Johansen, P. Farnerud, Le Pen – Gameiro. Remplaçants : Nemeth, Carlier, Krebs, Vergerolle et Cassard. De fait, le report de Strasbourg - PSG n'a pas nécessairement arrangé les affaires d'un RCS qui doit toujours composer sans ses trois suspendus. D'autant qu'Ajaccio (0-0 à  Nancy) et Sochaux (0-0 à  Marseille) en ont profité pour grappiller un point hors de leurs bases et que ce samedi, le Racing se déplacera en Artois pendant que ses rivaux recevront. Mais pour l'heure, l'attention reste fixée vers un match de Coupe « aussi important », dans l'esprit du coach, que l'expédition à  Bollaert. « L'erreur serait de croire qu'en raison des trois divisions d'écart, ça va être une formalité », prévient Jacky Duguépéroux. « En Coupe, quand il y a une surprise, c'est que l'équipe hiérarchiquement supérieure n'a pas préparé mentalement son match comme il le fallait ou n'a pas fait ce qu'elle devait sur le terrain. Comme joueur à  Vauban, j'ai affronté des équipes hiérarchiquement supérieures et je sais ce qui se passe dans le vestiaire des amateurs. J'ai prévenu mes gars. J'espère qu'ils seront réceptifs à  cette mise en garde. »

3000 spectateurs attendus à  la Duchère

Le stade de Balmont dans le quartier de la Duchère à  Lyon, d'une capacité de 5600 places, ne sera pas plein demain (19 h) pour la réception de Strasbourg en 16e s de finale de Coupe de France. 1500 personnes s'y étaient déplacées au tour précédent pour assister à  l'élimination de Toulouse (2-1) par le modeste 14e du groupe B de CFA. Ils devraient être environ 3000 ce mardi, d'autant que l'accès au stade ne sera pas facilité par le mouvement de grève des transports en commun lyonnais. Le redoux arrive. Après les abondantes chutes de neige de vendredi, le radoucissement a commencé hier en Rhône Alpes. Et sauf nouvelle spectaculaire dégradation météorologique, la pelouse, recouverte d'une bâche qui sera probablement retirée cet après-midi, devrait être déclarée bonne pour le service. Les joueurs d'Alain Moizan, l'ancien international de Lyon et Monaco, ne l'ont plus foulée depuis la pose de la bâche jeudi. Ce dimanche, cette dernière était encore recouverte d'une épaisse couche de neige. Contrairement au Racing, le modeste club de Lyon Duchère ne possède pas de générateurs d'air chaud pour réchauffer l'aire de jeu. Pour la deuxième fois. En sortant le Téfécé début janvier, l'AS Lyon Duchère a atteint les 16e s pour la seconde fois de son histoire. Lors de sa première aventure jusqu'à  ce stade de la compétition, en 1993-94, le club rhodanien, en National à  l'époque, était tombé à  Alès (L 2) sur le score sans appel de 3-0, mais n'avait pas éliminé de représentant de L 1 au tour précédent. Le Racing a supervisé son adversaire. « A ma demande, certains de mes amis sont allés superviser cette équipe de Lyon Duchère à  domicile contre la réserve de Sochaux (succès 1-0) et à  Martigues (1-1) », indique Jacky Duguépéroux, « C'est une équipe au potentiel offensif intéressant, qui a éliminé un club de L 1 et va vouloir s'en payer un deuxième. Un groupe composé de nombreux joueurs passés par des centres de formation et donc revanchards. » Marc Keller est rentré. Parti mardi en Egypte pour suivre la Coupe d'Afrique des Nations, Marc Keller en est revenu vendredi en soirée. « J'ai vu évoluer l'Egypte, le Cameroun et la Côte d'Ivoire. J'y suis allé pour renouer des liens, avec des sélections, des clubs, prendre la température des marchés. Pas pour recruter. Au Racing, la tendance est au statu quo jusqu'à  la fermeture du mercato demain à  minuit. Sauf si un dossier venait à  se débloquer rapidement… » Celui, par exemple, du Camerounais de Belenenses, Albert Meyong, approché voici deux mois et buteur contre le Togo ?

[Pinon]

Je pense que le match reporté face au PSG était vraiment une très bonne chose ... car quand on voit le nombres de joueurs absents je me demande bien comment le Racing aurait pu gagner

[D520]

la question n'est-elle pas comment le racing aurait-il pu aligner une équipe de plus de 22 ans de moyenne d'age ?