[06/07] 29ème J: Grenoble / Strasbourg : 1-1

[fan_racing]

Que je sache, Grenoble sera confronté au même problème au même moment que nous ... L'état du terrain nous gênera peut-être, mais eux-aussi.

[argueti]

Jean-Pierre Papin a retenu un groupe de 17 joueurs pour le déplacement de lundi à  Grenoble. Jeff Strasser, de retour de suspension, et Ali Mathlouthi, qui ne figurait pas dans les 16 contre Ajaccio, le réintègrent. Le jeune défenseur Anthony Weber le quitte.
Gameiro, Yachir, Loue, Gargorov, Gasmi, Vergerolle, Gurtner, N'Diaye, Ekobo (en phase de reprise) et Devaux (qui a ressenti hier une gêne à  l'aine) s'entraîneront ce matin avec la réserve qui se déplace demain à  Lille en CFA.

Les 17 : Cassard, Puydebois – Deroff, Abou, Kantari, Strasser, Bellaïd – Cohade, Abdessadki, Johansen, Camadini, Lacour, Mouloungui – Joao, Tum, M'Bodji, Mathlouthi.

[silex57]

Toujours pas d'Emil qui va se blesser en CFA

[télésupporteur]

non, toujours pas
JPP se fie à  son flair d'attaquant et convoque m'bodji

[argueti]

Il a fait tout l'entrainement hier sans meme se blesser

[Barwadel]

j'éspère qu'ils prendront exemple sur nos rugbymen Français . . . ..

[raphou96]

Pas de chamboulement
Fidèle à  sa ligne de conduite, Jean-Pierre Papin maintient sa confiance aux hommes en place. Les seuls changements sont dictés par les circonstances.
CONTINUITE. - « Il devient difficile de chambouler l'équipe depuis que nous avons trouvé une ossature et un système », explique Papin. Aussi, Yacine Abdessadki s'assoira sur le banc. L'ex-capitaine, revenu de la blessure qu'il avait contractée le mois dernier avec la sélection marocaine, postulait pour récupérer sa place dans le couloir droit.
Confiance est maintenue à  Renaud Cohade. « Je ne modifie pas l'équipe par rapport à  Yacine, ajoute JPP. Ce n'est pas agréable, mais il devra ronger son frein sur le banc. »
En fait, les deux seuls changements par rapport au match contre Ajaccio (0-0) sont dictés par les circonstances. Kantari cède sa place à  Strasser, qui a purgé ses deux matches de suspension. Quant à  Mouloungui, il profite de la méforme de Tum (lire ci-dessus) pour s'installer à  la pointe de l'attaque.
L'équipe qui débutera sera la suivante : Cassard - Deroff, Bellaïd, Strasser, Abou - Cohade, Lacour (cap.), Camadini, Johansen - Joao Paulo, Mouloungui. Remplaçants : Puydebois, Kantari, Abdessadki, Mathlouthi, M'Bodji.
SOUCIS OFFENSIFS. - Côté grenoblois, Yvon Pouliquen est confronté à  quelques petits soucis offensifs. Outre les absences déjà  connues de Nassim Akrour (blessé) et de Franck Dja Djédjé (suspendu), Cyril Chapuis devrait à  son tour renoncer. En proie à  des soucis au genou, l'ex-grand espoir du foot français, qui avait erré l'espace d'une demi-saison à  la Meinau, ne s'est pas entraîné de la semaine. A eux trois, ils ont inscrit dix-huit des 38 buts de Grenoble.
De fait, l'animation offensive devrait être confiée à  Kermorgant et Giroud, celui-là  même qui avait inscrit le but victorieux contre le Havre dans les arrêts de jeu, voilà  trois semaines (2-1). « Il faut se méfier des garçons dont le temps de jeu est moindre, prévient Papin. Ils auront des choses à  prouver. »
DEVAUX RAPPELE. - Alors qu'il devait s'entraîner hier matin avec la CFA, « Jeannot » Devaux a été rappelé en dernière minute par Papin. Celui qui revient d'une blessure aux ischio-jambiers sera même du déplacement à  Grenoble, remplaçant numériquement Hervé Tum. Sauf pépin de dernière minute, son nom ne figurera toutefois pas sur la feuille de match, puisqu'il campe le rôle ingrat du 17e homme.
COUPURE. - Au lendemain du match contre Grenoble, les Strasbourgeois pourront « couper » deux jours avant de se reconcentrer sur leur objectif suivant, à  savoir le match au sommet à  Caen, le vendredi 30 mars. « J'aurais préféré enchaîner tout de suite plutôt que d'avoir un week-end de battement, dit JPP. Mais bon, on pourra axer le travail sur la récupération. »

[argueti]

« Le Racing est bien parti »

L'entraîneur de Grenoble Yvon Pouliquen, qui connaît bien Strasbourg pour y avoir passé dix ans, estime que le Racing a pris une option sur l'accession. Ce qui ne l'empêche pas de vouloir jouer un mauvais tour à  son ancien club, ce lundi (20 h 30) en Isère.

Strasbourgeois de 1991 à  2001 (comme joueur et capitaine, puis comme entraîneur adjoint, au centre de formation et des pros), Yvon Pouliquen garde un Å“il attentif sur les performances du Racing. Après lui avoir donné un coup de main le 26 février en arrachant dans les cinq dernières minutes la victoire face au Havre (2-1), l'entraîneur grenoblois entend démontrer demain (20 h 30) dans le vieux stade Lesdiguières que son équipe mérite mieux que sa 10e place.

Yvon, Grenoble pointait à  5 points du RCS à  la trêve. Aujourd'hui, il en est à  15. Que s'est-il passé ?

Nous avons réalisé trois très bons matches début 2007, à  Guingamp (2-2), contre Châteauroux (0-1) et à  Tours (1-1). Mais nous n'avons récolté que deux points alors que nous en méritions sept ou neuf. Les joueurs ont pris un coup derrière la tête, parce qu'ils pensaient vraiment ennuyer plus longtemps le quatuor de tête.

Dans l'entourage du GF 38, on dit que l'absence de recrutement au mercato d'hiver a plombé vos chances …

Nous cherchions un milieu stabilisateur, mais aussi un défenseur axial et éventuellement un attaquant de pointe. Le club (Ndlr : au budget de 8 millions d'euros) n'a pas souhaité mettre la main à  la poche. Bizarrement, plus que moi, ce sont les joueurs qui éprouvent le plus de regrets. Un groupe voit souvent d'un mauvais Å“il l'arrivée de nouveaux, synonyme de concurrence accrue. Là , c'était le contraire. Il aurait aimé voir débarquer deux ou trois renforts et l'aurait pris comme un signe fort de la volonté des dirigeants de continuer à  avancer.

« Nous avons fait mal aux Havrais »

N'avez-vous pas peur que dans une fin de saison sans enjeu pour elle, votre équipe se laisse aller à  une certaine décompression ?

Dix joueurs sont en fin de contrat, et je sais que ça peut changer la donne. Mais honnêtement, tel que je vois mon groupe à  l'entraînement depuis trois semaines, je suis persuadé qu'il ne lâchera rien. Il est toujours sérieux et ambitieux. Il n'a eu cette saison qu'un manquement : à  Ajaccio (défaite 3-1) juste après notre victoire contre Le Havre (2-1). Les gars n'y étaient pas. C'est la seule fois où j'ai été mécontent de mon groupe sur l'état d'esprit. Mais depuis, nous nous sommes repris. A Brest, nous méritions autre chose qu'une défaite 1-0.

Vous disiez vendredi que l'accession était jouée, que le Racing allait remonter en L1. La victoire du Havre contre Istres (1-0) change-t-elle votre analyse ?

Je dis toujours qu'il est préférable d'être dans la peau de la proie plutôt que dans celle du chasseur. Car, à  force de courir derrière, le chasseur finit souvent par s'épuiser. Il y a longtemps que Le Havre est en chasse. Dans le même temps, les trois dernières journées ont évacué le doute qui commençait à  s'insinuer dans les esprits strasbourgeois. Le Racing a quatre points d'avance et un match de plus à  jouer, même s'il sera en difficulté à  Grenoble (il rit). Ça signifie que Le Havre doit tabler sur au moins deux contre-performances pour revenir. L'accession n'est peut-être pas jouée, mais disons que le Racing est bien parti.

« Je ne m'étais pas trompé sur Johansen »

Yvon Pouliquen, qui connaît parfaitement Pascal Johansen, a tenté d'attirer le milieu strasbourgeois à  Grenoble en décembre. Mais le Colmarien a décliné son offre. Une seule raison aurait pu le pousser à  rejoindre l'Isère: son amitié pour l'ancien joueur et entraîneur du RCS. Elle n'a pas suffi à  le convaincre. « Pascal m'a tout de suite fait comprendre qu'il préférait relever le challenge de la L1 ou s'engager dans un club de L2 plus ambitieux que Strasbourg, ce qui limitait son choix», confie le technicien grenoblois, « Je constate qu'avec Metz, qui l'avait également approché, ça ne s'est pas fait non plus. Si j'ai des regrets ? Oui. D'abord parce que Pascal évolue dans un registre que je ne possède pas au sein de mon effectif. Ensuite parce que lorsque je vois son parcours depuis qu'il est redevenu titulaire au Racing, je me dis que je ne m'étais pas trompé dans mon choix. Mais ça, je le savais d'avance (il rit). »

Recueilli par Stéphane Godin

Tum forfait

Il avait été laissé au repos en début de semaine en raison d'une douleur au genou et à  la cuisse gauches. Hervé Tum avait fini par reprendre l'entraînement collectif vendredi après-midi. Il figurait, d'ailleurs, initialement dans la liste des 17 prévus pour le déplacement du Racing à  Grenoble ce lundi. Mais Jean-Pierre Papin et son joueur ont dû se rendre à  l'évidence hier matin : le Camerounais était encore trop gêné pour jouer demain en Isère. JPP a donc rappelé à  l'entraînement matinal de ce samedi Jean-Christophe Devaux, qui sera du voyage à  Lesdiguières. « Mais il sera 17e, c'est convenu comme ça avec lui », précise le coach qui avait également convoqué le jeune défenseur Anthony Weber. Habib Bellaïd s'était, en effet, plaint lui aussi d'une petite tension musculaire. Mais l'entraînement l'a rassuré. A 48 heures du match, JPP a déjà  annoncé que l'équipe alignée contre Ajaccio ne subirait que deux changements : après deux matches de suspension, Jeff Strasser retrouvera son poste en défense centrale, aux côtés de Bellaïd et en lieu et place d'un Ahmed Kantari, impeccable lors de son intérim face aux Corses et Eric Mouloungui sera titularisé en pointe en compagnie de Joao.
« D'ici la fin de saison, je ne changerai que très peu, sauf au gré des circonstances », répète sans cesse le coach, « Yacine (Abdessadki, le capitaine) a, par exemple, eu la malchance de se blesser. Les quatre qui ont pris le relais au milieu sont très bons depuis. Aucun ne peut être sorti. Yacine va devoir ronger son frein sur le banc. C'est la loi du genre. »

L'équipe : Cassard – Deroff, Bellaïd, Strasser, Abou – Cohade, Camadini, Lacour, Johansen – Joao, Mouloungui. Remplaçants : Kantari, Abdessadki, Mathlouthi, M'Bodji, Puydebois (Devaux).

[67 en force]

Sa fait un petit moment que l'on a plus vu Yachir
Pourtant il apporté de bon debordement a ces entré en fin de match

[argueti]

Se prémunir des giboulées

Histoire de reprendre ses distances sur le Havre, victorieux vendredi, et de coller à  deux points du duo de tête, le Racing se verrait bien réaliser un « coup » à  Grenoble. En voilà , une riche idée.

Quatre points. Voilà  l'avance que compte le Racing sur le Havre, son premier poursuivant, au moment de fouler la pelouse Lesdiguières de Grenoble. C'est à  la fois peu et beaucoup. Pas une assurance tous risques, c'est certain, alors qu'il restera encore neuf journées à  disputer. Suffisant pour « rester troisième, quoi qu'il arrive, après ce déplacement », comme le souligne Jean-Pierre Papin. On doute toutefois que les Strasbourgeois daignent se satisfaire de ce petit confort. Dans l'idéal, tous aimeraient repousser les encombrants normands à  sept longueurs. Ce qui passe par une victoire en terre iséroise. Une tâche ardue, quand on sait que Metz et Caen, les duettistes de tête, y ont concédé le nul (1-1) alors que le Havre y est littéralement resté embourbé le mois dernier (2-1).

« Avec notre collectif, nous sommes capables de faire la différence »

Une défaite douloureuse qui avait d'ailleurs signifié le début des ennuis pour les hommes de Thierry Uvenard, leur petite victoire de vendredi contre Istres mettant un terme à  une embarrassante série de trois revers de rang. « Ça doit être notre spécialité que de couper les têtes des équipes en forme, sourit Pierre Mazé, le président délégué du GF 38. L'an dernier, déjà , notre victoire contre Bastia avait provoqué leur perte (lire ci-dessous). » Invaincus depuis neuf rencontres, les Alsaciens n'ont aujourd'hui aucune raison de redouter pareil scénario catastrophe. La sérénité les berce, la confiance les habite. Quant à  la solidité défensive, elle constitue un solide gage de sécurité. « Avec notre collectif, nous sommes capables de faire la différence n'importe où et à  tout moment », ajoute Papin.

La suffisance, peut-être l'adversaire que les Bleus doivent le plus surveiller

Encore ne faudrait-il pas tomber dans la suffisance, peut-être l'adversaire que les Bleus doivent le plus surveiller. Le contretemps subi contre Ajaccio (0-0), vendredi dernier, vient rappeler qu'il n'est qu'un pas entre la pleine confiance et le péché d'orgueil. Un investissement moindre, des duels abordés de manière trop décontractée et, pour couronner le tout, une facilité gênante dans l'exécution d'un penalty ont privé le Racing de deux précieux points supplémentaires. D'où l'idée louable de rattraper à  Grenoble le temps perdu. Face à  une formation qui, du haut de sa dixième place, est en nette perte de vitesse depuis la bascule de l'an neuf, la mission ne s'avère pas insurmontable. D'autant que l'attaque d'Yvon Pouliquen est actuellement décimée. « Accrocher le nul, ça me convient bien, ajoute JPP. Gagner, c'est encore mieux. De toute façon, on aborde désormais chaque rencontre dans l'optique de nous imposer, comme s'il s'agissait d'une coupe. » Sept points devant le Havre, deux derrière Metz et Caen : cette perspective réjouissante qui deviendrait réalité en cas de quatrième victoire de la saison à  l'extérieur, rapprocherait encore un peu plus les Strasbourgeois de la Ligue 1. De quoi se prémunir des giboulées de mars, avant le déplacement, vendredi en huit, en terre caennaise.

Coupeurs de tête

Grenoble avait donné du fil à  retordre au Racing à  la Meinau. Même privée de ses meilleurs attaquants, l'équipe d'Yvon Pouliquen reste dangereuse.

FIN DE SERIE. - Grenoble a une réputation de coupeurs de tête. Cette année, le Havre s'est incliné en Isère 2-1, après une série de 8 matchs sans défaite qui lui avait permis de talonner les trois premiers. Un scénario qui ressemble un peu à  celui de l'an dernier, quand Grenoble avait précipité la chute de Bastia. Les Corses, qui avaient perdu 5-1 au stade Lesdiguières, avaient ensuite irrémédiablement laissé filer Lorient, Sedan et Valenciennes vers la L 1.
SOUVENIRS. - Le match aller avait laissé des « regrets » à  Yvon Pouliquen, l'entraîneur grenoblois. Battus 1 à  0 sur penalty (obtenu par Abdessadki à  la 22e' et transformé par Cohade), le GF 38 aurait en effet pu espérer meilleur résultat, notamment en toute fin de match, quand Cassard avait sauvé les siens sur sa ligne en boxant une tête de Matheus.
ATTAQUE DECIMEE. - Deux Grenoblois habitués à  être dans le onze de départ ne seront pas présents ce soir. Franck Dja Djédjé, 20 ans, purge un match de suspension. Ce jeune attaquant, prêté par le PSG, a déjà  marqué 3 buts cette saison. Autre absence de marque, celle de Nassim Akrour. Ce renard des surfaces âgé de 32 ans - déjà  passé par Istres, Troyes et Le Havre - est blessé au pied. Il a pour sa part inscrit 10 buts cette année. Pouliquen ne pourra pas non plus compter sur l'ancien strasbourgeois - et ex-joueur de l'OM - Cyril Chapuis. L'attaquant de 28 ans est touché au genou.
BULGARE. - Avec un Rangelov prêté et un Gargorov pas retenu dans le groupe alsacien, le seul Bulgare sur le terrain sera donc Hristo Yanev, le milieu de terrain grenoblois. Un Yanev qui aurait aimé retrouver sur le terrain son ancien coéquipier du CSKA Sofia Emil Gargorov. « On s'appelle toutes les semaine. Sauf cette semaine, comme il y a un match entre les deux équipes, on ne veut pas en parler », a indiqué Yanev.
INCONSTANCE. - L'équipe d'Yvon Pouliquen, après un très bon début de saison, a peu à  peu baissé de rythme. Toujours classé parmi les trois premiers lors des dix premières journées, le GF 38 pointe désormais à  la 10e place, avec 38 points. Le bilan grenoblois en 2007 est d'ailleurs famélique, avec une victoire, trois matchs nuls et quatre défaites.



Sébastien Keller

Si ca se confirme, on va enfin voir ce que donne la vitesse de Mouloungui et esperons qu'il joue collectif, avec la finition de Joao