[Ex] Jacob Mulenga
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DNA a écrit :« Je suis là pour progresser »
Le jeune attaquant zambien Jacob Mulenga, prêté cet été par Châteauroux, découvre la Ligue 1 avec le Racing. Et pense avant tout à « travailler » pour décrocher une place de titulaire.
Les Sénégalais, les Camerounais ou les Nigérians font le bonheur de nombreux clubs européens. Mais pour trouver un Zambien, il faut creuser. Et même en cherchant bien, les footballeurs issus de ce petit pays coincé entre le Zimbabwe, le Congo et l'Angola ne sont pas légion.
Jacob Mulenga, 23 ans, originaire de Kitwe - troisième ville de cet état d'Afrique Australe - est d'ailleurs le seul ressortissant de son pays a évolué en Ligue 1. « Mais j'ai quelques coéquipiers de l'équipe nationale qui jouent à l'étranger. Surtout en Afrique du Sud, mais aussi au Danemark ou en deuxième division allemande », lance Mulenga avec son éternel sourire, la coupe afro bien taillée.
Essais à Rennes et Bastia
Pour lui, pas question de bouder son plaisir d'être dans une équipe de L 1, même s'il n'a pour l'instant joué uniquement des bribes de matches pour le RCS. « Passer de la L 2 à la L 1, c'est grimper un palier pour moi. Tout le monde rêve de jouer en première division », estime le Zambien.
Son rêve à lui début avec la sélection nationale. Alors qu'il joue les qualifications pour la Coupe du Monde 2006 face au Mali, puis face au Sénégal, il est repéré par un recruteur. Le Zambien, 18 ans à peine, fait alors des essais infructueux à Rennes, Bastia et en Belgique. Pour finalement atterrir à Châteauroux.
« J'étais heureux d'arriver en Europe, explique-t-il, mais ma première année a été très difficile. Il a fallu que je m'adapte au climat et ensuite, au bout de six mois, je me suis blessé ».
Les deux années suivantes s'avèrent plus positives et il inscrit 18 buts en Ligue 2 sous le maillot de la Berrichonne. « Les deux premières années ont servi à m'endurcir. Je devais prouver à chaque entraînement que j'avais ma place », souligne l'attaquant.
« La concurrence, c'est bien »
Au cours de la troisième saison, le Zambien enchaîne enfin les matches comme titulaire. Avant de faire le grand saut en Ligue 1.
Et même s'il ne ramasse pour l'instant que des miettes de temps de jeu, Mulenga garde un moral d'acier. « Il faut travailler et prouver. La concurrence, c'est bien, ça me force à bosser cinquante fois plus que les autres », lance-t-il. Avant de se raviser : « Non, écris plutôt, ça me force à bosser cent fois plus que les autres ».
Comme tout attaquant, il ne voit que les cages adverses. Mais refuse d'être obsédé par un hypothétique premier but en L 1. « Je vis pour marquer, mais mon objectif est aussi d'aider l'équipe, d'essayer d'apporter quelque chose, même défensivement, argue-t-il, si lors d'un match je marque un but mais qu'on perd, ça ne sert à rien ».
Son premier entraîneur à l'Afrissport Zambia Kitwe lui parlait sans cesse de Pelé, Pelé et encore Pelé. « Mais je suis trop jeune pour l'avoir vu jouer », lance malicieusement Mulenga.
Drogba, un modèle
Lui s'inspire plutôt de Didier Drogba, attaquant ivoirien hors-classe. « Tactiquement, physiquement, c'est un modèle », lance celui qui, comme toute la Zambie anglophone, se passionne avant tout pour la Premier League anglaise.
Et le seul défaut de Drogba, aux yeux de Mulenga, est de jouer... à Chelsea. « Parce que dans ma famille, il y a beaucoup de supporters de Liverpool », assure le Zambien. Et quelques-uns, on parie, qui supportent aussi le Racing Strasbourg.
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Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
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