[07/08] 34ème J: Strasbourg / Lyon : 1-2

[Tormentor2]

Vu que l'on arrive même pas à  battre Metz, ça va être compliqué de battre Lyon même sans Toulalan.
En tous cas, plus personne ne mise un Euro sur le RCS en L1 : j'ai écouté Luis Attaque et d'après eux, une seule grosse équipe descendra... même si c'est aussi mon avis, ça fait un peu mal d'entendre ça et de constater que nous sommes considérés comme les "moins que rien" de la première division...

[Pinon]

L'hécatombe au milieu

Le jeune Quentin Othon, titularisé à  quatre reprises cette saison, doit se faire opérer aujourd'hui du ménisque externe. Sa saison est terminée et prive Jean-Marc Furlan d'une solution de remplacement en milieu de terrain. Autres soucis et pas des moindres: les blessures de Rodrigo (genou) et de Schneiderlin (ischio-jambiers). Le milieu brésilien devrait toutefois être rétabli pour la venue de Lyon. Pour l'espoir, c'est moins évident. Ajoutés aux absences de Cohade, Abdessadki et Bellaïd (suspendu), ces pépins sont pour le moins contrariants. Les clés du jeu strasbourgeois devraient être confiées à  Pascal Johansen dans une configuration qui pourrait de nouveau intégrer Mamadou Bah, auteur d'un match « très intéressant » à  Valenciennes, selon Furlan.

Le casse-tête de Furlan

La pression monte doucement du côté de la Meinau avant la réception de Lyon samedi (20 h). Le Racing doit absolument prendre au moins un point, et pour cela devra faire preuve d'une expertise à  toute épreuve.

Au cours de cette saison 2007-2008, le Racing avait d'abord montré une certaine aptitude à  prendre des points là  où l'on ne l'attendait pas. Sans être en surrégime, le club voguait tranquillement dans les eaux calmes du milieu de tableau. Jean-Marc Furlan avait encore les réponses à  toutes les énigmes proposées par des adversaires encore un peu lents à  se mettre dans le rythme (Auxerre, Toulouse, Lille…)

« Foutre la trouille à  l'adversaire »

Mais depuis, la machine s'est grippée et l'entraîneur est confronté à  un adversaire encore plus redoutable : l'inefficacité de sa propre équipe. L'essence même du football étant de marquer un but de plus que celui d'en face, on voit tout de suite la problématique. Furlan a de quoi pester : « J'ai six attaquants, dont quatre prêtés. Ça veut dire quelque chose. Et ces six-là  ont eu du temps de jeu pour se montrer. Il y a des garçons qu'on a secoués, qu'on a rassurés, mais je m'interroge. » S'il se dit satisfait de l'apport d'un Fanchone sur son côté droit, le coach est plus dubitatif en ce qui concerne Mouloungui. L'ailier gabonais est d'ailleurs un vrai casse-tête à  lui seul. « Il est capable de faire la différence avec ses qualités naturelles, mais après, il n'arrive pas à  sentir le jeu. » Terrible constat que celui d'un entraîneur qui ne dispose pas de solution de rechange dans ce rôle de percussion dévolu au gaucher naturel.
En l'absence de Renaud Cohade, le Racing a également plus de mal à  se relancer rapidement vers l'avant, même si les 186 possessions de balle dans les 30 derniers mètres monégasques sont là  pour prouver le contraire. Moins précis dans la dernière passe, moins habiles dans la finition, comment les Strasbourgeois pourront-ils s'en sortir ? « Il faut foutre la trouille à  l'adversaire pour lui enlever du potentiel offensif », souligne Jean-Marc Furlan, toutefois conscient d'un manque criant de « compétence, de talent » dans le dernier geste.
Et la détermination ne fait pas tout. « S'il suffisait de jouer avec les crocs, on ferait venir un bataillon du GIPN ou des légionnaires, et l'envie ils l'auraient. Mais il faut un peu de talent en plus. »
Sur les choix à  faire lors des prochains matches, face à  Lyon dans un premier temps, l'entraîneur ne cache pas ses interrogations. Changer le dispositif ? « Les joueurs sentent alors que tu n'y crois plus toi-même… » Changer les attaquants ? « Quand on perd, on a toujours le sentiment de s'être trompé. J'aurais tendance à  dire qu'il faut faire confiance. »

« L'homme fort la met au fond »

Le discours s'est un peu durci ces derniers jours dans les travées de la Meinau. Le président Ginestet a poussé sa soufflante, et Furlan a mis les joueurs face à  leurs responsabilités : « C'est dans l'adversité que tu vois les hommes de caractère. L'homme fort met la balle au fond. » Et contre Lyon, il faudra être sacrément costaud, comme le résume parfaitement le coach : « L'équation est simple : il faudra être des experts devant et des champions derrière. » CQFD.
Si le Racing peut compter sur quelques piliers en défense (Paisley, Dos Santos) ou en milieu (Rodrigo, Johansen), il n'a malheureusement pas de briscard en pointe capable d'exploiter la moindre faille. Pas de Pauleta, pas de Pagis, pas de Niang, et encore moins de Benzema. Reste à  faire confiance à  ceux qui jouent. Pas le choix.

[supppourtjs]

Il va falloir racler les fonds de tiroir, ou est Loué!!!!

[Manu]

Euh ça va donner quoi comme équipe côté Racing ?

Je me tâte encore pour venir demain soir alors que je m'étais promis de ne plus le faire

[argueti]

En tout cas ça va être sympa si la météo reste la même avec une Meinau pleine à  craquer !

[Manu]

Si jamais je viens quelqu'un aurait un abonnement ou billet en populaire à  me filer pour un pote qui vient à  la maison ?

[Phapha]

Paradoxalement, je pense que la meilleure chance du Racing sera que Lyon marque assez tôt, pour espérer avoir le même scénario que lors d'Ol-Rennes la semaine dernière. Si on est encore à  0-0 à  20 minutes de la fin, Perrin fera des remplacements offensifs, on va subir une pression d'enfer et s'en prendre un trop tard pour pouvoir égaliser.
Après, on peut imaginer aussi que le Racing ouvre le score...

[Keating]

Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi, Weber;
Bah, Fanchone, Gasmi, Johansen, Lacour, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mouloungui, Mulenga, Renteria.

Les absents: Cohade (pubalgie), Othon (ménisque), Abdessadki, Abou, Camadini, Gurtner, Schneider, Tritz, Zenke (choix entraîneur).

[Notelpats]

On va gagner ce match!

[Tenor]

OUi moi aussi, sur le papier du moins ! Quand tu verras l'armada lyonnaise sur le terrain....