[07/08] 32ème J: Strasbourg / AS Monaco : 0-2

[Manu]

On ne change pas une équipe qui gagne...pas !

[D520]

les DNA ont le moral ...bas

Ce soir ou jamais

Ce soir, à  la Meinau, le Racing joue une grosse partie de sa survie en Ligue 1. Contre une équipe monégasque à  peine mieux lotie, les hommes de Furlan doivent renouer avec la victoire. Après quatre revers de rang, c'est même l'unique issue pour continuer d'y croire. Debout, les Bleus !

Voilà , on y est. Pour s'être bêtement égarés en cours de route, alors que l'opération maintien semblait tranquillement emmanchée, les Strasbourgeois abordent ce qu'il convient d'appeler leur « heure de vérité. » Une heure et demie, pour être tout à  fait précis, à  l'issue de laquelle ils sauront si les efforts consentis depuis juillet dernier n'ont pas été vains.

« La peur n'a jamais décuplé les forces »

Car si les hommes de Furlan venaient, une fois encore, à  décevoir les espoirs de la Meinau, les chances de maintien seraient réduites à  la portion congrue. Honnêtement, on ne voit pas comment les Bleus pourraient se relever d'une nouvelle déconvenue, la cinquième de rang, la quatrième en leur antre depuis fin février et la venue de Sochaux (0-2). L'occasion, peut-être la dernière, de relever la tête ne peut pas être galvaudée. Car l'AS Monaco, privée de quatre titulaires potentiels et inscrite dans la même spirale infernale que le Racing, est aux abois. Sans même avoir à  détailler la suite du calendrier - six journées d'une complexité extrême - qui les attend d'ici au 17 mai, un faux pas précipiterait définitivement la chute des Strasbourgeois. Jean-Marc Furlan le sait bien, ses joueurs aussi, mais personne n'en laisse rien paraître. « Il ne s'agit pas de minimiser l'enjeu, mais de préserver les forces et la créativité, explique l'entraîneur alsacien. Jusqu'à  preuve du contraire, la peur n'a jamais décuplé les forces. » Le doute, les craintes, l'appréhension du vide n'auraient donc pas de prise sur le moral des Strasbourgeois. Pas plus que la défaite à  Paris (1-0), mercredi soir, au demeurant. Maintenus « dans une bulle histoire d'être imperméable à  l'angoisse », aux dires de Furlan, les joueurs tendent donc entièrement vers un seul et unique objectif. « Le même depuis les quinze premiers jours d'entraînement, rappelle le coach. Parce qu'une équipe composée de bric et de broc est un patchwork forcément en grand danger. En tête, nous avons toujours eu les quarante-quatre points du maintien. » Pour l'heure, et depuis la victoire ramenée du Mans (0-1) lors de la vingt-septième journée, le Racing en compte trente-cinq, des points. On est loin du compte. Toute la question est de savoir comment Lacour et les siens vont pouvoir accroître ce pécule, alors qu'ils ont échoué contre des concurrents directs, parfois de manière lamentable.

« Notre salut dépend de nos cinq attaquants »

« Ce qu'on vit à  l'intérieur du groupe me fait dire que l'on va s'en sortir, explique Furlan. La vie interne est très riche, les garçons sont solidaires, volontaires et affichent une volonté forte. Ce n'est pas une garantie, mais un indicateur. On l'a encore vu à  Paris. » Mais cette garantie est d'autant moins pertinente que les attaquants peinent toujours autant à  trouver le chemin des filets. Avec trois buts sur les sept derniers matches, dont un penalty et un but contre son camp du Messin Diop, le bilan est famélique. Si la défense de Monaco est prompte à  voler en éclats, encore faut-il que la pression exercée sur elle soit assez forte. « Notre salut dépend de nos cinq attaquants, ajoute Furlan. Prendre un but contre Paris ou Lille n'a rien d'infamant. Mais si on ne marque pas, on ne peut pas y arriver. C'est une question de confiance, d'audace, d'esprit offensif et de travail devant le but. » Preuve de sa confiance, Furlan a prévu de reconduire en bloc l'équipe défaite mercredi à  Paris. Charge aux Gameiro, Renteria et Mouloungui de donner le tournis aux Monégasques. Et d'empourprer les joues des 3 000 invitées qui « féminiseront » les travées de la Meinau. En cette période trouble où les supporteurs rivalisent de bêtise dans les stade français - Strasbourg est jusque-là  épargné - et où les arbitres sont accusés de tous les maux, cette présence peut s'avérer rafraîchissante et revigorante. A l'heure de vérité, aucun encouragement ne sera de trop. Pour les Bleus, c'est ce soir ou jamais.

Sébastien Keller

[Manu]

3 000 invitées qui « féminiseront » les travées de la Meinau.

Les mecs c est ce soir ou jamais qu'il faut chopper

[argueti]

Un match d'hommes

Le jour même où le club strasbourgeois invite 3000 femmes à  la Meinau, l'équipe de Jean-Marc Furlan, qui flirte désormais avec la zone rouge, y accueille à  20 h une AS Monaco à  la dérive pour un match qui exigera de la testostérone.

Si la rencontre avait lieu ce soir au stade Louis II, le titre de cette présentation de l'affrontement entre Strasbourg et Monaco, les deux équipes en chute libre du moment, aurait coulé de source : « Au pied du Rocher. » Seulement voilà , ce « sommet du bas du championnat » - selon le président Philippe Ginestet - se déroulera à  la Meinau. Au fond, ça ne change pas grand-chose. Au lieu d'être au pied du Rocher, RCS et ASM seront au pied du mur. Dos au mur même, sachant qu'elles traversent leurs deux plus terribles passes de la saison : six défaites, une victoire et 3 points sur 21 pour le Racing ; six défaites, trois nuls et 3 points sur 27 pour l'AS Monaco. Et l'une comme l'autre restent sur une série de quatre défaites qui ont plombé leurs ambitions. Certes, celle, prioritaire, du Racing a toujours tenu en un mot : maintien. « Nous travaillons depuis le début sur une base de 44 points », ne manque jamais de rappeler Jean-Marc Furlan. Hier, l'entraîneur bas-rhinois s'est gentiment permis d'ironiser sur l'importance capitale supposée de cette opposition alsaco-monégasque. « Nous savons aussi compter. Et plus on approchera de la fin, plus les matches vaudront six points. Il n'est pas question de minimiser les choses, mais jusqu'à  preuve du contraire, la peur n'a jamais décuplé les forces. La L 1 est un marathon. Et dans un marathon, il y a le mur des 30 km, toujours difficile à  passer. » Un mur dans lequel les Strasbourgeois se sont jusqu'ici fracassé le museau.
Pour autant, chacun s'efforce de ne pas laisser le doute s'installer. Et aux yeux des Bleus, que Monaco apparaisse comme le plus abordable des sept derniers adversaires du RCS ne confère pas à  ce 32e rendez-vous des airs de quitte ou double sans retour. « Je pense que ça va se jouer jusqu'à  la fin », insiste ainsi Stéphane Cassard. « Avec Troyes, nous avons battu Lyon 1-0 l'an passé et nous avons tout de même terminé 18e !», lui fait écho Jean-Marc Furlan. « On ne sait jamais d'avance contre qui on prendra des points. » Pour l'heure, peu d'indicateurs donnent à  penser que le RCS, attiré vers le fond par un infernal tourbillon de défaites, aura la moelle d'aller chercher ceux qui lui manquent. « Un indicateur, nous en avons un : ce que nous vivons à  l'intérieur du groupe », insiste pourtant l'entraîneur, « notre vie interne est très riche, très enrichissante, avec des gens solidaires et animés d'une grande volonté de réussir ensemble. A Troyes, il y avait des luttes intestines entre joueurs qui ne nous ont pas permis de fédérer. C'est la grande différence avec ce que nous vivons à  Strasbourg. »

« Si nous ne gagnons pas, ça va devenir très compliqué »

Les dernières défaites (Bordeaux, Lille et Paris) n'ont en effet jamais traduit un manque de cohésion et de cohérence. « Personne ne peut dire qu'à  Paris, les joueurs ont été défaillants dans ce domaine », appuie encore Furlan, « Le groupe est mu par une force intérieure qui bannit toute angoisse. La seule que j'ai, c'est de préparer mes joueurs à  évoluer dans une Meinau qui ne leur épargne rien. » Une Meinau qui vient de les voir perdre trois fois d'affilée (Sochaux, Metz et Lille) et ne sera sans doute guère compatissante si d'aventure, l'affaire tourne au vinaigre. À moins que les 3000 femmes invitées n'incitent le public à  se montrer plus patient et indulgent. « Je vais demander aux gars de se concentrer sur leurs principes de jeu, la solidarité et la volonté », dit encore le coach, « D'être dans la continuité de Paris et de faire enfin basculer la spirale du bon côté. » Par une victoire et rien d'autre. Car même si les discours restent résolument positifs, personne ne feint d'ignorer les répercussions qu'aurait une nouvelle contre-performance. Surtout pas le président Philippe Ginestet : « Si nous ne gagnons pas, ça va devenir très compliqué. » On ne saurait mieux dire.

Suspendu : Rodrigo (Strasbourg).
Absents : à  Strasbourg, Cohade (pubalgie), Abdessadki (genou), Gasmi, Weber, Abou, Schneider, Camadini, Zenke, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à  Monaco, Menez (pubalgie), Bernardi (cheville), Leko (pied), Diego Perez (cuisse), Ruffier (dos), Muratori, Berthod (choix de l'entraîneur).

[Manu]

un godemichet aux couleurs du Rc Strasbourg sera offert à  toutes les femmes ce soir présentes à  la Meinau

[Roswell Man]

un godemichet aux couleurs du Rc Strasbourg sera offert à  toutes les femmes ce soir présentes à  la Meinau

Vu comme il se fait enc... ces derniers temps, le Racing doit en avoir quelques centaines en stock...

[Psychogene]

Bon, je me barre pour le week end direction Time Warp. Bon pretexte pour faire la fête si le Racing prend trois points, et pour bien me la mettre si c'est un autre résultat

A lundi, Allez Racing

[Roswell Man]

Ouais ben moi j'y crois plus.... J'ai longtemps essayé d'être optimiste par loyauté vis-à -vis des Bleus, mais c'est fini.

Le navire coule, je ne le quitterai qu'au dernier moment mais je n'attends plus de miracle. S'il y en a un, tant mieux, mais encore une fois je n'y crois plus.

[Manu]

Ce soir sur le forum ça sera :

- soupe à  la grimace

soit

- vent d'optimisme

au choix

[D520]

je choisis le vent d'optimisme