- Les billets du match RCS-Dijon restent valables ce samedi.
- Seuls les guichets Avenue de Colmar seront ouverts (fermeture des caisses Krimmeri).
- Les portes du Stade ouvrent ce samedi à partir de 14h.
D520 a écrit :j'imagine le cauchemar de l'intendant dijonnais qui a du trouver près de 20 chambres d'hotels en catastrophe vers 21 h15 hier soir
En cas de report du match au lendemain, il me semble que c'est au club recevant de s'occuper de trouver un logement au club visiteur.
Et il me semble que pour le Racing, ils ont un accord avec le Novotel qui est aux Halles.
En tout cas ce match nous aura coûté très cher hier soir. Car bien évidement, une fois la pelouse vidée, ils ont encore dû remettre la bache et les systèmes de chauffe....
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
La rencontre entre Strasbourgeois et Dijonnais n'a pas pu se disputer hier. L'arbitre, Monsieur Wilfried Bien, a décidé de son report. Les deux équipes devraient se retrouver cet après-midi, si les conditions le permettent.
Les nombreux amateurs de football ayant décidé de ne pas prendre le chemin de la Meinau hier craignant un terrain impraticable ont fait le bon choix mais pour une mauvaise raison. C'est le brouillard qui a décidé l'arbitre à ne pas donner le coup d'envoi de la rencontre programmée à 20 h30. Deux heures avant le début théorique des débats, le doute était permis quant à l'organisation du match. Bien que dur, le terrain se révélait parfaitement praticable. Mais un épais manteau nuageux faisait des va-et-vient au-dessus de l'aire de jeu. L'arbitre de la rencontre, Wilfried Bien, et ses deux assistants, se consacraient donc à un curieux ballet autour de la pelouse. Les deux « juges de touche » se plaçaient aux deux extrémités de la diagonale du terrain pour vérifier la visibilité.
« C'est encore un coup de la télé »
Ils devaient bien se résoudre à constater que le champ de vision était limité. L'autre exercice en vigueur prévoit d'installer un observateur sur la plus haute des tribunes. Là non plus, le test ne se montrait pas probant. Et pendant près de deux heures, les décisionnaires quant à la tenue ou non du match répétaient le petit manège toutes les cinq à dix minutes. Comme l'arbitre a la possibilité de donner le coup d'envoi jusqu'à 45 minutes après l'heure théorique, ils patientaient même jusqu'à 21 heures, dans l'espoir d'une éclaircie, qui, parfois, faisait renaître quelques vaines illusions. Et le report du match était décidé officiellement puis annoncé par le délégué principal, André Bret : « en accord avec les deux présidents, les deux entraîneurs et les deux capitaines, et selon l'article 334 du règlement, le match est reporté à demain (ndlr : aujourd'hui). » Le coup d'envoi est fixé à 15 heures. Les Strasbourgeois en étaient quite pour une nuit au vert et le capitaine Grégory Paisley s'y résignait en montrant de la compassion pour ses collègues-portiers : « au sol, cela semble jouable, mais au niveau des ballons aériens... » Dans le camp d'en face, on se montrait plus circonspect quant aux motifs de la décision. « C'est encore un coup de la télé », fulminait-on dans les rangs du DFCO. L'entraîneur, Faruk Hadzibegic, se montrait néanmoins philosophe.
Quelques gros bras de la L 2 ont toussé hier
« Mes joueurs étaient remontés à bloc et il y a de la déception, soulignait le technicien bourguignon. Mais le match sera aussi important demain (ndlr : aujourd'hui) qu'aujourd'hui (ndlr : hier). J'espère qu'ils seront dans le même état d'esprit. On respecte la décision de l'arbitre. » Il reste que le perdant dans l'affaire est plutôt alsacien. Le Racing doit faire face au coût de l'organisation de la rencontre, de l'ordre de 12 000 euros. De plus, étant donné que la bâche a été retirée sans que sa réinstallation ne soit envisagée - l'efficacité de l'équipement n'étant réelle qu'après plusieurs heures -, un grand froid dans la nuit n'écartait pas complètement la perspective d'un terrain gelé cet après-midi. Les températures annoncées rendaient toutefois assez peu probable un bis repetita. Mais les protégés de Jean-Marc Furlan n'ont pas entièrement perdu leur soirée : quelques gros bras de la L 2 ont toussé hier. Si Angers et Metz ont gagné, Montpellier et Boulogne ont perdu. Sans jouer, le Racing a peut-être fait une bonne affaire. Il s'agit de pleinement en profiter aujourd'hui.