[09/10] 6ème J: Nantes / Strasbourg - 2/1

[argueti]

Pichot forfait

C'est typiquement la blessure bête. « À la toute dernière seconde de l'entraînement de mercredi », sourit jaune Stéphane Pichot. Le latéral droit du Racing souffre d'une lésion à  l'ischiojambier gauche et passera une IRM (imagerie à  résonance magnétique) ce samedi. « Pour lundi à  Nantes, c'est mort », constate l'ancien Sochalien. « Il y en a peut-être pour une dizaine de jours. » Le kiné Nagib Remita est encore plus catégorique : « Stéphane est forfait pour les deux déplacements de Nantes lundi et Clermont vendredi prochain. » Pascal Janin dispose de trois jours de réflexion pour pourvoir à  son remplacement. « Je n'ai pas choisi l'option de rechange que je vais utiliser. J'ai deux solutions : Guillaume Lacour ou le jeune Jérémy Abadie. »

• Gargorov trop court ? Fâché avec Gilbert Gress, blessé en début de saison, victime d'une petite rechute après sa seule apparition en L 2 à  Ajaccio le 21 août (il était titulaire et est sorti à  la mi-temps), Emil Gargorov ne s'estime pas à  100 %. Mais le Bulgare se déclare prêt à  jouer. « On va voir ce que dit le coach. » Pascal Janin n'a pas encore arrêté sa décision, mais pourrait demander à  son milieu offensif, longtemps absent, de faire un détour par la case CFA ce samedi à  Epinal.

• Contracture pour Rodrigo. Le milieu brésilien Rodrigo souffre d'une petite contracture de la cuisse droite, mais s'est tout de même entraîné hier. Le staff médical reste toutefois attentif à  l'évolution de cette légère blessure. Habib Bellaïd (douleur à  la hanche droite) et Magaye Gueye (petite entorse du genou mardi avec l'équipe de France espoirs contre l'Ukraine) ont été ménagés, mais leur état n'inspire pas d'inquiétude.

Retour de Lacour en ARD

[Phapha]

Si on a Lacour en ARD droit et Rodrigo sur le flanc, ça fait déjà  un peu court en milieu défensif Othon-Bah.

[argueti]

La chance d'Abadie

Stéphane Pichot blessé (lésion à  l'ischiojambier gauche), Pascal Janin devrait confier lundi à  Nantes le poste de latéral droit au néo-pro Jérémy Abadie, déjà  titularisé lors de la 2e journée à  Laval le 13 août (défaite 3-2). Ce jour-là , celui qui a été formé au poste de défenseur central avait souffert face au massif Fabrice Do Marcolino (1 but, 2 passes décisives), mais rendu une copie correcte pour un baptême du feu. « Nous jouons à  l'extérieur et Jérémy possède un profil plus défensif qu'offensif. Ça m'intéresse », commente le coach, « Il risque de se retrouver dans la zone de Djamel Abdoun, le meilleur passeur de L 2 (1 but, 4 passes décisives jusqu'ici) et en sera forcément motivé. Même s'il est jeune et n'a pas tout fait parfaitement, il a accompli des choses intéressantes quand on a fait appel à  lui. »

Une charnière Pelé – Bellaïd ? Steven Pelé et Habib Bellaïd pourraient constituer l'axe central lundi à  la Beaujoire. Milovan Sikimic, qui avoue lui-même ci-contre avoir besoin de temps, devrait faire les frais de ses productions ratées du début de saison. Quant à  l'autre recrue défensive du dernier jour du mercato (avec Bellaïd), Arnaud Maire, elle jouera à  18 h à  Epinal avec la réserve en CFA, tout comme Romain Gasmi, Romain Dedola et Simon Zenke. « Arnaud est à  court de compétition, il a besoin de jouer », justifie P. Janin, « car depuis qu'il a fait la préparation avec les stages UNFP, il est pratiquement resté un mois sans rien faire. »

Rodrigo très incertain. Victime d'une tension au droit antérieur de la jambe droite, le milieu brésilien du RCS, ménagé hier et aujourd'hui, est douteux pour l'expédition en Loire atlantique. « Il y a un risque qu'il ne joue pas », confirme son entraîneur. « Nous ferons avec lui un essai dimanche. »

Nantes : N'Diaye et Vainqueur suspendus. L'entraîneur nantais Gernot Rohr va devoir recomposer son attaque pour le choc de ce lundi. Ses deux meilleurs buteurs ne sont pas ou plus là . Le Croate Ivan Klasnic (4 buts) a définitivement filé à  l'anglaise en fin de mercato pour être prêté à  Bolton. L'ancien Tourangeau Tenema N'Diaye (4 buts également) est suspendu pour une accumulation de cartons. Expulsé contre Istres, le milieu défensif William Vainqueur purgera son deuxième match de suspension. Il pourrait être remplacé par la recrue sénégalaise Papa Malick Ba, passé par Sfax (Tunisie), le FC Bâle et le Dinamo Bucarest. Devant, Rohr devrait faire confiance à  ses deux recrues de l'été, Jean-Claude Darcheville et Moncef Zerka, soufflé à  Strasbourg en fin de mercato. Mardi à  la Beaujoire, dans un match à  huis clos face aux chômeurs de l'UNFP remporté 3-2 par le FCN, le Guyanais, qui a joué avec une infiltration au pied droit, a inscrit deux buts. L'international marocain a marqué l'autre.

[télésupporteur]

bien vu !

pas bien vu
déjà  fait fin août

[FM17]

"Rendons à  Télésup ce qui appartient à  Télésup"

[Pinon]

Pascal Janin a communiqué un groupe de seize joueurs pour le déplacement du Racing à  Nantes, ce lundi soir (20h45). L'Entraîneur strasbourgeois est privé de Stéphane Pichot, blessé, mais intègre Habib Bellaïd, qui fait sa première apparition dans le groupe depuis son arrivée le 31 août.

Le groupe:
Cassard, Sommer;
Abadie, Bellaïd, J-A. Fanchone, S. Pelé, Sikimic;
Bah, Lacour, Rodrigo;
Fauvergue, Gueye, B. Kébé, Khiter, Ledy, Marcos.

Les absents: Pichot (ischio-jambiers), Correia (convalescence), N'Djama (reprise), Gurtner (reprise), Damour (sélection), Bezzaz, Dedola, Gargorov, Gasmi, Maire, Othon, Zenke, Maire (choix entraîneur).

[Pinon]

A chacun son chantier

Côté Racing, les changements portent essentiellement sur le secteur défensif. A Nantes, c'est l'attaque qui est chamboulée.

Pascal Janin, fidèle à  son 4-4-2, a pris l'habitude de réserver l'une ou l'autre surprise dans sa composition d'équipe. Celle-ci ne devrait pas concerner la ligne défensive, revue et corrigée par rapport à  la dernière sortie contre Sedan (2-2).
Les latéraux Stéphane Pichot (blessé) et Quentin Othon (écarté) cèdent respectivement leur place à  Jérémy Abadie et Jean-Alain Fanchone. Quant à  Habib Bellaïd, il repousse Milovan Sikimic sur le banc. Le dernier arrivé devrait faire la paire avec Steven Pelé, seul rescapé du quatuor défensif, dans l'axe.
A la récupération, Guillaume Lacour signera sa rentrée comme titulaire après être apparu en cours de match contre Sedan. Longtemps contrarié par une entorse à  la cheville, le vice-capitaine devrait être associé à  Mamadou Bah. Rodrigo, qui est « peut-être un peu moins prêt que les autres » même s'il s'est entraîné normalement hier, aux dires du coach, serait donc remplaçant.

AVANTAGE LEDY. - Auteur de son premier but chez les pros contre Sedan, David Ledy tient la corde pour animer le front offensif en compagnie de Nicolas Fauvergue, de retour de blessure. Marcos, décevant depuis le début de saison, en fait les frais.
Sur les ailes, Magaye Gueye, meilleur buteur de L 2 - 5 réalisations - sera présent en dépit d'un genou droit "strappé" de manière préventive à  la suite d'un choc subie en équipe de France espoirs, alors que Seïd Khiter est en balance avec Boubacar Kébé pour occuper le flanc droit. « Kébé, je le considère actuellement plus efficace comme joker », tranche Janin.

TRIO INEDIT. - Côté nantais, Gernot Rohr a aussi été contraint de chambouler son équipe. Ce soir, le technicien allemand devra composer sans ses deux attaquants, Ivan Klasnic et Tenema N'Diaye, qui ont inscrit 8 des 11 buts des Canaris. Le premier nommé a été prêté à  Bolton en toute fin de mercato, le second est suspendu.
Jean-Claude Darcheville (ex-VA) et Monsef Zerka (ex-Nancy) - rentré hier soir à  Nantes après avoir assisté en Lorraine sa compagne lors de l'accouchement de jumelles -, feront ainsi leurs grands débuts sur le front offensif. En soutien, Papa Malick Ba (ex-Dinamo Bucarest) sera aussi lancé dans le bain pour pallier la suspension de William Vainqueur.

Tout nouveau, tout beau ?

C'est un Racing relooké qui se présentera tout à  l'heure sur la pelouse de la Beaujoire, une terre hostile, s'il en est, pour l'équipe strasbourgeoise. Plus que leur première victoire de la saison, les hommes de Pascal Janin seront surtout en quête de quelques certitudes. S'ils peuvent déjà  éviter de prendre un éclat...

Se relancer à  Nantes, ou plutôt y lancer pour de bon sa saison : en voilà , une belle affaire ! Le Racing, qui n'a plus connu les joies de la victoire en Loire-Atlantique depuis... trente-huit ans - 1-2 lors de la saison 1970/71, en Division 1 -, aimerait croire en l'exploit.
Pascal Janin l'a encore dit hier matin, à  l'issue de la dernière séance d'entraînement. Ses gars veulent « montrer ce qu'ils ont dans le ventre. » D'autres, avant eux, étaient animés des mêmes nobles intentions. Ils ont quand même fini benoîtement le nez planté dans la pelouse de Marcel-Saupin puis de la Beaujoire.

Tomber les habits de la Baronne de la Tronche en Biais

Même en 1979, soit l'année historique du Racing, les Bleus - alors pas réputés pour leurs largesses défensives - y ont pris une belle dérouillée (3-0).
Quant au dernier voyage sur les rives de l'Erdre, il s'est soldé par une désillusion traumatisante. C'était le 27 novembre 2005, en Ligue 1. Nantis, à  deux reprises, de deux buts d'avance, les hommes de Duguépéroux se sont écroulés sur la fin (4-3).
Bref, Nantes n'est pas forcément l'endroit rêvé pour qui cherche quelques certitudes et court après sa première victoire. A plus forte raison quand le visiteur porte le maillot strasbourgeois.
Certes, les Canaris ne sont plus vraiment ce qu'ils étaient. Eux aussi ont pris la mauvaise habitude de fréquenter le même ascenseur que le Racing : un coup en haut, un coup en bas, ou vice et versa. De quoi donner le tournis à  un public jadis fidèle mais aujourd'hui extrêmement ronchon. Ceci dit, la colère des supporteurs vaut toujours mieux que le sentiment d'indifférence qui se propage dangereusement à  la Meinau. Au moins y a-t-il encore de la vie.
L'image renvoyée par ces deux « vieilles dames » souffreteuses du foot français n'est donc guère reluisante. La tenue des Nantais, potentiels deuxièmes de Ligue 2, est quand même plus correcte que celle des Strasbourgeois, affublés des habits de la Baronne de la Tronche en Biais, chère à  feu Sim, depuis les premiers jours du mois d'août.
Durant la quinzaine internationale, Pascal Janin s'est évertué à  rendre cette équipe présentable et à  remettre de l'ordre dans la maison. A commencer par le rez-de-chaussée, dans un secteur défensif où tout est très vite parti de guingois.
« On a insisté sur l'aspect athlétique, précise le technicien à  la moustache et au bouc grisonnant. Si on ne peut être plus fort que notre adversaire, tâchons au moins d'être à  son niveau. L'autre point concerne la récupération du ballon et l'aspect défensif. Notre propension à  prendre des buts a gâché notre début de saison. »

« Avoir meilleure mine et... meilleure presse »

Ces derniers jours, Janin a quelque peu été rassuré par l'attitude des siens. « Les impressions d'entraînement sont positives, dit-il. J'ai hâte de les confronter à  la réalité du terrain pour voir si on a vraiment progressé. » Complètement remodelée (lire ci-dessous), l'arrière-garde dirigée par Habib Bellaïd - qui était de la défaite de 2005 - passera ainsi au révélateur. Garder, pour la première fois de la saison, la cage de Cassard inviolée face à  Darcheville et Zerka, relèvera de l'exploit.
« La motivation sera au maximum, c'est déjà  un souci en moins, poursuit l'entraîneur. Les joueurs ont envie de se montrer sous leur plus beau jour. Si tel devait être le cas, on aura meilleure mine... et meilleure presse. »
Mettre un terme à  trente-huit ans d'insuccès serait encore le moyen le plus sûr de retrouver un peu de clarté avant le déplacement de vendredi (20h) à  Clermont. Gagner à  Nantes... Ah ! la belle affaire.

[urotsukidogi]

Ca sent la belle branlée quand même, Darcheville Zerka, nous on a Fauvergue Ledy..... Voilà , tout est dit justement

[Pinon]

Du beau jeu à  la Beaujoire ?

Même s'il espère décrocher un résultat positif à  20 h 45 chez un FC Nantes désireux de s'installer dans le fauteuil de dauphin, l'entraîneur du RCS, Pascal Janin, attend de ses joueurs qu'ils soignent le contenu de leur production.

Longtemps, Nantes et Strasbourg ont davantage ressemblé à  des frères ennemis qu'à  des frères jumeaux. Là  où le FCN (devenu pour un temps FCNA) affichait une stabilité à  toute épreuve — cinq entraîneurs en 41 ans -, le Racing entretenait avec une belle conscience professionnelle — si l'on peut dire — sa réputation justifiée « d'OM de l'Est », usant les coaches plus vite encore que les joueurs, leurs crampons.

Mais après le limogeage de Reynald Denoueix en décembre 2001, six mois après son 8 e et dernier titre de champion, le club des Canaris a surpassé le « frangin » d'Alsace. Denoueix compris, ses présidents successifs, pas tous restés dans les mémoires — ou alors pas pour les bonnes raisons -, ont essoré neuf techniciens en sept ans et demi. Gernot Rohr, nommé le 9 juin, est le 10 e. L'entraîneur franco-allemand est arrivé dans une ambiance délétère qu'il a contribué à  améliorer à  la faveur de quatre derniers bons résultats (3 victoires, 1 nul).

Nantes, qui reste sur deux relégations en deux ans (2007 et 2009), n'est certes pas tiré d'affaire. Mais il peut ce soir s'installer sur la 2 e marche du podium s'il s'impose devant le RCS.

En Alsace, on n'en est pas — encore ? — là . Cet été, le Racing a au moins autant fait parler qu'un FCN parasité par la colère des supporters. On ne reviendra pas ici sur le vaudeville qui s'est joué durant deux mois à  la Meinau, avec portes qui claquent, coups de pied aux fesses qui se perdent et tout le toutim.

La trêve internationale de quinze jours est heureusement tombée à  pic pour détendre l'atmosphère. « Elle a fait du bien dans les têtes et permis de peaufiner tout ce qui est préparation, notamment athlétique », constate Nicolas Fauvergue, de retour après sa blessure au genou. Alors que Nantes est sur une bonne dynamique, l'ancien Lillois n'est pas inquiet pour un RCS qui n'a pas gagné en cinq journées. « Nous n'avons pas perdu depuis trois matches. Nous n'attendons plus qu'une victoire. »

« Qu'il n'y ait pas deux classes d'écart »

Le programme de septembre (déplacements à  Nantes aujourd'hui et à  Clermont vendredi, réception de Caen le lundi 28) n'apparaît pourtant pas comme le meilleur remontant pour un Strasbourg convalescent. « C'est indéniable », admet Fauvergue. « Mais avant de penser à  Clermont et Caen, pensons déjà  à  Nantes. Si nous voulons viser autre chose que les trois dernières places, c'est le bon moment pour rencontrer une grosse cylindrée. Aujourd'hui, nous ne faisons peut-être plus peur à  personne, mais c'est aussi bien. Quand nous montrerons notre vrai visage, l'effet de surprise n'en sera que plus grand. »

Pascal Janin attend d'ailleurs de son équipe qu'elle élimine les scories d'un début de saison raté. « Nous allons à  Nantes pour faire le meilleur résultat possible, mais je peux concevoir que ce dernier ne soit pas à  la hauteur de nos espérances. En revanche, j'espère quelque chose de solide dans le contenu. Quel que soit l'adversaire, le contenu fera le résultat. En étant bons, nous gagnerons plus de matches que nous n'en perdrons. Et si les Nantais doivent nous battre, j'aimerais qu'ils rencontrent une vraie adversité et qu'il n'y ait pas deux classes d'écart. Nantes peut nous poser des problèmes, mais nous allons à  la Beaujoire pour lui en poser aussi. »

Après un petit retard à  l'allumage, les Canaris ont fini par prendre leur envol. Si les cigognes alsaciennes veulent à  leur tour décoller, elles vont devoir, dans ce duel de haute volée, les clouer au sol.

Un axe Strasbourg – Nantes

Les interconnections entre Nantes et Strasbourg ont été nombreuses cet été. Il y a évidemment d'abord eu l'épisode Gernot Rohr, évoqué dans notre édition d'hier par le coach franco-allemand qui a finalement rejoint la Loire Atlantique après avoir failli débarquer dans le Bas-Rhin. Puis le milieu offensif ajaccien Stéphane Darbion que le RCS convoitait depuis l'hiver a préféré rallier la Jonelière - pour y retrouver son ex-entraîneur en Corse - plutôt que la Meinau.

Un mois plus tard, l'attaquant brésilien du Racing Marcos, qui avait lui aussi côtoyé Rohr à  l'ACA et à  Berne, a failli l'imiter. « Ç'a été à  deux doigts de se faire au moment où Gilbert Gress ne comptait pas trop sur lui », reconnaît G. Rohr. « Strasbourg, qui manquait d'attaquants, a quand même dû le faire jouer. Nous y avons longtemps cru, mais les choses ont traîné. Finalement, le Racing l'a conservé. »

En toute fin de mercato, Nantes a cependant soufflé au club alsacien l'ex-Nancéien Moncef Zerka, attaquant international marocain. « Il faut dire que nous étions depuis longtemps en contact avancé avec lui », rappelle l'entraîneur des Canaris. « A la mi-août, il avait refusé notre première offre, parce qu'il demandait plus cher. Mais je tenais absolument à  un équilibre financier entre les joueurs dans le vestiaire. Pour être franc, nous souhaitions nous aussi engager Nicolas Fauvergue. Il a choisi Strasbourg et au dernier moment, Zerka a accepté de nous rejoindre. »

Aguiché lui aussi par les sirènes alsaciennes dans les dernières heures du marché des transferts, le défenseur sénégalais du FCN, Ibrahim Tall, a choisi de ne pas répondre à  leur appel, même si ses dirigeants ne se seraient pas opposés à  son départ, comme le confirme Rohr. « S'il avait souhaité s'en aller, nous l'aurions laissé partir, comme nous avons laissé partir tous les joueurs désireux d'aller voir ailleurs. Nous ne voulions garder que ceux prêts à  travailler avec nous. Ibrahim, lui, tenait à  rester à  Nantes. »

[Phapha]

Nantes: le groupe

Gernot Rohr a convoqué seize joueurs pour la réception du Racing, ce lundi soir (20h45) à  la Beaujoire. L'Entraîneur du FC Nantes est privé de Tenema N'Diaye, son meilleur buteur, et de William Vainqueur, son milieu de terrain, suspendus. En revanche, premières apparitions des recrues de l'été: Zerka, Papa Malick Ba et Darcheville.

Le groupe:
Alonzo, Kamenar;
Akouassaga, Jarjat, Mareval, Pierre, Sambou, Tall;
Abdoun, P. Ba, Darbion, Shereni;
Darcheville, Dossevi, Rodelin, Zerka.

Les absents: T. N'Diaye (suspension), Vainqueur (suspension), De Freitas (tendon), Gravgaard (pied), Djordjevic (pied), Bekamenga (coeur), Keser༠(genou), Coureur (cuisse), Heurtebis (reprise), El-Mourabet (reprise).

C'est quoi cette histoire de coeur ? Sinon, Coureur blessé à  la cuisse .

Il y a moyen de ramener un point ce soir.