Tout à fait d'accord sur Pichot : il a vraiment fait un super match, plein d'envie.
J'ai aussi beaucoup apprécié la hargne de Sikimic, qui m'apparaît comme le vrai meneur de l'équipe. Les trois changements ont apporté ce qu'il fallait : de la vitesse, de l'envie (fallait voir Brahmia courir partout comme un dératé !), de la technique, et de l'efficacité.
[10/11] 33ème J: Strasbourg / Pacy-Eure - 1/0
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baskath
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Re: [10/11] 33ème J: Strasbourg / Pacy-Eure - 1/0
Le signe Damour
Empêtré dans la toile tissée par une formation de Pacy venue à Strasbourg sans autre ambition que de tenir le 0-0, le RCS a fini par se dégager du piège à l’amorce du dernier quart d’heure grâce au premier but de Loïc Damour cette saison. Une 5 e victoire d’affilée à l’arraché qui lui permet de rester sur les talons de Guingamp.
S’il est des signes qui ne trompent pas lorsque l’on est engagé dans une lutte finale sans merci, alors, la victoire arrachée au courage par le Racing hier soir à la Meinau est sans doute de ceux-là. Peu inspirés techniquement, anesthésiés par le faux rythme imprimé par une équipe de Pacy aussi valeureuse que limitée, Milovan Sikimic et les autres ont fini par forcer une porte qui menaçait de leur claquer au nez. Vainqueurs de Beauvais sur le même score (1-0) il y a quinze jours grâce à un exploit de Stéphane Noro à la 82 e, ils ont cette fois dû leur salut au premier but de Loïc Damour en National inscrit à la 77 e. Un but apparu comme un rayon de soleil dans une soirée d’intense grisaille footballistique. Car cette partie n’aura longtemps été qu’une négation du foot. Pour faire un bon match, il faut être deux, a-t-on coutume de dire. Et Pacy, certes amputé de nombreuses pièces maîtresses entre départs de l’hiver et suspensions, n’est pas exactement venu faire le spectacle. Avec un schéma en 5-4-1, il annonce la couleur d’entrée. Tous derrière et « Poussin » Meslin seul devant, livré à un sort « vraiment trop injuste », tel un Caliméro du ballon rond.
Orphelin de son stratège Steph Noro, tout de même présent sur le banc, et de David Ledy, blessé (1), le Racing n’en finit plus de remettre l’ouvrage sur le métier. Mais si l’on excepte un centre de Mathlouthi sur lequel Belvito est arrivé trop tard (3 e) et un festival sur le flanc gauche de Damour dont le centre s’est transformé en tir juste au-dessus (44 e), le RCS n’est dangereux que sur coups de pied arrêtés. En voici une liste exhaustive : un coup franc de Yenga sur l’extérieur du petit filet gauche (12 e), une tête victorieuse d’un Sikimic signalé hors-jeu sur un coup franc d’Outrebon (20 e), une autre du même Outrebon sauvée sur sa ligne par Diack, sur un corner de Tchato et une boulette de Dos Santos (25 e), et une demi-volée de Damour sortie par le portier pacéen après un énième corner de Tchato (43 e).
Des entrées déterminantes
Bref, ça ne sent pas très bon pour un RCS qui cherche désespérément la clef du coffre-fort pacéen et qui va devoir attendre la 67 e pour s’offrir sa première occase de la 2 e période, avec une demi-volée au 2 e poteau de Mathlouthi sortie du pied par Dos Santos. Un Racing qui frisera même la correctionnelle deux minutes plus tard lorsqu’un but pacéen marqué de la tête par Huysman est refusé pour une poussette préalable.
Laurent Fournier tente le tout pour le tout et lance successivement Brahmia (60 e), Ketkeophomphone (72 e) et même Noro (75 e). Comme de juste, le Ludovicien et l’ex-Sedanais vont être directement impliqués dans le but libérateur. Noro décale sur le flanc droit un Pichot dont le centre oblige Dos Santos, pressé par Brahmia, à repousser du poing comme il le peut. D’une frappe enroulée du droit à l’entrée des 16 m, Damour soulage stade et staff. Noro sera ensuite tout près de mettre les Bleus à l’abri au sortir d’un une-deux avec Brahmia, en décochant un missile claqué en corner par Dos Santos (90 e + 3). « Le coach voulait me laisser au repos, mais j’ai pris la décision de figurer sur le banc et je l’assume », raconte l’accélérateur bas-rhinois, « Il y avait un risque de blessure. Mais un quart d’heure a suffi. Nous restons sur une série positive et sommes toujours à l’affût derrière Guingamp qu’un gros match à Fréjus attend la semaine prochaine. »
Le Racing, lui, va devoir sortir indemne du grand huit (2) de la fin de saison s’il veut monter dans l’ascenseur.
Milovan Sikimic : "J'étais sûr que ça allait passer"
À l’image de leur capitaine Milovan Sikimic, les Bleus n’ont pas douté. Moins qu’un public qui sentait l’affaire mal engagée.
Héros de la soirée, Loïc Damour n’y va pas par quatre chemins : « Ce qu’on a vu ce soir, c’était de la m… Face à une équipe qui ne songe qu’à défendre, on a réussi à se procurer quelques occasions sur coups de pied arrêtés. On ne pouvait avoir que ça. Ça a fini par payer à l’usure. On a vraiment un gros mental. On ne lâche pas. Nous essayons de maintenir le club la tête hors de l’eau. Le staff nous tient bien. Nous faisons notre job en espérant que les autres finissent par lâcher du lest. »
Il est 20 h hier et le milieu international espoirs n’est pas encore monté dans les vestiaires. Il nettoie avec application des crampons qui ont permis à son équipe de se défaire de la sangsue pacéenne. Grâce à son premier but en championnat, le RCS vient d’aller chercher au forceps un 5 e succès de rang qui le maintient dans le sillage de Guingamp. Invaincus depuis douze journées (9 victoires, 3 nuls), les Bleus ont amassé 30 points sur les 36 derniers mis en jeu.
Un peu plus haut, sur le parking, Ali Mathlouthi, évidemment content du succès, grogne un peu. « C’est pas du foot. Pacy était venu défendre à 18 derrière », exagère-t-il un brin. Seulement un brin. Si le meilleur buteur strasbourgeois n’a pas eu beaucoup d’espaces, ni de bons ballons à négocier, il peut s’estimer heureux de n’être pas dans la peau de son vis-à-vis, Christophe Meslin, qui, au cours de sa longue carrière pro, a souvent dû prendre plus de plaisir qu’en cette douce soirée printanière.
« Comme ça jusqu’au bout »
Pacy et ses joueurs venus pour beaucoup des niveaux inférieurs ont joué avec leurs armes. Donc sans être dangereux, puisque Régis Gurtner n’a pas eu le moindre arrêt digne de ce nom à effectuer. Ils se sont efforcés de tenir le plus longtemps possible. Jusqu’à, en fait, l’entrée une nouvelle fois décisive de Stéphane Noro. « Quand on a la justesse de passe de Steph, ça aide », doit bien reconnaître un Laurent Fournier toutefois désireux de mettre en lumière le collectif. « Si les entrants ont fait la différence, c’est aussi parce qu’ils ont profité du travail d’usure de Nico (Belvito), Yannick (Yenga) et Yohan (Betsch) . Mais c’est vrai que nous n’avons pas réussi à hausser le rythme. Nous sommes restés dans celui de Pacy. Nous avons commis beaucoup d’erreurs techniques, multiplié les passes ratées. Mais je n’ai pas grand-chose à reprocher aux gars dans l’état d’esprit. Nous sommes toujours là, à un point de Guingamp, et nous n’allons pas faire la fine bouche. »
D’autant moins que le RCS est passé à un cheveu de perdre deux points précieux. « Je n’ai pas douté. J’étais sûr que ça allait passer », assure le capitaine chauve Milovan Sikimic qui ne s’en est pas trop fait, lui, de cheveux. « J’ai senti une équipe déterminée. J’ai aimé l’état d’esprit. Si la victoire a été d’autant plus belle qu’elle a été difficile ? Je ne sais pas. Mais elle a été difficile, c’est sûr. C’est impossible de bien jouer face à une telle équipe. Il a fallu décrocher ce succès à l’arrache. Ce sera comme ça jusqu’au bout. »
Stéphane Godin
(1) L’IRM passée dans la matinée d’hier par le Haut-Rhinois après sa blessure de la veille à l’entraînement a confirmé une sérieuse entorse de la cheville droite, avec un ligament bien déchiré. Son indisponibilité devrait être de deux à trois semaines.
(2) Le RCS a encore huit matches à disputer, un de moins que les Guingampais.
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Re: [10/11] 33ème J: Strasbourg / Pacy-Eure - 1/0
Sympa la vidéo, dommage les plans sur les banderoles des UB ....
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Re: [10/11] 33ème J: Strasbourg / Pacy-Eure - 1/0
quelqu'un peut ouvrir le top/flop ?
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