Goose a écrit :Perso, si samedi jme léve pas a 4h, je serai présent devant le stade !!
Mais ca va oui, je commence aussi à 4h et j'y serais !!! Il faut du monde!!!
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Goose a écrit :Perso, si samedi jme léve pas a 4h, je serai présent devant le stade !!


pour empêcher l'hélico de se poserNéRiK a écrit :Goose a écrit :!
Mais ca va oui, je commence aussi à 4h et j'y serais !!! Il faut du monde!!!




NéRiK a écrit :Goose a écrit :Perso, si samedi jme léve pas a 4h, je serai présent devant le stade !!
Mais ca va oui, je commence aussi à 4h et j'y serais !!! Il faut du monde!!!

L'Alsace a écrit :Verdict jeudi soir
La décision définitive sur le huis clos souhaité par le président Jafar Hilali pour la dernière rencontre du Racing vendredi (20 h) à la Meinau contre Bayonne n’interviendra qu’après une réunion à la Préfecture jeudi après-midi.
Jafar Hilali s’y entend comme personne pour faire couler encre et salive sur des sujets qui n’auraient, avec un mode de gouvernance normal, aucune raison d’être. Depuis que vendredi, le président du RCS a laissé filtrer, notamment auprès de l’adjoint aux finances de Strasbourg Alain Fontanel, son intention de faire jouer à huis clos le match d’après-demain (20 h) à la Meinau contre Bayonne, la machine s’est emballée.
Hilali fait causer dans les chaumières alsaciennes et les médias. Plus personne n’est dupe : chacun sait qu’il en éprouve une réelle jubilation. Reste que pour farfelue qu’elle soit, sa démarche est prise au sérieux par les autorités et instances compétentes et responsables. Du moins est-elle traitée sérieusement, ce qui n’est pas tout à fait la même chose.
Hier matin, A. Fontanel, en déplacement politique à Jérusalem, lui a adressé un courrier recommandé, avec copie à son directeur de la sécurité Christophe Krebs, pour l’inviter à assister à une réunion à la Préfecture du Bas-Rhin jeudi après-midi (Ndlr : l’horaire reste à fixer). « Je lui ai demandé de nous fournir des éléments probants accréditant sa thèse selon laquelle l’organisation du match pourrait engendrer des troubles à l’ordre public », indique l’élu. « J’ai aussi et surtout attiré son attention sur le fait que le huis clos pourrait engendrer un trouble à l’ordre public, faire courir au club le risque de sanctions de la part de la Fédération, mais aussi créer un risque en matière de responsabilité civile. Nous devons en discuter pour cerner la réalité des troubles potentiels qu’il décrit (1). Le problème dans cette affaire, c’est la dilution des responsabilités, entre le propriétaire du stade qu’est la Ville, le locataire (le Racing), l’organisateur du championnat (la Fédération) et la Préfecture, gardienne de l’ordre public. Le risque de perdre le match sur tapis vert est réel, parce que Bayonne aurait vite fait de déposer réclamation pour n’avoir pas pu jouer dans des conditions normales une rencontre capitale pour son maintien en National. »
À l’origine de la réunion de demain et de la saisine de la FFF et de la Préfecture, l’adjoint strasbourgeois a aussi pris l’initiative de contacter la Fédération des Supporters du RCS : « Je souhaite voir avec eux quels engagements ils peuvent prendre, notamment sur les fumigènes, pour garantir qu’il n’y aura pas de troubles si le match se joue sans huis clos. »
La FSRCS est bien entendu à l’écoute. « Nous sommes prêts à prendre toutes les dispositions nécessaires, mais dans la mesure de nos moyens, car nous ne pouvons pas nous substituer aux forces de l’ordre. Ce n’est pas notre rôle », réagit son vice-président Grégory Walter. « De toute façon, cette décision de Hilali n’a aucune raison d’être. L’historique des incidents depuis dix ans à la Meinau montre qu’elle est sans fondement. Et Dieu sait pourtant que durant toute cette période, nombreux ont été les matches qui auraient pu générer des débordements (sourire) . »
(1) Sauf surprise, le président londonien ne devrait pas être là, pas plus qu’il ne viendra le lendemain à la Meinau contrairement à ce qu’il avait laissé entendre.
La Fédération s’y oppose
Même si elle attend, pour communiquer sa position officielle, un retour de la Préfecture du Bas-Rhin à laquelle elle a envoyé ses conclusions, la FFF ne cache pas qu’elle s’oppose à la décision unilatérale de l’homme d’affaires londonien.
Pour la Fédération française de football, les choses sont claires, même si pour l’instant, l’instance préfère ne pas communiquer officiellement. « La FFF, qui est l’organisatrice du championnat National, s’oppose formellement à une décision unilatérale prise par quelqu’un qui n’est absolument pas habilité à décréter un huis clos », indique-t-on depuis Paris. Ses conclusions ont été transmises hier à la Préfecture du Bas-Rhin. Et l’instance fédérale ne doute pas un instant que ses recommandations « seront suivies » par le représentant de l’Etat.
Elle est même disposée à engager un recours et prendre des sanctions si Jafar Hilali devait passer outre. « Si le président de Strasbourg devait aller jusqu’au bout de son raisonnement, il exposerait son club à des sanctions dont il est un peu tôt pour dire aujourd’hui quelles en seraient la nature et la portée. Mais en général, dans un tel cas, il n’y a pas de demi-mesure. »
L’avertissement est clair. Il suffirait à faire reculer n’importe quel interlocuteur raisonnable. Mais J. Hilali n’est précisément pas du genre à donner dans la demi-mesure.
Le précédent du 11 avril 2001
Le Racing a déjà disputé un match à huis clos. C’était le mercredi 11 avril 2001. Quatre mois plus tôt, le 21 décembre 2000, son derby contre Metz avait été interrompu à la 67 e lorsqu’un pétard avait explosé près des oreilles de l’arbitre assistante Nelly Viennot. Les joueurs d’Yvon Pouliquen menaient 1-0 après un but de Danijel Ljuboja trois minutes plus tôt. Le match avait été donné à rejouer et le 11 avril 2001, dans une Meinau déserte, le RCS s’était incliné 0-1. Une défaite qui l’envoyait en Ligue 2. « Drôle d’ambiance pour une rencontre », écrivait « L’Alsace » le lendemain. « Devant l’entrée, une vingtaine de pelés est venue faire le pied de grue vers 18 h. Pour la forme. Car le huis clos a découragé tout le monde. La police assure autour du stade une présence symbolique. Derrière les grilles, les 130 stadiers d’ordinaire présents les soirs de match délimitent un périmètre de sécurité. »
A l’époque, le huis clos avait été prononcé par la Ligue. Cette fois, Hilali souhaite l’organiser. Mais avec quels moyens ? C’est la question qui sera posée jeudi à Christophe Krebs, directeur du site de la Meinau. Que pourra bien répondre ce dernier, confronté à des réductions sensibles d’effectif les soirs de match sur injonction d’une direction prête à tout pour faire des économies, même à rogner sur la sécurité ? On doute qu’il n’y ait vendredi « qu’une vingtaine de pelés » devant le stade pour un match aussi décisif.

