[04/05] Demi-finale CDLL : RCS / Saint-Etienne : 1-0

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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argueti
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Revue de Web : Strasbourg / Saint-Etienne

Message par argueti »

L'Equipe.fr a écrit :Strasbourg - ASSE : 1-0

Il est écrit quelque part que Strasbourg doit se qualifier tous les quatre ans pour une grande finale nationale. Après la Coupe de la Ligue 1997 (remportée devant Bordeaux) et la Coupe de France 2001 (remportée aussi, face à  Amiens), le Racing a fait parler une nouvelle fois sa suprématie à  la Meineau pour battre l'AS Saint-Etienne en demi-finale de la Coupe de la Ligue, mardi soir (1-0). Depuis l'arrivée de Jacky Duguépéroux aux commandes de l'équipe alsacienne début octobre, les Bleus ne perdent plus à  domicile. L'adage s'est vérifié grâce à  une belle entame de match, qui a placé Saint-Etienne sous pression d'entrée. Les Verts ne s'en sont jamais remis.


Vierge de but, la première période a dessiné une partie largement en faveur de Strasbourg. Dès la 10e minute, Janot, le gardien stéphanois, faisait usage de toute sa science pour contrer Pagis, démarqué par Niang. Vingt minutes plus tard, Niang se muait encore en passeur pour Pagis, à  la suite d'un une-deux avec Alexander Farnerud, alors qu'une frappe aurait été l'option la plus efficace (31e). Saint-Etienne dut attendre la 44e minute pour se procurer une première occasion franche, mais Feindouno était rattrapé à  la dernière minute par Haggui. Après un but refusé pour hors jeu à  Farnerud (50e), c'est logiquement que Strasbourg ouvrait le score par son attaquant suédois (55e, 1-0). Bien décalé par une déviation de Pagis, il battait Janot du gauche, résistant au retour d'Ilunga.

Caen ou Monaco en finale

A 1-0, la physionomie du match s'inversait en faveur de Saint-Etienne, mais Hognon (73e), Compan (76e) ou Sablé (86e), partis dans le dos de la défense alsacienne, manquaient tour à  tour de réalisme. Les Verts, déjà  demi-finalistes la saison dernière, se sont réveillés trop tard. «J'espère que cette victoire va nous montrer qu'on est encore capable de gagner et va nous encourager pour le Championnat», a déclaré l'entraîneur alsacien Jacky Duguépéroux au micro de France Télévisions. Le Racing, 18e, n'a pas assuré son maintien. Saint-Etienne, qui courait après sa première finale nationale depuis 1982, devra encore patienter pour faire sa première rencontre avec le Stade de France.

«C'est une grande frustration, reconnaît Elie Baup, vainqueur du trophée avec Bordeaux en 2002. On n'était pas dans le rythme en première mi-temps. On n'a pas joué, on a été hyper pressés. En Coupe, il est toujours très important de jouer à  domicile. Aller au Stade de France aurait été mieux mais on a réussi un parcours intéressant, on a rempli notre mission.» Son alter ego Jacky Duguépéroux parle d'une «grande joie», mais pense déjà  à  l'avenir des siens en Championnat et... en finale. Ce sera contre Caen ou Monaco. «Je n'ai pas de préférence sur notre adversaire. Caen est une équipe très difficile à  manier, on s'en apercevra dès samedi.» Mais ce sera dans le cadre de la 26e journée de L1.
F365 a écrit :Strasbourg retrouve le sourire

Grâce à  un but d'Alexandre Farnerud, Strasbourg, décevant en championnat, a battu mardi Saint-Etienne (1-0). Les Alsaciens retrouvent le sourire : ils joueront la finale de l'épreuve le 30 avril prochain au Stade de France face au vainqueur de Caen-Monaco, joué mercredi. A voir aussi, le film du match.

Dans les coulisses du stade de la Meinau
- Les absents de ce match : Dutruel (dos), Mouloungui (reprise) étaient forfaits. Momha, Arrache, Carlier, Fahmi, Bellaïd, Bonis n'ont pas été retenus par Duguépéroux. Yves Deroff était le 17eme. Côté stéphanois, Lamine Sakho n'était pas sur la feuille de match, tout comme Alaedinne Yahia et Patrice Carteron. Garrido et Kamara étaient forfaits.

- Pas de Fabrice Fiorèse dans les tribunes. Le Marseillais aurait pu être prêté à  Strasbourg. L'OM avait même rapatrié Karim Dahou de Lorient pour avoir le droit de prêter « Fio ». Finalement des questions financières semblent avoir empêché la venue de l'ancien Parisien. Marc Keller, le directeur sportif strasbourgeois a expliqué à  L'Alsace : « Ça ne se fera pas. Nous ne sommes pas parvenus à  un accord. Le joueur n'a pas voulu consentir l'effort financier que nous lui demandions. »

- « Des souvenirs ? Rien de spécial. Je ne suis pas du genre à  me retourner sur le passé. Ah si, un peut-être : mon tir au but en finale l'an passé contre Nantes. Contrairement à  un match où tu peux toujours te reprendre sur une action de jeu si tu rates un penalty, là , la sanction est immédiate et la pression forcément plus forte.» Voici ce qu'évoquait la finale de l'an passée que Mickaël Pagis avait disputée et remportée avec Sochaux (source : L'Alsace).

- Il y avait « Kirikou » sur le terrain. Sur le site de l'ASSE Frédéric Mendy a révélé que son compère sénégalais Mamadou Niang le surnommait ainsi pour se moquer de lui.

Les faits du match
54eme minute (1-0)
Alexander Farnerud ouvre le score. Pagis le lance côté droit. Le Suédois échappe à  Ilunga et place le ballon du gauche dans le petit filet opposé.

76eme minute
Lilian Compan est trouvé seul dans l'axe, mais il croise trop son plat du pied gauche et place le ballon à  côté.

Jeu et joueurs
Le jeu
Les Strasbourgeois ont démontré mardi plus d'allant et d'envie que les Stéphanois. Avec un trio offensif dangereux composé de Farnerud, Pagis et Niang, les Alsaciens ont déstabilisé la défense verte. Comme souvent à  ce stade de la compétition, l'équipe qui a ouvert le score l'a emporté.

Les Strasbourgeois
Décevants ces derniers temps, les Alsaciens avaient retrouvé de la hargne mardi l'image de JOHANSEN, BOKA, FARNERUD, LACOUR, NIANG ou PAGIS. Mais avec un très bon PAGIS qui a souvent joué décroché, le Racing a également montré de belles qualités techniques. Ce n'était pas exceptionnel, mais cela suffisait pour aller en visite au Stade de France le 30 avril prochain.

Les Stéphanois
Fatigue ? Manque d'envie ? Toujours est-il que les Verts sont passés à  côté de cette demi-finale. Malgré un bon CAMARA derrière et un brillant ZOKORA au milieu, les Stéphanois ont déçu, à  l'image du trio MENDY-PIQUIONNE-FEINDOUNO, d'habitude si dangereux, mais qui mardi soir avaient laissé leurs munitions au vestiaire.
;)
L'histoire est en marche ...
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Its_me
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Message par Its_me »

:D :D :D Farnerud
:D :D Boka
:D Lacour

:( :( :( Bassila
:( :( Abdessadki
:( Vercoutre
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Message par Its_me »

Farnerud ce génie ...
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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lolo
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Message par lolo »

Strasbourg à  Saint-Denis !
Dominateur jusqu'à  l'ouverture du score, le Racing Club de Strasbourg s'est imposé (1-0) à  la Meynau devant Saint-Etienne et s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue. Le RCS rencontrera le vainqueur de Caen-Monaco (mercredi, 21h).

Les Alsaciens par le bon bout
Si Strasbourg et Saint-Etienne se sont déjà  rencontrés deux fois cette saison en championnat, les matches, à  Geoffroy-Guichard et à  la Meynau, s'étaient soldés par deux nuls (1-1). Pour cette demi-finale de Coupe de la Ligue, un score de parité n'était pas envisageable. Les Strasbourgeois l'avaient bien compris et entamaient la rencontre tambour battant en pressant très haut. Cette intensité leur permettait de récupérer les ballons dans le camp stéphanois et de mettre rapidement les attaques en branle. Dès la première minute, Johansen cherchait Niang dans la surface, incapable de contrôler le cuir. L'attaquant alsacien, particulièrement en jambes, récupérait un ballon avant de décaler Pagis sur la droite. Excentré, l'ex-Sochalien tentait néanmoins de frapper dans l'angle fermé. Janot, le portier des Verts, devait s'y reprendre à  deux fois pour stopper l'action (10e). Niang continuait son festival au tir comme à  la passe, mais toujours sans réussite (31e et 34e).

Saint-Etienne amorphe mais organisée
Secouée et sonnée, l'ASSE peinait pour entrer dans la rencontre face à  d'entreprenants Strasbourgeois. Feindouno, l'un des dépositaires du jeu ambitieux et offensif des Verts, avait quelques difficultés à  imposer sa patte. Néanmoins, les hommes d'Elie Baup quadrillaient bien le terrain, préférant laisser passer l'orage alsacien. Un orage seulement endigué par le coup de sifflet de monsieur Viléo, qui décrétait la pause.

Farnerud plante la banderille
De retour des vestiaires, les velléités du Racing ne s'étaient pas taries. Niang lançait Farnerud dans la surface stéphanoise. Janot sortait dans ses pieds et voyait le ballon contré prendre la direction du but vide… Mais monsieur Viléo sifflait hors-jeu (50e). Loin de s'essouffler, les hommes de Duguépéroux repartaient à  l'attaque. Niang se retrouvait devant Janot, avant que Camara, d'un tacle spectaculaire, ne lui ôte le ballon in extremis (52e). Continuant à  pousser, Pagis héritait du ballon, il lançait Farnerud en profondeur qui se retrouvait seul devant Janot. Le Suédois ajustait fatalement le gardien vert d'une frappe enroulée (1-0, 54e).

Le RCS au Stade de France
Cette ouverture du score avait le don de réveiller Saint-Etienne. La machine verte se mettait enfin en marche. Piquionne, Hellebuyck, mais surtout Hognon seul dans la surface et Compan dont le tir passait juste à  côté, se procuraient des occasions réelles de but. En vain. Devant l'entreprise et la maîtrise du jeu stéphanoises, Strasbourg se regroupait devant son gardien Rémy Vercoutre et défendait son but d'avance, synonyme de qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue. Malgré leurs offensives, les partenaires de Marin se heurtaient à  un mur défensif. M. Viléo libérait la Meynau en sifflant la fin de rencontre. Le Racing Club de Strasbourg se qualifiait pour la finale qu'il disputera le 30 avril au Stade de France face au vainqueur de la rencontre de mercredi, Caen-Monaco.
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Pinon
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Message par Pinon »

Image
Le Racing s'est qualifié pour la deuxième finale de coupe de la Ligue de son histoire en battant, mardi soir à  la Meinau, Saint-Etienne.
Les hommes de Jacky Duguépéroux ont réalisé un match haut de gamme et se sont ouvert les portes du Stade de France. Ne reste plus qu'à  pousser celles d'une qualification en coupe de l'UEFA...

Ils l'ont fait ! Le Racing s'est qualifié pour la finale de la coupe de la Ligue. « C'est une grande joie », soufflera Jacky Duguépéroux, ému au terme de cette rencontre. « Nous avons vu un grand Racing », se félicitait Rémi Vercoutre, de son côté. Tandis que Christian Bassila expliquait que « cette coupe de la Ligue, c'est notre rayon de soleil. »
Un rayon de soleil dans un championnat tristounet où le maintien n'est toujours pas acquis. Mais mardi soir, les hommes de Jacky Duguépéroux se sont offert une parenthèse enchantée. Une qualification en finale d'une coupe nationale au terme d'un match d'un très bon niveau, marqué par la grosse solidarité et l'envie de ne rien lâcher des Strasbourgeois. Le Racing a démontré, devant la France du football et devant les caméras d'une chaîne hertzienne, qu'il savait jouer au ballon et même plutôt bien. Il a surtout montré qu'il forme une véritable équipe.

« Un match charnière »

« Il faut continuer dans le même esprit, lançait l'entraîneur alsacien. Il faut avoir la même hargne, la même volonté en championnat. Je pense que ce match sera un match charnière pour notre fin de championnat. Nous avons démontré que lorsque nous sommes concentrés, nous étions une grande équipe. »
Sortir l'AS Saint-Etienne n'était pas une mince affaire. En championnat, à  l'aller comme au retour, les deux formations n'étaient jamais parvenues à  se séparer (1-1). Là , il fallait un gagnant. Le Racing a forcé son destin et a décroché son billet pour la deuxième finale de coupe de la Ligue de son histoire, après celle remportée en 1996. A l'époque c'est un certain Jacky Duguépéroux qui était l'entraîneur de ce Racing-là ...

Farnerud, Monsieur «coupe de la Ligue»

« Nous avions vraiment à  coeur d'aller au Stade de France, confiera Rémi Vercoutre après avoir fêté cette qualification dans les vestiaires. Nous avons été efficaces devant et derrière. C'a été stressant, intense mais notre défense était bien place, elle a été forte. On peut parler d'un effet coupe, oui. En tout cas, nous en avions marre de passer pour des rigolos. L'équipe a été parfaite ce soir. »
Une fois de plus, c'est Alexander Farnerud, « Monsieur coupe de la Ligue », qui a décanté la situation en inscrivant, sur une ouverture de Mickaël Pagis, l'unique but de la rencontre (55e). Un but qui concrétisait la grosse domination strasbourgeoise tout au long du match. Avec une bonne dizaine d'occasions plus ou moins franches.
Le 30 avril prochain, le Racing disputera donc cette finale. Et aura l'occasion d'être le seul club en France à  inscrire deux fois son nom sur ce trophée. Le 30 avril prochain, le Racing débarque au Stade de France. Et vous, vous faites quoi le 30 avril ?
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Message par Pinon »

Christian Bassila: « La coupe de la Ligue, c'est notre rayon de soleil. Ce soir (mardi soir), nous avons réalisé un gros match et cette victoire est méritée. Je crois que dans le jeu, il n'y a rien à  dire. Il faut s'inspirer de tout ce que nous avons fait pour continuer à  aller de l'avant. Nous avions envie de nous qualifier avec la manière, c'est fait ! Mais samedi, c'est un autre gros match qui nous attend face à  Caen. J'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose ce soir. J'espère que cette finale sera un déclic pour nous. Nous avons pris conscience qu'il fallait quelques changements dans notre jeu. Nous avons retrouvé nos vertus et nous nous sommes dépassés. Il y a tout eu: de l'engagement, de la concentration et une grosse solidarité. »
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Alexander Farnerud (photo): « Etre qualifié pour la finale, c'est super. Je suis content d'avoir marquer. Je suis content pour moi, mais surtout pour l'équipe et la ville de Strasbourg. Je crois qu'un nouveau Farnerud est arrivé. Toute l'équipe a fourni un gros match ce soir (mardi soir). C'est vrai que ça marche bien pour moi en coupe de la Ligue. J'espère que ça continuera jusqu'en finale... Je n'ai pas de préférence quant à  l'adversaire, mais retrouver Pontus au Stade de France serait sympa. »
Le nouveau Farnerud est là  :lol: :lol:
Modifié en dernier par Pinon le 2 févr. 2005 0:52, modifié 1 fois.
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Message par Its_me »

C'est où la Meynau :?: :lol:

Bon en voici d'autres :
Sport24.com a écrit :L'Alsace en finale

Strasbourg s'est qualifié, mardi soir, pour la finale de la Coupe de la Ligue qui aura lieu au Stade de France, le 30 avril prochain. Vainqueur de Saint-Etienne (1-0) au terme d'un match bien maîtrisé, les Alsaciens affronteront le vainqueur de l'autre demi-finale, qui oppose, ce mercredi, Caen à  Monaco.

par Cyril Le Guyon

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L'incertitude a longtemps plané sur cette rencontre, mais, malgré le froid, la pelouse de la Meinau était opérationnelle au moment du coup d'envoi. Avec les retours de Johansen et Niang dans le onze de départ, Strasbourg souhaitait oublier ses déboires en championnat et s'offrir une place au Stade de France. Impériaux au tour précédent à  Lens (0-3), Saint-Etienne espérait, de son côté, renouer avec une finale de Coupe, 23 ans après une finale perdue aux tirs au but contre le PSG.
Strasbourg attaque pied au plancher
Bien décidé à  emballer la partie, Strasbourg démarrait le plus fort. Pagis se signalait le premier sur un tir de loin (3e). Le capitaine alsacien se procurait ensuite une superbe occasion sur un décalage de Niang, mais sa frappe du gauche était stoppée en deux temps par Janot (10e). Puis Johansen crochetait Sablé avant d'expédier une belle «mine» de peu au-dessus (15e). Les Verts réagissaient sur une tentative de Hellebuyck consécutive à  un corner de Mendy (17e).

Après une brève période de domination stéphanoise, le Racing reprenait le contrôle du jeu. Niang se présentait seul devant Janot après un une-deux avec Farnerud, mais, trop altruiste, l'attaquant alsacien voulait remettre à  Pagis alors que la frappe s'imposait (31e). Niang, encore lui, affolait la défense stéphanoise et contraignait Janot à  une jolie parade (35e). La mi-temps s'achevait sur une défense limite de Haggui devant Feindouno (44e) et sur deux cartons, un de chaque côté, adressés à  Devaux et Diawara (45e).

Farnerud passe toujours deux fois
En début de seconde période, un but était refusé à  Farnerud pour un hors-jeu imaginaire (50e). Ce n'était que partie remise pour le milieu de terrain suédois, qui, cinq minutes plus tard, exploitait une passe millimétrée de Pagis et ajustait tranquillement Janot (1-0, 55e).

Très actif, Hellebuyck sonnait la charge pour les visiteurs, en plaçant un bon tir du droit (61e), mais Strasbourg, en contre, était tout près de doubler la mise sur un coup de tête de Pagis (68e). Les situations les plus chaudes étaient cependant en faveur des Stéphanois. Tout juste entré en jeu, Compan était bien près d'inscrire le but égalisateur, en coupant un ballon devant Vercoutre ; mais sa déviation filait au ras du poteau (76e).

Aux contres du tandem Pagis/Niang (84e), répliquaient les hésitations de Vercoutre, que Sablé était bien près de prendre à  défaut (85e). L'ASSE tentait le tout pour le tout dans les dernières minutes mais Strasbourg tenait bon. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1997, les Alsaciens auront la possibilité de remporter ce trophée pour la deuxième fois. Ce sera le 30 avril prochain, contre un adversaire connu mercredi soir, à  l'issue du match entre Caen et Monaco.
Eurosport.fr a écrit :Strasbourg broye du vert

En battant Saint-Etienne 1-0 sur sa pelouse de La Meinau, Strasbourg s'est qualifié, mardi, pour la finale de la Coupe de la Ligue qui aura lieu le 30 avril. Les Alsaciens retrouveront à  St-Denis le vainqueur de Caen-Monaco, disputé mercredi.

Image


STRASBOURG - SAINT-ETIENNE : 1-0
But : Farnerud (54e)

Première période :
Des Alsaciens portés vers l'avant


A la lutte dans le bas du classement en championnat, Strasbourg s'est offert un joli rendez-vous en avril. Dès le coup d'envoi, les Strasbourgeois affichent la couleur. Avec une formation portée sur l'avant, Jacky Duguépéroux a titularisé trois attaquants, Farnerud, Niang et Pagis, et un pressing haut, les locaux étouffent Saint-Etienne.

Cette domination se concrétise à  la demie heure de jeu. Mamadou Niang lancé en pleine course dans la surface se présente seul face à  Jérémy Janot. Dans un angle fermé, le Sénégalais préfère centrer pour Pagis. Celui-ci, surpris, laisse filer le cuir (31e).
Les Verts répondront par un face à  face Feindouno - Vercoutre. Le Guinéen n'a pas le temps d'appréhender la situation, un bon retour d'Haggui le prive d'un duel avec le gardien adverse (42e).

Deuxième période :
Des Verts maladroits


Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre reste inchangée, Strasbourg pousse et Saint-Etienne défend. Une combinaison entre Niang et Farnerud voit le Suédois ouvrir le score après un contre favorable face à  Janot. Le but est refusé, à  tort, pour une position de hors-jeu (50e). Strasbourg n'abdique pas, bien au contraire. Et quatre minutes plus tard, c'est au tour de Pagis de lancer Farnerud. A l'entrée de la surface, le petit frère de Pontus enroule sa frappe et trouve le petit filet de Janot (54e).

Dès lors, les rôles s'inversent. Saint-Etienne qui ne procédait que par contre jusque-là , se jette dorénavant à  l'abordage des buts de Rémy Vercoutre mais de façon maladroite. Strasbourg laisse venir pour mieux contrer. Les Verts se procurent quelques actions par Hognon (74e), Compan (76e) et Sablé (85e) mais le score n'évoluera plus. Dans l'optique d'une fin d'année difficile en championnat où il lutte pour le maintien, le RC Strasbourg s'est offert un rayon de soleil et peut désormais se prendre à  rêver d'un trophée.
Sport.fr a écrit :Une coupe pour sauver la saison
Saison paradoxale du RCS. Aux portes de la Ligue 2, le club alsacien se qualifie pour la finale de la Coupe de Ligue en battant St-Etienne 1 à  0. Vainqueur du trophée en 1987, Strasbourg rencontrera Caen ou Monaco.

Image

Mardi 1 février 2005
Le RC Strasbourg remporte la belle. Strasbourg et Saint-Etienne, qui n'ont pu se départager en Championnat en se quittant à  deux reprises sur un match nul 1 à  1, se retrouvaient pour la troisième fois cette saison en demi-finale de la Coupe de la Ligue. L'unique but de la rencontre, oeuvre du Suédois Farnerud, octroie un billet pour le Stade de France aux Alsaciens.

Strasbourg poursuit sa série avec une neuvième rencontre à  domicile, toutes compétitions confondues, sans défaite. Même si le maintien en Ligue 1 reste l'objectif de la saison, Jacky Duguépéroux reste en lice pour soulever une deuxième fois la Coupe de la Ligue après celle remportée en 1997.

Pour les Stéphanois, cette élimination marque un coup d'arrêt. Leur dernière défaite en Ligue 1 remonte au 30 octobre et ils restaient sur 11 rencontres sans revers. Les joueurs d'Elie Baup calent à  nouveau au même stade de la compétition. La saison passée, Saint-Etienne avait déjà  été éliminé en demi-finale par Sochaux, futur vainqueur de l'épreuve.

Quoi qu'il en soit, le Racing affrontera Caen ou Monaco en finale. Les deux équipes jouent mercredi
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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comment vous faites pour que les photos soient prises également? moi j'y arrive pas... :oops:
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Message par Its_me »

Tu fais clic droit sur la photo ... propriété. Tu sélectionne l'adresse de la photo ... et après dans ton message tu créé toi même la balise IMG comme un grand :wink:
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Message par lolo »

Strasbourg sans forcer
01/02/2005

Par ERIC DELTOUR
De Sports.fr
Consulter aussi:
Strasbourg-Saint-Etienne: Le match à  la loupe

Pour la deuxième année consécutive, Saint-Etienne échoue aux portes du Stade de France et d'une finale de la Coupe de la Ligue que le RC Strasbourg disputera pour la seconde fois de son histoire le 30 avril prochain. Les Alsaciens, volontaires et libérés, n'ont eu besoin que d'un but, inscrit par Alexander Farnerud en début de seconde période, pour venir à  bout (1-0) d'une équipe stéphanoise timorée et sans allant. Laborieux en Ligue 1, le Racing s'offre une sérieuse bouffée d'oxygène. Mercredi, Caen reçoit Monaco dans l'autre demi-finale de l'épreuve.

Image
Farnerud, le porte-bonheur strasbourgeois en Coupe de la Ligue cette
saison.

Sochaux en 2004 et maintenant Strasbourg en 2005. Les Verts ont beau faire, la finale de la Coupe de la Ligue leur échappe invariablement une fois arrivé le stade des demi-finales. Là , aux portes du Stade de France et de l'Europe, Saint-Etienne cale et laisse s'évanouir le doux rêve de la conquête d'un nouveau trophée et d'un possible retour sur la scène européenne.

Pourtant, si les Stéphanois avaient de quoi nourrir de solides regrets la saison dernière après leur échec (2-3, a.p.) en demi-finale à  Geoffroy-Guichard, à  l'issue d'un duel somptueux face à  Sochaux, leur performance mardi en Alsace à  l'occasion de cette seconde tentative de rang ne doit susciter en vérité aucune amertume. Là  où ils avaient su aller au bout d'eux-même face à  Pedretti et les siens, les Verts n'ont cette fois fourni qu'une triste copie, bien loin de leur forme actuelle, abandonnant au passage leur belle et longue série de quinze matches d'invincibilité que seule l'élimination en Coupe de France, à  Nîmes, avait interrompue.

Des Verts méconnaissables

Sur une pelouse de la Meinau enfin praticable, Elie Baup et les supporters foréziens n'ont pas du reconnaître leurs protégés. En berne, la troisième meilleure attaque du championnat à  l'extérieur, à  l'image d'un Frédéric Piquionne d'une surprenante discrétion, n'a mardi presque jamais su bousculer un collectif strasbourgeois lui très à  son affaire. Est-ce le manque de rythme et ce repos forcé depuis le week-end dernier après le report de son match face à  Nantes, toujours est-il que ce Saint-Etienne affichait un manque d'inspiration trop lourd pour espérer quelque chose de match.

A l'inverse, les Strasbourgeois, défaits (1-2) le week-end dernier par le grand malade lensois, au terme d'un match où les Alsaciens avaient étalé une inquiétante fragilité, avaient mardi retrouvé cet allant, cette vivacité et cet esprit de conquête impulsé par Jacky Duguépéroux à  son arrivée aux commandes du Racing. Autant de vertus dont Mamadou Niang et ses coéquipiers semblaient s'éloigner ces derniers temps. Face à  Saint-Etienne, les Strasbourgeois, motivés à  l'extrême, seront rentrés dans la rencontre comme des morts de faim.

Pressing haut, circulation de balle fluide et volonté permanente de faire la différence sur son adversaire direct, cette Coupe de la Ligue, de toute évidence, transcende les Strasbourgeois. Pagis, sur un service de Niang (8e), la frappe de Johansen (14e) et surtout cette action, initiée sur un dribble de Niang à  l'extérieur et au coin de la surface adverse, et sur laquelle l'attaquant alsacien sollicitait le une-deux avec Farnerud pour finalement, après s'être infiltré au cÅ“ur de la défense stéphanoise, adressait un centre à  ras de terre à  destination de Pagis finalement trop court (29e). Et même si le score était de parité à  la pause, Strasbourg menait déjà  largement aux points.

Pagis remet ça

Le retour des vestiaires signait un peu plus encore la mainmise alsacienne. Et sur un nouveau mouvement offensif bien mené, Mickaël Pagis, Sochalien vainqueur de cette Coupe de la Ligue la saison dernière, trop désireux de retrouver le Stade de France, servait en profondeur Alexander Farnerud pour l'ouverture du score (1-0, 58e). Le Suédois, Monsieur Coupe de la Ligue cette saison, puisqu'il s'agissait là  de son quatrième but dans cette compétition cette saison, avait encore frappé.

Et Saint-Etienne aurait beau tenté, aurait beau faire, les tentatives des Verts, à  l'image d'Hognon, pourtant non signalé hors jeu dans le dos de la défense alsacienne, mais dont la reprise était totalement ratée (71e), Compan qui ne parvenait pas à  trouver le cadre ou encore Sablé, capitaine impuissant sur ce ballon en profondeur qui s'échappait (84e), sonnaient creux mardi. On n'en dira pas autant de la Meinau qui, après avoir longtemps bien cru cette saison devoir pleurer son équipe perdue, pouvait fêter la seconde qualification du Racing pour une finale de la Coupe de la Ligue. Et surtout espérer donner une petite sÅ“ur au trophée déjà  conquis dans l'épreuve en 1997...
Verrouillé