Violences, racisme, ... dans les stades

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Stan
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Stan »

Hmm il m'a l'air bien intelligent ce Santos ! :lol:
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Kriskool
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Kriskool »

Trouve moi un Marseillais intelligent... ;)
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08 :D
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fab
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par fab »

j'en connais!

mais de l'OM ils s'en batteuh les couilleuh!

ceci explique cela...
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
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FM17
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par FM17 »

Pour en revenir à  cette affaire, attendons toutefois un peu de savoir ce qui s est réellement passé ;) ...(FM en mode sérieux)
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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argueti
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par argueti »

La-croix.com a écrit :Trop d'injures racistes dans les stades français

Pour la première fois en France, un joueur de football comparaît ce mardi 5 mai devant un tribunal pour injures à  caractère raciste envers un autre joueur.

Ce 15 février 2009, John Mensah, défenseur de l'Olympique lyonnais, quitte la pelouse de Gerland, le regard vague. Excédé par les insultes racistes proférées à  son encontre lors du match entre Lyon et Le Havre par un supporteur normand, ce joueur ghanéen de 26 ans a commis une faute grossière, qui lui a valu un second carton jaune, synonyme d'expulsion. Depuis, on parle de « l'affaire Mensah » ou comment le racisme s'invite tous les week-ends dans les stades du football professionnel français. Chaque saison, un ou deux incidents de ce type font grand bruit. Généralement quand les joueurs visés décident de réagir, d'en finir avec une situation insupportable.

Selon les derniers chiffres du ministère de l'intérieur, sur 485 personnes interpellées en 2008 dans ou aux abords des stades pour violence, 14 l'ont été pour des actes racistes. S'appuyant sur ces données, le commissaire divisionnaire Michel Lepoix, coordinateur national chargé du football auprès du directeur central de la sécurité publique, avait ainsi déclaré qu'il n'y a pas, en France, de « problème de racisme développé ». C'était à  l'Assemblée nationale en février, lors d'un colloque organisé par l'Union des clubs professionnels de football (UCPF) et la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), et intitulé « Football professionnel, racisme et engagement citoyen ».

Ces chiffres ne font apparaître pourtant qu'une partie du phénomène. Ils passent sous silence les manifestations jamais poursuivies. « Ce n'est pas la réalité dans son ensemble, nous sommes conscients que certains joueurs ne portent pas plainte », reconnaît Philippe Diallo, président de l'UCPF. Car, si certains cas ont eu une résonance médiatique considérable, la loi du silence prévaut encore. Pour preuve, John Mensah ou Abdeslam Ouaddou – défenseur de Nancy insulté l'an dernier à  Metz alors qu'il évoluait pour Valenciennes – ne veulent plus parler de ces incidents. Il n'empêche, la situation demeure inquiétante.

Jets de bananes, cris de singe...

En marge de la conférence des Nations unies sur le racisme qui s'est déroulée à  Genève, du 20 au 24 avril, Githu Muigai, rapporteur spécial de l'ONU, a estimé que le football constitue un « bon baromètre » de l'étendue du phénomène dans la société. Les Français en ont conscience. Selon une enquête Ipsos-UCPF-Licra, 48 % des personnes interrogées se disent préoccupées par l'ampleur du racisme dans le football professionnel français, et 46 % d'entre elles ont l'impression qu'il augmente.

Les joueurs professionnels, eux, ne s'étonnent même plus d'entendre des cris racistes. « Cela ne concerne pas tous les stades en France, mais dans un certain nombre on sait qu'il y a souvent des insultes de ce type », décrit Omar Daf, défenseur sénégalais de Sochaux, qui fréquente le championnat de France depuis douze ans. « J'ai souvent entendu des cris, sans les prendre pour moi. Mais quand cela arrive, on se sent forcément concerné. »

Une expérience que partage Souleymane Diawara, 30 ans, défenseur central, lui aussi Sénégalais, des Girondins de Bordeaux, neuf saisons de Ligue 1 à  son actif : « J'ai été plusieurs fois victime d'actes racistes – jets de banane, cris de singe –, notamment à  Ajaccio ou Bastia, raconte-t-il. Il faut se préparer mentalement à  affronter cela. Déjà , quand je jouais en DH (NDLR : division régionale) près du Havre, nos déplacements dégénéraient. Un jour, nous nous sommes battus. Dès l'instant où je suis passé pro, je me suis dit que cela ne servait à  rien, qu'il ne fallait pas répondre à  ces imbéciles. »
Arsenal législatif

Face à  de tels événements, un arsenal législatif, prévu par la loi du 5 juillet 2006 relative à  la prévention des violences lors des manifestations sportives, a été mis en place. Avec deux mesures phares : les interdictions de stade, administratives ou judiciaires, et les dissolutions des groupes de supporteurs violents et racistes. Si ces outils ont permis d'améliorer la situation depuis deux ans, ils demeurent souvent mal ou insuffisamment utilisés. « En Angleterre, les interdictions de stade se comptent par milliers, en France seulement par dizaines, constate Philippe Diallo. Il faut donc encore un effort des pouvoirs publics et des clubs. »

Les instances dirigeantes du football se sont également saisies du problème. « Depuis un an, et notamment l'affaire Ouaddou, il y a une vraie prise de conscience, se félicite Carine Bloch, vice-présidente de la Licra chargée du sport. La Ligue de football professionnel (LFP), notamment, affiche désormais une vraie fermeté. » Mais là  encore, les sanctions ne tombent pas toujours. La LFP a le pouvoir de retirer des points au classement à  des clubs dont les supporteurs auraient eu des comportements racistes.

Sa commission de discipline avait, par exemple, décidé de retrancher un point au FC Metz, après les insultes proférées contre Ouaddou. La décision a finalement été annulée par la commission supérieure d'appel de la Fédération française de football, qui n'a retenu qu'un match à  huis clos comme sanction. Même scénario dans l'affaire Kébé, où le tribunal administratif de Bastia a décidé de rendre au SC Bastia le point que les instances du football lui avaient retiré. D'où l'impression d'une fermeté relative.

"Une frilosité qui frise la négation"

« Il y a une frilosité de la Ligue sur ces questions qui frise parfois la négation, s'énerve Alain Jakubowicz, avocat de John Mensah. C'est aberrant, il n'y a manifestement pas l'envie de faire le ménage. On se donne bonne conscience avec de belles déclarations. »

Il arrive aussi que les formations professionnelles rechignent à  entrer en conflit avec leur public. « Dans certains clubs, la direction est tenue par des groupes de supporteurs », déplore Christophe Caresche, député PS de Paris, qui, en novembre 2007, a rédigé avec Claude Goasguen (UMP-Paris) un rapport sur les violences dans le sport. « Il y a des pressions, donc les clubs essaient parfois d'acheter la paix pour éviter l'affrontement. »

Pour lutter efficacement contre le racisme, le volet répressif ne suffit pas. Il doit être accompagné d'actions éducatives et de prévention. Et le travail est considérable. « Quand j'explique dans des établissements scolaires ou dans des centres de formation que les actes ou insultes racistes sont punis par la loi, c'est comme si je disais que le Père Noël existe », s'étonne Carine Bloch.

Pas seulement chez les pros

Certains, comme le Racing Club de Strasbourg, l'une des rares formations, avec le Paris Saint-Germain, à  avoir signé une convention avec la Licra, mènent le combat sur les deux fronts. « À Strasbourg, nous avions quatre ou cinq individus qui avaient l'habitude de lever le poing, témoigne Jean-Luc Herzog, directeur général du club. Il y a quatre mois, ils s'en sont pris à  des jeunes d'origine nord-africaine, ils sont interdits de stade. Parallèlement, on sensibilise les jeunes du centre de formation et nous avons sollicité les associations de supporteurs pour mener des opérations auprès des jeunes dans les lycées. »

Des actions indispensables, dans la mesure où le football professionnel n'est pas le seul touché. Dans les divisions amateur, les joueurs d'origine africaine font face chaque dimanche à  un racisme banalisé. Selon le sondage Ipsos-UCPF-Licra, 4 % des Français avouent avoir déjà  commis un acte raciste lors d'un match de football. Une proportion qui atteint 10 % parmi les personnes très intéressées par ce sport.

Les autres sports ne sont pas épargnés

« En CFA (Championnat de France amateur) ou chez les jeunes, le racisme est encore plus direct, plus agressif, explique Omar Daf. Les spectateurs sont plus proches du terrain, il n'y a pas de caméra. » Les mesures répressives existantes n'ont pas de prise sur ces échelons. La Licra a ainsi passé une convention avec la Fédération française de football et le secrétariat d'Etat au sport pour sensibiliser tous les arbitres et les pousser à  inscrire plus systématiquement les actes racistes dans les rapports de match.

Sans compter que les autres sports ne sont pas épargnés par l'apparition, de temps à  autre, de ce type de comportements. Du coup, ils scrutent avec attention les développements dans le football. « Je n'ai pour l'instant jamais été confronté au racisme dans le rugby », se réjouit Fulgence Ouedraogo, troisième ligne d'origine burkinabée de Montpellier et de l'équipe de France. « Mais le rugby est un sport qui commence à  émerger et à  se développer, poursuit-il prudemment. Il faudra donc être vigilant dès les premiers signes. » Autrement dit, un peu plus tôt que dans le football.

Alexandre ROOS
L'histoire est en marche ...
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silex57
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par silex57 »

Hé ben comme ça y'a au moins un élément sur lequel on est monté en exemple, c'est sympa !
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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Manu
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Manu »

OM/clubs de supporters : 3 gardes à  vue

Trois dirigeants de clubs de supporters marseillais sont en garde à  vue depuis mercredi dans le cadre des violences commises lors du match retour de la Coupe de l'UEFA, OM-Donetsk, organisé le 16 avril dernier, a-t-on appris ce matin de source judiciaire.

Ce jour-là , une bagarre générale avait éclaté pendant la première mi-temps entre trois clubs de supporters, les Ultras, les Winners et la Cosa Ultra. Plus d'une centaine de supporters avaient envahi l'un des virages du Stade Vélodrome et deux personnes avaient été grièvement blessées au visage.

Les trois responsables devraient être déférés au parquet dans la journée et présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Marseille pour "violences volontaires en réunion commises dans une enceinte sportive".

Les trois auteurs présumés étaient déjà  connus pour des faits similaires. Ils avaient déjà  été interdits de stades.
Après les aventures de Santos à  Lille le gentil et meilleur public de France continue de faire parler de lui...

Bordeaux Champion !
Manu
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Manu »

Bagarre entre supporters messins et angevins, boulevard Foch

Alors que le match de football d'Angers Sco contre le FC Metz doit avoir lieu, ce vendredi, à  20 h 30 au stade Jean-Bouin, une violente bagarre a opposé des supporters des deux camps, vers 17 h 30, en plein centre-ville d'Angers. Les supporters messins étaient à  la terrasse du bar "les Variétés" lorsque l'altercation a eu lieu. Des chaises ont d'abord volé, puis les invectives et les coups sont partis. Deux supporters de Metz ont été légèrement blessés. Un seul a été pris en charge par les pompiers, qui l'ont transporté au CHU. Les policiers sont ensuite intervenus pour calmer les esprits et ont escorté les Messins jusqu'au stade.
Et ils le resteront !
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Manu »

«Supporters insupportables»

Deux supporters de Sochaux, membres des Joyriders, ont été condamnés hier à  la suite de troubles survenus en octobre aux abords du stade Bonal avant le match contre Le Havre.


Trois mois de prison avec sursis et 200 € d'amende pour l'un, 300 € d'amende pour l'autre : le tribunal correctionnel de Montbéliard a condamné hier deux supporters du FCSM pour des incidents survenus le 18 octobre 2008 avant un match de championnat contre Le Havre, au stade Bonal. Le premier, âgé de 21 ans, habite dans le Territoire de Belfort et travaille chez Peugeot. Trois condamnations figurent à  son casier judiciaire, dont une pour des incidents au stade Nungesser, à  Valenciennes, lors d'un déplacement de Sochaux. Le second prévenu, d'Arbouans, est âgé de 20 ans. Le casier judiciaire de ce technicien de maintenance est vierge.

Trop soûl pour être un meneur ?

Les policiers qui ont interpellé les deux jeunes hommes sont unanimes : en octobre dernier, ils faisaient partie des meneurs du groupe d'une trentaine de supporters qui avaient semé le trouble avant Sochaux-Le Havre. Ils s'en étaient pris à  un bus de visiteurs tombé en panne rue de la Combe aux Biches, à  proximité du stade Bonal et à  deux pas de leur quartier général, le bar « Le Terminus ». Très vite, la situation s'était envenimée. Les ultras sochaliens venus de l'avenue Joffre souhaitaient en découdre avec leurs homologues havrais. Les insultes avaient fusé, suivies de gestes obscènes et de jets de cannettes… Les policiers arrivés sur place s'étaient interposés et avaient dû faire usage de leurs flash-ball puis de bombes lacrymogènes pour faire reculer les Sochaliens. Ils étaient finalement parvenus à  repousser le groupe au-delà  du Terminus, tandis que les hommes de la brigade anti-criminalité procédaient à  l'arrestation des deux prévenus.
Le principal point à  éclaircir hier : peuvent-ils être considérés comme des meneurs lors de ces événements d'avant-match ? Pour les policiers, pas de doute : « deux individus particulièrement vigoureux haranguaient » les autres supporters. La version des intéressés est toute différente. Le premier, du Territoire, aurait été trop soûl ce jour-là  pour jouer un tel rôle. « Il avait avalé 15 bières et près de 10 Ricard depuis 11 h du matin, raconte Gérard Roller, son avocat. Comment voulez-vous qu'il harangue quoi que ce soit ? » Son ami, lui, n'aurait pas quitté les abords du Terminus durant les échauffourées. Quand les supporters impliqués ont été repoussés, il se serait retrouvé derrière les policiers et aurait alors été interpellé, selon M e Jean-Charles Darey.

À la barre, hier, les deux supporters n'ont néanmoins pas nié qu'ils voulaient en découdre avec les Havrais. Et, étrangement, avec les Messins. « Ils sont amis avec les Havrais et ce sont nos ennemis, explique l'un des prévenus. On se doutait que certains étaient venus. » Le second complète : « On est allé à  l'assaut. » Consternation chez le juge Alain Troilo, qui mène les débats : « Je supporte Sochaux, je vais aux matches, mais je ne peux pas cautionner ça. Si je vois des supporters havrais, je leur serre la main et je discute avec eux. Les familles doivent pouvoir aller au stade avec leurs enfants sans croiser des gens comme vous. » Le président du tribunal, Olivier Kirchner, demande : « Vous êtes supporter depuis combien de temps ? Et insupportable depuis quand ? »

Le procureur de la République, Jean-Marc Gervason, a requis une amende contre le prévenu dont le casier était vierge, en guise d'avertissement. À l'encontre du deuxième, il a demandé de la prison avec sursis, qui se transformerait en prison ferme en cas de récidive. Le tribunal a suivi cette logique.
G.M.
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Gotcha
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Re: Violences, racisme, ... dans les stades

Message par Gotcha »

c'est incroyable, pourquoi des types comme ça ne sont pas interdits de stade ?????? c'est débile....
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