Jafar Hilali

[argueti]

Oui

[Tenor]

il n'est pas encore président du racing que je commence à avoir de grands doutes sur la capacité financière pour gérer un club de foot professionnel, ni à avoir l'envergure tout court ;

encore un bis repetita d'un Ginestet, Halelouia...ça ne fera que le 3ème en peu de temps, et la mort définitive du cl, autant tout reconstruire à 0 tout de suite

[lunada]

Repartir à zéro ..., c'est à dire en DH, voire dans un aucun championnat. Cela équivaut à souhaiter la mort du club.
Ce n'est dans l'intérêt de personne même pas d'Hilali.
Je suis d'accord qu'on ne peut pas prévoir quel sera l'avenir avec Sitterlé si cette éventualité se concrétise, mais on est au moins sûr ( ci cela se fait rapidement ) que l'équipe pourra repartir en national, ce qui n'est pas négligeable.
A priori Sitterlé est connu de même que son entreprise, on n'est plus dans le scénario des investisseurs londoniens fantômes. De toute manière on n'a pas le choix et il serait malvenu de faire la fine bouche devant l'ampleur du désastre que représenterait une décision radicale de la DNCG en cas de maintien d'Hilali et de la présentation de son budget ridicule.

J'ai regardé l'émission sur FR3 avec Godin, Fontanel et Pignatelli qui m'ont tous trois donné l'impression qu'il faisait confiance à Sitterlé.
J'ai également beaucoup apprécié l'allusion de Pignatelli à Ginestet lorsqu'il s'est agi de confirmer qu'Hilali n'était venu que pour réaliser une opération financière avec la construction d'un nouveau stade.

[PoY]

Lionel Neichel : on vous livre un moment incroyable qui vient de se dérouler sous nos yeux. Juste avant le démarrage de l'émission, Alain Fontanel envoie un SMS à Jafar Hilali pour lui demander s'il voulait participer à l'émission par téléphone....

samedi 18 juin 2011 12h06
12h06 Réponse d'Hilali : "Si vous arrivez à placer pendant l'émission Jafar on t'aime, je vends le club à casquette"

Il l'ont fait ?

[Tenor]

Ce que je souhaite, c'est que le club reparte du bon pied, dans une ambiance de travail saine, avec des objectifs sportifs, de la sérénité, des comptes équilibrés, de l'espoir pour nos jeunes etc etc..
Je n'ai pas l'impression que tout ce gratin qui presse Hilali à vendre, ne soit pas en mesure d'exaucer cette reprise dans la sérénité, bien au contraire. Je pense plus que ces gens ont peur de perdre leurs parts qu'ils ont mis au pôt, et ces négociations de marchands de tapis commencent sérieusement à enquiquiner les derniers inconditionnels du Racing.
Tout ce que j’entends autour de moi, c'est qu'il faudrait se défaire de ces assoiffés de pouvoir et rebâtir sur des bases saines avec la jeunesse, même si c'est en DH ou en CFA 2. Je crains fort que l'histoire Ginestet-Hilali va bientôt se répéter, dès qu'il faudra mettre la main au porte monnaie pour : soit réinvestir, soit de combler les déficits restants et ceux qui seront à venir.
C'est un point de vue personnel qui n'engage que moi, et tous ceux qui me parle autour de moi du Racing, donc je ne suis pas seul à penser qu'il faut crever l'abcès une fois pour toute.

[D520]

Hilali travaille du chapeau

On l’a déjà dit et répété : dans l’art de la provocation, Jafar Hilali, l’homme dont le cerveau est en perpétuelle ébullition, est un champion sans égal. Invité hier à intervenir par téléphone lors de l’émission en direct de France 3 Alsace, « La Voix est libre », le président du Racing a décliné.

Juste avant la prise d’antenne, Alain Fontanel, qui figurait parmi les invités (tout comme « L’Alsace »), l’a pourtant relancé par SMS. En retour, il a reçu ce message une nouvelle fois effarant : « Si vous arrivez à placer pendant l’émission « Jafar, on t’aime », je vends le club à « Casquette. »« Casquette », c’est évidemment Frédéric Sitterlé qui, c’est vrai, se promène régulièrement avec un couvre-chef au bord des terrains de foot et sera ravi d’apprendre qu’il a hérité d’un nouveau sobriquet.
Une énième provocation

Cette énième provocation, adressée - on le rappelle - à l’adjoint aux finances de la 6 e ville de France, laisse évidemment planer un doute sur l’issue de l’entrevue programmée mercredi entre l’imprévisible président londonien et le candidat au rachat du RCS.

D’autant que d’autres, comme Laurent Ciup, le directeur général délégué du groupe informatique eBizcuss, se sont récemment invités dans la course. Un contact Hilali - Ciup est même prévu ce lundi. L’actionnaire majoritaire du Racing joue évidemment sur ces alternatives plus ou moins sérieuses pour semer la confusion. Dans ce domaine aussi, il excelle.
La Meinau sans locataire

Une information chassant l’autre dans l’actualité très chargée du club strasbourgeois, la nouvelle n’a été dévoilée qu’hier sur France 3 par Alain Fontanel : les propriétaires londoniens ont dénoncé la convention de location de la Meinau, dans un courrier daté du 8 juin et adressé à Jacques Bigot, président de la Communauté Urbaine de Strasbourg propriétaire du stade.

Pour justifier cette dénonciation, antérieure à la demande de dérogation pour conserver le statut pro envoyée à la Ligue le 11 juin, Hilali avance notamment deux arguments : un, la Meinau ne répondrait pas aux normes antisismiques en vigueur en France ; deux, elle serait insalubre et livrée aux rongeurs de toutes espèces.

Jusqu’ici, le seul tremblement de terre ressenti du côté de la Meinau est la prise de contrôle du Racing par la phalange londonienne.

Sur le sujet plus sensible des rats qui hanteraient l’enceinte, on se gardera de tout commentaire.

S.G.

je crois qu'il est fort pour décerner des sobriquets, mais lui ,il en reçoit pour son grade et c'est mérité M Jafar 1er

[D520]

Réponses sans responsabilité

Interrogée sur sa gestion par Léonard Specht le 30 mai en conseil de surveillance, la direction londonienne vient de répondre en se dédouanant de toute responsabilité dans la situation cataclysmique du RCS. Elle rejette une fois de plus la faute sur l’environnement alsacien. Même le maire, Roland Ries, n’est pas épargné.

C’était le 30 mai. Le champion de France 1979 Léonard Specht, classé par la direction londonienne du Racing dans le tiercé de tête des empêcheurs de tourner en rond, avait interpellé en conseil de surveillance le directeur général délégué Christophe Cornelie sur la gestion de son président Jafar Hilali.

Quinze jours plus tard (mercredi en l’occurrence), les réponses auraient dû être fournies à l’ancien international lors d’un nouveau conseil. Mais pas de pot, le quorum n’a pas été atteint (1) et les réponses ont été transmises en catimini, sans faire l’objet d’un débat en réunion.

Voici quelques extraits particulièrement édifiants des arguments opposés à l’ex-défenseur de l’équipe de France (18 sélections).

1. Sur l’abandon du statut professionnel (Ndlr : maintes fois annoncé par Hilali qui a finalement adressé à la Ligue une demande de dérogation pour le proroger d’un an).

L’homme de la City et son équipe estiment que « le maintien du statut pro suppose un coût de l’ordre d’environ 2 millions à la charge de la SASP (2). » Ils accusent pêle-mêle l’association support - qui gère le centre de formation -, les actionnaires minoritaires, la municipalité et les autres (partenaires notamment) de « ne pas mesurer la mise en danger sur la survie même du club. » Ils précisent qu’aucun de ces acteurs n’a souhaité les aider. En conséquence, ils indiquent que « la SASP n’assumera pas le surcoût. » Hilali et les autres vont donc « proposer une convention avec le maintien du statut pro où les coûts et surcoûts seront à la charge de l’association support. » Celle-ci devrait donc financer 2 millions supplémentaires, alors que son budget est inférieur à ce montant. On la voit d’ici applaudir des deux mains et accepter avec enthousiasme.

2. Sur l’équilibre des comptes 2010-2011 grâce à la vente de joueurs avant fin juin pour 4,4 millions.

Selon la direction londonienne, « la divulgation des noms des joueurs potentiellement transférables rendrait extrêmement compliqué l’aboutissement de toute opération. Nous le constatons d’ailleurs avec Loïc Damour qui, à lui seul, a pourtant une valeur estimée entre 1,5 et 2 millions, dans un contexte normal. » Estimée par qui ? Jafar Hilali qui prétend vendre le club 10 millions ? « Nous avons Jean-Alain Fanchone, Quentin Othon et Jocelin Ahoueya qui sont toujours sous contrat et sont des valeurs sûres du club. »

JAF a pourtant vécu une saison pénible, collectivement et individuellement, à Arles-Avignon, relégué en Ligue 2. Q. Othon a traversé 2010-2011 comme un fantôme à Châteauroux, puis Nantes. Leur cote frôle le néant. Quant à J. Ahoueya, auteur d’une belle demi-saison de janvier à juin, il ne déchaîne pas l’hystérie des recruteurs. À dix jours de la fin juin, pas un centime, sur les 4,4 millions escomptés, n’a été encaissé. Penser qu’un tel montant arrivera sous dix jours constitue une négation inepte de la réalité du marché des transferts.

3. Sur les récentes initiatives de Jafar Hilali (volonté de jouer le dernier match à la Meinau à huis clos, mais aussi de donner une prime de 200 000 euros à Rouen en cas de succès sur Guingamp) qui, selon Specht, ont « dégradé gravement l’image du club. »

Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par Specht, « à l’origine de la gestion la plus calamiteuse » lors de son éphémère présidence. La direction anglaise signale « que l’image ridicule du Racing ne date pas de notre arrivée et que les sorties récentes des locaux, de l’association, de M. le maire (Ndlr : Roland Ries, qui appréciera) et de ses conseillers ternissent bien plus l’image du club. Les problèmes d’ingérence sont la seule cause de tous ces effets négatifs où tout le monde se croit propriétaire, gestionnaire et compétent. » Quelle ingérence ? Hilali et les autres gèrent le RCS sans concertation aucune et éliminent systématiquement tous ceux qui se mettent en travers de leur route.

4. Sur le refus de Hilali de prolonger les jeunes du centre de formation en fin de contrat (3).

La trésorerie négative fin avril, que J. Hilali impute au président de l’association support Patrick Spielmann, coupable « d’une attitude contre-productive et de n’avoir pas respecté ses engagements » (Ndlr : ce dernier qualifie ces assertions de « mensonges éhontés »), interdisait - paraît-il - « de signer de nouveaux contrats pour les jeunes du centre. » Hilali et son directeur général Christophe Cornelie expliquent qu’ils s’étaient « tout de même renseignés » et qu’ « aucun club ne voulait acheter nos joueurs et payer une quelconque indemnité de mutation. » Surtout à un club menacé par son propriétaire de dépôt de bilan (3).

Est-il vraiment besoin de commenter ?

(1) Seuls quatre des dix membres (Olivier Kachkach, Léonard Specht, Thierry Wendling et Jacky Kientz) étaient présents. Les six autres (Alain Fontenla, Pierre Bucaille, Abdelzak Bega, Lakhdar Messoussi, Michel Wild et Jean-Luc Witzel) manquaient à l’appel.
(2) Société anonyme sportive professionnelle.
(3) Le milieu international U18 Marco Rosenfelder et l’attaquant Tristan Do ont ainsi pu s’engager gratuitement avec Lens (L2) et Lorient (L1). Par ailleurs, Billy Ketkeophomphone et Alexi Peuget, dont le premier contrat pro d’un an n’a pas été prolongé au 30 avril de deux années supplémentaires, comme le RCS en avait la possibilité, ont rejoint libres Sion (D1 suisse) et Reims (L2).

c'est grave , ils travaillent vraiment du chapeau les londoniens !!!

[télésupporteur]

simple question : peut'il récupérer son compte courant

[lunada]

Ce que je souhaite, c'est que le club reparte du bon pied, dans une ambiance de travail saine, avec des objectifs sportifs, de la sérénité, des comptes équilibrés, de l'espoir pour nos jeunes etc etc..
Je n'ai pas l'impression que tout ce gratin qui presse Hilali à vendre, ne soit pas en mesure d'exaucer cette reprise dans la sérénité, bien au contraire. Je pense plus que ces gens ont peur de perdre leurs parts qu'ils ont mis au pôt, et ces négociations de marchands de tapis commencent sérieusement à enquiquiner les derniers inconditionnels du Racing.
Tout ce que j’entends autour de moi, c'est qu'il faudrait se défaire de ces assoiffés de pouvoir et rebâtir sur des bases saines avec la jeunesse, même si c'est en DH ou en CFA 2. Je crains fort que l'histoire Ginestet-Hilali va bientôt se répéter, dès qu'il faudra mettre la main au porte monnaie pour : soit réinvestir, soit de combler les déficits restants et ceux qui seront à venir.
C'est un point de vue personnel qui n'engage que moi, et tous ceux qui me parle autour de moi du Racing, donc je ne suis pas seul à penser qu'il faut crever l'abcès une fois pour toute.

Quels sont les derniers inconditionnels du Racing dont tu parles ? les supporter ? lesquels ? ceux qui vont au stade quelle que soit la situation, quelle que soit le niveau où évoluera le racing même si c'est au plus bas niveau départemental, pourvu qu'ils puissent revendiquer leur statut d'unique défenseur d'un club moribond ou mort, et considérer qu'ils sont les derniers et seuls " propriétaires " d'un Racing qui au meilleur des cas affrontera Sarre-union la saison prochaîne ?

Désolé, mais pour ma part je n'adhérerais jamais à ce shéma et dans ce cas-là je préférerai supporter Sarre-Union qui est à 10 km de chez moi et faire une croix définitive sur le racing.

Les UB, KCB et autre fédération de supporter m'exaspèrent au plus haut point pour ne pas dire plus à force de vouloir donner la leçon à tout le monde. Certes ils sont indispensables au club mais sans les autres, nous, moi, ceux qui vibrent pour un club sans pour autant en faire une raison de vivre sont tout aussi importants sinon plus qu'eux. Sans " nous " les anonymes ", ceux qui aiment ce club et le voient décliner jour après jour, année après année, sont les seuls à lui permettre de progresser.

Qu'on nous reproche de n'être plus à la Meinau et encore moins de nous déplacer dans les stades adverses relève de la psychose et de la mauvaise foi. Les raisons qui nous poussent ne sont pas celles qui les animent ne serait-ce que parce que notre vie ne nous le permet pas.
Un peu de respect pour ceux qui ont contribué à soutenir intensément un club à la mesure de leurs espérances et lorsque leurs dirigeants le méritaient.
Que ceux qui préconisent un départ à zéro avec tout ce que cela comporte comme conséquence désastreuse pour l"unique raison qu'ils exècrent Hilali après avoir encensé Ginestet fassent un peu profil bas et soient un peu plus humbles devant le manque de réaction qu'ils ont manifesté lorsque le ver ( Ginestet ) était dans le fruit que portait l'arbre revigoré par l'action de gens comme Gindorf, Keller, Adler, Graeff, ou Pignatelli.

" Tenor ", tu as le droit d'avoir ton opinion mais je crois que tu ne connais pas le fond du problème.
Je ne sais pas si tu as écouté l'émission sur FR3 avec Fontanel,Godin et Pignatelli lorsque ce dernier a à juste titre rappelé qu'à l'heure actuelle Hilali détenait 54 % des parts contre 46 % pour les minoritaires ( dont Lohr et lui ) qui ont mis leurs deniers personnels, par passion, dans le projet racing sans avoir à aucun moment, que ce soit sous Ginestet ou Hilali, la possibilité de donner ne serait-ce que leur opinion sur la gestion du club. Pour des gens soi-disants assoiffés de pouvoir comme tu le laisses entendre je les trouve bien conciliants et surtout très patients.

Pour ma part, mais cela n'engage que moi, s'il y a encore actuellement des gens qui veulent sauver le Racing ( et non leur argent investi qui est définitivement perdu ) ce sont bien les minoritaires et les éventuels repreneurs locaux qui sont à féliciter et à remercier, quelle que soit l'issue des tractations.

[Tenor]

Je te répondrai ultérieurement si j'en trouve le temps, mais auparavant je voudrai juste te dire qu'autant tu détestes maintenant Hilali, et Ginestet, autant tu t'enflammes de la venue de Sitterle et plus tard de Graeff dont on parle qu'il pourrait être son adjoint.
Évidement il y aura à nouveau de quoi écrire des pages sur la prochaine aventure rocambolesque du racing, moi j'en suis persuadé