Les Finances du Racing

[pouic]

Moi aussi je ne suis guère optimiste concernant l'avenir de mon club de coeur...
L'émotion du camouflet que nous avons subi (pour ne pas parler de traumatisme) est bien compréhensible et moi même était bien haineux ce soir là . Puis j'ai vu le comique de la situation, encore une "Furlan" me suis-je dit! Après l'incroyable série des douze défaites la saison dernière, voilà  que l'on rate la montée d'un seul point et à  la dernière journée! Malédiction? Incompétence? Comment de tels phénomènes, échappant à  toute forme de logique, peuvent-ils être réels?
La réponse fuse instantanément : Yohe! sich doch de'racing! Et le fou rire me prend alors comme jamais il me prit auparavant. Je me dis qu'il vaut mieux en rire après tout, qu'il n'y a pas mort d'homme.
Mr Ginestet est un homme de bonne volonté, seulement il n' a pas les moyens de ses ambitions et ne sait pas s'entourer des bonnes personnes au moment opportun. Un manque de discernement imputable peut être à  une gestion tantôt un peu lointaine, tantôt intrusive ( comme sur certains transferts ), bref à  l'image d'un club qui marche sur courant alternatif depuis bien longtemps et navigue à  vue faute de stabilité...De plus, et ce n'est pas un secret, ce club est tiré en différends endroits par différentes personnes. Ajoutez à  celà  une cellule recrutement compilant les bides (DDD, Romûlo...j'en oublie) Comment espérer réussir quelque chose?
Mais une chose est sure, l'heure des révolutions de palais est révolue et Ginestet restera bien président. A part un nouvel entraineur et peut être un manager (qui n'aura pas les coudées franches), il ne faut rien attendre de neuf, ni de mirobolant au RCS.
En tout cas moi je n'y crois pas.
Après, on verra peut être quelques bons jeunes émerger...

[Stan]

Je vois pas 36 solutions : il faut qu'un de nous gagne à  l'Euromillion et prenne la présidence.

Toutes les décisions sportives se prendront ici même sur le forum démocratiquement et après débats.

Le racing deviendra le 1er club entièrement auto-géré par ses supporters.

Et bien entendu c'est Fred qui s'occupera de l'administration et de la paperasse.

[raphou96]

En attendant, le Racing redémarrera en Ligue 2 avec un budget revu à  la baisse et une masse salariale allégée. Selon les estimations, il faudra composer en 2009-2010 avec 12 à  13M d'euros, contre 20 cette saison et 32 voilà  deux ans. Les temps sont durs, on vous l'a dit.

[ciel et blanc]

La gestion d club est un echec depuis 30 ans.
Dans cette région , avec ce club, il nous faut changer de modèle économique et selon moi la solution est de passer par un systeme à  l'espagnol(Madrid) , les socios, où nous serions tous actionnaires.
En plus, cela permettrait de sauver les finances du club.
Il faut en finir avec ce modèle où le racing ne sert qu'à  e^tre la vitrine économique d'une petite bande d'entreprises régionnales qui en plus ne souhaitent pas et là  est la vérité être en haut de l'affiche car cela maiteraient leur entreprise en compétition avec des plus grosses dans leur secteur d'activité!!
Ginestet préfere rester leader économique en alsace plutôt qu'une tpe en france avec le risque de se faire avaler et disparaitre .

[Tormentor2]

Sauf qu'en Espagne, les clubs font 80 000 places ( pour les grands clubs ), qu'il y a autant d'abonnés que de places et qu'ils ont droit à  des déficits de fous... Y a combien d'abonnés pour le Racing cette année ??

[Keating]

Réduction de voilure

Le Racing a passé son grand oral devant la DNCG hier. Il affiche un budget en baisse et doit se préparer à  une saison compliquée.

Une pareille déconvenue sportive, cela fait nécessairement mal au portefeuille. En échouant dans leur quête de remontée en L 1, un an après l'avoir quittée, les dirigeants strasbourgeois ont dû sortir leur plan B pour envisager un avenir au Racing. Plutôt que les rêves d'une dynamique enthousiasmante susceptible de les rapprocher, même de loin, des sommets de l'Hexagone, le Racing doit faire le dos rond dans l'antichambre de l'élite. Hier, à  Paris, devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, les représentants du club strasbourgeois, Philippe Ginestet, son président, et Jean-Luc Herzog, son directeur général, ont présenté un budget sensiblement revu à  la baisse pour la saison 2009-2010. « On avait prévu un train de mesures en cas d'échec, explique le second. On avait programmé un budget solide, voire ambitieux si on retrouvait la L 1. Là , on parviendra à  l'équilibre avec 14 millions de budget. » Certains proches du club évoquent le chiffre moins enthousiasmant de 12 à  14 millions pour un déficit de 500 000 euros.

Dans tous les cas, c'est une réduction de plus de 25 % qui est programmée et ce n'est pas anodin quand on sait que trois ambitieux vont descendre de L 1. Il n'y a pas de plan social dans les tuyaux, mais la masse salariale s'inscrira à  la baisse. Et dans le panorama du second échelon de la hiérarchie, le Racing émargera, au mieux, en tête des outsiders que sont Brest, dont le budget en début de saison dernière était programmé à  12 millions d'euros, Guingamp (12) ou encore Sedan (11,5). Le supporteur alsacien peut se réjouir de l'identité des relégués cette saison, pas dépourvus de moyen sur la ligne de départ - Reims affichait un budget de 12 millions d'euros, Troyes de 14. Il pourra aussi jeter un oeil compatissant sur les soucis de son voisin grenat où il s'agira de composer avec 11,5 millions d'euros en vendant les bijoux de famille.
Il ne s'agit pas non plus de reprendre espoir devant les difficultés financières de Lens, peut-être retoqué avec ses 8 millions de déficit. Mais dans le camp des Sang et Or, la capacité à  trouver de nouvelles ressources ne fait pas l'ombre d'un doute devant des retrouvailles avec la L 1 au coeur de l'été. Accessoirement, on se souvient que le refus d'autoriser Marseille à  monter en 1995 avait conduit à  repêcher St-Etienne, 18e de l'élite, et non pas le 4e de la L 2. On en est là , avec une tirelire strasbourgeoise qui sonne creux, un entraîneur à  limoger et des moyens toujours plus réduits. Et, comme on le constate en interne, les perspectives ne s'annoncent guère réjouissante. « L'effectif n'a plus guère de valeur, constate-t-on avec regret parmi les décideurs. Il faut être modeste car trois ou quatre joueurs vont partir et qu'il sera délicat de les remplacer si personne n'apporte d'argent. »

« On est consulté pour des broutilles »

En filigrane, il est également reproché au n°1 du club de faire preuve de méthode autocratique. « On est consulté pour des broutilles tandis que l'on n'est pas associé aux grandes orientations, explique un membre du conseil d'administration. Il y a un manque de collégialité. Et, sans nier ses qualités, il s'est trompé sur les hommes. » Le conseil d'administration, programmé samedi matin, s'annonce animé. Il s'agira pour Philippe Ginestet d'édulcorer le sentiment de gâchis. Il s'agira de brosser les orientations pour une reconstruction impérative. Alors qu'il n'a pas complètement effacé la tache Furlan, dont le licenciement ne sera pas concrétisé avant une huitaine, le Racing n'a même pas le bénéfice d'une page blanche. Sans date de reprise de l'entraînement, sans programme de matches amicaux, même vagues, il apparaît, ce matin, plein d'ecchymoses.

[raphou96]

Après avoir auditionné jeudi le club de Strasbourg, la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) a rendu un avis favorable pour son budget de la saison 2009-10.

Communiqué du RC Strasbourg
Philippe Ginestet, Président du RCS, et Jean-Luc Herzog, Directeur Général, étaient à  Paris, jeudi, pour présenter le bilan financier de la saison 2008-09 et le budget prévisionnel du prochain exercice devant la DNCG (Direction Nationale de Contrôle et de Gestion).
L'instance de la LFP a donné son feu vert sans restriction au Club strasbourgeois pour le budget de la saison 2009-10.

[télésupporteur]

au moins ginestet laisse une situation financière qui n'est pas catastrophique

[argueti]

Qui veut dépenser des millions ?

L'ex-président Philippe Ginestet, toujours actionnaire majoritaire du RCS, prône une ouverture de capital. Mais où trouver des investisseurs désireux de débourser plusieurs millions d'euros ?

À chaque fois que la revente du Racing apparaît sur le devant de la scène, la même question se pose : qui, en Alsace ou ailleurs, a les reins assez solides et l'esprit suffisamment aventurier pour investir dans un club parasité depuis des lustres par des luttes intestines ? La réponse est presque contenue dans la question. Il faut une bonne dose d'amour pour le RCS ou une furieuse envie de reconnaissance publique pour se jeter à  l'eau. En décembre 2005, Philippe Ginestet, auteur d'un « putsch », l'a sans doute fait avec les deux au cÅ“ur. Mais il s'est noyé. Trois ans et demi plus tard, il a tiré les leçons de son échec. Le club n'a pas traversé pareille zone de turbulences – sportives notamment – depuis la remontée en Ligue 1 en 1992. En 17 ans, malgré deux relégations en 2001 et 2006, il n'avait jamais passé plus d'une saison en L 2. L'actionnaire majoritaire, qui en parlait depuis un moment comme d'une hypothèse, a lancé le dimanche 31 mai (« L'Alsace » du 1 er juin) un véritable appel d'offres : il est en quête d'un ou plusieurs investisseurs. En décrypté, d'un repreneur. Samedi, en présentant sa démission de la présidence, il a d'ailleurs répété qu'il n'avait pas « vocation à  rester actionnaire majoritaire. »

Le club doit 8 millions aux actionnaires

Reste à  savoir qui cet appel du pied est susceptible d'atteindre. Indépendamment du rachat des parts, le nouvel investisseur s'exposera à  l'obligation de rembourser, à  plus ou moins long terme, les actionnaires en place du compte courant qu'ils ont injecté. Philippe Ginestet est naturellement celui qui a dépensé le plus d'argent : 5,523 millions depuis décembre 2005. Dominique Pignatelli a déboursé 1,065 million ; Egon Gindorf, 717 640 euros ; Thierry Wendling, 46 640 euros ; et Pierre Schmidt, 6200 euros (1). En mars 2008, l'industriel Robert Lohr a pour sa part alimenté le compte courant de 600 000 euros. Tous ces chiffres n'intègrent pas la valeur de leurs actions. Le club est donc redevable aux différents actionnaires de 7,958 millions (et des poussières). Sans parler des intérêts (4 % par an). Une sacrée somme pour un club dont le budget 2009-2010 est annoncé à … 15 millions. Rappelons que les actionnaires en question ont accepté de différer la récupération de leur dû jusqu'au retour de l'équipe en L 1. Mais les investisseurs éventuels – si tant est qu'il y en ait – ne peuvent ignorer cette dette du club. Ni le fait que les actionnaires sont pour beaucoup dans la situation financière à  peu près saine, comme en atteste le récent passage sans encombre devant la DNCG (2). Ils savent encore que pour faire franchir un cap au Racing, ils devront probablement alimenter eux aussi le compte courant. Pour le racheter et le faire vivre, 10 millions d'euros — certes étalés sur quelques années – semblent un minimum. Sauf si le club dégage un bénéfice (!). Ou si les actionnaires d'EuroRacing et R. Lohr renoncent définitivement à  leur compte courant. On ne sait si, pour en finir avec une expérience qui lui a causé plus d'ennuis qu'apporté de satisfactions, Philippe Ginestet pourrait y consentir, ne serait-ce qu'en partie. Mais une chose est sûre : les autres, qui n'ont souvent fait figure que de faire-valoir dans la gestion autocratique de l'ex-président, n'y sont pas disposés.

Stéphane Godin

(1) Une partie de ces montants n'a en réalité pas été versée par les actionnaires d'EuroRacing. Ces derniers ont juste renoncé à  toucher leurs dividendes respectifs sur les 2 millions déboursés par Robert Lohr en juillet 2007. Ils les ont aussitôt réinjectés en compte courant. Ils pourront les récupérer au plus tard en 2013. En principe… Pour être très précis, une fraction de leur compte courant a été transformée en actions, par ce qu'on appelle en économie un « coup d'accordéon ».
(2) La direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel a validé le 5 juin le budget 2008-2009 du RCS, bouclé sur un déficit d'environ 500 000 euros (hors vente de joueurs).

[fab]

bon allez! je gagne à  l'euromillion vendredi et c'est réglé