DNA a écrit :C'est déjà demain
Jean-Marc Furlan est à nouveau d'attaque. « Salement amoché », comme il le dit lui-même, par la relégation, mais confirmé mercredi dans ses fonctions, l'entraîneur général reparle d'avenir. Avant de s'atteler au chantier de la Ligue 2, l'homme compte retrouver un peu de dignité, demain dans la rude épreuve marseillaise.
Abasourdi, anéanti, complètement groggy samedi dernier, à l'issue de la dérouillée concédée contre Caen (1-4), Jean-Marc Furlan a mis quelques jours à retrouver ses esprits. « L'entraîneur est un homme seul, dit-il. Ma fierté a pris un sale coup dans la gu... »
« Pas baisser les bras pour quelques matches perdus»
Hier, le Girondin a visiblement fini de digérer les douloureuses affres de la relégation. Son discours est redevenu incisif. Il tempête et tonne en tapant du poing sur la table. Sa faconde et sa volubilité d'homme du Sud-Ouest font à nouveau mouche. « Si vous voulez tout savoir, je me ch... dessus à l'idée d'aller à Marseille », sourit-il. Au-delà de l'anecdotique - pour Strasbourg, pas pour l'OM - baisser de rideau au Vélodrome, où il sera question de « retrouver de l'honneur et de la fierté », Furlan voit un horizon moins sombre. Depuis mercredi matin, il sait que le président Ginestet compte toujours sur lui (lire notre édition d'hier). De quoi ôter une vilaine épine du pied à celui qui a « gagné pendant huit ans avant de perdre depuis deux saisons. » Tombé successivement avec Troyes et donc Strasbourg, il ne « va pas baisser les bras pour quelques matches de foot perdus. » Dix à la suite, et peut-être onze si l'OM impose ses idées sur la route d'une qualification au tour préliminaire de la Ligue des champions, ça fait quand même beaucoup... Passons. Le triste sort du club ne le laisse, heureusement, pas indifférent. « Je ressens ce que peuvent ressentir tous les amoureux du Racing, poursuit-il. Je ne vais pas faire de populisme et dire que je suis un amoureux du Racing. Ce serait mentir. J'aime le foot et la victoire. C'est mon métier, et je ne sais rien faire d'autre. » Ces derniers jours, l'ex-défenseur les a passés à « intégrer et digérer l'échec du groupe, en faisant preuve de sang-froid et de lucidité. » L'heure n'est toutefois ni à la flagellation, ni à l'autocritique publique. Peut-être simplement parce que Furlan n'a pas d'explications.
Articuler l'équipe autour de neuf jeunes
« Le foot est un cycle, la roue tourne, philosophe-t-il. Tu peux être une crotte une saison et un champion la suivante. Regardez Kombouaré. Au Racing, il était considéré comme un blaireau et a été lâché par ses hommes. Aujourd'hui, il fait référence comme un des meilleurs meneurs d'hommes. » En attendant de marcher sur les pas du technicien Néo-Calédonien, Furlan se projette sur la Ligue 2. « Ce match est quelque part le début de la nouvelle saison », assure-t-il. C'est aussi et surtout le clap de fin pour une équipe dont plusieurs titulaires - Dos Santos, Szelesi ou Rodrigo, pour ne citer que les partants certains - disputeront leur dernier match sous le maillot bleu. Conscient des « réalités économiques », le coach sait pertinemment que d'autres suivront. « L'an prochain, il faudra miser sur les jeunes, poursuit-il. Je ne vois pas comment on peut faire autrement. J'en ai recensé neuf qui ont la classe de la Ligue 1. Il faudra en perdre le moins possible, c'est le voeu du président. Puis construire autour d'eux. » Le problème, c'est que trois joueurs « cotés », donc vendables - Bellaïd, Gameiro et Mouloungui -, figurent dans cette liste de « talents ». Furlan s'en est déjà fait une raison, puisqu'il espère que « Bah, Othon et Schneiderlin constitueront l'ossature de l'an prochain. » Quant aux trois derniers cités, à savoir Jean-Alain Fanchone - cousin éloigné de James -, Damour et le tout jeune Lacoste, ils ne sont même pas encore pros...
Autant profiter, une toute dernière fois, des fastes de l'élite
Bref, à partir de ce canevas plein de trous, l'entraîneur général est bien en peine de formuler la moindre ébauche d'ambition. Pas question, en tout cas, d'évoquer l'objectif de remontée immédiate échafaudé voilà deux ans par le président Ginestet. Dans l'indifférence et la complexité de la Ligue 2, Jean-Marc Furlan se prépare à des semaines difficiles. Autant profiter, une toute dernière fois, des fastes de l'élite. Quitte à en prendre plein les yeux dans un Stade-Vélodrome en fusion. Au revoir, la Ligue 1...
Avec les moyens du bord
Avec cinq titulaires habituels sur le flanc et trois joueurs sur lesquels il ne compte plus, Jean-Marc Furlan n'a guère le choix pour composer son équipe face à Marseille. Jean-Marc Furlan l'a dit et répété. Il veut que son équipe soit « à la hauteur » face à Marseille et fasse preuve « de compétence et de combativité ». Et ce, même si le match est dénué de tout enjeu côté strasbourgeois. Reste à savoir sur qui le coach peut compter pour être à la hauteur face à une équipe marseillaise qui peut encore accrocher une place en Ligue des Champions en cas de victoire demain soir. Car aux nombreux joueurs strasbourgeois toujours aux soins et déjà forfaits (Lacour, Cohade, Renteria...) s'ajoutent les « démobilisés ». Exit donc les Gasmi, Johansen et Abdessadki, qui ont refusé de se battre pour le maintien la semaine passée à la Meinau face à Caen. Exit aussi les Abou et autres Camadini, jamais - ou presque - utilisés cette saison.
Bah et Othon blessés
Bref, le coach n'a pas vraiment l'embarras du choix et doit faire confiance aux jeunes pousses, qui devraient être « l'ossature » de la future équipe de Ligue 2, si toutefois le club parvient à les conserver (lire ci-dessus). Mais même dans cette optique de reconstruction, avec un match à Marseille qui marque « le début de la saison prochaine » (dixit Furlan), on ne verra pas Bah ou Othon, tous deux blessés. Ne reste en fait comme titulaire que Morgan Schneiderlin, entré en jeu la semaine passée et qui devrait débuter à la récupération dans un système en 4-3-3. A moins qu'il ne soit titularisé en « 10 », dans une organisation en 4-2-3-1, comme l'a aussi suggéré Furlan. Pierre Ducrocq, l'habituel homme à tout faire au sein de la défense, devrait pour sa part remonter d'un cran pour épauler le capitaine Rodrigo.
Cissé de retour
Devant, aucun changement n'est à prévoir par rapport au dernier match à la Meinau. En l'absence de Renteria, toujours blessé, Gameiro devrait être aligné en pointe aux côtés de deux ailiers très offensifs, à savoir Mouloungui et Fanchone. A l'arrière, Szelesi retrouve le couloir droit, le reste de la défense étant inchangé après le match à Caen. Dans le camp d'en face, en dehors de Rodriguez, opéré de la cheville mercredi, Eric Gerets pourra compter sur ses principaux arguments. Le technicien belge s'appuiera sur l'équipe qui s'est dégagée ces dernières semaines. Djibril Cissé revient de suspension en pointe, Mathieu Valbuena devrait animer le flanc droit de l'attaque et l'OM sera d'attaque puisque seule une victoire pourra lui laisser croire à une future aventure en Ligue des Champions. Une condition nécessaire mais pas suffisante puisqu'une victoire de Nancy contraindrait les Phocéens à se contenter de coupe de l'UEFA.
Les équipes probables
MARSEILLE: Mandada - Bonnard, Zubar, Cana, Taïwo - M'Bami, Cheyrou - Valbuena, Nasri, Niang - Cissé. REMPLAÇANTS : Hamel (g.), Givet, Zenden, Grandin, Akale, Kabore, Faty, Oruma. ABSENTS : Kabore (suspendu), Carrasso, Ziani, Rodriguez (blessés), Ayew, Krupoviesa, N'Diaye (choix de l'entraîneur).
RACING: Cassard - Szelesi, Bellaïd, Paisley, Dos Santos - Ducrocq, Rodrigo, Schneiderlin - Fanchone, Gameiro, Mouloungui. REMPLAÇANTS : Puydebois (g.), Tritz, Weber, Mulenga, Alvaro Santos, Zenke. ABSENTS : Gasmi, Abdessadki, Johansen, Camadini, Abou, Gurtner (choix de l'entraîneur). Bah, Othon, Renteria, Cohade, Lacour (blessés). Stade Vélodrome de Marseille, coup d'envoi 20h50. Arbitre : M. Ledentu.
Sébastien Keller
[07/08] 38ème J: Marseille / Strasbourg : 4/3
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
L'histoire est en marche ...
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Kaboré est pas censé être suspendu pour demain ?
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Je m'attendais à un Racing rajeuni... Finalement, rien de neuf dans la compo à part le retour de Schneiderlin...
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Racing: le groupe
Pour le dernier match de la saison, ce samedi soir (20h50) à Marseille, Jean-Marc Furlan a convoqué seize joueurs. L'Entraîneur Général doit composer avec de nombreuses absences pour cause de blessure. Des forfaits qui profitent aux jeunes du groupe. En effet, Tritz, Weber et Zenke sont du voyage.
Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi, Tritz, Weber;
Fanchone, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mouloungui, Zenke.
Les absents: Renteria (cheville), Bah (genou), Mulenga (nez), Cohade (pubalgie), Othon (ménisque), Lacour (abdominaux), Abdessadki (adducteurs), Abou, Camadini, Gurtner, Johansen, Schneider (choix entraîneur).
Source SO
Pour le dernier match de la saison, ce samedi soir (20h50) à Marseille, Jean-Marc Furlan a convoqué seize joueurs. L'Entraîneur Général doit composer avec de nombreuses absences pour cause de blessure. Des forfaits qui profitent aux jeunes du groupe. En effet, Tritz, Weber et Zenke sont du voyage.
Le groupe:
Cassard, Puydebois;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi, Tritz, Weber;
Fanchone, Rodrigo, Schneiderlin;
Alvaro, Gameiro, Mouloungui, Zenke.
Les absents: Renteria (cheville), Bah (genou), Mulenga (nez), Cohade (pubalgie), Othon (ménisque), Lacour (abdominaux), Abdessadki (adducteurs), Abou, Camadini, Gurtner, Johansen, Schneider (choix entraîneur).
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Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Battre l'Alsace et la Lorraine
Pour décrocher la troisième place qualificative pour la Ligue des Champions, Marseille devra s'imposer face à Strasbourg. Autre condition pour les Olympiens, que Nancy ne s'impose pas chez lui contre Rennes.
Ils sont 11 sur le terrain, des milliers dans les gradins, tout le monde le sait bien, notre place est en L1. 
=>Play<=
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- argueti
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
L'Alsace a écrit :Un honneur à regagner
À défaut d'enrayer son historique série de dix défaites consécutives, le RCS va au moins s'efforcer de ne pas encaisser une nouvelle humiliation ce soir (20 h 50) au Vélodrome, pour le baisser de rideau en L 1, face à un OM qui abat sa dernière carte dans la course à la Ligue des Champions.
C'était le samedi 6 mai 2006. Pour la 37e journée de L 1, le Racing, déjà condamné à la relégation, se déplaçait à Marseille. Les hommes de Jacky Duguépéroux, qui s'apprêtait à passer la main, n'avaient plus rien à perdre, ni à gagner d'ailleurs. Débarrassés de toute pression, ils étaient allés tenir en échec l'OM de Jean Fernandez (2-2). Grâce au premier et à ce jour dernier but de Rudy Carlier en L 1, le RCS avait même mené au Vélodrome jusqu'à 18 minutes de la fin. Ce jour-là , le club phocéen, à la lutte avec Lille pour une qualification au tour préliminaire de Ligue des Champions, avait dilapidé deux points précieux et ses chances de décrocher son visa pour la « Coupe aux grandes oreilles. » Dans le même temps, les Lillois avaient en effet dynamité le champion de France lyonnais (4-0) et pris un avantage décisif. Deux ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence. L'OM est toujours en course pour le 3e ticket de Champions'League, mais n'a plus son destin en main. A l'aube de la 38e et dernière journée 2007-2008, le groupe d'Eric Gerets compte un point de retard sur le 3e, Nancy, qui reçoit Rennes. Une victoire des Nancéiens leur permettrait d'asseoir leur position sur la dernière marche du podium et de valider leur ticket pour la Ligue des Champions. Mais avant de jeter un Å“il du côté du stade Marcel-Picot, les Marseillais doivent d'abord faire le boulot au Vélodrome. Sur la Canebière, le Racing, qui reste sur une série – record après-guerre – de dix défaites, ressemble à de la petite bière. Mais les Olympiens n'ont pas oublié la dernière visite des Alsaciens, évoquée ci-dessus. Bien sûr, le RCS est loin de ces considérations de « riches. » Trois jours après la confirmation de Jean-Marc Furlan au poste d'entraîneur, il songe surtout à ne pas prendre une nouvelle fessée ou, en tout cas, à en recevoir une moins cinglante que les trois dernières à Rennes (3-0), Nancy (3-0) et contre Caen (1-4). Trois déroutes qui ont entériné non seulement la relégation, mais aussi une évidente forme de renoncement. « Cette semaine, il n'a été question que de mobilisation, de colère et de haine terrible de la défaite », pointe Furlan. « Lors de nos entretiens individuels avec les joueurs, nous avons fait notre autocritique, cherché à comprendre ce qui avait bien pu se passer. L'un d'eux m'a dit fort justement : "C'est comme si un serpent venimeux nous avait piqués au talon. Le temps que le venin monte au cerveau et que nous nous rendions compte que nous étions en danger de mort, c'était trop tard. C'était fini". »
« Ça rappelle 2007 »
Malgré des appuis solides au club, l'entraîneur, qui se refuse à en parler, n'ignore pas la fragilité de la confiance que lui a renouvelée son président mercredi. Le précédent Jean-Pierre Papin, conforté le 31 mai 2007 et débarqué le 11 juin, après dix jours d'une partie de poker menteur, a laissé des traces. Les joueurs sont les premiers à s'interroger. « L'an dernier, nous sommes partis en vacances avec un entraîneur et revenus avec un autre », suggère l'un d'eux. « La situation actuelle rappelle ce qui s'est passé en 2007. » D'aucuns – et le président Philippe Ginestet le premier – diront qu'il ne s'agit là que de vaines conjectures et que la priorité est d'éviter une nouvelle humiliation ce soir dans un Vélodrome en fusion, face à l'armada phocéenne emmenée par Mamadou Niang (l'ex-Racingman 2e buteur de L 1 avec 17 buts) et Djibril Cissé (crédité de 14 réalisations et de retour de suspension). Sans doute. Mais comme souvent au Racing, l'actualité se déroule en cette fin de saison davantage dans les coulisses que sur le terrain.
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Si je pige bien le dernier paragraphe, Fufu n'est pas encore tout à fait assuré de rester...
-
télésupporteur
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
c'est tout l'art d'un journaliste de donner des phrases creuses, sur lesquelles il s'appuiera plus tard pour dire : je vous l'avais bien annoncé
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
Je vois bien 3-0 ou 3-1 pour l'OM.
Mais je rêve d'un scénario : match nul entre OM et Racing, et match nul ou défaite de Nancy.

Mais je rêve d'un scénario : match nul entre OM et Racing, et match nul ou défaite de Nancy.
- Roswell Man
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Re: [38ème j] Marseille / RCS - 17/08/2008 à 20h45
J'ai même pas envie de suivre le match... J'aimerais déjà être en août pour la suite... ou en juin pour le mercato... Depuis quelques saisons le mercato c'est le moment le plus excitant de l'année pour un supporter du Racing 

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