Projet de l'EuroStadium

[Phapha]

Foot- L1- Lille - Feu vert pour le nouveau stade

Les dirigeants lillois peuvent souffler. A l'issue d'un débat animé, au cours duquel plusieurs groupes politiques sont revenus sur la pertinence de la construction du Grand Stade de Villeneuve d'Ascq pour des questions de coûts, d'emplacement et de choix d'investissement, la Communauté Urbaine de Lille (LMCU) a autorisé à  près de 67 % sa présidente, Martine Aubry, à  signer le contrat de partenariat (PPP) avec le LOSC et, surtout, Eiffage, le groupement choisi en février dernier pour construire l'équipement multifonctionnel de 50 000 places devant Bouygues et Vinci.

[...]

«La France ne pourra pas être candidate à  l'Euro 2016 si le stade de Lille n'existe pas», prévient toutefois Martine Aubry, qui attend maintenant un engagement de l'Etat, incapable de formuler un quelconque engagement financier pour le moment. «Ce sera le plus beau stade en France dans sa modernité et sa technicité pour les dix à  quinze ans qui viennent. [...] Nous voulons aussi que la communauté urbaine ait un retour sur investissement quand le LOSC tournera à  plein». LMCU a désormais jusqu'au 15 octobre prochain pour signer la proposition d'Eiffage.

Passé cette date, la proposition du constructeur ne sera en effet plus valide. Néanmoins, Martine Aubry devra attendre cette date pour sortir son stylo. La raison ? Le vote in-extremis, ce même 15 octobre, par la Région Nord-Pas-de-Calais d'une subvention de 45 Millions d'Euros. En attendant, le président lillois, Michel Seydoux, est rayonnant : «Je félicite les gens qui ont fait le pari qu'il fallait faire. C'est une vraie émotion. C'est un combat de beaucoup de gens, auxquels je pense : les supporters, les amis du LOSC, qui y ont cru ou ont eu des doutes. On n'a pas encore mesuré la possibilité de faire de ce stade un lieu extraordinaire». Ce sera a priori pour la fin 2011, ou, plus vraisemblablement, pour le premier semestre 2012. - Olivier Maillard, à  Lille

[Tenor]

«Ce sera le plus beau stade en France dans sa modernité et sa technicité pour les dix à  quinze ans qui viennent. [

Celui de Strasbourg serait-il déjà  devenu obsolète à  l'intérieur des cartons

Bravo d' avoir choisi Eiffage Constructions, ce qui sauvera l'entreprise d'une OPA ...

700 M ... pourquoi pas avoir retenu LENS

Le stade de LILLE n'est pas si vieux que ça à  moins que je confonds, avec CAEN

[Keating]

Dornano à  Caen a une quinzaine d'année à  peine ...
Pour Lille, ça fait 3ans qu'ils ne jouent plus dans leur stade déjà  ... Fallait bien leur en faire un nouveau ...

[Keating]

«Ce sera le plus beau stade en France dans sa modernité et sa technicité pour les dix à  quinze ans qui viennent. [

Celui de Strasbourg serait-il déjà  devenu obsolète à  l'intérieur des cartons

Bah c'est Martine Aubry qui dit ça, normal qu'elle défende son beefsteak pour avoir des subventions, quitte à  dire 2-3 conneries ...

[Psychogene]

700 M ... pourquoi pas avoir retenu LENS

euh? J'avoue pas avoir pigé

Le stade de LILLE n'est pas si vieux que ça à  moins que je confonds, avec CAEN

Là  effectivement tu confonds A l'origine le stade de Lille était le stade Grimonprez-Jooris. Gros bordel dans le début des années 2000 car stade pas aux normes pour la Ligue des Champions, ils ont donc dû jouer les matchs à  Bollaert. Des rénovations étaient prévues pour une livraison en 2006, d'où déménagement en 2004 à  Villeneuve d'Ascq, sauf qu'il y a des soucis avec des écolos, projet abandonné suite à  décision de Justice, et Grimonprez-Jooris rasé l'année dernière.
Donc maintenant le LOSC est SSF, Sans Stade Fixe, ce qui avait alors entrainé leurs matchs au SdF, Stade de France Et donc maintenant ce projet de nouveau stade, voilà  à  peu près où ils en sont

[argueti]

Dans son interview Ginestet parle de demande pour un terrain synthétique au centre de formation.

D'où la question, où sera le nouveau centre d'entrainement du Racing ?

Je pense que le centre va rester par contre les deux terrains risquent de partir avec non ?

[baskath]

Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, Eric Besson, préconise la modernisation des stades parmi plusieurs propositions, de nature parfois législative, pour «accroître la compétitivité» du football français, dans un rapport dévoilé mercredi. Il souhaite notamment «encourager les investissements privés dans les stades et faciliter le recours aux partenariats public-privé».
Parmi ses autres propositions, Eric Besson préconise un financement par les collectivités locales, après aménagement législatif, «tout ou partie des dessertes et accès au stade». Il propose également d'autres modifications législatives, comme «rapprocher les statuts des sociétés sportives du droit commun» ou reverser aux clubs une partie de la manne dégagée par les paris en ligne.

Réduction du nombre de centres de formation
Le secrétaire d'Etat estime en outre utile d'engager une réflexion sur «la réduction du nombre de centres de formation de joueurs pour les transformer en centres d'excellence». Il suggère également aux acteurs du football français (Fédération, Ligue et "familles") de «réduire progressivement la contribution de la Ligue 1 vers la Ligue 2», d'ajouter la gestion des agents sportifs et des arbitres du secteur professionnel aux «domaines de compétences exercées en commun par les fédérations et leurs ligues», et d'encourager le "naming" (donner un nom de marque à  un stade).

Sur le plan fiscal, Eric Besson demande de «pérenniser» le droit à  l'image collective (DIC, exonération d'une partie des charges sociales sur les salaires des joueurs) et suggère d'étudier «le coût et l'opportunité d'un étalement du paiement de l'impôt sur le revenu tenant compte de la brièveté de la carrière des footballeurs professionnels». (Avec AFP)

Le financement par les collectivités locales des accès à  des stades privés, c'est justement ce qui posait problème dans le cadre du dossier.

A noter aussi qu'il ne va pas falloir rester/retomber en L2, avec la phrase : "il faut réduire progressivement la contribution de la L1 à  la L2".

Pour l'impôt sur le revenu, pourquoi pas, effectivement étaler la charge pour le joueur ?

Enfin, c'est quoi un "centre d'excellence" ?

[EDES]

20 minutes

On en parlera au n° 3000

Un Eurostadium pour le RCS

Philippe Ginestet en rêvait depuis 2008. Ca y est, le groupe immobilier Hammerson l'a fait, ou plutôt il l'a construit, cet Eurostadium qui doit permettre au Racing Club de Strasbourg de s'inscrire durablement en Ligue 1. Il faut d'ailleurs l'appeler Meteor Arena. Avec la fin de la loi Evin, la brasserie d'Hochfelden a cassé sa tirelire pour obtenir le naming de l'enceinte. Pour l'inauguration, le président strasbourgeois a obtenu de la Ligue de décaler le derby alsacien de L2 entre le Racing et Colmar. Lors des cérémonies, une statue de grand hamster d'Alsace sera dévoilée sur le parvis du stade. La disparition du dernier spécimen de l'espèce a en effet facilité la construction de l'enceinte à  Entzheim.

20 minutes fiction:

[argueti]

Ginestet à  marche forcée

Dans sa volonté inflexible de doter Strasbourg d'une nouvelle enceinte à  dimension européenne, Philippe Ginestet a été conforté par le rapport de la commission « Grands Stades Euro-2016 », dévoilé hier à  Paris. Le président du Racing, à  la tête de l'un des quatre projets de création nouvelle recensée en France, veut désormais accélérer le pas.

Philippe Ginestet est subjugué. Depuis dimanche, l'entrepreneur alsacien est en voyage d'affaires à  Montréal. « La Grey Cup, soit la grande fête annuelle du football américain au Canada, s'y est tenue ce week-end, raconte-t-il. Ça a attiré 70 000 personnes, tous les hôtels sont pleins. Pour l'économie locale, les retombées sont énormes. »

Avec la vigueur d'un hussard lancé au galop

Par effet d'anticipation et de transportation, le président du Racing verrait bien un événement de même ampleur se tenir de l'autre côté de l'Atlantique, et plus précisément à  Strasbourg. « Il est vrai que si l'Euro-2016 venait à  passer par notre ville, on pourrait tabler sur dix jours d'événements qui contribueraient au rayonnement de notre économie et de notre région », présage Ginestet. A ce jour, cette échéance lointaine s'apparente encore à  de la science-fiction. D'une part, le projet EuroStadium, porté sur les fonts baptismaux en juin dernier puis entré trois mois plus tard dans une phase concrète avec la révélation de l'investisseur - le groupe britannique Hammerson qui doit entièrement financer le projet mêlant sports, loisirs et commerces, chiffré à  350 millions d'euros -, n'en est qu'aux balbutiements. De l'autre, l'organisation du championnat d'Europe ne sera attribuée qu'en 2011. Qu'importe. Mû par une indéfectible énergie, Philippe Ginestet avance avec la vigueur d'un hussard lancé au galop vers l'objectif qu'il s'était fixé dès sa prise de fonctions, en décembre 2005. Hier, en tout cas, le président a été encouragé dans sa démarche par le rapport de la commission présidée par Philippe Séguin, qui mentionne Strasbourg parmi les « quatre projets de création nouvelle. » C'est qu'en matière d'enceintes sportives en Europe, la France est dangereusement à  la traîne. Les stades sont vétustes, peu fonctionnels, inhospitaliers. Les mesures d'accompagnement et d'aide préconisées par la commission - notamment en termes de financement des accès par le secteur public - sont censées faciliter la tâche des « bâtisseurs », donc du Racing et d'Hammerson. « Le rapport Séguin est conforme à  nos attentes, dit Ginestet. Parmi les projets majeurs, notre modèle économique est même le plus novateur et le plus intéressant pour le club, qui ne devra s'acquitter que d'un loyer très modéré. Je rappelle aussi que l'EuroStadium, dont la vocation ne s'arrête pas aux sports, est générateur d'emplois. » Le président est convaincu de la pertinence de son action. Quitte à  prendre de vitesse les acteurs publics, étroitement liés à  la réalisation du projet. Philippe Ginestet assure ainsi que la « phase d'études va toucher à  son terme dans quelques semaines, au moment où le site sera retenu, après de nombreuses réunions avec la Ville, la CUS et la chambre de commerce et d'industrie (CCI). » Selon lui, les premiers coups de pioche pourront être donnés en 2011, à  l'issue « de la phase administrative, complexe, et de l'élaboration du cahier des charges », pour une livraison estimée à  « fin 2013, début 2014. »

Ginestet ne décèle aucun obstacle insurmontable

Le discours nuancé, voire la circonspection des différents intervenants, vient pourtant tempérer l'ardeur présidentielle. Roland Ries privilégie ainsi encore la réflexion (lire ci-dessous), en particulier par rapport à  la localisation du site. Son adjoint aux sports, Serge Oehler, évoque « un projet pas encore entièrement ficelé. » Quant à  Jean-Louis Hoerlé, le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, il ne se départit pas de sa « prudence » déjà  manifestée en juin dernier, eu égard « aux 90 000 m² de surfaces marchandes qui vont se rajouter à  l'existant, dans un contexte de crise mondiale majeure amenée à  durer. » De Montréal, Philippe Ginestet ne décèle aucun obstacle insurmontable et prône le consensus pour une avancée rapide du projet. En homme pressé, évidemment.

Sébastien Keller

[argueti]

Plutôt des stades neufs que « préhistoriques »

La commission « Grands Stades Euro 2016 », qui a rendu son rapport hier, plaide pour la construction de nouveaux édifices pour ne pas hypothéquer les chances de la candidature française.

La commission « Grands Stades Euro 2016 », présidée par Philippe Séguin, estime dans son rapport dévoilé hier qu'une « rénovation a minima » des stades « empêcherait sûrement la réussite » de la candidature française à  l'Euro 2016. « Un simple ravaudage des stades existants, une rénovation a minima des enceintes entretiendraient peut-être l'illusion d'une candidature ; ils empêcheraient sûrement sa réussite », prévient le rapport du président de la Cour des Comptes. Les équipements « en sont restés aux temps préhistoriques. Le stade de demain sera couvert, confortable, sécurisé, et il n'y aura pas que du sport », a estimé M. Séguin, dont le rapport, commandé en janvier, a été remis hier à  Matignon au Premier ministre François Fillon. Les stades actuels ont la capacité la plus faible parmi les cinq championnats majeurs (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie), et ne proposent pas « la gamme de services que les stades anglais ou allemands, de facture contemporaine, offrent aux spectateurs ». De plus, ils sont « davantage perçus comme un enjeu politique que vus comme un centre de ressources et de profits ». Seuls 5 % des clubs professionnels français possèdent leur stade, contre 22 % en Europe. « La professionnalisation du sport, et l'économie qui en découle, doit inciter les investisseurs privés à  se lancer dans de tels projets », a abondé François Fillon. Le rapport suggère aussi que les acteurs publics puissent financer les « infrastructures d'accès ». La construction du grand stade de Lyon achoppe d'ailleurs sur cette question. De nouvelles enceintes dégageraient de nouvelles recettes en billetterie, restauration et produits dérivés, limitant la télé-dépendance (en 2005-2006, les droits TV représentaient 57 % des ressources des clubs), « qui n'est pas saine ». Compte tenu des travaux en cours ou prévus, « notre pays sera en mesure — à  la condition expresse que les projets annoncés soient menés à  terme — de disposer des infrastructures suffisantes à  l'organisation de l'Euro 2016 », assure le rapport. Concernant les grands stades de plus de 30 000 places, la commission a recensé quatre projets de création nouvelle (Lille, Lyon, Nice, Strasbourg), quatre projets de rénovation profonde (Lens, Marseille, Saint-Etienne, Nancy), et des aménagements possibles liés à  une candidature pour l'Euro-2016 (Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse). Elle ajoute que le Stade de France « aura lui aussi besoin d'une adaptation ». Un projet pour le Parc des Princes à  Paris doit également être dévoilé début janvier. Pour aider ces projets, la commission propose une « sécurisation juridique », des facilitations administratives, des incitations fiscales et un assouplissement des réglementations (pelouse, toiture, gradins). « La sécurisation juridique est un pare-feu nécessaire, a estimé le président de Lyon, Jean-Michel Aulas. Aujourd'hui, tous les projets de modernisation sont freinés par des associations extrêmement minoritaires ».