4-1 pour le RCS
Farnerud 2x, Niang et Pagis pour conclure
[04/05] Finale CDLL : Caen / RCS : 1-2
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Patrick Remy a sélectionné 18 joueurs pour affronter Strasbourg, samedi soir, en finale de la Coupe de la Ligue. Par rapport à la défaite contre Bastia, I.Faye, Jovicic, Lesoimier et Hébert remplacent Valero, Rankovic, Bakour et Matic.
Le groupe caennais
Planté, Elana - Ben Askar, Danjou, Hengbart, Seube, Zubar - Hébert, Lesoimier, Deroin, Dugardein, Lemaître, Matic, Sorbon, Rankovic, Eudeline - Mazure, Watier, Jovicic
Blessés : Rankovic (élongation), Dufer (adducteurs), Idrissou (genou), Suares (ischios-jambiers), K.Sarr (genou), Gouffran (pubalgie)
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur : Bakour, Valero, Matic, Berrier, Costil, Jouan, Mawéné
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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L'Alsace a écrit :Remy a tranché
24 heures avant Jacky Duguépéroux, Patrick Remy a dévoilé hier le groupe de 18 qui partira aujourd'hui à Clairefontaine pour se préparer dans le calme. L'entraîneur caennais a perdu mercredi Grégory Dufer, victime à l'entraînement d'une pointe aux adducteurs. Le milieu de terrain belge a rejoint à l'infirmerie le Serbo-Monténégrin Ljubija Rankovic, définitivement forfait pour une blessure aux ischiojambiers, Kor Sarr (arthroscopie), Yoann Gouffran (pubalgie) et Mohammadou Idrissou (genou). Bakou, Matic, Suares et Valero ont fait les frais des choix du technicien normand. Les 18 : Planté, Elana – Hengbart, Danjou, Ben Askar, Faye, Seube, Sorbon – Dugardein, Zubar, Eudeline, Deroin, Hébert, Lemaître, Lesoimier – Watier, Mazure, Jovicic.
Pagis dans le gotha ? Si le Racing remportait samedi sa 2e Coupe de la Ligue, Mickaël Pagis, finaliste malheureux en 2003, mais lauréat en 2004 (avec Sochaux), entrerait dans le cercle très fermé des doubles vainqueurs de l'épreuve. Le recordman absolu n'est autre que l'ancien Strasbourgeois Pascal Nouma qui a réussi l'exploit pas banal de s'adjuger cette Coupe avec trois clubs différents : le PSG en 1995, Strasbourg en 1997 et Lens en 1999. Seuls cinq joueurs ont réussi le doublé, dont deux ex-Racingmen : Valérien Ismaël (1997 avec Strasbourg et 1999 avec Lens) et Philippe Raschke (1997 avec le RCS et 2004 avec Sochaux). Les trois autres doubles lauréats sont les Parisiens Paul Le Guen, Alain Roche et Raï (1995 et 1998).
Que du – très – beau linge. 300 bus et un train. Quelque 300 bus partiront d'Alsace samedi matin à destination de la capitale. Mais le club n'ayant reçu que 200 places de parking au Stade de France, une centaine sera orientée vers un parking situé à Bercy à condition que leurs responsables retirent ce jeudi à la Meinau un macaron d'accès édité spécialement. Les supporters répartis dans ces 100 bus emprunteront alors métro et RER pour rejoindre Saint-Denis. Sur ces 300 bus, environ 120 ont été organisés par le biais de la Ligue d'Alsace. « Ça représente environ 7000 licenciés », précise le directeur de la communication de la LAFA, Jean-Luc Filser. « Au total, 1 club alsacien sur 5 sera représenté au Stade de France. Un peu plus même sans doute parce que je sais que certains ont réservé directement au Racing ou par le biais de comités d'entreprise. » Le RCS a par ailleurs affrété un train spécial qui convoiera environ 1100 personnes. Il partira de Mulhouse à 10 h 13, s'arrêtera à Colmar (10 h 36), Sélestat (10 h 51), Strasbourg (11 h 16) et Saverne (11 h 50) pour arriver gare de l'Est à 15 h 35. « Les Alsaciens préfèrent à l'évidence les trajets en bus », constate le responsable de la communication du club bas-rhinois, Pierre Brochet, « à Caen, c'est le contraire, puisque sept trains et seulement une centaine de bus partiront de la cité normande pour rejoindre Paris. »
Des places disponibles. La section sport-études du lycée Blaise Pascal organise un déplacement en bus jusqu'au Stade de France. Trois places sont encore disponibles au prix de 65 euros (billet d'entrée pour le match + trajet A/R). Contact : 06.60.08.22.26. Un écran géant place Kléber. Pour donner à l'événement le lustre qu'il mérite et permettre aux Strasbourgeois qui ne se déplaceront pas au Stade de France de suivre la rencontre dans une ambiance festive, la Ville de Strasbourg et la Communauté urbaine installeront ce samedi un écran géant place Kléber. Un site « spéciale finale ». Depuis lundi, le Racing a ouvert sur son site http://www.rcstrasbourg.fr un portail exclusivement réservé à l'événement. Entre un historique des sept finales disputées par le club strasbourgeois de 1937 à 2001, les effectifs des deux finalistes, des reportages sur la vie interne du groupe dirigé par Jacky Duguépéroux et les à -côtés de la préparation, la semaine du RCS est passée au peigne fin. Le CD de l'hymne est en vente. Conformément au souhait des dirigeants, l'hymne officiel du club, écrit et interprété par la chanteuse alsacienne Virginie Schaeffer, est désormais disponible en CD. « Le virage du Krimmeri » est en vente à la boutique du club à la Meinau au prix de 5 euros.
La Normandie en état de choc
Caen quasiment condamné à la relégation en Ligue 2, les supporters normands ont la gueule de bois depuis dimanche.
Le réveil a été rude. Dimanche matin, ceux qui avaient encore à coeur d'ouvrir un journal dominical ne pouvaient que constater les dégâts. Battu la veille sur son terrain par Bastia (0-1), le Stade Malherbe de Caen a sans doute fait un pas décisif vers un retour rapide vers la Ligue 2. Oubliée la victoire face à Lyon, sur un terrain ressemblant plus à un bourbier et provoquant l'ire du président olympien Jean-Michel Aulas. Oublié le début de saison tonitruant, avec un nul arraché à Paris, une victoire sur Monaco, sur Lens, sur Nantes. Car l'hiver a fait des ravages, avec son lot de mauvais résultats qui, aujourd'hui, ne laissent guère d'espoir aux Normands, vu que l'équipe doit se déplacer trois fois au cours des quatre dernières journées. Oubliée également la folle aventure en Coupe de la Ligue, parsemée d'exploits : victoires à Ajaccio, à Auxerre et à Sochaux aux tirs au but, face à Monaco ? Pas totalement, mais presque. Les supporters, qui seront 30.000 à venir encourager les leurs pour la première finale de l'histoire du SM Caen, ont encore la gueule de bois. Le coeur n'y est plus ce matin à faire la fête, sachant qu'il faudra revivre une saison de galère l'an prochain en L2. Mais samedi soir, tout le monde fera certainement abstraction du contexte du championnat pour pousser le club normand à ouvrir son palmarès. Patrick Remy, l'entraîneur un temps sur la sellette au coeur de l'hiver, n'en doute pas un seul instant. « L'engouement est là , c'est une évidence. C'est un événement exceptionnel pour toute la région. C'est une fierté immense pour les gens de pouvoir monter à Paris, de venir nous supporter au Stade de France. Aussi, j'ai dit à mes joueurs d'oublier pendant une semaine notre quotidien du championnat pour se concentrer sur la finale. Cela n'arrive pas tous les jours ».
« Strasbourg, le favori logique »
Ce qui est certain est que les Caennais voudront présenter un autre visage que celui affiché en championnat face au Racing (0-0 à D'Ornano, défaite 5-0 à la Meinau). « Je ne veux pas revenir sur nos confrontations antérieures. A Strasbourg, nous n'avions pas vu le jour, nous étions passés à côté. Pour nous, cela, peut être un avantage, car les Strasbourgeois seront peut-être trop en confiance. Et nous réussissons plutôt bien face aux gros. De toute manière, comme d'habitude, nous ne sommes que l'outsider. Et Strasbourg est le favori logique. C'est une équipe toujours très bien organisée, qui a obtenu de bons résultats ces derniers temps, à partir d'une défense très sobre. Le Racing dispose d'un potentiel et des spécificités susceptibles de mettre le feu dans n'importe quelle défense, avec des attaquants de qualité comme Mamadou Niang et Mickaël Pagis. Mais franchement, je suis plus préoccupé par mon équipe ». Comme on le comprend… Et les Caennais n'ont pas du tout l'intention de gâcher après-demain soir les exploits répétés depuis le début de la compétition. « Mes joueurs s'apprêtent à vivre une soirée exceptionnelle, souligne Patrick Remy. Il faudra être présent au coup d'envoi, ni avant, ni après. On essaiera de bien réussir ce qu'on entreprendra, de bien récupérer le ballon. Après tout, ce n'est qu'un match, certes dans un environnement exceptionnel. On s'attachera à faire les choses simples ». Le Racing est averti : ce ne sera certainement pas une partie de plaisir samedi soir.
DNA a écrit :Le rapport de Captaine Baticle
Le 12 avril 1997, Gérald Baticle montait les marches de la tribune présidentielle du Parc des Princes, pour recevoir des mains de Philippe Seguin, alors président de l'Assemblée Nationale, la Coupe de la Ligue que le Racing venait de remporter.
« Ce sont des moments rares. Sur le moment, je pensais qu'on en avait bien profité. Aujourd'hui, avec le recul, j'estime que nous aurions dû passer plus de temps sur la pelouse, commence par dire Gérald Baticle avant de sourire. Seul le gardien du Parc des Princes était pressé de fermer la boutique et de rentrer à la maison. Faut dire que nous avions déjà fait durer le plaisir avec les Bordelais et cette séance de tirs au but interminable. »
Carte de visite
Et puis, aussi, il y avait eu ce tour d'honneur (sans coupe) juste après le tir réussi de Stéphane Collet. « J'étais ailleurs, fou de joie et quelqu'un m'a interpellé pour me dire que j'avais la Coupe à aller chercher en tribune. J'avais oublié ce détail, rigole-t-il. Ça faisait des mois qu'on lui courait après et, moi, j'allais la laisser seule avec M. Seguin. »
A ce moment, ses pensées et son souci se limitent « à ne pas me casser la figure en montant les marches du Parc des Princes », puis à faire partager son bonheur. « Je n'ai pas eu le temps d'échanger ma carte de visite avec M. Seguin. C'est une fierté un peu personnelle d'être le premier à toucher la Coupe, reprend Gérald Baticle. Ça dure une seconde. Après, t'as juste envie que tes coéquipiers la prennent dans leurs bras et que tes supporteurs partagent ton bonheur. »
Mise au vert
Capitaine d'expérience, qui avait déjà croqué une Coupe de France trois ans plus tôt avec Auxerre, il avait aussi insufflé la gagne à ses coéquipiers.
« Un capitaine, c'est le relais, le messager même, de son entraîneur. Avec Jacky Duguépéroux, on se parlait et on s'appréciait. C'est lui qui, avec Max Hild, m'avait cherché en Bourgogne. Dans ce genre d'événements comme une finale, il faut encore être plus à l'écoute de ses coéquipiers. Quand l'un va moins bien ou se laisse parasiter, il faut savoir le rattraper et lui remonter le moral. D'où l'importance des mises au vert où l'on se coupe de tout avec une seule idée en tête. Celle de gagner. »
Le truc en plus de Gérald
Là aussi, Gérald Baticle a son anecdote. « Elle concerne la Coupe de France 94 que j'avais gagnée comme équipier avec Auxerre », précise-t-il. « Le bus des Montpelliérains et le notre sont arrivés en même temps au Parc des Princes. Nous étions restés assis alors que les joueurs de Montpellier s'étaient levés pour saluer leurs familles, leurs amis. Là , nous avions su, Guy Roux le premier, que nous avions gagné cette finale avant même de la jouer. Ça peut ressembler à un détail. »
Mais, pour Gérald Baticle, c'est ce détail qui allait faire la différence plus tard sur la pelouse (3-0 pour l'AJA). « Les Montpelliérains étaient heureux d'être là . Et nous, nous étions là pour gagner », s'amuse à dire le désormais adjoint de Guy Roux en Bourgogne.
Il reparle de la Coupe de la Ligue 97, de son importance naissante. « Aujourd'hui, elle compte plus car elle a désormais un passé, une histoire, reprend Gérald Baticle. Mais, il y a huit ans, elle donnait déjà un ticket pour l'Europe. »
L'histoire de la Coccinelle
Et puis, comment ne pas évoquer le retour un peu fou-fou à la Meinau en voiture individuelle le lendemain de la finale. Avec le désormais célèbre épisode de la Coccinelle de « collection » de Gérald Baticle.
« C'est simple, je ne pouvais plus avancer. Les supporters secouaient ma vieille Coccinelle. Une vieille dame de 20 ans, ça se ménage. Elle tombait déjà en morceaux. J'avais peur de perdre un pare-chocs ou un rétroviseur dans l'affaire. Gavroche, mon labrador, aboyait et la Coupe de la Ligue, que j'avais sur le siège passager, tanguait dangereusement, rigole Gérald Baticle. J'ai été obligé de descendre de ma voiture pour calmer tout le monde. C'était vraiment sympa. »
Sa préférence
Demain, il sera (bien sûr) au Stade de France. En tant que passionné, « avec une vraie grosse préférence pour le Racing », s'empresse-t-il de préciser.
Il ne s'y rendra malheureusement pas avec sa Coccinelle. « Rassurez-vous, je l'ai toujours et je la sors de temps à autre. Mais entre Auxerre et Paris, il n'existe plus de station-service qui sert du super avec plomb », rigole une dernière fois Gérald Baticle.
L'histoire est en marche ...
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popeye14
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amicalement laissez nous rêver, l'espouir fait vivre!!!!
PANORAMIC
COUPE DE LA LIGUE / CAEN :
L'autre match de légende de Malherbe
28 avril 2005 - Jean-Moise DUBOURG
En attendant une éventuelle victoire en finale de la Coupe de la Ligue samedi, tous les amoureux du Stade Malherbe ont un autre match de Coupe (de France, celui-là ) gravé dans leur mémoire, le fameux Caen - Lens de 1992, en seizièmes de finale. Un match au scénario incroyable au terme duquel le SMC se qualifiait après la prolongation (5-4). Souvenirs.
C'était un samedi après-midi comme il y en a souvent sur TF1. La première chaîne avait choisi de diffuser un des chocs des seizièmes de finale de la Coupe de France, un match entre clubs de D1, Caen-Lens, en direct du vétuste stade de Venoix. Et pourtant, ce samedi comme les autres allait accoucher d'une rencontre d'anthologie pour les supporters du Stade Malherbe mais aussi pour tous les amoureux du foot. « C'est sûr, c'était quelque chose ! » se souvient Guillaume Masseau, membre du Malherbe Normandy Kop même si la double confrontation européenne contre Saragosse l'année suivante ou encore la récente demi-finale de Coupe de la Ligue contre Monaco supplantent pour certains ce match face aux Nordistes.
Il n'empêche, le scénario de la rencontre fera qu'elle sera choisie comme « match de l'année » par France-Football. Et pour cause. Rappel des faits. Après seulement vingt minutes de jeu, le Néerlandais Willy Gà¶rter et Hippolyte Dangbeto avait donné un avantage de deux buts au SMC. Quatre minutes plus tard, c'est Jean-Guy Wallemme qui ramenait les siens à 1-2 sur penalty. Dès le retour des vestiaires, Christophe Delmotte, de la tête, remettait les deux équipes à égalité (le gardien caennais Philippe Montanier se fracturait le pouce sur cette action mais allait finir le match) avant que Xavier Gravelaine n'entre en action à la 55eme minute (3-2). Enfin, à un quart de la fin, Marc Mauffroy égalisait et envoyait les équipes en prolongation. Christophe Delmotte, encore lui, donnait rapidement l'avantage au RCL (3-4). C'est là que le match se transformait en légende. L'espace de deux minutes (106eme-107eme), le joker Olivier Pickeu et Willy Gà¶rter, d'une somptueuse frappe du droit, donnaient la victoire à Caen. Au bout du suspense. Au bout du plaisir.
Car ce jour là , c'est la qualité de jeu développée par les deux équipes, alors dans la première moitié du Championnat de D1 (Caen obtiendra en fin de saison la seule qualification européenne de son histoire), qui avait comblé les 5000 spectateurs de Venoix et les téléspectateurs. « Ce match a marqué l'histoire du club de par son déroulement, explique encore Guillaume Masseau. Cela se passait en seizièmes de finale donc seul le match en lui-même était incroyable. » Malheureusement, en cette année où la Coupe de France n'aura pas de vainqueur (drame de Furiani oblige), l'exploit restera sans lendemain dans la capitale bas-normande, les Caennais tombant en quarts de finale face à l'OM (1-3 à Venoix). Ils ne parviendront jamais au stade supérieur d'une Coupe nationale (quarts de finale en 1996 et 1998) jusqu'à cette édition 2004-2005 de la Coupe de la Ligue. Il est donc peut-être tant de boucler la boucle samedi au Stade de France et d'inscrire un premier grand titre au palmarès d'un club qui ne peut s'enorgueillir pour le moment que d'un titre de champion de D2…
on sait que le smc descendra en ligue2
donc amis strasbourgeois laissez nous rêver,cette coupe on la veut.vous aurez plus de chance de retourner au sdf que nous les pauvres paysans normands.....que le meilleur gagne .......amicalement...vive le foot et pas de hooligans au sdf .........bon courage à vous.....ca va être chaud,

COUPE DE LA LIGUE / CAEN :
L'autre match de légende de Malherbe
28 avril 2005 - Jean-Moise DUBOURG
En attendant une éventuelle victoire en finale de la Coupe de la Ligue samedi, tous les amoureux du Stade Malherbe ont un autre match de Coupe (de France, celui-là ) gravé dans leur mémoire, le fameux Caen - Lens de 1992, en seizièmes de finale. Un match au scénario incroyable au terme duquel le SMC se qualifiait après la prolongation (5-4). Souvenirs.
C'était un samedi après-midi comme il y en a souvent sur TF1. La première chaîne avait choisi de diffuser un des chocs des seizièmes de finale de la Coupe de France, un match entre clubs de D1, Caen-Lens, en direct du vétuste stade de Venoix. Et pourtant, ce samedi comme les autres allait accoucher d'une rencontre d'anthologie pour les supporters du Stade Malherbe mais aussi pour tous les amoureux du foot. « C'est sûr, c'était quelque chose ! » se souvient Guillaume Masseau, membre du Malherbe Normandy Kop même si la double confrontation européenne contre Saragosse l'année suivante ou encore la récente demi-finale de Coupe de la Ligue contre Monaco supplantent pour certains ce match face aux Nordistes.
Il n'empêche, le scénario de la rencontre fera qu'elle sera choisie comme « match de l'année » par France-Football. Et pour cause. Rappel des faits. Après seulement vingt minutes de jeu, le Néerlandais Willy Gà¶rter et Hippolyte Dangbeto avait donné un avantage de deux buts au SMC. Quatre minutes plus tard, c'est Jean-Guy Wallemme qui ramenait les siens à 1-2 sur penalty. Dès le retour des vestiaires, Christophe Delmotte, de la tête, remettait les deux équipes à égalité (le gardien caennais Philippe Montanier se fracturait le pouce sur cette action mais allait finir le match) avant que Xavier Gravelaine n'entre en action à la 55eme minute (3-2). Enfin, à un quart de la fin, Marc Mauffroy égalisait et envoyait les équipes en prolongation. Christophe Delmotte, encore lui, donnait rapidement l'avantage au RCL (3-4). C'est là que le match se transformait en légende. L'espace de deux minutes (106eme-107eme), le joker Olivier Pickeu et Willy Gà¶rter, d'une somptueuse frappe du droit, donnaient la victoire à Caen. Au bout du suspense. Au bout du plaisir.
Car ce jour là , c'est la qualité de jeu développée par les deux équipes, alors dans la première moitié du Championnat de D1 (Caen obtiendra en fin de saison la seule qualification européenne de son histoire), qui avait comblé les 5000 spectateurs de Venoix et les téléspectateurs. « Ce match a marqué l'histoire du club de par son déroulement, explique encore Guillaume Masseau. Cela se passait en seizièmes de finale donc seul le match en lui-même était incroyable. » Malheureusement, en cette année où la Coupe de France n'aura pas de vainqueur (drame de Furiani oblige), l'exploit restera sans lendemain dans la capitale bas-normande, les Caennais tombant en quarts de finale face à l'OM (1-3 à Venoix). Ils ne parviendront jamais au stade supérieur d'une Coupe nationale (quarts de finale en 1996 et 1998) jusqu'à cette édition 2004-2005 de la Coupe de la Ligue. Il est donc peut-être tant de boucler la boucle samedi au Stade de France et d'inscrire un premier grand titre au palmarès d'un club qui ne peut s'enorgueillir pour le moment que d'un titre de champion de D2…
on sait que le smc descendra en ligue2
donc amis strasbourgeois laissez nous rêver,cette coupe on la veut.vous aurez plus de chance de retourner au sdf que nous les pauvres paysans normands.....que le meilleur gagne .......amicalement...vive le foot et pas de hooligans au sdf .........bon courage à vous.....ca va être chaud,
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SO a écrit :Vercoutre au but
Lors du dernier point presse avant le départ pour Paris, Jacky Duguépéroux a tenu à dissipé tous les doutes concernant le poste de gardien de but. « C'est Rémy Vercoutre qui jouera, a dit le coach. Je souhaite garder une certaine logique. » Le gardien prêté par l'Olympique Lyonnais, titulaire lors de toutes les rencontres en coupe de la Ligue, gardera donc les cages alsaciennes samedi soir au Stade de France-Paris 2012.

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