[Ex] Cédric Kanté
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Kanté un sacre bonhomme
Issue du SO
Kanté en sélection
Le défenseur Cédric Kanté a été retenu par le sélectionneur français Henri Stambouli pour participer, le 14 novembre prochain, au match retour entre le Mali et la Guinée Bissau (victoire 2-1 du Mali à l'aller), comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2006. Le Strasbourgeois de naissance aurait également dû participer à un match amical cinq jours plus tard contre le Maroc mais il a préféré décliner sa sélection pour mieux préparer le rendez-vous du Racing à Lyon, le vendredi 21.
Refuser une selection pour preparer un match du racing moi je dis chapeau c'est superbe comme esprit Merci encore Cedric
Kanté en sélection
Le défenseur Cédric Kanté a été retenu par le sélectionneur français Henri Stambouli pour participer, le 14 novembre prochain, au match retour entre le Mali et la Guinée Bissau (victoire 2-1 du Mali à l'aller), comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2006. Le Strasbourgeois de naissance aurait également dû participer à un match amical cinq jours plus tard contre le Maroc mais il a préféré décliner sa sélection pour mieux préparer le rendez-vous du Racing à Lyon, le vendredi 21.
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Du Football dans mes veines
Le RC Strasbourg dans mon coeur
Les ciels et blancs seront vainqueurs
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- Frantz
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C'est le genre d'état d'esprit que beaucoup d'autres devraient avoir, penser au club d'abord. Bravo Cédric.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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- Frantz
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Non Bomber en coupe du monde c'était plutot penser au fric d'abord nuance.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
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Kanté le précieux
On ne va pas aller jusqu'à dire qu'il est devenu indispensable. Mais Cédric Kanté a été convaincant à chacune de ses sorties. Si convaincant qu'on remarque même... ses absences. Face à Bordeaux, il fera sa rentrée.
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Il a emprunté une drôle de route. Un peu moins rectiligne que celle qui mène de Strasbourg à Sélestat. Une route plus tortueuse, c'est sûr. Avec des détours ou des arrêts par Istres et Valence, là où se forgent les caractères. Et puis, il a pris son temps. Question de tempérament. « Je suis très cool, tranquille », concède Cédric Kanté avec le sourire.
« J'étais invisible »
Un tempérament tranquille, mais aussi et surtout déterminé. Il lui manquait juste le déclic. « Il y a un peu plus de deux ans, personne au Racing ne comptait sur moi. Avec le recul, je me dis que c'était sûrement de ma faute. J'étais invisible aux yeux des dirigeants, reprend le défenseur strasbourgeois. Je crois simplement que je n'avais pas le niveau. Tout simplement. » Dans ces cas-là , on sombre ou on tente de remonter la pente « à coups de pieds aux fesses », rigole aujourd'hui Cédric Kanté. Il choisira la deuxième solution, la meilleure, et ira refaire ses classes en Ligue 2. « J'ai beaucoup appris à Istres et à Valence. Quand tu es dans un club qui doit se battre pour ne pas tomber, tu dois apprendre à te battre. »
Le déclic tardif de la Meinau
L'élève doué, classé joueur élégant, presque un défaut dans ce football de plus en plus physique, va se muer en un défenseur opiniâtre. « Mon histoire a commencé à la Meinau avec... Istres. Jusque là , j'étais parfois blessé ou pas souvent retenu. J'ai mis plusieurs mois à passer du CFA à la Ligue 2. Là , j'ai joué et je n'ai plus quitté l'équipe », raconte le joueur formé à Vauban. Depuis ce match, même perdu (2-0), et depuis ce... 1er avril 2002, Cédric Kanté a commencé son ascension. En douceur. Un peu plus de douze mois plus loin, après avoir fréquenté une saison le Valence de Didier Notheaux, il est mûr. « Je me suis endurci, acquiesce Cédric Kanté. J'ai appris à devenir un peu plus agressif. » Ou un peu plus compétiteur, si on choisit d'autres mots.
« Je ne suis pas pressé »
Nice et Metz essaient de l'agripper, mais c'est Strasbourg qui le retient par le bout de... son contrat le liant jusqu'en juin 2004. « C'est un plaisir de réussir là où j'ai été formé. Un honneur, même », sourit le seul Strasbourgeois de naissance de l'effectif professionnel du Racing. Un honneur même s'il « préfère prendre son temps » et réfléchir de la suite à donner à sa carrière. « On va discuter. Mais, pour l'instant, je préfère me concentrer sur le jeu », se contente-t-il de dire. Sur le jeu, justement, les éloges de son association avec Abdelilah Fahmi ne lui donnent pas le vertige. « Nous n'avons joué que trois fois ensemble et il est trop tôt pour dire que cette formule est la meilleure. Je ne me pose pas ce genre de questions », tempère-t-il.
« Bordeaux peut être un tournant »
Ce dimanche, il ne sait pas s'il va jouer dans l'axe ou sur le côté gauche à cause de la suspension de Mikaël Dorsin. « On verra bien. Le principal, c'est d'être prêt physiquement et mentalement », souffle-t-il. Il a souffert du haut des tribunes de voir ses coéquipiers s'incliner deux fois de suite à la Meinau avant de s'asseoir (insuffisamment prêt) sur le banc de touche pour les voir apporter un début de réponse à Rennes. « Le match de Bordeaux sera un petit tournant avant 15 jours sans match, annonce Cédric Kanté. De plus, nous restons sur deux défaites consécutives à la maison. Nous avons une petite revanche à prendre sur nous-mêmes. »
« Darcheville ? Il ressemble à Mamadou Niang »
La perspective de devoir affronter Jean-Claude Darcheville ne le perturbe pas plus que ca. « C'est un bon client dont le style de jeu ressemble à celui de Mamadou Niang. Très rapide, puissant et épuisant. On ne va pas répéter chaque fois les mêmes erreurs face à de tels joueurs », promet simplement Cédric Kanté. Après ce match, il aura tout le temps de rejoindre le Mali et sa sélection. « Même si je n'y suis pas né, j'avais besoin de retrouver mes racines. Une grande partie de ma famille vit là -bas et suit mes résultats. Là -bas, le football est tout. Et nous sommes leur fierté », résume-t-il. Un peu de cette fierté qu'il a exarcerbée pour devenir un joueur au moins précieux...
Jean-Christophe Pasqua
On ne va pas aller jusqu'à dire qu'il est devenu indispensable. Mais Cédric Kanté a été convaincant à chacune de ses sorties. Si convaincant qu'on remarque même... ses absences. Face à Bordeaux, il fera sa rentrée.
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Il a emprunté une drôle de route. Un peu moins rectiligne que celle qui mène de Strasbourg à Sélestat. Une route plus tortueuse, c'est sûr. Avec des détours ou des arrêts par Istres et Valence, là où se forgent les caractères. Et puis, il a pris son temps. Question de tempérament. « Je suis très cool, tranquille », concède Cédric Kanté avec le sourire.
« J'étais invisible »
Un tempérament tranquille, mais aussi et surtout déterminé. Il lui manquait juste le déclic. « Il y a un peu plus de deux ans, personne au Racing ne comptait sur moi. Avec le recul, je me dis que c'était sûrement de ma faute. J'étais invisible aux yeux des dirigeants, reprend le défenseur strasbourgeois. Je crois simplement que je n'avais pas le niveau. Tout simplement. » Dans ces cas-là , on sombre ou on tente de remonter la pente « à coups de pieds aux fesses », rigole aujourd'hui Cédric Kanté. Il choisira la deuxième solution, la meilleure, et ira refaire ses classes en Ligue 2. « J'ai beaucoup appris à Istres et à Valence. Quand tu es dans un club qui doit se battre pour ne pas tomber, tu dois apprendre à te battre. »
Le déclic tardif de la Meinau
L'élève doué, classé joueur élégant, presque un défaut dans ce football de plus en plus physique, va se muer en un défenseur opiniâtre. « Mon histoire a commencé à la Meinau avec... Istres. Jusque là , j'étais parfois blessé ou pas souvent retenu. J'ai mis plusieurs mois à passer du CFA à la Ligue 2. Là , j'ai joué et je n'ai plus quitté l'équipe », raconte le joueur formé à Vauban. Depuis ce match, même perdu (2-0), et depuis ce... 1er avril 2002, Cédric Kanté a commencé son ascension. En douceur. Un peu plus de douze mois plus loin, après avoir fréquenté une saison le Valence de Didier Notheaux, il est mûr. « Je me suis endurci, acquiesce Cédric Kanté. J'ai appris à devenir un peu plus agressif. » Ou un peu plus compétiteur, si on choisit d'autres mots.
« Je ne suis pas pressé »
Nice et Metz essaient de l'agripper, mais c'est Strasbourg qui le retient par le bout de... son contrat le liant jusqu'en juin 2004. « C'est un plaisir de réussir là où j'ai été formé. Un honneur, même », sourit le seul Strasbourgeois de naissance de l'effectif professionnel du Racing. Un honneur même s'il « préfère prendre son temps » et réfléchir de la suite à donner à sa carrière. « On va discuter. Mais, pour l'instant, je préfère me concentrer sur le jeu », se contente-t-il de dire. Sur le jeu, justement, les éloges de son association avec Abdelilah Fahmi ne lui donnent pas le vertige. « Nous n'avons joué que trois fois ensemble et il est trop tôt pour dire que cette formule est la meilleure. Je ne me pose pas ce genre de questions », tempère-t-il.
« Bordeaux peut être un tournant »
Ce dimanche, il ne sait pas s'il va jouer dans l'axe ou sur le côté gauche à cause de la suspension de Mikaël Dorsin. « On verra bien. Le principal, c'est d'être prêt physiquement et mentalement », souffle-t-il. Il a souffert du haut des tribunes de voir ses coéquipiers s'incliner deux fois de suite à la Meinau avant de s'asseoir (insuffisamment prêt) sur le banc de touche pour les voir apporter un début de réponse à Rennes. « Le match de Bordeaux sera un petit tournant avant 15 jours sans match, annonce Cédric Kanté. De plus, nous restons sur deux défaites consécutives à la maison. Nous avons une petite revanche à prendre sur nous-mêmes. »
« Darcheville ? Il ressemble à Mamadou Niang »
La perspective de devoir affronter Jean-Claude Darcheville ne le perturbe pas plus que ca. « C'est un bon client dont le style de jeu ressemble à celui de Mamadou Niang. Très rapide, puissant et épuisant. On ne va pas répéter chaque fois les mêmes erreurs face à de tels joueurs », promet simplement Cédric Kanté. Après ce match, il aura tout le temps de rejoindre le Mali et sa sélection. « Même si je n'y suis pas né, j'avais besoin de retrouver mes racines. Une grande partie de ma famille vit là -bas et suit mes résultats. Là -bas, le football est tout. Et nous sommes leur fierté », résume-t-il. Un peu de cette fierté qu'il a exarcerbée pour devenir un joueur au moins précieux...
Jean-Christophe Pasqua
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