[05/06] Coupe Gambardella

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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Manu
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Message par Manu »

Ba oui on la gagne quand même ;)
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Its_me
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Message par Its_me »

Ce serait pas mal qu'une chaine diffuse ce petit match dont les droits de retransmissions doivent être quasi nuls.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Alsacien2 a écrit :A chaques fois qu'on descend ils sont en finale non ?
Ouai il me semble que c'était en 2001 l'épopée Gambardela de Mouloungui contre Rennes. ;)
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :L'échappée belle

Les espoirs strasbourgeois l'ont fait. Vainqueurs de Nancy (3-2) en demi-finale de la coupe Gambardella, ils iront au stade de France le 27 mai prochain pour défier Lyon. Une finale de rêve.

Les espoirs strasbourgeois ne sont définitivement pas des footballeurs comme les autres. En quart de finale, face à  Metz, les coéquipiers de Quentin Othon avaient attendu la 90e+5' pour égaliser, s'étaient laissés mener 3-1 avant de passer devant et de se qualifier.
Hier, face à  Nancy, ils menaient 2-0 à  onze contre dix dès la 31e' puis 3-1 à  la 69e'. Et malgré ces deux avantages a priori confortables, ils ont trouvé le moyen de se faire peur. Très peur. D'abord en se relâchant à  trois minutes de la mi-temps (2-1), puis en laissant les Nancéiens y croire (3-2, 77e'). Mais c'est comme ça que s'écrivent les grandes histoires. Dans la douleur.

Et puis, il y a eu Gasmi. Romain Gasmi, ce joueur imprévisible

Alors Strasbourg continue d'apprendre à  souffrir. Et tous les protégés de Claude Fichaux ont montré qu'ils étaient durs au mal. Duki, en fin de match, s'est jeté sur les ballons brûlants balancés par des Lorrains en manque de jeu, mais pas de hargne. Mathlouthi et Zerbini, en attaque, ont pris des coups, ont joué les points de fixation pour Bergueira et Gasmi. De Jong et Othon, au milieu, ont essayé de poser les bases d'un jeu plus léché.
Et puis, il y a eu Gasmi. Romain Gasmi, ce joueur imprévisible, qui peut couler tout un match et perdre chacun de ses duels (en quart contre Metz) et marquer deux buts improbables le match d'après. Le propre d'un génie en somme. Un coup franc à  l'origine du premier but, un autre qui file droit dans la lucarne et un lob à  20-25 mètres de la cage du malheureux Gaudu, Gasmi était en feu.

Des p'tits Bleus qui ont compté les secondes jusqu'au coup de sifflet final.

« Contre Metz, j'étais mauvais, reconnaît le jeune strasbourgeois. Aujourd'hui, ça s'est bien passé pour moi. Je me sentais bien et j'ai pris ma chance. » Voilà  une autre caractéristique propre au génie : face à  ses instincts, il est le premier spectateur. Hier, tout le monde l'a été, les Nancéiens en tête.
Les hommes de Patrick Hess n'ont jamais réussi à  produire du jeu. Ils ont abusé de longs ballons, balancés à  l'aveugle ou presque et qui ont fait mouche deux fois. D'abord par Camerling parti dans le dos de la défense, puis par De Maio qui reprend de la tête un coup franc de Belmiloud. Assez pour faire trembler des p'tits Bleus et qui ont compté les secondes jusqu'au coup de sifflet final. Forcément libérateur.
« On joue où la finale, hein, on la joue où ? », chantaient les Strasbourgeois dans le vestiaire après avoir arrosé tous les membres du staff, sans exception et sans relâche. « Au Jean-Nicolas Muller mec, au Centre Sportif Sud ! » Non, ce sera au stade de France. « Au stade de France, cousin ! »
Et face à  Lyon. Et avant le match amical France-Mexique, le 27 mai prochain. C'est l'échappée belle des p'tits bleus rêveurs. Elle n'est pas finie.
L'Alsace a écrit :Strasbourg affrontera Lyon en finale

Vainqueurs de Nancy, les 18 ans du Racing Strasbourg ont décroché, hier, leur qualification pour la prochaine finale de la Coupe Gambardella.

Strasbourg - Nancy 3-2. Mi-temps : 2-1. Arbitre : M. Bourgeais. 3000 spectateurs. Buts : De Jong (30e s.p.), Gasmi (33e, 73e) pour Strasbourg ; Camerling (42e), De Maio (79e). Strasbourg : Duki, Tritz, Fanchone, Weber, Assami, De Jong, Bergueira, Othon, Mathlouthi, Zerbini, Gasmi. Nancy : Gaudu, Nyom, De Maio, Ntolla, Moukori, Belmiloud, Carabin, Mozika, Ngoua, Camerling, Frau.

Le 27 mai prochain, au Stade de France et en levée de rideau de France - Mexique, les jeunes joueurs du Racing disputeront la finale de la Gambardella. Logique, au vu de leur demi-finale disputée hier face à  Nancy. Sur le terrain neutre de Melun, en Seine et Marne, cette partie avait débuté sur un bon rythme, plutôt à  l'avantage des Alsaciens. Strasbourg monopolisait en effet le ballon le plus souvent, grâce à  une domination en milieu de terrain, une utilisation correcte des couloirs et un bon jeu aérien. Il fallait toutefois attendre la demi-heure pour assister à  une opportunité vraiment dangereuse. Précisément, sur un mouvement collectif alsacien, le défenseur de Nancy et capitaine Ntolla détournait le ballon de la main. L'arbitre désignait d'abord le point de penalty et expulsait ensuite directement le Lorrain. Tommy De Jong transformait le tir de réparation. Strasbourg possédait à  la fois un avantage au tableau d'affichage et une supériorité numérique. Il ne fallait plus de trois minutes au Racing pour en profiter. Romain Gasmi doublait en effet la mise sur un joli coup franc de 25 mètres en lucarne. A 2-0, le Racing commettait peut-être l'erreur de manquer d'attention à  l'approche de la pause. Le Nancéien Camerling en profitait pour s'échapper et lober victorieusement Duki (42e). Du même coup, à  mi-parcours, les Strasbourgeois ne menaient plus que 2-1. A la reprise, Strasbourg continuait de dominer, mais sans se créer d'actions très dangereuses. Cependant, à  la 73e,Romain Gasmi redonnait deux longueurs d'avance à  sa formation d'une belle reprise en demi volée. Là  encore, alors que la qualification semblait dans la poche pour Strasbourg, Nancy ne renonçait pas et réduisait la marque sur une tête signée De Maio (79e). Dans les 10 dernières minutes, Strasbourg allait parvenir à  conserver le ballon et la victoire devant des Lorrains, il est vrai, usés physiquement par leur infériorité numérique. Les hommes, dirigés par Claude Fichaux, retrouveront donc, au Stade de France, l'équipe de Lyon, victorieuse du Mans dans l'autre demi-finale, sur le score de 2-1. Un joli duel en perspective.

« C'est du bonheur »

Thomas Zerbini (milieu de terrain du RC Strasbourg) : « La victoire a été difficile car nous n'avons pas su tenir notre avance de deux buts. Nancy est revenu par deux fois au score mais notre équipe a fait preuve de solidarité. Depuis le début nous prenons match après match pour arriver maintenant en finale. Notre entraîneur Claude Fichaux nous donne de précieux conseils et nous profitons bien de son expérience. » Romain Gasmi (attaquant du Racing) : « C'est du bonheur. On voyait Nancy revenir au score mais nous n'avons rien voulu lâcher. Les Nancéiens ont fait preuve de courage, réduits à  dix. J'avais à  coeur de me racheter par rapport à  ma mauvaise prestation en quart de finale et là  je marque deux buts. C'est une super sensation. J'évoluais à  Lyon auparavant et je connais de nombreux futurs adversaires en finale. Ce sera un très beau match dans un contexte fantastique. » Tommy De Jong (milieu de terrain) : « Nous étions confiants jusqu'au bout. Notre équipe a fait preuve d'un super état d'esprit durant tout ce parcours de coupe. Nous avons très bien débuté la rencontre en marquant deux buts coup sur coup mais Nancy est revenu sur coup de pied arrêté. En finale, il faudra tenter de battre Lyon qui possède de très grandes individualités et rester bien concentrés. C'est un challenge excitant. »
L'histoire est en marche ...
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D520
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Message par D520 »

félicitation aux jeunes qui ont gagné leur billet pour la finale au stade de france ;)

la relève est en route ...
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Message par ZITELLI »

Bravo à  eux. Après avoir sorti Lens, Caen, Metz, voilà  qu'on sort Nancy.
C'est vraiment une très belle performance.
On a même droit sur Le Parisien à  1 page entière sur la Coupe Gambardella.

Voici l'équipe victorieuse:

Strasbourg-Nancy 3-2

Buts: De Jong (27è sur pénalty) Gasmi (29è et 69è)

Duki- Tritz, Weber, Assami, Fanchone- Othon(c), De Jong- Bergueira (Zenke 81è), Gasmi (Grimm 89è), Zerbini- Mathlouthi-

Maintenant, place au Stade de France, on va bouffer du Lyon. :D
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Michel
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Message par Michel »

Bravo à  nos ptits bleuets à  nous ! :D
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Message par rbk »

J'étais à  ce match hier, c'était bien sympa. Les buts de Gasmi sont magnifiques, et ça fait plaisir de voir des jeunes motivés.
En bref, nous étions une dizaine de supporters strasbourgeois à  faire le déplacement à  Melun, quand les joueurs sont entrés pour l'entrainement, ils savaient pas trop quoi penser apparement de nous, ensuite pendant le match, c'était sympa (je sais pas raconter, mais ça a bien joué, de l'engagement des 2 cotés etc etc), et à  la fin du match, les jeunes sont venus nous saluer et nous taper dans les mains, tout contents, ils ont fait les fous sur le terrain, et sont revenus nous saluer, ainsi que les remplaçants. Ca fait vraiment plaisir à  voir, des joueurs pas encore pourris et pas blasés. :)
des photos du match, où on peut nous voir sur le site de la FFF
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Bon une finale ca se gagne, il faut redorer l'image du club. :P
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Chapitre VII : finale au SdF

Les espoirs strasbourgeois, en battant leur sixième adversaire Nancy (3-2), se sont qualifiés pour la finale de la coupe Gambardella, au Stade de France (SdF). Ils y défieront Lyon. Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent, ce sera ensemble.

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Là -bas, Mickaël N'Kambule fait le clown. Lui, le petit Sud-Africain arrivé au Racing il y a deux ans. Ici, c'est Thomas Zerbini, qui n'est plus à  une singerie près. Au fond, Mickaël Bergueira se fait oublier. Autour d'une table, Jean-Alain Fanchone, Tommy de Jong, Anthony Weber et Régis-le-kiné tapent le carton et se chambrent sans relâche. Ailleurs, Romain Gasmi téléphone, lui aussi sans relâche.
Dans le car qui les emmène direction Melun, où les Strasbourgeois iront décrocher leur billet pour la finale de la coupe Gambardella au stade de France, la vie du groupe bat son plein. Le match se gagne là . Dans ce quotidien qui, s'il est mal vécu, conduit à  la défaite, presque inéluctablement.

Un pachwork de personnalités en quelque sorte.

« C'est vraiment un bon groupe, que je laisse libre tout en gardant un oeil, souffle Claude Fichaux, l'entraîneur strasbourgeois qui achève sa formation avant d'intégrer définitivement la maison Bleue. Il y a un melange intéressant entre des mecs d'expérience, d'autres plus immatures, des mecs réservés et d'autres qui assurent l'ambiance. » Un pachwork de personnalités en quelque sorte. Une micro-société finalement.
Et ces gars-là  sont en train d'écrire leur histoire, en se concentrant sur chaque chapitre et sans connaître la fin. « On est en finale, face à  Lyon et au stade de France, répète De Jong qui a inscrit, sur penalty, le premier but libérateur face à  Nancy. Maintenant, il faut la gagner et là , notre rêve se réalisera. » Pas avant, pas maintenant. Les Strasbourgeois veulent aller au bout.
Qui sera l'homme de cette finale ? Au Racing, le danger peut venir de partout. Contre Metz, en quart, De Jong et Duki avaient été éblouissants. En demi, c'est Gasmi qui a régalé. Plus tôt, contre Caen (8e), Mathlouthi était en feu. « Moi, j'ai été l'homme des 64es, rigole Zerbini. Trois passes décisives contre Vigy, la classe ! »
Trois ans après la finale perdue face au Stade Rennais par la génération Bellaid et 41 ans après la seule gagnée par le Racing, ce parcours 2006 n'est pas un hasard. « C'est une belle récompense », lâchait François Keller, le coach du CFA, les yeux encore rougis par l'émotion et les vêtements trempés par les jets d'eau d'Assami et Cie.

« On n'ira pas pour faire de la figuration »

« Quand tu bosses pour la formation des jeunes, jouer un titre est forcément une chance, souligne Claude Fichaux. On répond présent et on montre que le Racing réalise un bon travail de formation. » Le 27 mai, au SdF, les espoirs strasbourgeois défieront leurs homologues Lyonnais, quelques heures avant le coup d'envoi de France-Mexique. « On n'ira pas pour faire de la figuration », prévient Jean-Alain Fanchone.
Le 27 mai prochain, ils écriront la fin d'un chapitre, pas celle de leur histoire.

De Jong, comme un homme

Tommy de Jong y a pensé. C'était forcé. En quart de finale, face à  Metz (4-3 aux tirs au but), le jeune milieu défensif strasbourgeois avait manqué son penalty, le premier de la série. Alors, quand en demi-finale face à  Nancy, il prend le ballon à  la 28e' pour tirer le penalty obtenu par Mathlouthi, il doute. « Oui, j'ai pensé à  mon péno raté contre Metz », confie-t-il.
La question : tirer du même côté ou pas ? « Au début, j'ai voulu tirer du même côté (à  droite) que face au gardien messin, pour conjurer le sort. Puis, dans ma course d'élan, j'ai vu le gardien partir à  droite et j'ai changé au dernier moment. » De Jong a marqué son penalty et lancé les Strasbourgeois sur la voie de la qualification pour la finale. Il a pris ses responsabilités. Comme un homme.
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