[06/07] 27ème J: Le Havre / Strasbourg : 0-1

[Seb T.]

Ouai, quand tu n'as pas mieux sous la main et que tu veux motiver les troupes...

Franchement, le grand buteur qu'était JPP ne peut que s'arracher les cheveux quand au réalisme de de Tum...

[argueti]

Racing: le groupe

Jean-Pierre Papin a communiqué, ce jeudi après-midi, un groupe de dix-sept joueurs pour le choc de la 27e journée de Ligue 2 entre Le Havre et le Racing. L'entraîneur strasbourgeois est privé de Jeff Strasser, suspendu. En revanche, il récupère Pascal Camadini, suspension purgée. Habib Bellaid, absent face à  Créteil la semaine passée, fait son retour dans le groupe. Pour JPP, ce match peut constituer un tournant dans la saison. « Nous avons un bon coup à  faire, admet le coach du RCS. Je préfère me déplacer au Havre avec trois points d'avance. Ainsi, eux vont être dans l'obligation de gagner. Nous, nous pouvons les mettre à  distance. Un match nul m'irait aussi très bien. De toute façon, il restera onze journées encore et quel que soit le résultat de ce match, il y aura tout à  faire encore, pour les deux équipes. »

Le groupe:

Cassard, Puydebois;
Abou, Bellaid, Deroff, Devaux, Ekobo;
Camadini, Cohade, Johansen, Lacour, Mouloungui, Yachir;
Joao Paulo, Mathlouthi, M'Bodji, Tum.

Les absents: Abdessadki (reprise), Gameiro (cuisse), Strasser (suspension), Loué (suspension CFA), Gargorov, Gasmi, Gurtner, Kantari, L. N'Diaye, Othon, Schneiderlin, Vergerolle (choix entraîneur).

[FM17]

Putain c est ce soir au fait...je vais être honnête, je crains une rouste...mais bon je signe pour un 0-0 des familles

[raphou96]

L'heure H

A l'entame d'un mois de mars dantesque, le Racing est en quête de certitudes et de points. Au Havre, coriace adversaire qui les talonne de près, les Strasbourgeois aimeraient marquer les esprits. C'est un peu le moment de vérité, là . Tournant : mot masculin, que le Petit Robert définit comme un « moment où ce qui évolue change de direction. » C'est bien ça. Ce soir, sur la pelouse de Jules-Deschaseaux, le Racing aborde un tournant. L'instant est important. Décisif, même, allez savoir. S'il est bien négocié, les Alsaciens donneraient une inflexion nouvelle à  leur saison. Face à  un adversaire direct, lancé à  leurs trousses depuis la fin de l'été, ils mettraient résolument le cap sur la Ligue 1. A la Meinau, l'idée a ainsi fait cette semaine son petit bout de chemin. D'autant que Grenoble a eu, lundi soir, une excellente inspiration. Celle de doucher les véhémentes ardeurs normandes en infligeant, tout au bout du temps additionnel, une défaite cruelle, donc frustrante (2-1).

« Il faut mettre un coup de fouet, là  »

Du coup, Jean-Pierre Papin est persuadé qu'il y a « un très bon coup à  jouer. » Certes, l'entraîneur strasbourgeois ne mégoterait pas devant le partage des points. Mais il ne faut pas trop le pousser pour que ses ambitions s'affichent de manière éclatante. « Le challenge, c'est de prendre les trois points, dit-il. Les conséquences pourraient être importantes, d'autant que l'on reçoit Ajaccio dans la foulée et que le Havre se déplace à  Gueugnon. On peut se retrouver avec six points d'avance, voire neuf... Il faut mettre un coup de fouet, là . » Voilà  pour la déclaration d'intention. Reste encore à  mettre cette ambitieuse partition en musique. Les vilains couacs de Reims (0-2) et de Metz (1-4) , soit deux déplacements « à  enjeu » qui ont tourné au vilain, suffisent à  souligner l'ampleur de la tâche. « Oui, mais on a tiré les enseignements de ces défaites, ajoute Papin. On leur avait fait beaucoup de cadeaux. A chaque fois que l'on a été trop faciles, on l'a payé cash. Avec maîtrise, sérieux, rigueur et intelligence, ça se passe bien. » En reconduisant l'équipe qui avait ramené le point du nul à  Châteauroux (1-1) - exception faite de Strasser, suspendu et remplacé par Bellaïd -, JPP mise sur l'expérience et espère s'éviter les méandres liés à  la fougue de la jeunesse.

« Les gars sont plus sereins. C'est la force tranquille »

Partant, le Ballon d'Or a même remis au goût du jour le slogan mitterrandien échafaudé par Seguéla. « C'est la force tranquille, explique-t-il. Depuis deux-trois matches, les gars sont moins nerveux, plus sereins. Peut-être se sentent-ils costauds. » Dans un élan spontané de sincérité et de clairvoyance, Papin reconnaît que son équipe n'a pas « toujours été transcendante » et que les dernières victoires « sont passées ric-rac. » Mais que les Bleus, revenus à  deux petits points de Caen et de la deuxième place, n'ont jamais « autant été dans le vrai. » Détaché, l'air ingénu et faussement désinvolte, le Racing aborde son tournant sans s'affubler d'un fardeau trop lourd à  porter. De sa capacité à  endiguer le pressing que le HAC ne va pas manquer de lui imposer « la première demi-heure », de son aptitude à  poser le pied sur le ballon et de sa faculté à  utiliser à  bon escient l'une ou l'autre situation de contre dépendra l'issue de ce sommet. L'heure H a sonné. C'est maintenant qu'il faut être fort. Le moment ou jamais.

[raphou96]

La compo de ce soir



J'en ai une larme à  l'oeil mais ca fait du bien de voir Deroff sur le banc.

[raphou96]

« Ils ont laissé des forces »
Actuel entraîneur de Grenoble, Yvon Pouliquen a connu une réussite rare, donc précieuse, face au Havre. L'ex-Strasbourgeois formule quelques conseils utiles.
- Après le nul à  l'aller (1-1) et votre victoire (2-1) de lundi, vous êtes pour l'heure le seul à  pouvoir vous targuer d'avoir pris quatre points aux Havrais. C'est quoi, la recette du succès ?
- Il n'y a pas de recette (il rigole) ! Le HAC est une équipe de contre qui aime avoir des espaces. L'essentiel, c'est de les réduire au maximum. Au Havre, on y était parvenus. Même si on a joué à  dix contre onze pendant plus d'une heure, on n'a pas cédé le moindre pouce de terrain, sans souffrir de la comparaison en termes de possession du ballon.
Pour ce qui est du match retour, il n'y a pas d'enseignements à  tirer. Si ce n'est qu'ils ont laissé des forces sur un terrain impraticable. Ça peut faire la différence en fin de rencontre, une période où ils sont plus friables.
- Est-il présomptueux de vouloir faire le jeu contre eux ?
- Non. Mais il y a un risque. Regardez les Guingampais. Ils sont allés au Havre avec des intentions louables. Ils ont eu des occasions, touché les poteaux. Au final, ils perdent 2-0. En fait, il faut trouver le bon équilibre. Tu peux produire du jeu, à  condition d'être le premier à  la récupération dès que tu perds le ballon.
- Avez-vous décelé des points faibles ?
- Leur configuration d'équipe est ainsi faite qu'ils sont plus à  l'aise à  l'extérieur qu'à  domicile, quand il s'agit de prendre le jeu à  leur compte. Contre nous, mais aussi Metz ou Caen, ils ont d'ailleurs concédé le nul. Et à  y regarder d'un peu plus près, leur point faible se situe en défense. Ils accusent un déficit sur coups de pied arrêtés. Comme c'est le point fort du Racing...
- Si la 3e place sur le podium doit se jouer entre le Havre et le Racing, qui a selon vous le plus de chance ?
- Je n'en est pas la moindre idée. Aucun des deux ne lâche prise. Cette opposition directe peut en tout cas avoir de grosses conséquences. Surtout si c'est le Racing qui s'impose. A force de courir derrière le podium, les Havrais vont peut-être finir par s'user. Mais les Strasbourgeois ne doivent pas oublier que dans deux semaines, ils viennent chez nous !

[télésupporteur]

il a raison pouliquen en rappelant les conditions du dernier match de foot-polo

[FM17]

il a raison pouliquen en rappelant les conditions du dernier match de foot-polo

oui et que le Havre était surtout une équipe de contre...

[argueti]

Le déclic au HAC ?

Entre une équipe du Havre qui entend remonter sur le podium et un RCS qui ne veut plus en descendre, le duel au sommet de L 2 ce soir (20 h 30) à  Deschaseaux devrait être très enlevé.

Habib Bellaïd et Didier Digard s'étaient téléphoné mardi. Le défenseur strasbourgeois et le milieu défensif havrais sont les meilleurs amis du monde depuis qu'ils se sont connus en équipe de France des 16 ans. Désormais internationaux espoirs, ils espéraient se retrouver face à  face tout à  l'heure. « On attendait ça depuis longtemps », s'enthousiasmait ce jeudi vers 14 h le Racingman, de nouveau titulaire après deux matches de « purgatoire ». « Didier m'a chambré et dit qu'ils voulaient nous exploser. On verra. » C'était avant que le régulateur havrais ne déclare forfait hier après-midi, terrassé par la blessure au dos contractée lundi à  Grenoble. Les retrouvailles entre les deux potes auront lieu ailleurs que sur la pelouse. Il n'en reste pas moins que les Havrais sont revanchards. Dans le marécage isérois, ils ont tous perdu en quelques minutes : un match qu'ils maîtrisaient (2-1, avec deux buts grenoblois inscrits aux 85e et 92e), trois points précieux et une place sur le podium que leur avait chipée trois jours plus tôt le RCS en « écrasant » Créteil (1-0). Du coup, c'est avec trois points d'avance que les hommes de Jean-Pierre Papin se déplacent aujourd'hui chez leur premier poursuivant, dans un stade Jules-Deschaseaux plein comme un Å“uf. Avec la perspective, en cas de succès, de repousser les Normands à  six points, mais aussi de s'installer dans le fauteuil de dauphin, en attendant le déplacement de Caen à  Tours lundi. « Mettre Le Havre à  six longueurs est un beau challenge », lance JPP qui, comme joueur, n'a jamais perdu à  Deschaseaux, « sachant que les Havrais enchaîneront avec un périlleux déplacement à  Gueugnon alors que nous recevrons Ajaccio. Si nous avons un coup de fouet à  donner, c'est maintenant, avant nos deux difficiles voyages de rang à  Grenoble et à  Caen. Il y a un très bon coup à  faire, même si je prendrais bien un point aussi. Garder nos trois points de marge, ça m'irait également très bien. »

Papin : « Un point m'irait très bien »

Remontés comme des pendules après leur bain de boue à  Grenoble (« Ils avaient oublié leurs bottes », rit jaune le site internet du HAC), les joueurs de Thierry Uvenard ne sont pas - mais alors pas du tout - disposés à  faire de cadeau. Leur buteur Jean-Michel Lesage témoigne de la confiance intacte de son équipe : « Ces derniers temps, Strasbourg gagne souvent d'un but et donne l'impression de n'avoir pas installé son fonds de jeu. Mais les Strasbourgeois sont réalistes et devant nous. De là  à  les redouter, sûrement pas. Nous retrouver six points derrière, nous n'y songeons même pas. » Jean-Pierre Papin ne dément pas l'arme fatale havraise (14 buts) et admet que le jeu alsacien n'a pas toujours été brillantissime. « Nous avons souvent gagné des matches ric-rac, mais au nombre de points, nous sommes là  et bien là . A défaut d'avoir été transcendants, nous sommes dans le vrai. Ceci dit, quel que soit le résultat, tout restera à  faire à  11 journées de la fin. » Ça ressemble à  s'y méprendre à  une réponse de Normand. Mais personne ne donnera dans la demi-mesure ce soir.

Ekobo adroit à  droite

Il y a à  peine plus d'un mois, Eugène Ekobo envisageait d'être prêté avant la fin du mercato car il ne jouait que très épisodiquement. La suspension d'Yves Deroff à  Châteauroux lui a redonné une chance à  un poste qui n'est pas le sien, latéral droit. Ce soir, le Camerounais honorera sa 3e titularisation consécutive. Une série comme il n'en avait plus connu depuis fin août. Il savoure.

Eugène, vous voilà  titulaire à  un poste auquel vous n'êtes pas habitué…

Je suis venu à  Strasbourg pour jouer défenseur central, c'est vrai. Le coach a essayé différentes formules à  ce poste et d'autres ont confirmé. J'ai perdu ma place. Contre Châteauroux, il a pris le risque de m'aligner à  droite, comme à  Vesoul ou contre Ostwald en Coupe de France. Je ne m'en sors pas trop mal.

Un renversement de tendance plutôt inattendu pour un joueur qui envisageait encore un prêt fin janvier, non ?

Quand tu passes des mois et des mois sans jouer, tu te poses des questions. Mais quand on te donne ta chance, il faut la saisir et y aller à  fond. Depuis cinq saisons, c'est la première fois que je me retrouve dans cette position de remplaçant. C'est un peu difficile, mais ma famille et ma femme m'ont aidé à  rester positif. Il y a des périodes où ça va bien, d'autres moins. Il ne faut pas douter et travailler. À Strasbourg, on est à  5 pour 2 places en défense centrale, sans parler d'Edgard Loue qui peut jouer à  ce poste. La concurrence est saine, mais en ce moment, il suffit d'être blessé ou suspendu pour perdre sa place. Quand on joue, il faut tout donner pour ne pas avoir de regrets. Car pour être saine, la concurrence est aussi très rude.

Pensez-vous à  la belle opération que vous pourriez réaliser en gagnant au Havre ?

On pense d'abord au match plein qu'il va falloir y faire. C'est la condition pour avoir une chance de distancer les Havrais.

Un tandem à  changement de vitesse

Ils seront l'objet de toutes les attentions : Jean-Michel Lesage (14 buts) et Kandia Traoré (13) vont, à  eux deux, monopoliser une bonne partie des Strasbourgeois, même si Jean-Pierre Papin sait bien que le danger ne se circonscrira pas aux deux buteurs havrais. Les Bleus auront pour mission de couper les transmissions entre le tandem de choc du HAC et ses partenaires. « Le Havre joue souvent long en leur direction », a noté JPP, « mais Lesage aime bien décrocher aussi. On va faire en sorte que ça nous pose le moins de problèmes possibles. » Aussi va-t-il charger Guillaume Lacour d'une mission d'étroite surveillance du Normand lorsque ce dernier reculera d'un cran. Pour ce duel au sommet à  Deschaseaux, JPP a reconduit l'équipe alignée à  Châteauroux il y a 12 jours. À une exception près : Jeff Strasser, suspendu, est remplacé par Habib Bellaïd. Pour la 2e fois de rang, Eugène Ekobo conserve la place de latéral droit que lui avait offerte la suspension d'Yves Deroff dans le Berry. « La suspension d'Yves nous avait obligés à  changer », rappelle le coach bas-rhinois, « face à  un joueur rapide (Sako), Eugène n'avait pas été mis en danger. Il a confirmé contre Créteil. Il enchaîne logiquement. » Reconduit aussi, avec le retour de suspension de Pascal Camadini, le quatuor de l'entrejeu (Cohade, Camadini, Lacour et Johansen) qui avait confisqué le ballon à  Gaston-Petit. « Si on maîtrise le ballon, les Havrais vont devoir venir le chercher », glisse JPP. Les Havrais se présenteront eux aussi dans une configuration classique, si l'on excepte le forfait de dernière minute de l'international espoirs Didier Digard, touché au dos à  Grenoble et qui, après s'être entraîné mercredi, a finalement renoncé hier après-midi.

Bon anniversaire, Alex

Le hasard fait parfois bien les choses. L'entraîneur des gardiens du Racing, Alexander Vencel, fêtera aujourd'hui ses 40 ans dans un stade Deschaseaux qui l'a si souvent fêté durant ses six années au HAC. « On jouera aussi pour Alex », lance JPP. Par ailleurs, comme son homologue havrais Thierry Uvenard, Jean-Pierre Papin a retenu 17 joueurs. Sauf blessure de dernière minute, Samy Yachir sera 17e en soirée.

Suspendu : Strasser (Strasbourg).
Absents : au Havre, Baca (reprise), A. Devaux (reprise), Martot (reprise), Digard (contusion au dos), Anin (pied), Laurant (choix de l'entraîneur) ; à  Strasbourg, Gameiro (reprise), Abdessadki (reprise), Loue (suspension en CFA), Vergerolle, Yachir, Gasmi, Gargorov, Kantari, N'Diaye, Schneiderlin, Gurtner (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

[djvik]

D'après le forum officiel du HAC, leur compo sera la suivante:
--------------------16 Mandanda

------------23 Ducrocq (c)-----25 Henin
5 Medaci-------------------------------------3 Bedimo N'Same

------------6 Aït Ben Idir-------4 Gauvin
14 Karbouchi--------------------------------24 Alla

-------------15 Traore----------22 Lesage

Remplaçant:
30 Blondel
28 Soumare
13 Milambo
33 Alassane
7 Fouret ou 19 Davidas


Voilà  pour l'info

EDIT: j'avais pas vu le scan des DNA