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Désolé....baskath a écrit :Si vous cherchez un mauvais signe... je ne serai pas à la Meinau ce soir. Les deux seuls matches que j'ai ratés cette année sont Le Mans et Amiens...Phapha a écrit :J'y serai !!
Pour le moment, le Racing a gagné à chaque fois que je suis venu à la Meinau. Si vous cherchiez un bon signe...
Renteria, pour son but mais aussi pour sa vitesse, son toucher de balle, sa capacité à éliminer 2-3 adversaires, sa combattivité avec des balles récupérées dans son camp. Largement au-dessus du lot, dommage qu'il n'ait pas eu plus de balles dans la surface. Johansen, au four et au moulin, distributeur infatigable, un des plus constants aussi. Cohade, gros boulot de récupération (bien plus propre que Rodrigo) et gros apport offensif. Il faut juste apprendre à tirer les coups de pied arrêtés...
Rodrigo Dos Santos : bon apport offensif, mais oublie la moitié du temps que son rôle c'est de DEFENDRE. Mouloungui : soit pas précis, soit trop lent ; on attendait beaucoup plus de lui. L'Alsace a écrit :Paris jette un froid
Cueilli à froid dans les vingt premières minutes, le RCS a tout donné pour revenir à hauteur du PSG. Mais après la réduction du score signée Renteria, sa course poursuite est restée vaine. Malgré sa défaite (1-2), il est toujours sixième.
Jean-Marc Furlan le disait l'autre jeudi avant le déplacement à Lille : « Avant la fin des matches aller, nous allons peut-être nous faire "tordre gravement" pour n'avoir pas su nous adapter à notre adversaire. » À défaut de se faire « tordre gravement », le Racing s'est au moins fait essorer hier en première période. Lessiver même, à l'ancienne, comme dans les lavoirs d'autrefois, en donnant le bâton – pardon, le battoir – pour se faire battre. En se donnant, donc, deux buts de handicap, sur deux coups malheureux signés Rodrigo. Héros de la semaine passée à Lille où il avait inscrit un « but d'anthologie » (selon son coach), le Brésilien a encore marqué face au PSG, mais contre son camp. À l'issue d'un improbable coup de billard (7e). Le capitaine strasbourgeois, si souvent remarquable depuis le début de saison, fut directement à l'origine du second but parisien en perdant un ballon facile que Rothen d'abord, Arnaud ensuite (pour son premier but en Ligue 1) rendirent encore plus propre. Mais au-delà de ces deux coups du sort qui en auraient assommé plus d'un, le Racing avait, durant cette première mi-temps, surtout perdu la bataille du milieu. Il avait ainsi éprouvé toutes les peines du monde à s'adapter à l'inhabituel milieu de terrain en V, à cinq têtes, échafaudé par Paul Le Guen. Avec Clément pour base, Ngoyi et Arnaud sur sa droite, Rothen et Diané sur sa gauche. Une hypothèse à laquelle ne souscrit guère Furlan. « Le problème, c'est qu'on a pris deux buts sur deux fautes directes. Sans ces deux buts, l'analyse serait tout autre. Le pressing parisien était certes intéressant, mais nous n'avions pas été mis en danger. En deuxième mi-temps, nous n'avons plus concédé une seule occasion à un PSG qui n'est pas une équipe neutre, ni anonyme, mais un des très gros clubs du championnat. »
« L'équipe n'a à aucun moment abdiqué »
Les chiffres, décortiqués par l'entraîneur strasbourgeois, traduisent la saine réaction des Bleus : 14 tirs à 6. Par la grâce – le terme n'a jamais été aussi approprié – de son cinquième but, le Colombien Wason Renteria redonna ainsi espoir aux siens et aux 25 784 spectateurs de la Meinau dès la 50e. Mais malgré « trois ou quatre occasions très nettes en fin de partie », Rodrigo et les autres n'évitèrent pas leur deuxième défaite de la saison à domicile. « C'est la seule chose décevante : réduire la marque et constater à la fin que c'était inutile », relève le président Philippe Ginestet. « Cette défaite marque un coup d'arrêt dans notre progression. Mais même à 0-2, l'équipe n'a à aucun moment abdiqué. Et ça, c'est positif. Malgré ces deux coups du sort, je n'étais pas inquiet. Car je sais l'équipe pleine de ressources et capable de revenir dans un match à n'importe quel moment. Le public a bien senti que les gars avaient tout donné et les a poussés jusqu'au bout. Je suis triste pour les gars. La défaite n'est pas méritée. Le nul aurait été plus équitable. » La série d'invincibilité de trois matches est néanmoins terminée. Après s'être cassé les dents sur le mur parisien, les Strasbourgeois vont devoir escalader le Rocher monégasque samedi. « Ce que m'inspire ce déplacement en Principauté ? », s'interroge Habib Bellaïd, « Qu'il faut aller chercher à l'extérieur les points que nous ne prenons pas à la maison. » À Toulouse, Metz et Lille, le Racing a déjà fait la démonstration de sa capacité à bien voyager.
Rodrigo : la sale soirée
Le capitaine n'a pas été à la fête hier soir, en marquant contre son camp et en étant à l'origine directe du second but parisien.
Cassard (5,5) : le gardien strasbourgeois n'a rien pu faire sur les deux buts parisiens, mais s'est montré parfait dès la reprise sur une nouvelle incursion du jeune Arnaud. Il a ensuite expédié les affaires courantes.
Dos Santos (5) : le latéral s'est montré toujours aussi volontaire, faisant admirer sa pointe de vitesse, tout en se montrant brouillon sur plusieurs ballons.
Bellaïd (5) : le défenseur international espoir s'est montré un peu moins saignant qu'à l'accoutumée, sans pouvoir être pris à la faute durant la rencontre.
Paisley (6) : le défenseur central s'est démultiplié après la pause, faisant admirer son placement, interceptant plusieurs ballons chauds joués par les poisons Luyindula et Diané.
Szelesi (3,5) : une première mi-temps totalement manquée, avec un nombre incalculable de passes ratées. A été averti à la 28e pour avoir crocheté Diané qui l'avait pris de vitesse.
Rodrigo (3) : le Brésilien a passé ce qu'on appelle communément une sale soirée. Il a commencé par ouvrir le score en marquant contre son camp à la 7e, avant de donner une passe catastrophique, interceptée par Rothen et convertie en but par Arnaud (19e). Sonné par ce coup du sort, le capitaine a ensuite eu du mal à émerger.
Cohade (5,5) : il a comme d'habitude récupéré énormément de ballons, mais a réalisé quelques mauvais choix et n'a pas su être déterminant.
Johansen (5,5) : le Colmarien a dû faire face à un entrejeu parisien très fourni, qui ne lui a peut-être pas permis de s'exprimer toujours comme il le voulait. Il a été le premier à tenter sa chance dès la 2e, avant de réussir sa troisième passe décisive de la saison sur le but de Renteria ; a en fait alterné le très bon et le plus moyen.
Gameiro (5,5) : le jeune attaquant a tenté de secouer les Parisiens au cours du premier acte, faisant notamment souffrir Sylvain Armand. A été suppléé par Fanchone à la 62e. Une rentrée tout en percussion, puisque l'ex-Manceau a apporté du jus sur le côté droit.
Mouloungui (6,5) : sans contestation le meilleur Strasbourgeois au cours de la première mi-temps. Il a fait passer à Landreau quelques moments difficiles, puisque le gardien international a dû repousser en corner sa frappe de la 22e, avant de réaliser l'exploit sur un coup de tête du Gabonais. Il a été remplacé à la 80e par Alvaro Santos, qui a manqué d'un cheveu au bout du bout du temps additionnel l'égalisation.
Renteria (6) : on ne l'a pour ainsi dire pas vu avant la pause. Mais dès la reprise, le Colombien a enchaîné contrôle et frappe sous la barre pour réduire le score (50e). Cela l'a complètement réveillé, montrant une grosse envie de revenir au score, tout en se montrant brouillon.
Stéphane Godin
