[07/08] 19ème J: Caen / Strasbourg : 2-0

[silex57]

Et tu nous enverras des photos

[argueti]

La dernière main

Le forfait de Pascal Johansen entraînera sans doute le retour de Yacine Abdessadki aux commandes du jeu strasbourgeois. L'international marocain n'a plus joué depuis le 10 novembre à  Monaco.

Promus de L 2, Caen, en plein boum depuis quelques semaines, et le Racing, qui veut terminer 2007 sur une bonne note et valider ainsi un peu plus une intéressante première demi-saison, s'affrontent à  20 h en Normandie dans un duel prometteur.

Les puristes n'ont pas oublié. Le Strasbourg - Caen (3-2) et le Caen - Strasbourg (2-2), entre deux des futurs promus en L 1, ont accouché la saison passée de deux des meilleurs matches de Ligue 2. Quelques mois plus tard, les finalistes de la Coupe de la Ligue 2005, remportée 2-1 par le RCS au Stade de France, ont rendez-vous ce soir au stade Michel d'Ornano à  l'échelon supérieur. Les Caennais, emmenés par un Yoan Gouffran repositionné avant-centre (Ndlr : le partenaire de Habib Bellaïd en équipe de France espoirs est le meilleur buteur normand avec cinq buts), mènent grand train depuis un mois. Après avoir dynamité Bordeaux (5-0), ils sont allés chercher le nul à  Lens (1-1) en match en retard et viennent de battre Paris au Parc (1-0), Lyon à  d'Ornano (1-0) et Rennes Route de Lorient (1-2). « Caen est sur une série impressionnante, après des débuts balbutiants », commente l'entraîneur alsacien Jean-Marc Furlan, « Nous débarquons chez un adversaire euphorique qui surfe sur la vague. C'est dangereux. Je préfère jouer des équipes en proie au doute. À quoi correspond sa montée en puissance ? Dans ce championnat tout fou, où est la vérité ? Dans la 20e place qu'occupait le Stade Malherbe après 9 rencontres (Ndlr : avec alors 4 points, mais 2 matches en retard) ou dans le 6e rang actuel ? Sans doute entre les deux. Rendez-vous fin mai pour le savoir. Mais Caen est dans la continuité du jeu pratiqué en L 2. Je m'attends à  un football déroutant, avec beaucoup de prises de risques. Avec 13 points sur 15 lors de leurs cinq derniers matches, les Caennais vont vouloir mettre le feu à  la pelouse. Il va falloir allumer des contre-feux partout. »

« Bien initier la 2e moitié de saison »

Au Stade Malherbe, le danger est protéiforme. Gouffran voudra briller pour son – sans doute – dernier match sous le maillot caennais, avant un transfert éventé depuis des semaines au PSG. L'Argentin Juan Eduardo Eluchans, qui a inscrit 3 buts lors des 6 dernières journées, est lui aussi au top. Et Malherbe fait rougir de plaisir un stade d'Ornano qui affichera encore complet. « L'équipe a eu besoin d'un long temps d'adaptation à  la L 1 », n'a toutefois pas oublié le milieu normand Sébastien Nivet, « Nous jouions bien, mais perdions. Depuis, nous avons rectifié le tir. Nous sommes dans une très belle spirale. Mais nous savons que dans ce championnat très serré, nous pouvons vite redescendre. En L 1, on n'est jamais à  l'abri d'une défaillance. Nous ne sommes pas moins forts que Le Mans ou Valenciennes qui nous précèdent, mais pas plus que beaucoup d'équipes classées derrière. Le maintien est loin d'être acquis. Il nous faut encore une quinzaine de points. Nous sommes conscients de la difficulté de la tâche. Sans doute parce que nous sommes passés par une période très difficile et que nous n'avons pas envie d'y retourner. » Sans avoir traversé une aussi mauvaise passe - grâce à  son bon départ -, le RCS se sait lui aussi en équilibre fragile. « Après le premier mois de préparation estivale, je ne m'attendais pas à  avoir 24 ou 25 points à  la trêve », souligne cependant Furlan, « Si le 1er juillet, on m'avait dit que nous flirterions avec ces 25 points, j'aurais souri. À Caen, un bon match, sinon dans le résultat, au moins dans la performance, nous permettrait de finir l'année comme nous l'avons commencée et d'initier de la meilleure des façons notre deuxième moitié de championnat. Nous aurions encore une fois le plaisir du travail bien fait. » En ne perdant pas à  d'Ornano, le RCS partirait surtout en vacances sur trois matches sans défaite. Une preuve supplémentaire de sa capacité, jamais démentie cette saison, à  rebondir.

Suspendu : Jemaa (Caen).
Absents : à  Caen, Costil (coude), Svensson (genou), Mazure, Toudic, Boucansaud (choix de l'entraîneur) ; à  Strasbourg, Johansen (genou), Mouloungui (genou), Renteria (genou), Kantari (essai à  Wolverhampton), Gargorov (prêt en instance au CSKA Sofia), Schneiderlin (gastro-entérite), Gmamdia (instance de départ à  l'Espérance de Tunis), Abou (vacances avancées en Egypte), Camadini (hernie discale), Gasmi (cheville), Ledy (cheville), Loue, Weber, Zenke, Gurtner, Schneider (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

àŠtre juste eux-mêmes

Le Racing boucle sa première moitié de saison, ce soir en Normandie, face à  une impétueuse équipe caennaise portée par un vent de folie. En dépit de quelques forfaits et d'une semaine de travail perturbée par le grand froid, Jean-Marc Furlan ambitionne d'y réaliser un « coup ». Sait-on jamais...

Le stade Michel-d'Ornano n'est pas exactement l'endroit rêvé pour espérer terminer l'année en fanfare. Depuis que Caen a pris, d'un coup d'un seul, conscience de son potentiel, l'endroit est devenu carrément hostile et imprenable. Bordeaux en a pris cinq, comme ça, sans trop comprendre ce qui lui arrivait. S'il en avait porté un ce soir-là , Laurent Blanc aurait pu manger son chapeau. Juste avant, les Manceaux en avaient ramassé trois. Et dans la foulée, c'est Lyon - oui, l'équipe qui ne perd jamais, ou si peu en France - qui a chu chez le promu. D'un but seulement, mais quand même...

« Caen, une équipe à  l'image du championnat : tout fou »

Cinq victoires domestiques de rang, voilà  le genre de série qui vous pose une équipe, encore engluée dans les bas-fonds du championnat il y a un mois, dans la première moitié du tableau. Et comme les résultats à  l'extérieur ne sont pas vilains non plus, à  l'image du dernier doublé victorieux au PSG et à  Rennes, c'est même une sixième place qui s'est offerte aux hommes de Franck Dumas. Il est loin, le temps où Caen n'avançait pas. Et perdait même chez lui contre Metz. Oui, Metz, l'équipe qui ne gagne jamais... « Cette équipe est un peu à  l'image du championnat, c'est tout fou, dit Jean-Marc Furlan. Caen produit un football déroutant, avec une prise de risques conséquente. Ça peut nous laisser la possibilité de la contrer. A nous d'en profiter. » L'idée « d'allumer des pare-feu à  droite, à  gauche, un peu partout » et de prendre les Normands à  leur propre jeu est assez tentante. Mais les deux dernières expériences hors de la Meinau, à  Monaco (3-0) et Lyon (5-0), viennent rappeler que de la théorie à  la pratique, il est un pas que le Racing franchit ou ne franchit pas. La demi-mesure est une notion que les Bleus ne savent pas apprécier. Furlan, intimement persuadé que l'option offensive maintenue à  Lyon contre vents et marées était la seule qui vaille, n'est pas genre d'homme à  renier ses principes. « Je ne sais pas si le résultat sera au bout, dit-il. Dans la performance, au moins, soyons nous-mêmes. »

Coup de gel, forfaits en série

Cette semaine, pourtant, le coach alsacien a subi quelques contrariétés. Le froid, d'abord, le gel ensuite ont grandement perturbé les séances d'entraînement. Faute de disposer d'un terrain synthétique, la petite troupe a même dû migrer jeudi du côté d'Ittenheim, petit village de la grande couronne strasbourgeoise. « Pour un club pro, c'est quand même hallucinant, déplore Furlan. Les gens d'Ittenheim sont charmants, mais ce genre de conditions, je les ai connues à  Libourne en CFA. On est peut-être une équipe de Ligue 1, mais pas un club de ce niveau. Il ne faut pas duper les gens. » Déjà  privé de son meilleur buteur, Renteria, et de son meilleur passeur, Mouloungui, absents toute la semaine, Furlan a aussi enregistré placidement, hier matin, le forfait de Johansen (lire ci-dessous). De quoi relancer Yacine Abdessadki, homme fort du début de saison qui a disparu de la circulation depuis deux bons mois.

« Finissons proprement le travail »

Si elle ne ressemble pas encore à  une armée mexicaine, l'équipe alsacienne véhicule quand même quelques interrogations quant à  sa capacité à  tenir la route dans la tempête annoncée de Caen. La solidité défensive retrouvée lors des deux dernières journées devra constituer son premier atout. Sa faculté à  profiter des espaces et à  immiscer à  son tour un grain de folie dans la partie sera, si tout va bien derrière, le second. « Finissons proprement le travail de façon à  initier la deuxième partie de saison correctement », conclut Furlan. Sûr qu'une victoire à  d'Ornano, ce soir, permettrait de passer des fêtes tranquilles et d'aborder les mois les plus froids de l'année bien au chaud. Sur le papier, les éléments paraissent tellement contraires que l'exploit est peut-être au bout des crampons.

Sans Johansen

Aux forfaits déjà  connus de Renteria et de Mouloungui s'est ajouté celui de Pascal Johansen. Le Colmarien souffre d'une tendinite. Quant à  Gasmi, qui devait le remplacer dans le groupe des 18, il s'est donné une entorse à  la cheville lors du dernier entraînement. Du coup, c'est Tritz qui est du voyage. Pour ce qui est du système de jeu, Furlan devrait opter pour un milieu en losange, remplaçant Johansen par Abdessadki. Une option inédite qui est censée permettre aux Bleus de profiter au maximum des espaces laissés par Caen. Côté caennais, Franck Dumas enregistre la rentrée de Benjamin Nivet. Furlan redoute tout particulièrement l'implication de celui qui évoluait sous ses ordres à  Troyes. Quant à  Gouffran, meilleur buteur normand, il devrait disputer sa dernière rencontre à  la pointe de l'attaque avant de rallier le PSG. Méfiance, donc.

Sébastien Keller

[télésupporteur]

avec tout celà , un bon 0-0 me conviendrait

[D520]

S'il te plaît, père Noël, pour le futur stade du Racing, ce serait possible d'y ajouter une pelouse artificielle et couverte ?

c'est vrai que c est quand même fort de ne pas avoir cela dans notre région quand tu vois celui de Sochaux

je croyais que nous avions un terrain synthétique couvert ....
les joueurs l'utilisaient voici 2-3 saisons .. non ?

[D520]

Le quatuor de l'entrejeu serait composé de Rodrigo devant la défense, Lacour à  droite, Cohade à  gauche et Johansen en meneur.

Ah non, s'il te plait JMF, pas la tactique de JPP On a souvent eu droit à  ça l'année dernière, avec simplement Camadini à  la place de Rodrigo ...

déconne pas Keating , ne compare pas Camadini à  Rodrigo !!!
avec Rodrigo , tu change tous !!!!!

[GeoGeo]

Abou : vacances avancées c'est quoi cette excuse pourrave?

[Phapha]

S'il te plaît, père Noël, pour le futur stade du Racing, ce serait possible d'y ajouter une pelouse artificielle et couverte ?

c'est vrai que c est quand même fort de ne pas avoir cela dans notre région quand tu vois celui de Sochaux

je croyais que nous avions un terrain synthétique couvert ....
les joueurs l'utilisaient voici 2-3 saisons .. non ?

Je vais peut-être dire une connerie, mais il me semble que c'est au centre de formation, et qu'il n'y a qu'un demi terrain. A confirmer.

[Notelpats]

oui, c'est un demi-terrain couvert je crois

[argueti]

Deux occassions énormes pour noussssssssssss

[enzy]

On pourrait déja mener 2-0, incroyable