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Efface ce post, il serait capable de marquer (par exemple sur pénalty, puisque apparemment c'est lui qui les tire en l'absence de Cohade).FM75 a écrit :Santos ne marquera pas...et puis quoi encore ?? si il marque, je quitte le forum....aucune inquietude à avoir, c est une trompette
Fanchone de retour (?), mais peut-il jouer ?SO a écrit :Racing: le groupe
Jean-Marc Furlan a dévoilé un groupe de dix-huit joueurs pour le match face à Lille, ce samedi soir (20h) au Stade de la Meinau. L'Entraîneur Général du Racing est toujours privé de Renaud Cohade, qui vient tout juste de reprendre contact avec le ballon. Yacine Abdessadki laisse sa place à Pascal Johansen dans le groupe. Wason Renteria, lui, supplée numériquement Morgan Schneiderlin.
Pour ce rendez-vous face aux Lillois, Jean-Marc Furlan s'attend à un match compliqué face à une formation en pleine bourre. « Lille est une équipe difficile à jouer, annonce-t-il. C'est l'équipe physique par excellence. Elle récupère la balle assez haut et percute ensuite. Ce sera très compliqué pour nous. Gagner serait un bel exploit. Mais ce sera dur de les bouger athlétiquement. Dans les prochains temps, nous allons rencontrer les grosses écuries. Et malgré cela, il nous faudra prendre des points. »
Le groupe:
Cassard, Puydebois ;
Bellaid, Dos Santos, Ducrocq, Paisley, Szelesi ;
Bah, Johansen, Lacour, Othon, Rodrigo ;
Alvario, Fanchone, Gameiro, Mouloungui, Mulenga, Renteria.
Les absents: Cohade (reprise), Abou (tendinite), Schneider (pied), Abdessadki, Camadini, Gasmi, Gurtner, Schneiderlin, Tritz, Weber, Zenke (choix entraîneur).
DNA a écrit :Revoir le printemps
Pris dans la spirale infernale qui l'attire vers la zone de relégation, le Racing doit se libérer de ses chaînes. Face à une équipe lilloise inscrite dans une dynamique diamétralement opposée, la tâche s'annonce toutefois ardue. Alors que la Meinau attend désespérément une victoire des siens, les Strasbourgeois devront déjà s'atteler à ne pas perdre. Surtout ne pas perdre.
C'était le temps de l'insouciance, des possibles, des espoirs un peu fous. Le Racing, en promu ébouriffant, était alors parvenu à prolonger l'été bien au-delà de la date assignée. Comme si les hommes de Furlan avaient le pouvoir de modifier le cours des saisons. En cette fin octobre, la perspective de s'enfoncer dans un interminable hiver gris et froid semblait incongrue.
Mouloungui buteur, c'était il y a cinq mois
C'est qu'au soir de la douzième journée, le Racing occupait une flatteuse sixième place, à trois petits pas de l'Europe. Incroyable. Comme en témoignait cette victoire ramenée de Lille (0-3), petit condensé de l'insolente réussite qui animait alors les âmes bleues, auteurs d'une victoire « historique » à Metz (1-2) deux semaines plus tôt et d'un solide nul contre le grand Bordeaux (1-1) à la Meinau. A l'époque, ça voulait rigoler. Et pas qu'un peu. Jouasses, inspirés, débordants de vie, Abdessadki et Johansen cavalaient comme des lapins. Mouloungui, lui, resplendissait de mille feux. Au Stadium, le Gabonais inscrivait même son troisième but de la saison. Le dernier à ce jour. C'était il y a cinq mois. Soit des temps immémoriaux en matière de ballon rond. Aujourd'hui, l'évocation de ce souvenir lointain est plus douloureuse que savoureuse. Car l'exemple lillois agit comme un couteau chauffé à blanc que l'on retourne dans une plaie. Dans le Nord, les Alsaciens prenaient leur septième point en trois journées. Ce soir, ils s'exposent, sur la même séquence, à un vilain zéro pointé. Humiliés par Metz (2-3) à la Meinau, balayés à Bordeaux (3-0), ils sont à nouveau dos au mur. A seulement trois petites longueurs de Sochaux et de la zone de relégation. Jusque-là , Rodrigo et les siens ont toujours su relever la tête au sortir de deux revers de rang. Une indéniable force de caractère, éprouvée jusque-là à trois reprises - nuls contre Valenciennes (0-0) et à Auxerre (1-1), victoire au Mans (0-1) -, qui a évité au promu des déboires plus conséquents. « C'est dans la difficulté que tout le monde se sent concerné, reconnaît Pierre Ducrocq, le défenseur intérimaire qui cédera sa place à Habib Bellaïd. Quand on a un peu de marge, j'ai l'impression que les individualités s'expriment à tour de rôle. Dos au mur, on parvient tous à se hisser à un niveau élevé en même temps. » Face à une équipe lilloise longtemps engluée dans le bas-fond du classement mais qui vient de prendre sept points en trois journées, la concordance des temps et de l'implication ne devra souffrir aucune lacune. Même si les hommes de Claude Puel ont laissé quelques forces et perdu au passage Makoun et Frau, mercredi soir à Bordeaux - élimination au terme des prolongations en 8e de finale de la Coupe de France (2-0) -, le combat s'annonce intense, âpre, sans concession. « C'est l'équipe physique par excellence, défensive, accrocheuse, à l'image de son entraîneur, analyse Furlan. Avec elle, on sait à quoi s'attendre : récupération haute, forte percussion et contres. Si on gagne, ce serait vraiment un bel exploit. Les gars sont totalement motivés pour faire un match d'exception. » Le public de la Meinau, chafouin après le funeste doublé domestique contre Sochaux et Metz, n'attend pas autre chose des siens. De toute façon, les Bleus n'ont plus guère le choix. Pour qui veut sauver sa peau en Ligue 1, une cinquième défaite en six matches ferait vraiment tache. D'autant que le calendrier de fin de saison n'est pas des plus simples.
Se souvenir de cet automne qui ressemblait au printemps
« Il faut désormais prendre des points, convient Furlan, dont le souvenir douloureux de la soirée contre les Mosellans hante encore l'esprit. L'excès d'ambition nous a coûté cher. Le public doit le comprendre. S'il n'y a qu'un point au bout de la soirée, il faudra s'en contenter. » Dans un petit coin de leur tête, si les Nordistes leur en laissent l'occasion, les Strasbourgeois pourront toujours se souvenir des belles choses. De cet automne flamboyant qui ressemblait tant au printemps. Histoire de chasser, enfin, ce maudit hiver qui n'en finit plus.
Comment trouver la faille ?
Pour retrouver le chemin de la victoire, Jean-Marc Furlan a décidé de titulariser le Brésilien Alvaro Santos en pointe, avec Fanchone, Gameiro et Mouloungui en soutien. Les Dogues lillois auront un profil plus défensif. Deux systèmes de jeu vont être opposés ce soir, à la Meinau. Avec d'un côté le retour à l'habituel 4-2-3-1 strasbourgeois - avec trois milieux de terrain à profil offensif - et de l'autre, un 4-3-3- lillois a priori plus défensif.
Rentrée de Bellaïd
Côté strasbourgeois, le seul changement en défense concerne Habib Bellaïd, qui retrouve une place de titulaire aux dépens de Pierre Ducrocq. Les deux récupérateurs se nomment Rodrigo et Lacour, le jeune Quentin Othon (titulaire à trois reprises) retrouvant dès lors une place sur le banc des remplaçants en compagnie, notamment, de Bah et Johansen. Le sang neuf est à chercher sur le plan offensif, puisque James Fanchone, entré en jeu à Bordeaux, sera titularisé côté droit, Eric Mouloungui occupant son poste habituel d'ailier gauche. En pointe, Alvaro Santos devrait être préféré à Wason Renteria. Kevin Gameiro, lui, aura une nouvelle fois la mission de jouer au soutien de l'attaquant unique, dans un poste de neuf et demi qu'il occupe depuis la victoire au Mans. « Je ne suis pas un "10" comme Pascal ou Yacine, mais j'aime bien ce poste derrière la pointe, parce que je peux prendre la profondeur dans l'axe, explique Kevin Gameiro. L'équipe lilloise, de son côté, n'est pas réputée pour son rendement offensif, même si elle a tout de même inscrit cinq buts face à Caen au Stadium le week-end dernier. Comme à son habitude, Claude Puel ne devrait titulariser qu'un seul attaquant et hésitait hier encore entre l'international belge Kevin Mirallas et Nicolas Fauvergue, qui a déjà marqué à deux reprises. La pointe lilloise sera soutenue par deux ailiers (Obraniak à gauche, Lichtsteiner à droite), devant trois milieux de terrain à vocation plus défensive.
Makoun forfait
En l'absence de Jean II Makoun, opéré pour une fracture à la main, c'est Yohan Cabaye - coéquipier de Bellaïd en équipe de France espoirs - qui devrait être la tête de pont du trio de récupérateurs, avec Mavuba à sa droite et Dumont à sa gauche. Derrière, le duo Rami/Franquart servira de dernier rempart devant Sylva, l'ex-Messin Béria occupant son habituel poste d'arrière droit. Plus d'incertitudes côté gauche, puisque le capitaine Tafforeau, qui a beaucoup joué ces dernières semaines, devrait souffler. Ce qui permettrait au jeune brésilien Emerson d'avoir à nouveau sa chance.
Les équipes
RACING : 16. Cassard - 15. Szelesi, 5. Bellaïd, 22. Paisley, 3. Dos Santos - 19. Lacour, 6. Rodrigo (cap.) - 17. Fanchone, 9. Gameiro, 11. Mouloungui - 26. Alvaro Santos. Entraîneur : Jean-Marc Furlan
Remplaçants : Puydebois (g.), Othon, Ducrocq, Bah, Johansen, Mulenga, Renteria
Absents : Cohade (blessé), Gasmi, Abdessadki, Gurtner, Abou, Tritz, Schneiderlin, Camadini (choix de l'entraîneur)
Les derniers matches: P - P - G - P - P
LILLE : 1. Sylva - 18. Béria, 23. Rami, 19. Franquart, 20. Tafforeau (cap.) ou 15. Emerson - 24. Mavuba, 7. Cabaye, 29. Dumont - 26. Lichsteiner, 27. Mirallas ou 13. Fauvergue, 10. Obraniak. Entraîneur : Claude Puel
Remplaçants : Malicki (g.), Bastos, Debuchy, Vandam, Emerson (ou Tafforeau), Fauvergue (ou Mirallas), Makiese (ou Youla)
Absents : Frau, Makoun, Plestan, Kluivert, Maric (blessés), Ewané, Yanes, Chedjou (choix de l'entraîneur)
Les derniers matches: N - P - N - G - G
Arbitre : M. Piccirillo
Coup d'envoi à 20h, stade de la Meinau
Barbara Schuster & Sébastien Keller
L'Alsace a écrit :Eteignez les braises !
Leur série négative (quatre défaites pour une victoire) a placé le RC Strasbourg sur des charbons ardents. Après deux échecs consécutifs à la Meinau face aux relégables Sochaux et Metz, la défaite lui y est interdite à 20 h contre Lille s'il veut éviter que le feu ne se propage.
Quoi que veuille bien en dire Jean-Marc Furlan, la tension est montée d'un cran ces dernières semaines autour du Racing. Elle a emprunté une courbe croissante et radicalement opposée à celle des résultats (une victoire, quatre revers lors des cinq dernières journées). Les deux défaites à domicile face au voisin sochalien (19e à l'époque, 0-2) et messin (lanterne rouge, 2-3) ont ainsi laissé des traces. Dans l'esprit de supporters qui n'ont jamais brillé par leur indulgence et n'ont rien trouvé de mieux, d'abord contre Sochaux, puis face à Metz, de prendre à partie les joueurs à leur sortie du stade. Dans celui du groupe sans doute, comme le reconnaît Rodrigo : « Une victoire en cinq matches, ce n'est pas suffisant. Il faut commencer à décoller. » Dans celui, enfin, d'un Furlan un brin agacé lors de son point-presse hebdomadaire jeudi. Jamais l'entraîneur général n'avait reproché à la presse son travail. Et cette première, à un moment clef de la saison, traduit assurément une certaine forme de fébrilité. Le motif de sa contrariété ? Que les médias aient porté sur la place publique la friction entre Pascal Johansen et Eric Mouloungui. Algarade dont ils avaient été témoin l'autre jeudi, comme les supporters présents au bord de la main courante. Même si les journaux n'ont pas dépeint l'incident autrement que comme un épiphénomène sans lendemain, le technicien alsacien aurait préféré que l'information ne transpire pas. Au risque qu'elle finisse par sortir ailleurs et autrement, sans doute déformée et amplifiée. La révélation du coup de sang de l'entraîneur de l'OM Eric Gerets envers Karim Ziani mercredi à Nantes lors du 8ede Coupe de France Carquefou – Marseille prouve une nouvelle fois – si besoin était - que tout finit par se savoir.
« Au moins ne pas perdre »
De fait, on n'a jamais trouvé meilleur remède à ces menus tiraillements qu'une bonne vieille victoire. Et c'est tout le mal à souhaiter au Racing ce soir (20 h) à la Meinau contre un LOSC revigoré par ses sept points en trois journées et sa remontée du 15e au 7erang en l'espace de deux matches. Les sélections en équipes de France A, A'et espoirs de Rio Mavuba (dont l'arrivée au mercato d'hiver, en provenance de Villareal, a stabilisé l'équipe), Adil Rami et Yohan Cabaye sont un indicateur de la belle santé des Dogues, malgré leur élimination après prolongation en Coupe mercredi à Bordeaux (2-0). « Lille n'a pas fait jusqu'ici la saison qu'il attendait », estime le capitaine brésilien du RCS, « mais ce n'est plus l'équipe que nous avions sèchement battue à l'aller à Villeneuve d'Ascq (3-0). Le scénario sera tout autre. Notre situation va nous inciter à prendre moins de risques. Car en cas de défaite, il ne restera pas 25 matches pour se rattraper. Aujourd'hui, le spectacle n'importe plus. Il faut prendre des points. Et si on ne peut pas gagner, au moins faut-il ne pas perdre. » « On s'attend à un match fermé », complète Kevin Gameiro. Les deux dernières rencontres de L 1 des Lillois (victoire 2-1 à Lens et succès 5-0 contre Caen) suggèrent le contraire. D'aucuns noteront tout de même que le LOSC possède la 3e défense de L 1 avec 24 buts encaissés en 29 journées. « Ce sera un match très compliqué », prédit Furlan, « Gagner serait un exploit. » Ne pas perdre est déjà une impérieuse nécessité.
Suspendu : Chedjou (Lille).
Absents à Strasbour:, Cohade (adducteurs), Abdessadki, Schneiderlin, Abou, Gasmi, Camadini, Zenke, Schneider, J.-A. Fanchone, Weber, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à Lille: Makoun (main), Frau (mollet), Plestan (reprise), Kluivert (tendon d'Achille), Maric (épaule), Yanes, S. Robail, Hazard (choix de l'entraîneur).
Stéphane Godin
A voir si les DN ne se plantent pas ...argueti a écrit :Quatre attaquants
